25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

La dédicace du nouvel ouvrage de l’ancien journaliste de Canal2 International s’est tenue ce lundi à la Librairie des Peuples Noirs sis à Yaoundé. Après « Programmés pour échouer », voici «  Accordée avec Fraude ».

 

Jean Bruno Tagne vient une fois de plus de donner du grain à moudre à tous les observateurs de la scène politique camerounaise. L’ancien patron du desk politique du journal le Jour  vient de commettre un ouvrage à la fois d’histoire politique et de science politique. L’ouvrage intitulé « Accordée avec fraude : De Ahidjo à Biya, comment sortir du cycle des élections contestées ». « Accordée avec Fraude, est un ouvrage qui porte sur le processus électoral au Cameroun. C'est un titre qui donne toute la substance de ce que sont en réalité les élections au Cameroun. Elles sont accordées avec Fraude », fais savoir Jean Bruno Tagne. Il ajoute,  « c'est une manière de faire un pied de nez aux observateurs internationaux ».

Un travail de fouille autour des événements qui ont entouré les différentes élections au Cameroun. Les acteurs, les procédures, les points d’étranglement, et des anecdotes croustillantes qui apportent à cet ouvrage une aisance dans la lecture à nulle autre pareil.

Pour l’auteur, « il y'a une ingénierie de la fraude qui a été mis en place au Cameroun et qui compromet l'alternance ». « Les victoires sont toujours accordées avec fraude ». « Institutionnellement, on reconnaît la victoire du Président sortant, mais on sait que c'est accordée avec Fraude ». L’écrivain pense que le code électoral doit être toiletté. « Il Faut absolument modifier le code électoral du Cameroun », pense-t-il. Et cela doit se faire dans l’urgence. « Il faut dans l'urgence modifier le code électoral », précise-t-il.

C’est le résultat d’une longue période d’observation de la scène politique. Pour la réussite de ce projet littéraire, la clarté et la précision des informations proposées, Jean Bruno Tagne a rencontré de nombreuses personnalités de la République, fait plusieurs voyages dans le pays et à l’extérieur pour collecter le maximum d’informations sur le sujet.

Un livre qui ne va pas dans le sens de ce que les tenants du pouvoir actuel veulent faire retenir aux camerounais. Au sortir de cet ouvrage, il devient évident que la démocratie est encore à construire dans notre pays. Plus encore, la démocratie électorale qui devra se départir du système de fraude mis en place depuis l’époque Ahidjo.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ils sont nombreux les artistes qui suivent le mot d’ordre lancé par Malhox. Seulement, il y en a qui ont décidé de pousser le bouchon plus loin en choisissant d’orchestrer des campagnes de sabotage des concerts des artistes étrangers aux Cameroun.

 

Depuis quelques semaines, les artistes musiciens, et particulièrement ceux de la musique urbaine, ont pris les devant d’un combat aux allures patriotiques. Il est question par leur lutte d’amener les multinationales basées au Cameroun à accorder une plus grande considération aux artistes musiciens du terroir. Un combat dont le capitaine semble être l’artiste Maalhox.

Au départ, simple mouvement de revendication d’une meilleure considération à leur endroit, les proportions que prennent progressivement le mouvement orchestré par Maalhox sont de plus en plus inquiétantes. En effet, ils sont passés à la vitesse supérieure en proférant via les médias des propos qui ont plombé le concert organisé il y a quelques jours à Yaoundé par l’un des maîtres de la Rumba congolaise, Ferre Ngola. Maintenant, ils ont dans leur viseur, le congolais Hiro. Ce dernier est l’invité d’une grande firme brassicole (Kadji Beer) à travers son produit K44. Il se produira en concert dans le cadre de ce qui est appelé le Sound Session qui se tiendra à Douala le 29 août prochain.

Lire aussi : Le rappeur Maalhox s’insurge contre les cachets géants versés aux artistes étrangers au Cameroun 

La colère des artistes camerounais vient du fait qu’il y a quelques temps cette entreprise avait approché le musicien camerounais Salatiel pour la même campagne. A l’époque Salatiel aurait demandé 03 millions de FCFA pour sa prestation. Demande qui a visiblement courroucé les responsables de cette entreprise qui ont choisi de se retourner vers le congolais Hiro. Le problème, c’est qu’il est évident que HIRO ne repartira pas de Douala avec moins de 03 millions de FCFA dans ses poches. Au même moment, on n’a pas le sentiment que 03 millions de FCFA c’était trop demandé à cette multinationale qui fera un chiffre d’affaires plusieurs fois plus important grâce à la mobilisation de Salatiel.

 « Vous avez refusé trouvant qu'il ne méritait pas une telle somme mais vous avez préféré donner certainement le triple à un artiste Congolais n'est-ce pas ? Ok. Pourquoi vous faîtes ça aux artistes Camerounais ? On vous a fais quoi ? Vous êtes payé pour nous faire ça ? Vous ne dansez pas sur nos musiques dans toutes vos cérémonies et charters ? Pourquoi vous nous banalisez de la sorte ? » Telles sont les récriminations qu’on lit depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Des récriminations suivies d’appels au boycott dudit concert.

 

Stéphane NZESSEU

 

Survenu le 21 octobre 2016, près de la gare d'Eséka sur la ligne de Douala à Yaoundé au Cameroun, l’accident de train d’Eséka a officiellement fait 79 morts et des centaines de blessés. Il s’agit de l’accident ferroviaire le plus meurtrier qu’ait connu le Cameroun. Face à cette catastrophe sans précédent, le président Paul Biya avait offert une enveloppe supplémentaire d’un montant d’un milliard aux victimes. Et la semaine dernière, certains récipiendaires sont entrés en possession de leur dû. Ayant reçu 79.300F, l’artiste Koppo a écrit une lettre à Paul Biya pour lui faire un compte rendu tour en déplorant le système.

 

Vendredi 09 août 2019, les 800 victimes blessées de l’accident ferroviaire d’Eséka ont reçu leurs chèques d’indemnisation à Yaoundé, la capitale. Après ce passage certains n’ont pas voulu garder pour eux ce qu’ils ont reçu. C’est le cas de l’artiste Koppo qui, dans un ton ironique mais indiscret a tenu à informer Paul Biya de la situation à travers une missive sur son mur Facebook. 

« Popol, moi aussi je ne savais pas que c'est comme ça que tu allais faire. »

« Lopère ça dose ? Nous on est là. C'est Vendredi soif avant les fériés de la semaine prochaine. Tu seras où ? S'il y a Présidentielle position du mouton nessa je te représente ? Comment vont Ma'a CHAN ? Junior, Brenda et Frank mon bon gars que je ne makam même plus beaucoup depuis un moment ? »

Par la suite, Koppo a dit vouloir informer le président de la situation et le remercier. « Je t'écris une énième fois pour te tenir au courant d'un way. Car la version officielle dit qu’on ne te dit pas tout et que c'est pour ça qu'on risque encore loss l'organisation de la CAN. Bref.... On nous a enfin distribué ton milliard là. Celui qu'on waitait depuis près de 3 ans là. Comme je tenais à ne pas être seulement le genre de neveu qui se plaint ; je te tiens donc au jus Tonton ; oups à la bière. J'ai reçu 79.300f CFA comme tu vois là. Merci beaucoup. Ça va me helep pour les Rentrées Colères Papa.»

Mais, l’artiste dans sa lettre, décrit les « manigances » de l’entourage du président. « Sauf que vraiment hein, dis à tes combis là de ne pas souvent gnang ton nom au prix de l'eau du haricot comme ça. 80 kolos ? Tout Un Président de la République. Non Lopère ; c'est VALSERO qui a raison : Ils disent défendre le Lion mais ils n'ont qu'un rêve c'est tuer le Lion. J'estime que tu n'es pas n’importe qui. Que tu es la courroie directe de Dieu lui-même. Que tu es la force de son Secrétariat dans nos 475.000 kilomètres carrés périmétriques. Alors, on ne peut pas déifier ta fonction quand tu dois nous barrer les routes en komotant. Te diviniser plus que Jésus et la Sainte Vierge Marie dans les bureaux et maisons, et te faire poser des actes attribuables au commun des concitoyens. Non Lopère.

 

Tes amis te ndem. Parce que ce que j'ai reçu comme manifestation de compassion de certains de tes administrés et sujets vaut 10 fois, 100 fois ton geste. Et eux ils n'ont pas de caisse de souveraineté. Ils dépendent même de l'humeur ou de la notation de beaucoup de gens entre eux et toi. Mieux tu restais avec. J'ai tcha parce que ça ne me laisse pas mais vraiment. Yeussh (…) »

« Et je suis fatigué de te speak sur Facebook. Sans oublier que je n'ai pas confiance en tes faux combis là dion. Ils ont vendu la honte aux chiots : aux enchères. Trois ans pour repartir 1 milliard et gâter ton nom. TSUIPS. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

La dépouille de cet ancien Premier ministre, natif de Garoua a été accueillie lundi à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, en provenance de Genève en Suisse, avec tous les honneurs, par le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, représentant personnel du Chef de l’État. Le Minat était accompagné d’une forte délégation de hautes personnalités de la République.

 

Selon un reportage de la CRTV, c’est à 20h 15 que le vol de la compagnie Air France ayant à son bord la dépouille de l’ancien PM Sadou Hayatou a foulé le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé. Sur place, une forte mobilisation des personnalités, amis et membres de la famille pour soutenir les proches du défunt, sous la conduite du représentant du chef de l’État, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Entre autres personnalités présentes, apprend-on, le directeur de cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, le secrétaire général du comité central du RDPC, Jean Kuété, trois anciens Premiers ministres, Philemon Yang, Peter Mafany Musonge et Bello Bouba Maïgari. Parlementaires, dignitaires religieux et une forte délégation du Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) ont aussi fait le déplacement.  Cela marque le début des obsèques officielles décrétées en son honneur par le chef de l’État Paul Biya.

Une fois le cercueil de l’illustre disparu recouvert du drapeau national, celui que l’on surnommait affectueusement « le grand négociateur » a eu droit à des honneurs militaires. Puis, une brève prière pour confier son âme à l’Éternel. Après cette brève escale, direction du cortège funèbre pour le domicile de Sadou Hayatou situé au quartier du Lac à Yaoundé.

Ici, l’on a assisté au recueillement, au service interreligieux suivie d’une lecture du Coran. Occasion de célébrer la vie d’un homme qui a presque consacré son existence au service de la République. A cette étape des obsèques officielles, l’actuel Premier ministre, Joseph Dion Ngute est présent aux côtés du représentant personnel du chef de l’État, le Minat Paul Atanga Nji. Le PM s’est incliné devant la dépouille et a procédé à la signature du livre des condoléances.

 

Programme du 13 août à Garoua

– 9h-11h : arrivée des personnalités et des connaissances à l’aéroport international de Garoua,

– 11h : décollage de Yaoundé de l’avion spécial ayant à son bord l’ancien PM,

– 12h30 : arrivée à Garoua du représentant du chef de l’État, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et de la dépouille mortelle.

Accueil par le gouverneur de la région du Nord, honneurs militaires, témoignages et départ du cortège funèbre pour la grande mosquée de Garoua. Ensuite, installation, prière, recueillement, transfert de la dépouille au cimetière familiale, inhumation et fin des obsèques officielles.

En rappel, l’ancien Premier ministre Sadou Hayatou est décédé à Genève en Suisse, le 1er août dernier des suites de maladie à l’âge de 77 ans. Ce haut commis de l’État aura joué un rôle majeur  dans lors des opérations de « villes mortes » en 1990 au Cameroun.

 

Otric N.

 

Le chef imam de la mosquée centrale de Buea, Son Éminence Alhadji Mohammed Aboubakar, a enjoint les parents des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun à renvoyer leurs enfants à l'école à l'ouverture de la prochaine année scolaire le 02 septembre 2019.

 

Le chef spirituel s'exprimait sur l'esplanade du stade vert de la ville de Buea pendant les prières solennelles pour marquer la fête de l'Aïd Al-Adha, le dimanche 11 août 2019.

En présence de hauts responsables administratifs de la région, l'imam Aboubakar a froncé les sourcils devant le fait que la crise anglophone a maintenu des enfants à la maison pendant trois ans. Aux yeux du chef religieux, les parents devraient assumer la responsabilité de leurs enfants. "Si nous n'éduquons pas ces enfants, nous aurons demain une génération analphabète. Car une société sans éducation est une société maléfique", a-t-il dit.

Il a également chargé le régime du président Paul Biya et la diaspora d'œuvrer en faveur d'un objectif commun, celui de la paix, car "lorsqu'il y a injustice, corruption, détournement de fonds et violence dans une société, l'anarchie est inévitable", a-t-il déclaré.

Rappelons qu'Alhadji Mohammed Aboubakar est l'un des organisateurs de la Conférence générale anglophone qui cherche à mettre fin pacifiquement à la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Les fidèles musulmans ont été invités à éviter les vices et à imiter le prophète Ibrahim qui a obéi à Allah le Tout-Puissant, quand il lui a été ordonné de sacrifier son fils unique, Ismaël.

Parlant du traitement réservé aux femmes dans la société, l'Imam Aboubakar, tout en abordant le sort des femmes mariées, a rappelé aux auditeurs que "les femmes sont le pouvoir de notre richesse dans la société. Traitez-les avec le plus grand respect et la plus grande intégrité".

Le retour à l'école étant la principale préoccupation, la secrétaire à l'éducation islamique de la région du Sud-Ouest, Matanga Hans Hilary Hamza, a inventé un slogan "ne pas faire de mal à nos enfants lorsqu'ils retournent à l'école".

La communauté musulmane a fait des supplications spéciales sur la paix durable, la sécurité, le développement et l'unité au Cameroun. La prière était intense pour qu'Allah intervienne et apporte des solutions urgentes à la crise qui perturbe les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Son Éminence Alhadji Mohammed Aboubakar a lancé un appel aux autorités pour qu'elles cherchent des solutions durables à la crise qui a contraint de nombreuses personnes à quitter leurs terres ancestrales dans la communauté anglophone.

 

Otric N. 

 

Moyen de transport le plus vieux du monde, la marche est aujourd’hui concurrencée par la moto, l’automobile et d’autres moyens de locomotion de plus en plus modernes. Elle reste tout de même le moyen le plus sûr de se déplacer.

 

La marche est avant tout un moyen de déplacement et sans doute, le mode déplacement le plus utilisé sur la planète terre. Au Cameroun comme partout ailleurs, si la plupart des personnes font recours aux véhicules personnels, moto ou transport en commun, d’autres privilégient la marche pour des raisons multiples. 

 

Les raisons en faveur de la marche 

Bon nombre de personnes privilégient la marche pour diverses raisons. Noumsyero Mouhamadou par exemple, met en avant des arguments économiques : « Je marche parce que je n’ai pas d’argent pour emprunter la moto. Je prends souvent les raccourcis pour vite arriver », laisse-t-il entendre.

Aller à pied, c’est aussi pour une parfaite harmonie avec la nature. Selon Mouhamadou Sombéto : « Je préfère marcher parce que je découvre la nature, je rencontre des anciens camarades et on donne les tracts pour lire. Je me sens à l’aise ».

 

Regard d’un expert

La marche se présente ainsi comme une solution pour résoudre de nombreux malaises et ce pour tous âges. Pour Ahmadou Toumba, professeur principal des sports et de l’éducation physique : « Que ce soit la marche sportive ou marcher tout simplement pour se déplacer, elle nous libère du stress et réduit la graisse dans notre organisme. Ceci nous évite de la surcharge pondérale et nous nous met à l’abris de plusieurs maladies comme l’AVC ».

Il est donc nécessaire, surtout pour des personnes âgées, de privilégier la marche au détriment de l’usage de leurs automobiles. D'après les propos d’Ahmadou Toumba, sportif, « il faut souvent marcher pour aller au travail, au marché, et de temps en temps, éviter les ascenseurs ».  

Bien que fatigante, la marche est incontournable dans le quotidien des populations. Faire usage de ses pieds est donc un mal nécessaire.

 

Cependant, cet exercice si salutaire pour nos santés que pour nos porte-feuilles est très rarement exécuté, surtout dans les métropoles. Diverses raisons justifient parfois cet état des choses. Tout d'abord, dans les grandes villes, les citoyens courent généralement contre la montre, avec de nombreuses activités au programme pour assurer les lendemains. Ce qui induit une deuxième raison. Il s'agit des habitudes ou des cultures développées à la croissance. 

 

Innocent D H

C’est la remarque faite à l’occasion des trente ans de l’Association tunisienne des femmes démocrates (AFTD)

 

La célébration le 13 août de la fête de la Femme tunisienne est l’occasion pour plusieurs militantes féministes, de présenter leur vision, celle qu’elles pensent être des priorités en Tunisie pour la lutte en faveur des droits des femmes.

Certes, l’on a relevé au cours des dernières années, de nombreux acquis pour les droits des femmes en Tunisie, notamment la loi relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée en 2017, ou encore l’abolition de la circulaire 73 qui interdisait aux tunisiennes de contracter des mariages avec des  non musulman. Et pourtant, des combats restent à mener.

A Tunis, certains combats féministes ont la dent dure et ce, malgré des années de lutte. C’est le cas de la bataille contre le harcèlement de rue  qui persiste. Meryem Sellami, socio-anthropologue a coordonné une enquête nationale sur le sujet. Près de la moitié des femmes tunisiennes sont sujettes à une violence dans l’espace public : «  La procédure est encore difficile et surtout la preuve. Nous avons quand même mis en place un numéro vert qui reçoit toute sorte d’appels et de plaintes. Il y a aussi des campagnes avec, par exemple, des slogans écrits sur les bus « cheraa mouch lik wahdek », c’est-à-dire « la rue n’est pas que pour toi », a-t-elle souligné.

Si la sensibilisation est là donner plus d’ampleur à cette bataille, certains acquis pour les droits des femmes sont eux, en net recul, selon  Najma Kousri Labidi qui travaille sur les droits sexuels et reproductifs : « Les chiffres le montrent. Les femmes n’ont plus accès à la contraception car ce n’est plus une des priorités de l’Etat aujourd’hui et ça, c’est malheureux », déplore-t-elle.

Un Etat absent pour implanter des politiques en faveur des femmes mais qui vote pourtant des lois progressistes. Pour Henda Chennaoui, militante, il faut lutter, parfois à distance du pouvoir, via une nouvelle génération de féministes : « Des féministes qui sont dans le contre-pouvoir, dans "on veut tout et tout de suite" et on n'est redevable de rien », préconise-t-elle.

Alors que le 13 août célèbre la femme en Tunisie, le mouvement féministe se renouvelle et doit faire face à plusieurs enjeux, notamment le combat pour l’égalité dans l’héritage. Le projet de loi, déposé au Parlement en janvier, n’a toujours pas été débattu.

 

Nicole Ricci Minyem 

Ndoumbe Eboule Jacques Alfred s'en est allé  ce lundi 12 août 2019 des suites de maladie. Jusqu'à sa mort, il était l’ambassadeur du Cameroun à Addis Abeba en Ethiopie et auprès de l’Union africaine.

 

De sources d'informations concordantes, Ndoumbe Eboule Jacques Alfred a eu un malaise plus d’une fois en pleine réunion des ambassadeurs à Addis Abeba. 

C’est en février 2018, que le défunt a été nommé ambassadeur du Cameroun en Éthiopie. Jacques Alfred Ndoumbe Eboule est mort à l’âge de 62 ans. Ministre plénipotentiaire hors échelle, Jacques Alfred Ndoumbe Eboule était titulaire d’un doctorat en 3e cycle en relations internationales de l’Institut des relations internationales du Cameroun et d’un doctorat en sciences politiques obtenu à l’université de Paris.

Ce diplomate marié et père de deux enfants, a occupé les fonctions du ministre conseiller à l’ambassade du Cameroun auprès du Royaume de Belgique du 17 avril au 16 novembre 2006. Il a ensuite, occupé les fonctions de chargé d’affaires par intérim auprès de la même représentation diplomatique jusqu’à sa nomination comme ambassadeur du Cameroun en Éthiopie, avec résidence à Addis-Abeba en février 2008. Au moment de son décès, il était le doyen du corps diplomatique accrédité dans la capitale éthiopienne. Le Président de la Commission de l'Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, informé de cette triste nouvelle, a adressé ses condoléances au Peuple Camerounais et au chef de l'État camerounais, Paul Biya.

Né en 1958, Ndoumbe Eboule Jacques Alfred est présenté comme l’un des meilleurs diplomates de sa génération. Après sa thèse de doctorat en sciences politiques soutenue en 1992, sous la direction de Albert Bourgi sur le thème : « Succession présidentielle en Afrique sub-saharienne et continuité de la politique étrangère : l’expérience du Cameroun 1982-1990 », le digne fils camerounais avait embrassé la carrière diplomatique, loin de celle de son feu père, ancien directeur du trésor et de la Loterie nationale du Cameroun.

Cette carrière qui l’a amené tour à tour à Bruxelles puis à Addis-Abeba. Le Cameroun perd en lui, un diplomate chevronné, rompu aux arcanes de ce métier. Une sorte de série noire donc pour le Cameroun qui, à peine est en train d'accompagner la dépouille de l'ancien premier ministre Sadou Hayatou à sa dernière demeure, enregistre un autre gros coup fatal du destin. 

 

Innocent D H

 

Les champions du Cameroun en titre, se sont contentés d’un match nul (0-0) contre les Congolais ce dimanche à Yaoundé dans le cadre du match aller de la Ligue des Champions de la Caf.

 

Le score de 0-0 ne favorise pas les Camerounais de l’Ums de Loum dans la suite des préliminaires de la 24e édition de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf). Ce dimanche 11 août 2019 au stade  Ngoa-Ekelé, à Yaoundé, les champions du Cameroun en titre n’ont pas pu dominer les Congolais de  l'As Vita club. Les Camerounais se sont contentés d’un score nul et vierge dans ce match aller du tour préliminaire de la Ligue des champions de la Caf. Avec une équipe largement remaniée et à l’absence de leur entraîneur principal, Jean Florent Ibenge, resté au pays, les Dauphins noirs de Kinshasa  sont restés impuissant devant leur hôte.

Ce  point décroché à domicile  réduit  les chances de l’Ums de Loum qui jouera le match retour à l’extérieur, contre les Congolais qui contrairement au match aller, seront  encadrés par leur coach principal.  Les matchs retour de cette compétition sont prévus du 23 au 25 août prochain.  Les Camerounais  devront impérativement s’imposer au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa pour espérer se qualifier pour les 16e  de finale de cette édition.

A la Coupe de la confédération de la caf, le match  de Stade Renard de Melong contre le club congolais de Daring Club Motema Pembe Imana, dans le cadre du Tour préliminaire aller a été reporté pour le lundi 12 août 2019 selon la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot). « Suite à une entente entre les clubs Motema Pembe de la RD Congo et Stade Renard de Melong, les Fédérations Camerounaise et Congolaise de football et en accord avec la CAF, le match aller du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération Africaine de football (CAF) initialement programmé le dimanche 11 août 2019 est reporté au lundi 12 août 2019 à 15h30 au Stade des Martyrs de Kinshasa », a informé la Fecafoot. Initialement prévu ce dimanche à Kinshasa, le vainqueur de la Coupe du Cameroun  n’a pas finalement rallié le pays hôte. Les raisons de ce départ manqué n’ont pas été dévoilées. Cependant,  le  président de cette équipe, Jean Kuate  se plaignait quelques jours plus tôt des difficultés financières auxquelles était confronté le club. Les subventions que cette équipe devait recevoir de l’Etat n’avaient pas  selon lui, été mises  à leur disposition. Le nouveau départ du  club de Melong pour la République Démocratique du Congo,  était annoncé pour ce dimanche 11 août 2019.  

 

Marie MGUE 

 

Louis Paul Motaze, le ministre des Fianances (Minfi), a saisi, le 1er août 2019, son homologue des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mballa. Objet de la correspondance : « Attribution frauduleuse des salaires au taux consulaire ».

Le Minfi explique que dans la cadre des travaux du Groupe de travail mis sur pied relativement à l’affaire reprise en objet, pendante devant le tribunal criminel spécial, il y a une forte « présomption de détournement des deniers publics au moyen d’attribution frauduleuse des salaires au taux extérieur accordés à certains personnels réels ou fictifs de l’État ».

Pour tirer la situation au clair, M. Motaze a invité son homologue à se faire représenter par deux de ses collaborateurs (direction des affaires générales et division des affaires juridiques et des engagements internationaux de l’État) à une concertation y relative, programmée le mercredi 7 août 2019 à la division des affaires juridiques du ministère des Finances. Pour l’heure, rien n’a filtré de cette concertation.

Mais, l’on a appris que le Minfi a demandé à M. Mbella Mbella de permettre à ses collaborateurs commis à cette concertation de se munir des listes des personnels de l’État en service dans les missions diplomatiques du Cameroun.

Louis Paul Motaze poursuit ainsi l’opération de Comptage physique du personnel de l’État (Coppe), lancé au Cameroun en avril 2018. Cette opération, selon le Minfi, a déjà permis à la fonction publique camerounaise d’identifier et d’expurger du fichier solde de l’État, des agents publics y émargeant irrégulièrement, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.

Le ministère des Finances affirme avoir déjà retiré du fichier solde de l’État du Cameroun, plus de 10 000 agents publics fictifs pour une économie budgétaire annuelle d’environ 30 milliards de FCFA.

Innocent D H

 

Page 631 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01