De sources informatives concordantes font savoir qu’à Bamenda notamment, le pont assurant la liaison de la ville au Centre de traitement des déchets a été vandalisé par les séparatistes. Ce qui fait subir à Hysacam les effets néfastes de la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Cameroun.
La société civile fait précise que les pertes que connaît la Société en charge d’hygiène et de la salubrité sont évaluées ce jour à plus d’un milliard de FCFA. Le pont servant de relais entre la ville et le Centre de traitement des déchets (CTD) a été mis à sac par fanatiques du séparatisme.
Buea n’est pas épargnée des affres
Buea fait face quotidiennement à l’angoisse perpétrée par les sécessionnistes. Dans cette ville, l’on a encore en mémoire que le CTD a été envahi le 02 décembre 2018 par des insurgés armés partisans de la sécession. A cette attaque se greffe, l’incendie dont le bâtiment abritant les services du CTD a été le théâtre. Au tableau des bilans, un Bulldozer consumé. Et comme si cela ne pouvait suffire, les insurgés ont incendié deux camions de propreté neufs à Kumba.
Cette situation sécuritaire délétère ne décourage pour autant pas Hysacam qui poursuit tant bien que mal, ses activités. Cependant selon la Société, « la protection par les forces de défense, des équipages d’Hysacam devient plus que nécessaire ».
Dans le même registre des vœux de la Société, l’on note la sécurisation de ses sites d’intervention. L’objectif voulu étant celui de pérenniser la collecte des déchets produits par les ménages. L’entreprise entrevoit : « la solution la plus efficace consiste à réunir toutes les conditions nécessaires afin que Hysacam exécute son cahier de charges ».
Selon le Gicam, la crise a fait perdre 270 milliards de FCFA à l’économie camerounaise. Une tendance qui inquiète, le Gicam propose comme l’un des palliatifs, la remise à niveau des infrastructures détruites. Pour le Groupement inter patronal la mise à disposition des appuis aux producteurs agricoles pour reconstituer leurs matériels végétaux s’inscrit comme une urgence. Il invite aussi à la relance et l’intensification de la construction d’infrastructures publiques telles que des écoles et hôpitaux dans les deux régions anglophones victimes des exactions des sécessionnistes.
Innocent D H