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Le 1er Vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Mamadou Mota, et d’autres prisonniers impliqués dans les grèves de la prison de Kondengui ont comparu ce mardi devant les juges du tribunal d’Ekounou. Une comparution exceptionnelle selon Me Simh.

 

Ce mardi 13 Août 2019, la rue qui menait devant le tribunal d’Ekounou était pratiquement barrée, la circulation fortement perturbée, et des gendarmes cagoulés environnant les alentours du palais de justice. « La raison ? On doit y juger des prisonniers présumés impliqués dans les revendications, qualifiées de mutinerie, du 22 juillet dernier. Parmi eux, essentiellement, des prisonniers de la crise anglophone et les militants du MRC. » fais savoir Me Simh.

A l’arrivée de la fourgonnette qui transporte les prisonniers, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive. Les agents sont aux aguets. Les bagnards vont descendre les uns menottées aux autres. Ils sont installés dans la salle du tribunal. « On distingue parmi ceux-ci Mamadou Mota, Premier vice-président du MRC. Son bras gauche porte un plâtre, et son bras droit est entravé par des menottes partagées avec un autre infortuné. Sa tête est à moitié rasée, une large et fraîche cicatrice, issue d'une blessure suturée, est visible même de loin. » Rapporte l’avocat du MRC.

Il poursuit, « vers douze heures, retentit la sonnerie annonçant l'entrée du Président du Tribunal. Il s'installe et demande à son greffier d'appeler la seule affaire inscrite. Les détenus, une vingtaine, défilent devant la barre. Après qu'ils soient identifiés, lecture leur est faite des faits mis à leur charge. Tous nient les faits.

Lorsque Mamadou Mota entre dans le box des accusés, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon jeans, une barbe non rasée visiblement depuis son exfiltration de la prison pour le désormais célèbre SED, cet endroit réputé être devenu un haut lieu de torture, la salle plongé dans le silence. Comme aux autres avant lui, il est poursuivi pour "rébellion en groupe, tentative d'évasion en coaction, destruction en coaction, vol des effets d'anciens ministres, blessures simples"

Sur l’autorisation du président du Tribunal, son propos est le suivant :

« Monsieur le Président du Tribunal, la personne qui comparaît devant vous est un ingénieur agronome. Je puis vous dire que ma présence ici n'est autre qu'un acharnement politique. Mon crime est d’être dans l'opposition et de critiquer le régime. Mais mon plus grand crime c'est surtout d'avoir fait des études. Vous voyez ce bras plâtré et cette tête cassée. Ce ne sont pas des bandits qui m'ont agressé, mais des gendarmes qui méthodiquement, froidement, avec une violence et une rage folles, m'ont causé ces blessures, et ce ne sont pas les seules. 

En me frappant, ils disaient que cela m'apprendra à être opposant et à jouer à l'intellectuel, au lieu de me contenter d'être un petit gardien des maisons de leurs patrons. N'est-ce pas le sort d'un petit nordiste comme moi? Que les femmes présentes dans la salle me pardonnent, mais vous devez savoir. Un gendarme m'a carrément dit « Mamadou Mota, le gros c.. de ta mère ». Nous avons tous une mère, et des filles qui demain seront des mères. Que venait faire ma mère dans cette histoire ? Me torturer à mort ne leur suffisait-il pas ? Ils m'ont fait dormir trois nuits au sol, sans mes habits qu'ils avaient pris le soin de déchirer, me privant pendant cette période de nourriture. Je suis un vrai miraculé. 

C'est pour cela que devant vous j'espère avoir droit à la justice. Car je n'ai commis aucun crime. J'avais été appelé ce 22 juillet pour calmer les protestataires. Ce que j'ai fait. Et alors que je dormais déjà, en pleine nuit, ils sont venus me sortir de la cellule, et dès la Cour intérieure de la prison, c'est des gardiens de prison qui ont entrepris de me molester. Je ne suis donc coupable de rien. Par ailleurs, je ne suis pas en état d'être jugé maintenant. L'urgence c'est de recouvrer ma santé. »

Tout comme ses prédécesseurs, il plaidera non coupable face à ces chefs d’accusations. Et pour finir son récit, Me Sihm dit retenir ces propos du 1er vice président tenu devant le juge d’instructions quelques semaines plus tôt : « Le Cameroun ayant ratifié des conventions internationales qui interdisent aux Tribunaux militaires de juger les civils, me traduire devant ce Tribunal Militaire est une insulte à la justice et une entrave à la démocratisation du Cameroun.
Donc je vous exhorte vous-même à reconnaître votre incompétence et éventuellement à requalifier les faits, si tant il est que exercer un droit constitutionnel est devenu un crime dans ce pays.»

 

Stéphane NZESSEU

 

La filiale camerounaise du groupe bancaire BGFIBank, à l’issue d’un Conseil d’administration a annoncé la nomination d’Abakal Mahamat comme DG de la Banque effective à compter du 01er octobre 2019.

 

Selon une note du Conseil d’administration signée par Henri Claude Oyima, président directeur général du groupe.  Jusqu’à la directeur général adjoint, Abakal Mahamat est nommé Directeur général de la filiale camerounaise du groupe bancaire BGFIBank à compter du 01er octobre 2019. Il remplace à ce poste Loukoumanou Waidi.

Si les raisons officielles de cette désignation n’ont pas été évoquées, il faut dire qu’elle arrive dans un contexte où  Loukoumanou Waidi figurait parmi les 05 directeurs généraux de banques présentes au Cameroun sanctionnés par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac). En janvier 2019, le régulateur du marché bancaire communautaire reprochait à ces dirigeants de ne pas respecter les normes prudentielles et de participer à la  violation de la réglementation sur le change, rapporte EcoMatin.

Abakal Mahamat, aura donc la responsabilité de contribuer au financement de grands projets d’investissements en cours dans le pays.  Au Cameroun, l’établissement participe au financement d’une usine de transformation de fèves d’une capacité de 32 000 tonnes à  Kribi. Mais également  au projet de la Cité des cinquantenaires sur le site de l’ancienne Cité des douanes de Douala. Sur cette zone, il est prévu la construction sur 43.000 m2 d’assiette foncière et 81.000 m2 de surface hors-œuvre, de 1050 logements, etc. Pour un coût global de 30 milliards de FCFA.

Âgé de 38 ans, Abakal MAHAMAT intègre le Groupe BGFIBank en février 2011 en qualité de Chargé de Clientèle gravissant les échelons et devenant par la suite Directeur du Réseau C/O et Responsable de l’Agence de Yaoundé et DG adjoint. Poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination. Il est titulaire d’une Maîtrise en Sciences Economiques et d’une Licence en Economie Monétaire et Bancaire. Au cours du même conseil d’administration, Hyacinthe Opira Ongala a été promu au poste de directeur général adjoint.

Pour rappel, BGFIBank est un groupe financier international multi-métiers qui compte plus de 2.000 collaborateurs présents dans 11 pays. Il accompagne au quotidien une clientèle diversifiée au Bénin, au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, en République Démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe et au Sénégal.

 

Danielle Ngono Efondo

 

C’est une révélation faite par Jeanne Nadia Endene Dinde le chef d’agence du Bureau national de l’Etat civil.

 

Au cours de la 2e Journée africaine d’enregistrement des faits et statistiques de l’état civil, on a appris des autorités compétentes, que de nombreux enfants n’ont pas d’acte de naissance. Les parents jusqu’ici ne se pressent pas pour faire établir ce document important pour les enfants. « Nous constatons que la grande majorité d’enfants dans le Littoral ne disposent pas d’acte de naissance. La demande des services de l’état civil demeure faible. Certains parents gardent les déclarations de naissance en pensant que c’est un acte de naissance », a déclaré lors de ladite Journée, Jeanne Nadia Endene Dinde le chef d’agence du Bureau national de l’Etat civil.

Au cours de cette 2e Journée africaine d’enregistrement des faits et statistiques de l’état civil, il a donc été question de sensibiliser, en présentant l’importance de l’acte de naissance sans lequel, un enfant ne peut être scolarisé et bénéficié d’un certain nombre de droits que lui offre la loi. « L’état civil constitue aujourd’hui une institution étatique destinée à garantir non seulement l’intérêt de l’Etat lui-même, mais également celui des particuliers. Il est par ailleurs un domaine de souveraineté sur les plans sécuritaire, social, économique et politique. Les documents de l’état civil sont un attribut de la nationalité », a déclaré Gabriel Dimana Balla le chef de la division du Développement régional dans les services du gouverneur de la région du Littoral.

Théophile Job Kwapnang le maire de Douala 3e a indiqué que sa commune joue un rôle important dans l’établissement des actes de naissance. Ainsi, près de 15 000 cas ont été recensés. « Près de 12 000 ont déjà leurs certificats de non existence de souche. Dès le début de la semaine prochaine, nous aurons les premiers cas qui sortiront du parquet avec leurs expéditions. D’ici la fin de ce mois, nous allons délivrer les premiers 100 actes de naissance de cette opération à la Mairie de Douala 3e», a déclaré l’autorité municipale.

 

Liliane N.   

 

Révolutionnaire de la danse et de la mélodie  du “coupé décalé“ en côte d’ivoire, sa mort subite lundi dernier suite à un accident de moto survenu à Abidjan laisse les fans de la cité capitale du nord dans le désarroi. Ils saluent la mémoire de ce mastodonte de la musique ivoirienne qui s’en va. 

 

Les  singles de DJ Arafat ont certainement marqué les cœurs et les esprits. L’un des artistes les plus populaires de la côte d’ivoire, mais aussi de la planète toute entière,  sa disparition subite à l’âge de 33 ans a suscité une vive émotion dans les rangs de ses fans à Garoua. Une nouvelle perçue comme un coup dur du destin. Pour Gomé : « je n’arrive pas à croire que mon artiste préféré dans le coupé décalé est parti. Quand j’ai vu sur les réseaux sociaux, j’ai cru que c’est de la blague. Je suis allé à la chaîne ivoirienne RTI pour la confirmation. C’est là que j’ai vu les artistes comme Débordo, Molar confirmer qu’il est effectivement mort. Cette nouvelle m’a brisé le cœur et je ne sais pas comment faire parce que Arafat fait partie de ma vie. Partout où je vais, j’ai mon casque de DJ Arafat, les sons de DJ Arafat, les vêtements de DJ Arafat et même dans ma chambre, j’ai les affiches de cet artiste. Au quartier, on m’appelle DJ Arafat », souligne Gomé.

Un artiste admiré par la jeunesse de Garoua

DJ Arafat qui débute sa carrière de musicien dans les années 2000, a su très rapidement grâce à ses prouesses dans le “coupé décalé“ importer l’admiration chez la jeune génération qui le cite aujourd’hui comme un modèle. Pour Sandrine Téyabé : « c’est une grosse perte pour l’Afrique mais aussi pour le Cameroun. Parce que je me rappelle, dans mon établissement scolaire qui est le lycée classique de Garoua, les jeunes sont beaucoup attachés au style de DJ Arafat. Lors des manifestations culturelles par exemple, plusieurs élèves optaient pour l’interprétation de ses tubes. Ils faisaient de DJ Arafat leur modèle ». Allant dans le même sens, Hermine affirme que « DJ Arafat est un artiste plein de caractères et de talent qui doivent inspirer la jeunesse aujourd’hui. Quand il constate qu’une chanson est mal composée, il entre en studio pour la correction ».

Les fans de la ville de Garoua se rappellent avec beaucoup de tristesse, des tubes de cet artiste qui font leur bon temps. Pour Gomé « la chanson qui m’a vraiment marqué c’est 8500 volts d’animation. J’ai aimé la parole et la chorégraphie ». Esther Johnson quant à elle se souvient de ses singles avec Débordo, et le plus récent moto-moto.

A l’unisson, les larmes aux yeux, les fans de Garoua élèvent des prières vers le ciel pour que l’âme de DJ Arafat repose en paix.

 

Innocent D H

C'est une scène de vie difficile à accepter qui s'est produite. Des jeunes qui ont été absorbés pendant la baignade à la plage de Ngoyé. Dans cette folle montée des eaux, Cinq personnes perdent la vie. 

 

Ces jeunes ont été absorbés par les eaux pendant la baignade à la plage de Ngoyé. L'incident s'est déroulé entre dimanche et lundi, selon les informations relayées par radio Equinoxe. Les riverains touchés par cet événement malheureux pointent du doigt la communauté urbaine de Kribi. Ces riverains reprochent à la Communauté, le manque de signalisation des zones dangereuses, sachant pourtant que la marrée n’est haute qu’en début de soirée. Les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des défunts.

Il faut surtout indiquer que ce n’est pas la première fois que des gens sont victimes de la noyade dans les eaux de cette cité balnéaire. Le 05 juillet 2019 par exemple, Patrice Mvelle Nnanga, un diplomate camerounais emporté par les eaux, avait perdu la vie alors qu’il se livrait à un exercice de nage dans l’océan. 

 

Innocent D H

 

Le Cameroun se dote d’un centre de pilote d'entrepreneuriat. Des experts nationaux et internationaux en entrepreneuriat ont validé les programmes de formation lors d'un atelier de deux jours organisé sur le campus de l'institution à Edea, les 08 et 09 août 2019. L'exercice présidé par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat, Achille Bassilekin III a été réalisé sous ce thème : "Émergence entrepreneuriale."

 

Les fonctionnaires ont déclaré que les différents programmes d'études ont été conçus selon l'approche fondée sur les compétences et pour un apprenant moyen du niveau de la deuxième année. Ils ont également adapté les programmes de formation pour assurer la crédibilité, la compétence et la compétitivité globale des produits du centre. Une fois les programmes validés, le premier groupe de stagiaires sera recruté et que la formation devrait sérieusement commencer d'ici septembre 2019.

Selon le ministre Bassilekin III, sur 100 petites et moyennes entreprises, une vingtaine survivent après trois ans. Il a déclaré que la situation est préoccupante, raisons pour lesquelles le gouvernement est désireux de soutenir les PME et de les aider à acquérir de l'expérience et à établir des partenariats.

Le ministre s'est montré optimiste quant au fait qu'Edea, en tant que site d'implantation de la pépinière, pourrait créer un bon écosystème puisqu'il est situé entre deux bassins de développement économique - Kribi et Douala. "Le gouvernement n'hésitera pas à prendre en considération toute recommandation de la National Pilot Business Nursery pour l'amélioration de l'écosystème de l'entrepreneuriat", a-t-il promis.

Enumedi Alexis Gabriel, coordinateur de la pépinière d'entreprises pilote nationale d'Edea a déclaré qu'ils sont prêts à produire des entrepreneurs créatifs qui seront en mesure d'accroître leurs activités et de créer des emplois pour les autres.

Pour Rollin Foko, formateur en entrepreneuriat et coach en affaires, l'initiative du gouvernement est louable. "Ce centre est unique en son genre et a le potentiel d'inciter de nombreux jeunes à devenir de grands hommes d'affaires à l'avenir."

La Pépinière d'entreprises pilote nationale d'Edea est un centre d'accueil, de formation et de soutien pour les entrepreneurs ayant des projets de création d'entreprises et d'assistance. La plate-forme de référence dans la sous-région comprend : un centre de formation pour la création ou le développement d'entreprises, un incubateur d'entreprises pour les start-ups, un incubateur d'entreprises et un centre de formalités pour la création d'entreprises.

 

Otric N.

 

C'était lors d'une réunion avec MINMIDT à l'Office National de la Zone Franche Industrielle à Douala le 05 août 2019.

 

Les entreprises membres de la Zone Franche Industrielle Nationale ont demandé au gouvernement d'étendre le régime de la zone franche afin de leur permettre de bénéficier de ses avantages. Les entreprises ont également demandé le remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée et que le gouvernement se penche sur la question de la pénurie de devises qui les rend incapables de s'approvisionner à l'étranger.

Les hommes d'affaires s'exprimaient lors d'une réunion avec le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique qui s'est tenue dans les locaux de l'Office national de la zone franche industrielle, ONZFI, à Douala le lundi 05 août. Les hommes d'affaires se sont également plaints de goulets d'étranglement avec le service des douanes, notamment la taxe de 12 pour cent pour les entreprises de recyclage, tandis que ceux du secteur cacaoyer se sont plaints de la loi du 18 avril 2013 qui abroge certains des avantages qu'ils avaient comme membres de la zone franche industrielle.

D'autres avaient un problème de statut car leurs entreprises n'ont pas encore reçu l'autorisation d'opérer.

En réponse, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, a promis d'examiner les questions qui concernent son département ministériel et de transmettre les autres préoccupations aux administrations concernées pour trouver des solutions urgentes.

Il a déclaré que la zone franche industrielle se poursuivra malgré les changements dans la nomenclature du ministère titulaire ou le changement d'administrateurs en disant qu'il cherchera à accompagner les entreprises pendant cette période transitoire en attendant l'extension du régime de la zone franche dont l'expiration a mis certaines entreprises en difficulté. Il a indiqué que des consultations étaient en cours en vue de l'extension du régime de la zone franche.

Le directeur général de l'ONZFI, Robert Tchounga, a déclaré que la structure créée depuis 1990 est confrontée à des difficultés dans le développement du régime, à l'instabilité du régime fiscal appliqué dans la zone franche industrielle, à la précarité de la situation sécuritaire des entreprises basées dans les régions du Grand Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi qu'à des tentatives de détourner les autorisations ou autorisations.

L'ONZFI, a-t-il dit, regroupe une quarantaine d'entreprises opérant dans les domaines de l'agro-industrie (cacao, café, thé, fruits et légumes, vins et spiritueux), du recyclage des métaux, de la production de matériaux de construction et du traitement du bois. Le défi à relever est de passer d'une zone franche industrielle à une zone économique, a-t-il dit.

 

Otric N.

 

Les D'Tigress du Nigéria se sont qualifiées ce mardi pour les quarts de finale  en battant les Lionnes Indomptables de basketball  sur un score de 106-39 au deuxième match de la phase de groupes  de l'AfroBasket féminin 2019 qui se déroule au Sénégal.

 

67 points. C’est le nombre de point d’écart entre le Cameroun et le Nigeria. Ce mardi 13 août 2019, les Lionnes Indomptables de la balle orange ont fait les frais du Nigeria en inscrivant 39 points seulement, contre 106 pour la sélection nigériane lors de leur deuxième match de la phase de groupes du  Championnat d’Afrique de basketball féminin qu’abrite le Sénégal. Après la Tunisie au match d’ouverture, c’était autour des Camerounaises  de goûter à l'impressionnante machine défensive et offensive des championnes d'Afrique en titre et quart finaliste de la Coupe du monde FIBA 2018 en Espagne.

Les Camerounaises ont été  méconnaissables dans ce duel à la Dakar Arena, et n’ont pas pu stopper l’hémorragie. Dans ce désastre collectif, l'expérimenté Amina Njonkou  qui a inscrit 16 points,  a pu tirer son épingle de jeu pour limiter la casse sans pour autant stopper le rouleau compresseur des nigérianes.   L'écart a grimpé au fil des minutes jusqu'à atteindre 106 points au terme de ce duel qui devait déterminer la première  sélection qualifiée pour les quarts de finale de cette compétition dans le groupe B. Et c’est sans surprise, que les Nigérianes leader de leur  groupe avec deux victoires consécutives se sont  logiquement hissées à cette étape de la compétition.

Ce deuxième succès autoritaire en autant de matchs vient confirmer le  statut de grand favori du Nigeria, tenant du titre dans  cette  compétition.  Cette sélection nigériane  croisera en quart de finale le vainqueur du huitième de finale qui opposera la République démocratique du Congo  au Cap Vert. Le Cameroun pour sa part devra passer par le huitième de finale. Tout comme la Tunisie dernier du groupe B. Les Lionnes Indomptables doivent remporter leur prochain  duel pour espérer  une qualification pour les quarts de finales. En effet, seuls les premiers de chaque   groupe se qualifient directement pour les quarts de finales. Les deux autres membres doivent passer par les huitièmes de finale pour tenter de décrocher leur ticket pour cette étape de l’Afrobasket 2019.

 

Marie MGUE

 

Jean-Jacques Ekindi, Président national du Mouvement progressiste, parti politique d'opposition camerounais fondé en 1991, a déclaré que le retour au fédéralisme est le seul moyen de sortir de la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays.

 

L'ancien député à l'Assemblée nationale a rendu public le mardi 06 août 2019, le Manifeste fédéraliste de son parti lors d'une conférence de presse à Douala. Le document de trois pages a été lu en présence de Son Eminence le Cardinal Christian Tumi et les représentants d'une poignée de partis politiques.

Ekindi a déclaré qu'il était temps d'appeler à la réconciliation, d'enterrer la hache de guerre et de donner des raisons sincères pour que ceux qui se trouvent dans les buissons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest puissent sortir.

Les différents intervenants de la conférence, qui ont exprimé d'une seule voix leurs doléances face à la participation à la crise anglophone, ont dénoncé d'une seule voix toutes les formes de violence en affirmant "qu'il est temps d'appeler à l'action et pas seulement au dialogue, ajoutant que "la guerre n'a jamais été la solution".

"Peuple camerounais, l'Etat fédéral est notre avenir, le voilà : L'État fédéral ne rendra pas les hommes plus vertueux et moins corrompus. Ce n'est pas non plus une corne d'abondance qui jettera des actifs sur les gens et éradiquera la pauvreté. Mais elle permettra de lutter efficacement contre les troubles qui ont conduit l'Etat unitaire à l'échec", a déclaré Jean Jacques Ekindi.

Le manifeste stipule que les 10 régions du Cameroun seront 10 Etats fédérés souverains tandis qu'un onzième Etat, l'Etat fédéral ou la Fédération siégeant à Yaoundé, recevra, par la Constitution, des compétences exclusives ainsi que d'autres partagées avec les Etats fédérés, et que chaque Etat aura au niveau central, une administration avec trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire.

Il précise en outre qu'avec le système fédéral, il y aura un équilibre des pouvoirs au sommet, la lutte contre les abus de pouvoir, la délinquance et la criminalité, la mise en place d'une administration mieux contrôlée par les citoyens et une administration des finances publiques plus institutionnalisée et plus transparente. 

Son Eminence le Cardinal Christian Tumi a exprimé son inquiétude face à la crise anglophone et son sentiment d'assimilation en tant que Camerounais anglophone depuis des temps immémoriaux. "Je crois que l'État fédéral fonctionnera et que les anglophones l'accueilleront favorablement", a déclaré le prélat. 

Les organisations de la société civile, les partis politiques et l'État ont tous essayé diverses mesures pour résoudre la crise anglophone, mais tout cela s'est avéré vain jusqu’ici.

 

Otric N. 

 

Il est désormais question d’après le ministère en charge de la Planification d’élaborer des plans d’actions opérationnels adossés à chaque secteur.

 

La conférence qui a réuni pendant trois jours la communauté scientifique à l’effet de recueillir ses propositions dans le cadre de l’élaboration de la deuxième phase de la vision 2035 s’est achevée jeudi dernier.

« Au terme de cette conférence, je dois dire que mon équipe et moi, sommes satisfaits. Parce que nous avions face à nous, les meilleurs macro-économistes du Cameroun. Ils ont pensé qu’il faut être beaucoup plus efficace dans la mise en œuvre des programmes et projets, qu’il faut renforcer davantage la gouvernance du pays en mettant un accent particulier sur la question de la décentralisation. Certains ont aussi dit qu’il ne s’agit pas de l’émergence du Cameroun mais de l’émergence des Camerounais », a résumé Paul Tasong, ministre délégué au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Cette étape qui marquait la fin des consultations participatives des acteurs de tous bords à l’élaboration de ce document, guide du développement du Cameroun pour la période 2020-2027 s’est donc achevée sur une note positive.

La suite du programme d’élaboration de ce nouveau guide prévoit à présent des ateliers durant lesquels les plans d’action opérationnels par secteur seront élaborées puis arrêtés.  Il faut dire que c’est en mars dernier que ces consultations ont démarré. Ce sont d’abord les forces vives des dix régions du pays qui ont été consultées.

L’objectif, apprend-on, était de capter les problématiques phares de développement régional selon le point de vue des populations à la base. Puis, ce fût au tour des parlementaires de se prononcer. Ensuite des partenaires techniques et financiers. Et plus récemment, c’est le secteur privé qui a fait ses propositions au cours d’une rencontre à Douala.

Le citoyen lambda pouvait également faire ses propositions à l’adresse par mail. Il avait aussi l’option de se rapprocher de tous les services (centraux et déconcentrés) du Minepat. D’après Paul Tasong, sur le plan technique le document portant nouvelle stratégie nationale de développement sera finalisé au troisième trimestre de 2019.

Une stratégie qui veut faire du Cameroun à l’horizon 2027, un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, une forte présence des produits locaux, un accès équitable aux soins et services de santé une éducation de qualité et surtout orientée vers les besoins de l’économie, entre autres.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01