Il s’agit de bourses d'études en Master proposé par l'Agence coréenne de coopération internationale.
Grâce aux relations bilatérales que le Cameroun entretient avec la Corée du Sud, 12 jeunes de chez nous vont aller suivre des études de cycle Master sur les terres de ce pays, partenaire du nôtre. Pour être à la hauteur de ce qui les attend, ils ont eu droit à une session d'adaptation et d'acclimatation. Cette session s’est déroulée à Yaoundé. Son importance a été en ce sens qu’elle a permis de fixer un code de bonne conduite et le déroulement des cours en Corée du Sud a aussi été présenté aux apprenants.
C’est donc tout naturellement que des responsables coréens ont pris part à cette session d’orientation. Par exemple, Yeon je Ho le représentant-résident de l'Agence coréenne de coopération internationale (Koica) au Cameroun, dans son intervention a parlé des performances de l'économie coréenne. « Aujourd'hui, la Corée du Sud est la 11e économie mondiale et ambitionne d'être la 7e. On est, par ailleurs, le pays le plus développé de l'Asie de l'Est », a-t-il fait remarquer aux étudiants.
Pour sa part, John Meafo le président de l'Association des anciens boursiers a rappelé les valeurs qui fondent la société coréenne. Il a alors livré quelques secrets aux nouveaux boursiers. Des secrets qui les aideront à mieux vivre en Corée. « Les Coréens sont toujours pressés. Chez eux, l'heure c'est l'heure. Faites preuve de discipline, de ponctualité et d'ardeur au travail. Le respect des aînés est essentiel. Mais, il faut également avoir un comportement correct vis-à-vis du sexe opposé. Eviter donc de toucher les gens ou de les filmer sans leur permission », leur a-t-il dit.
Une emphase a été faite sur les comportements à éviter pour ne pas tomber dans ce qui est considéré de ce côté du monde comme harcèlement sexuel. Les boursiers ont été appelés à visionner une vidéo. De leur côté, les étudiants camerounais ont souhaité savoir ce qu’il y a lieu de faire s’ils sont victimes d’harcèlement. Leurs interrogations ont également porté entre autres sur le taux de change, le niveau du racisme, le style vestimentaire ou encore sur le nombre d'escales.
Liliane N.