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Casser la pierre pour nourrir leur famille, c’est le quotidien de certaines femmes dans la cité capitale de la région du Nord. Elles réduisent des pierres en tas de graviers dans l’espoir de les vendre aux propriétaires des chantiers de construction.

 

Un simple marteau et une pioche pour réduire la pierre en tas de graviers, c’est le quotidien des certaines braves femmes de la ville de Garoua.  C’est comme Martha, cette mère de 03 enfants devenue malgré elle casseuse de pierre. Un dur labeur depuis 05 ans mais un travail qui lui permet de nourrir sa famille : « je parviens à rationner à la maison et payer la scolarité de mes enfants. C’est comme maintenant par exemple, nous sommes à la veille de la rentrée des classes. Chaque jour, je paye un, deux cahiers pour que mes enfants puissent entamer l’école dès le premier jour », nous dit Mama Martha, casseuse de pierre. 

De plus en plus de femmes  sur le site de Djoumassi non loin du site de traitement des déchets d’Hysacam où elles vont creuser ou bien casser la pierre pour les exposer au lieu dit “carrefour de la mort“. Martine Hélé rencontré en plein travail nous affirme : « nous avons commencé à creuser au carrefour de la mort. C’est quand on a épuisé de ce côté que nous nous sommes retrouvées à Djoumassi ».

Des mères qui viennent de divers quartiers de Garoua à savoir : petit paris, Ngalbidjé, Doualaré et Djoumassi. Elles sont déterminées  à gagner de l’argent pour le bien-être familial. Ces femmes parviennent à s’organiser pour que la maison ne manque de rien avant de sortir. D’après Isabel Dembélé : « on se lève très tôt pour préparer la nourriture aux enfants et on garde dans le thermos pour qu’ils puissent manger à midi et vers 15 heures, on repart encore pour le repas du soir ».

Un travail à risque

Un travail de força qui n’est pas du tout aisé. Pour Martine : « c’est un travail qui demande assez d’énergie. Quand on rentre le soir tout le corps fait mal. Et quand tu dors même c’est comme si tu es morte. On peut même te déplacer ailleurs sans que tu le sache ».  

Un dangereux travail qui a failli coûter la vie à une dame à la suite d’un éboulement de terrain tel que nous témoigne Martine : « une fois, la terre s’est effondrée sur une dame qui as perdu son pied ».  

Pour peser face aux clients, des techniques d’approche sont multipliées. Malgré tout, les clients ne se bousculent pas : « on peut vendre un tas ou un tricycle par jour. Souvent on passe la journée sans rien vendre. Les prix vont en fonction de la quantité. Un sac de ciment coûte 5000 fcfa, le tas varie entre 5000 et 7000  fcfa et le tricycle vaut entre 9000 et 12000 fcfa. ». nous dit Mama Martha. 

C’est ainsi que ces mères de famille se frottent les mains au quotidien pour la survie de leur foyer.

 

Innocent D H 

Dans une interview publiée sur son site, l’ambassade de la Chine au Cameroun apporte entre autres,  des précisions sur ses acquisitions des terres agricoles au Cameroun.

Les données publiées par la  China Africa Research Ininitative (CARI), une organisation rattachée à la faculté des études internationales de l'université américaine John Hopkins, sur les acquisitions des terres agricoles de la Chine au Cameroun  continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. D’après ces données, le Cameroun  est le premier sans second véritable, des pays où la Chine a le plus investi sur les terres agricoles en Afrique.  CARI explique que cette position particulière est le fait de l'acquisition par le groupe chinois GMG Global, basé à Singapour, et le conglomérat Sinochem basé en Chine, de la société camerounaise de production d'hévéas Hevecam. Cette dernière n'est pas propriétaire, mais détentrice d'une concession foncière de très long terme.

Une information qui a crée non seulement   la controverse et une vive émotion au sein des opinions publiques camerounaises, mais aussi une réaction de la partie chinoise. En effet, dans une interview publiée le 7 août 2019 sur son site, l’ambassade de Chine au Cameroun  a fait une mise au point  sur la coopération sino-camerounaise.  Le porte de parole de Wang Ying Wu, l’Ambassadeur de chine au Cameroun, est revenu sur  « l’acquisition des terres agricoles par des entreprises chinoises », le commerce bilatéral et aussi sur la coopération en matière de financement. Selon la Chine, les conclusions faites par les médias camerounais  ne sont pas  non seulement fondées, mais aussi,  sont loin de l’idée exprimée par Cari. D’après l’ambassade, toutes les 4 terres agricoles mentionnées dans leurs reportages «soi-disant acquises par les entreprises chinoises » ne concernent que des concessions.

« concernant les 3 terres pour la production d’hévéas, le conglomérat chinois Sinochem, en achetant 51% des actions du groupe singapourien GMG Global, a obtenu automatiquement une part des projets de production d’hévéas sous contrôle des entreprises Hevecam, Sudcam et Bissiang. Il faut noter que Sinochem n’est pas le seul actionnaire, des opérateurs camerounais et internationaux ont aussi leur part dans ces projets. Les terres agricoles de 100 000 hectares y relatives résultent d’une concession, au lieu d’un achat. Selon l’avancement des projets, les entreprises ont fait des contrats de bail à long terme pour certaines terres, et les contrats de bail à court terme pour d’autres. Tous les contrats sont en conformité avec la réglementation camerounaise. Les actionnaires de ces projets, y compris l’entreprise chinoise, ne sont pas propriétaires, mais détenteurs d’une concession foncière », dit-il.

 

Projet agricole

Pour une part non négligeable de 100 hectares, et non de 10 000 hectares comme reporté dans certains médias locaux,  souligne t-il, elle est en fait destinée au projet de coopération technique au Centre d’application des Technologies Agricoles du Cameroun (CATAC), un projet de coopération bilatérale financé par l’aide chinoise sans contrepartie. Cette terre de 100 hectares, l’entreprise chinoise chargée de l’exécution du projet ne l’a ni achetée, ni louée, le gouvernement camerounais en reste toujours propriétaire. « Sauf les cas susmentionnés, il est rare que les entreprises chinoises exploitent les terres agricoles par achat ou concession au Cameroun », relève Le porte de parole de Wang Ying Wu.

Par ailleurs, l’empire du milieu indique que le  commerce bilatéral entre la Chine et le Cameroun se déroule sur la base de volonté et de bénéfice réciproque, en tenant compte des avantages comparatifs. Parlant de  la coopération en matière de financement, ce principal partenaire économique du Cameroun, souligne qu’en tant que pays ami et bon partenaire du Cameroun, la Chine soutient fermement le développement économique et social du Cameroun, et répond activement à l’appel de la partie camerounaise. « La Chine a entamé une coopération en matière de financement avec le Cameroun pour plusieurs projets structurants et stratégiques qui contribuent au développement du Cameroun », dit-il.

 

Marie MGUE  

Ces résultats ont été publiés le vendredi 9 août 2019.

 

Fini le suspense pour les candidats au concours de la gendarmerie. Ils sont disponibles et peuvent être consultés au babillard de l'entrée du Ministère de la Défense (Mindef). Ils sont aussi affichés dans les postes de commandement des dix secteurs militaires aux chefs-lieux des régions administratives. Les mêmes résultats ont été diffusés sur les ondes radio de la CRTV dans l'émission Honneur et Fidélité le samedi 10 août 2019. C’est ce qu’annonce Joseph Beti Assomo le Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, dans un communiqué qu’il a signé.

Dans son communiqué, Joseph Beti Assomo fait savoir que les admis sont attendus dans leurs centres d'instruction respectifs. Leur formation débute le lundi 26 août 2019 à 07h 30 minutes. Ils devront se présenter munir de leurs pièces d'identité, d'un seau, d'une machette et d'une trousse complète de toilette.

Dans ce même communiqué, on apprend que le choix des candidats admis au concours de la gendarmerie s’est fait sur la base de la rigueur, en tenant compte des performances intellectuelles, physiques et médicales des postulants. Aussi Joseph Beti Assomo les informe que la discipline sera rigoureuse durant toute la période de leur formation.

Sur l’importance de ce concours, Beti Assomo écrit «il importe de relever que le Chef de l'Etat, chef des Forces armées, offre ainsi l'occasion à près de 8.000 jeunes Camerounais de s'engager dans la carrière des armes. En outre, cette mesure participe de la lutte permanente contre le chômage des jeunes».

Il faut préciser que ce concours de la gendarmerie concernait le recrutement de 520 élèves sous-officiers de gendarmerie, option service général, 30 élèves sous-officiers de gendarmerie, option santé militaire, 2400 élèves gendarmes, 400 élèves sous-officiers des armées, option service général, 40 élèves sous-officiers des armées, option santé militaire, 4.720 soldats du service général et 200 soldats musiciens.

 

Liliane N.

L'archevêque métropolitain de Yaoundé a convié toutes les familles à apporter de l’aide aux enfants originaires des régions anglophones quel que soit le lieu où ils se trouvent.

Le message de Mgr Jean Mbarga l'archevêque métropolitain de Yaoundé hier à la Basilique Marie-Reine-des-Apôtres a porté une énième fois, sur la solidarité. Le prélat a mis un accent sur l’importance de préserver l’unité des familles notamment, celles des régions anglophones dont les enfants peinent à gagner les bancs de l’école, depuis que la crise socio politique sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Mgr Jean Mbarga est pour la scolarisation totale de ces enfants originaires des deux régions anglophones. Il plaide pour leur retour à l’école qu’ils demeurent dans leur zone d’origine ou qu’ils soient déplacés.

«Marie nous demande de veiller comme elle, sur la famille d’accueil, la famille ecclésiale, la famille sociale et de se dévouer en allant à la recherche de la jeunesse perdue et de l’unité de nos familles. Telle est la nouvelle exhortation apostolique», a-t-il déclaré. Il a de ce fait invité les associations communément appelées en langage du terroir «Ndjanguis», à trouver des moyens pour aider ces enfants en leur fournissant par exemple des fournitures scolaires et en leur payant leur pension.

Il faut noter que depuis la montée du discours tribal, l'archevêque métropolitain de Yaoundé dans ses homélies, n’a de cesse d’appeler à la préservation de l’unité, la promotion du vivre ensemble. En juillet dernier, alors qu’il officiait à la chapelle de Nsimeyong. L'archevêque métropolitain de Yaoundé a mis un accent sur comment doivent être les relations interpersonnelles.

Il a indiqué que les tensions sociales ruinent aujourd'hui le projet d'une vie communautaire épanouie. La cause étant que «les hommes ont cessé de regarder dans la même direction; ils sont de plus en plus indifférents à ce qui arrive aux autres. Ils sont surtout mus par la préservation des intérêts et égoïsmes particuliers. D'où le rejet de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve», a-t-il en précisant que c’est un contexte comme celui qui est ci-haut décrit qui génère le mal-être.

 

Liliane N. 

Un archevêque camerounais de premier plan a appelé à la fin de la violence dans les régions anglophones du pays, afin que les enfants puissent aller à l'école.

Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, s'exprimait lors de la fête de l'Assomption et appelait la Vierge Marie à intercéder pour la nation "en ces temps de crise".

Outre le conflit dans les régions anglophones du pays majoritairement francophone, le Cameroun a récemment subi les attaques de Boko Haram dans le nord, un afflux de réfugiés du Nigeria et de la République centrafricaine et des tensions avec la Guinée équatoriale voisine.

Yaoundé est la capitale du Cameroun et est située dans la partie francophone du pays. L'appel spécifique de Mbarga en faveur de la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un cas rare où les évêques francophones du pays s'intéressent particulièrement à cette question.

La crise anglophone a débuté en octobre 2016 par une grève d'enseignants et de juristes anglophones protestant contre les tentatives perçues de l'administration dominée par les francophones d'assimiler les systèmes éducatifs et juridiques anglo-saxons pratiqués au Cameroun anglophone, qui représente environ 20 % de la population.

Les forces de sécurité gouvernementales ont réagi avec violence contre les manifestants pacifiques, ce qui a conduit nombre d'entre eux à accuser le gouvernement central de mauvaise foi. Une rébellion armée éclate rapidement, avec un segment extrémiste d'anglophones qui réclame l'indépendance des deux régions anglophones, l'Ambazonia. Plus de 2 000 personnes ont été tuées et plus de 400 000 ont été forcées de quitter leur foyer.

Les séparatistes ont fait du boycott des écoles la pierre angulaire de leur stratégie sécessionniste, plus de 80 % des enfants ayant dû quitter l'école. Les écoles qui ont tenté de défier le boycott ont été incendiées et des étudiants et des enseignants ont été enlevés.

Les évêques anglophones du pays se sont exprimés ouvertement pendant la crise, tant pour protester contre les injustices du gouvernement central que pour condamner les abus commis par les deux parties au conflit. "Laissez les enfants aller à l'école", a déclaré Mgr Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda, la capitale de la région du Nord-Ouest.

Il a déclaré que l'éducation était un droit fondamental pour les enfants et que rien ne justifiait qu'ils soient privés de scolarité. Les dirigeants rebelles ont insisté sur le fait qu'ils ne reculeront pas et que le boycott est nécessaire pour amener le gouvernement central à la table des négociations.

Albert Ndong, qui a reçu sa première communion à l'Assomption, n'est plus à l'école depuis deux ans. L'élève de CE2 a dit qu'il espérait que les choses reviendraient bientôt à la normale pour lui, afin qu'il puisse poursuivre sa quête de la connaissance. "Je suis très heureux d'avoir reçu le Corps du Christ aujourd'hui", a-t-il dit au site d’information catholique « Crux ».

"J'implore la Sainte Vierge Marie d'intercéder pour que je reste saint. Mais je veux vraiment que la Mère de notre Sauveur nous aide à sortir de cette crise. Je veux retourner à l'école, et j'espère que notre mère Marie nous aidera à mettre fin à la guerre pour que je puisse retourner à l'école", a dit Ndong.

Mgr Cornelius Fontem Esua a dit qu'une solution durable à la crise dépendra de l'acceptation par la communauté chrétienne du sens même de l'Assomption. "Ce que l'Assomption enseigne, c'est que notre vie ne s'arrête pas ici. Notre vie continue au ciel. Et cela nous rappelle que notre corps, comme notre âme, est destiné à la glorification et que nous devons donc respecter la vie humaine, respecter notre corps, le corps des autres, nous efforcer d'éviter le péché et, à l'exemple de la Bienheureuse Vierge Marie, nous y arriverons tous", dit-il.

Le Père Gabriel Afumbom de l'église Saint-Jean-Baptiste de Bamenda a également parlé de la crise pendant la messe, exhortant les chrétiens à se fier au Rosaire, l'appelant l'arme remise par la Vierge Marie pour combattre le mal. "Par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, le meilleur moyen de combattre le mal est la prière. La Vierge Marie nous a donné une prière très puissante - le Rosaire. Ainsi, je crois qu'à travers le Rosaire, nous pouvons conquérir tous les maux qui nous entourent", a dit le prêtre.

 

Otric N. 

Les Camerounaises sont tombées de justesse mercredi dernier contre l’Egypte 62-68  dans le match de barrage de la 26e édition de l’Afrobasket Dames qui se déroule au Sénégal.

 

Le Cameroun comme lors des éditions précédentes, ne sera pas au podium du Championnat d’Afrique de basketball (Afrobasket) dames. Comme en 2017 au Mali,  les Lionnes Indomptables de la discipline ont été éliminés aux huitièmes de finales. Les Camerounaises ont été renversées mercredi 14 août 2019 à la Dakar Arena sur un score de 68-64  par la sélection égyptienne. Les Lionnes ont brisé le rêve de leur public, dans un duel qu’elles ont  pourtant longuement dominé avant à 5 minutes du coup de sifflet final. L’Egypte a réduit l’écart de 3 points (58-55) avant de s’imposer.

Après l’élimination du Cameroun, la République Démocratique du Congo est l’unique  pays de la sous-région Afrique Centrale qualifié pour les quarts de finales de cette  26e édition d’Afrobasket dames qui a débuté samedi dernier au Sénégal. La sélection congolaise féminine de basketball, s’est qualifiée en réalisant sa première victoire du tournoi. Les Léopards Dames ont battu le Cap-Vert sur le score de 78-46 dans le match de barrage, autrement dit « huitième de finale ». Les congolaises  croiseront en quart  les redoutables D'Tigress du Nigéria, championnes d'Afrique en titre.

Contrairement à leurs  deux premiers matchs contre l'Angola et le Mali, les Léopards Dames ont affiché une réelle volonté de se hisser à la prochaine étape  dès l'entame de la rencontre en s'appuyant sur ses joueuses expérimentées. A l’instar de Chanel Mokango qui a signé un double-double avec 13 points, 14 rebonds, 2 passes et 2 contres pour 28 d'évaluation. Elle a été secondée par Marlène Ngobeleza, impeccable derrière la ligne des trois points (15 points à 3/5 derrière l'arc)..

 Les capverdiennes sont donc éliminées du tournoi. Elles joueront un match de classement tout comme l’équipe du Kenya. Pourtant très performantes et ambitieuses  dans ce tournoi, les kenyanes sont difficilement tombées en huitième de finales contre les Angolaises sur un score de 64-51. L’Angola continue sa course vers le podium, et affrontera le pays hôte, vice-champion d’Afrique, aux quarts de finale.

En effet, le Sénégal, le Nigeria, champion en titre, le Mali et le Mozambique se sont tous qualifiés pour les quarts de finale de ce tournoi Dames au terme de la phase de groupe. Les matchs de quarts de finale et du classement se dérouleront ce  jeudi, 15 août 2019. Logées dans le Groupe B, les nigérianes ont battu respectivement la Tunisie et  le Cameroun.

 

Marie MGUE  

Le Congo dispose de 2 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées provenant d’une vingtaine de champs en cours d’exploitation. La récente découverte onshore faite dans le gisement du Delta de la Cuvette en République du Congo change la donne pour le Congo et l’Afrique. La découverte a été annoncée le 10 août par SARPD Oil et PEPA, un consortium congolais travaillant en tant qu'opérateurs du bloc.

 

Les premières projections indiqueraient que les gisements découverts pourraient produire jusqu'à 359 millions de barils de pétrole, soit 983 000 b/j. Cela pourrait quadrupler la production du Congo, qui se situe actuellement à plus de 330 000 b/j, selon les derniers chiffres de l’Opep. La production a régulièrement augmenté ces dernières années, le gouvernement s’étant fixé comme objectif d’atteindre 400 000 b/j d’ici 2020.

« Il s'agit de notre première découverte onshore et elle nous laisse beaucoup d'espoir que nous ferons plus de découvertes, en particulier maintenant que nous allons attribuer plus de blocs pour l'exploration pétrolière dans le cycle de licences en cours," a déclaré le S.E. Jean-Marc Thystère-Tchicaya, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo

Le gisement Delta de la Cuvette couvre 9 392 m2 et comprend quatre puits. Le premier a été foré en mars de cette année. Une fois pleinement exploitée, cette licence pourrait propulser le Congo en tant que troisième producteur de pétrole d’Afrique, devant l’Algérie et la Libye.

« C’est de fait l’une des plus grandes découvertes de pétrole africaine de ces dernières décennies », a déclaré Nj Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie et Directeur général du Centurion Law Group. « L’Afrique est un point chaud d’exploration où des explorateurs internationaux ont procédé à de grandes découvertes de pétrole et de gaz au cours des dernières années. La découverte d’Oyo au Congo est toutefois le résultat des efforts déployés par des sociétés congolaises. Cela en dit long sur la valeur que le développement du contenu local peut créer lorsque les entreprises et les entrepreneurs africains ont la possibilité de contribuer à leur secteur. Je souhaite exhorter le gouvernement à collaborer avec l'industrie pour accélérer les accords nécessaires aux efforts de développement sur le terrain. C'est une victoire pour le Congo et pour l'Afrique. »

La découverte change également la donne pour le scénario énergétique du Congo, la majeure partie de sa production de pétrole et de gaz provenant actuellement de gisements offshore. La République du Congo s'efforce depuis des années d'ouvrir l'accès à l'énergie dans ses provinces du centre et du nord, notamment par le biais du pipeline prévu de 1 200 km entre Pointe Noire et Ouesso. L'exploitation de tels gisements de pétrole au centre du pays pourrait ouvrir de nouvelles frontières énergétiques au Congo et pour le reste de la région.

La Chambre africaine de l’énergie se réjouit du développement à venir de cette licence, qui créera des emplois pour les Congolais, et offrira aux entreprises et aux entrepreneurs congolais la possibilité de servir l’un des plus importants projets de développement onshore à venir en Afrique centrale. Une telle découverte pourrait potentiellement générer une croissance économique considérable pour le Congo et ses provinces du centre et du nord, d’autant plus que le pays se remet de la crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole. Le FMI prévoit une croissance du PIB de 5,4% en 2019, la plus forte de l'Afrique centrale.

Le Congo dispose de 2 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées provenant d’une vingtaine de champs en cours d’exploitation et d’une dizaine de permis délivrés et en attente de développement. Selon le gouvernement, ses réserves de gaz prouvées s'élèvent à 200 milliards de mètres cubes standard sur 20 ans, dont 70 milliards de gaz associé. Alors que la production de gaz atteint environ 400 milliards de pieds cubes, le gouvernement soutient divers projets de valorisation et de monétisation du gaz afin de générer une diversification et une croissance économique. Le Congo estime pouvoir monétiser environ 100 milliards de mètres cubes standard de gaz en intégrant divers projets de valorisation du gaz dans le pays via un système de collecte et de transport qui doit être opérationnel d’ici 2020.

 

 

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a désigné mercredi 14 août, l’Ougandaise Winifred Winnie Karagwa Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida, a appris l’APS.

Mme Byanyima succède au malien Michel Sidibé, nommé ministre de la Santé et de la Protection sociale du Mali. Le Dr Sidibé a dirigé l’ONUSIDA de 2009 à 2019 en tant que chef de file de la lutte contre les défis mondiaux du VIH et du sida. Selon un communiqué de presse, Mme Byanyima s’est dite honorée de rejoindre l’ONUSIDA en tant que Directrice exécutive à un moment aussi crucial de la riposte au VIH.

« Je suis honorée de rejoindre l'ONUSIDA en tant que Directrice exécutive à un moment aussi crucial de la riposte au VIH », a déclaré Mme Byanyima à l’annonce de sa nomination.

« La fin du sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 est un objectif qui est à la portée du monde, mais je ne sous-estime pas l'ampleur du défi à relever. En collaboration avec tous ses partenaires, l'ONUSIDA doit continuer à prendre la parole au nom des laissés-pour-compte et à défendre les droits de l'homme comme seul moyen de mettre un terme à l'épidémie », a-t-elle ajouté.

La nouvelle directrice exécutive est créditée d’une longue expérience en matière de renforcement des capacités des États et de gestion de diverses organisations, du secteur privé et de la société civile, visant à éradiquer le VIH et le sida dans les communautés du monde entier.

 Winnie Byanyima était jusque-là directrice exécutive de l’organisation non gouvernementale Oxfam depuis 2013. Auparavant, elle a été pendant sept ans Directrice du département de l'égalité des sexes et du développement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle a commencé son parcours en tant que militante pour les femmes marginalisées il y a 30 ans lorsqu'elle est devenue parlementaire à l’Assemblée nationale ougandaise.

En 2004, Winnie  Byanyima a été nommée Directrice des femmes et du développement à la  Commission de l'Union africaine (UA) chargée des questions contractuelles relatives aux droits des femmes en Afrique, un instrument international des droits humains qui a par la suite contribué à réduire l'impact de l'infection du VIH dans la vie de nombreuses femmes en Afrique.

Titulaire d'une maîtrise en génie mécanique axée sur la conservation de l'énergie et de l'environnement de l'Institut de technologie Cranfield au Royaume-Uni et d'un diplôme en génie aéronautique obtenu à Manchester. Mme Byanyima parle anglais et kiswahili.

 

Danielle Ngono Efondo

Deux " projectiles non identifiés " ont été tirés par  la Corée du Nord vendredi. Des projectiles qui se sont abattus en mer selon l'annonce de l'état-major interarmées de la Corée du Sud qui précise qu'il s'agit d'un sixième lancement  du genre en trois semaines.

 

Des indications de l'état-major sud-coréen, ces projectiles ont été tirés depuis les environs de Tongchon, une ville de la province de Kangwon, située dans le sud-est de la Corée du Nord, et étaient tombés dans la mer de l'Est, également appelée mer du Japon. " L'armée observe la situation pour le cas où il y aurait d'autres lancements ", ajoute en sus l'état-major sud-coréen.

Depuis le 25 juillet 2019, Il s'agit du sixième essai balistique effectué par Pyongyang. L'on peut d'ailleurs se rappeler de cette déclaration du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en début août que ces tirs constituaient " un avertissement solennel " adressé à la Corée du Nord et aux Etats-Unis pour des manoeuvres militaires conjointes menées par ces deux pays.

Le pouvoir nord-coréen considère ces exercices conjoints réguliers comme des actions hostiles préfigurant une invasion de la Corée du Nord. Il avait prévenu que le démarrage de ces manoeuvres annoncées serait de nature à empêcher la reprise des discussions entre Pyongyang et Washington sur l'arsenal nucléaire nord-coréen.

Précisons que vendredi, la Commission pour la Réunification pacifique du Pays, une institution du pouvoir nord-coréen, a fait l'annonce dans un communiqué que Pyongyang rejetait les déclarations faites jeudi par le président sud-coréen Moon Jae-in sur le processus de paix dans la péninsule.

La Corée du Nord exclut d'éventuels pourparlers

Dans le communiqué publié vendredi dernier, la Corée du Nord a exclu l'hypothèse de la reprise prochaine des pourparlers avec la Corée du Sud. " Nous n'avons plus rien à discuter avec les autorités sud-coréennes et nous n'avons aucune intention de nous réunir de nouveau avec elles ", peut-on lire dans le document.

Suite au précédent essai de missiles nord-coréens, qui était le cinquième, le président américain Donald Trump a indiqué samedi dernier dans l'un de ses tweets que M. Kim lui avait présenté dans une lettre des " excuses" pour ces lancements. 

 

Innocent D H

Le bateau-hôpital Africa Mercy, qui entame un séjour de dix mois au Sénégal dans le cadre d’une mission humanitaire, est arrivé mercredi 14 août  au Port autonome de Dakar, a appris l’Agence de Presse sénégalaise (l’APS) de la Télévision publique sénégalaise (RTS).

 

Une cérémonie d’accueil du navire a eu lieu mercredi 14 août  au environ de 17h30, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de la Première Dame, Marème Faye Sall, tous deux parrains de cette mission. Selon le ministre de la Santé, le navire-hôpital Africa Mercy séjourne au Sénégal d’août 2019 à mai 2020 et aura à son bord quelque 400 volontaires, 5 blocs opératoires, 82 lits, un scanner, un équipement complet pour des radios à rayon X ainsi qu’un laboratoire.

« Le navire de l’espoir » va proposer des soins médicaux gratuits à quelque 3000 patients sénégalais avec principalement des interventions chirurgicales relatives notamment à l’orthopédie, à la pédiatrie, à la chirurgie maxillo-faciale et ORL, à la chirurgie reconstructive plastique, gynécologique et dentaire. » A indiqué le ministre de la santé.

« Cette intervention « humanitaire et ponctuelle » devrait également permettre « la formation de 2000 agents et techniciens biomédicaux pour ainsi agir sur les composantes ressources humaines et équipements matériels », a-t-il ajouté.

Le Sénégal occupe la 164ème place sur l’Indice de Développement Humain de l’ONU (93% de la population de l’Afrique subsaharienne n’a pas accès à une chirurgie sûre et abordable). Ainsi donc, ce navire-hôpital, qui va travailler en collaboration avec les autorités sanitaires du Sénégal, et les professionnels de la santé ne souhaite pas seulement offrir une assistance médicale lors de cette nouvelle mission, mais aussi renforcer les capacités médicales  dans tout le pays.

« Nous sommes à Dakar afin de célébrer le partenariat entre le gouvernement de la République du Sénégal, le peuple, les professionnels nationaux de la santé et notre organisation Mercy Ships pour soigner et apporter espoir à des Sénégalais qui vont avoir accès aux soins chirurgicaux gratuits qui vont transformer leurs vies », a déclaré, lors de la cérémonie de lancement officiel des activités, Donovan Palmer, Directeur général du Mercy Ships.

« Nous sommes là pour nous joindre aux efforts que fournissent leurs chirurgiens, médecins anesthésistes, infirmiers, et tous les autres professionnels de la santé du Sénégal. Tous ces soins permettront aux patients pris en charge de repartir guéris dans leurs régions, écoles, à leur lieu de travail et dans leurs maisons respectives. Nous nous engageons également dans un programme de renforcement des capacités à travers un programme de monitoring et de cours spécialisés afin de nous assurer la continuité de nos efforts communs », a-t-il ajouté.

Pour rappel, Mercy Ships affrète, depuis 1978, des navires-hôpitaux à destination des pays les plus pauvres d’Afrique, pour y offrir gratuitement des soins, des formations et une assistance au développement de projets locaux. Plus de 2,5 millions de personnes ont bénéficié de l’aide de Mercy Ships. C’est en Lausanne, en Suisse, que Don et Deyon Stephens se sont lancés dans l’aventure qui les a conduits à fonder Mercy Ships. L’idée se concrétisa en 1978, avec l’achat du premier navire, l’Anastasis.

L’année 2007 marque le lancement de l’Africa Mercy, le plus grand des 4 navires-hôpitaux en opération au sein de l’organisation depuis bientôt ses 40 ans d’existence.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01