Ces établissements secondaires sont jugés clandestins.
C’est une coutume au Cameroun. A chaque veille de rentrée scolaire, les autorités après des descentes faites sur le terrain, procède à la fermeture des établissements jugés clandestins. Pour le compte de l’année scolaire 2019-2020, on apprend par un communiqué conjointement signé par les Ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires, que 262 établissements scolaires doivent mettre la clé sous le paillasson avant la date du 2 septembre prochain, jour de rentrée des élèves.
Parmi les 262 établissements concernés par le communiqué des Ministères suscités, 200 viennent de l’enseignement maternel et primaire et 62 sont des collèges de l’enseignement secondaire. Les motifs justifiant leur fermeture sont «le défaut d’extension des cycles non autorisés, le défaut de localisation des sites, mais aussi, les locaux dangereux ainsi que l’insalubrité». Il faut noter que la région qui s’en tire avec le plus grand nombre d’établissements scolaires mis en cause soit 118, est celle du Littoral.
Il faut noter que toutes les années, en dépit du fait les Ministères en charge de l’éducation sortent des communiqués indiquant que les établissements scolaires trouvés clandestins doivent fermer, ceux-ci continuent d’exercer. Lors de la rentrée scolaire dernière, le Ministère des Enseignements scolaires avait ordonné la fermeture de 56 établissements scolaires. Dans la région du Centre, 13 établissements avaient été indexés. Parmi eux, il y avait le Complexe scolaire Millénium logé au quartier Essos. Il avait été trouvé que ce Complexe fonctionnait sans arrêté de création et d’ouverture. Aussi la section primaire était logée dans la même enceinte que le supérieur.
Le 27 juillet 2017 à l’époque où Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena était Ministre des Enseignements secondaires, ce Complexe avait été frappé d’une décision de fermeture. Il avait été constaté que l’établissement «présente un bâtiment de quatre niveaux abimé».
Liliane N.