L'archevêque métropolitain de Yaoundé a convié toutes les familles à apporter de l’aide aux enfants originaires des régions anglophones quel que soit le lieu où ils se trouvent.
Le message de Mgr Jean Mbarga l'archevêque métropolitain de Yaoundé hier à la Basilique Marie-Reine-des-Apôtres a porté une énième fois, sur la solidarité. Le prélat a mis un accent sur l’importance de préserver l’unité des familles notamment, celles des régions anglophones dont les enfants peinent à gagner les bancs de l’école, depuis que la crise socio politique sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Mgr Jean Mbarga est pour la scolarisation totale de ces enfants originaires des deux régions anglophones. Il plaide pour leur retour à l’école qu’ils demeurent dans leur zone d’origine ou qu’ils soient déplacés.
«Marie nous demande de veiller comme elle, sur la famille d’accueil, la famille ecclésiale, la famille sociale et de se dévouer en allant à la recherche de la jeunesse perdue et de l’unité de nos familles. Telle est la nouvelle exhortation apostolique», a-t-il déclaré. Il a de ce fait invité les associations communément appelées en langage du terroir «Ndjanguis», à trouver des moyens pour aider ces enfants en leur fournissant par exemple des fournitures scolaires et en leur payant leur pension.
Il faut noter que depuis la montée du discours tribal, l'archevêque métropolitain de Yaoundé dans ses homélies, n’a de cesse d’appeler à la préservation de l’unité, la promotion du vivre ensemble. En juillet dernier, alors qu’il officiait à la chapelle de Nsimeyong. L'archevêque métropolitain de Yaoundé a mis un accent sur comment doivent être les relations interpersonnelles.
Il a indiqué que les tensions sociales ruinent aujourd'hui le projet d'une vie communautaire épanouie. La cause étant que «les hommes ont cessé de regarder dans la même direction; ils sont de plus en plus indifférents à ce qui arrive aux autres. Ils sont surtout mus par la préservation des intérêts et égoïsmes particuliers. D'où le rejet de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve», a-t-il en précisant que c’est un contexte comme celui qui est ci-haut décrit qui génère le mal-être.
Liliane N.