Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait savoir qu’il y a actuellement deux variantes de fausse chloroquine sur le marché.
Comme on pouvait s’y attendre, la Chloroquine jugée efficace dans le traitement du Coronavirus par certains chercheurs, à l’instar du Pr Didier Raoult, circule actuellement sur le marché camerounais, cependant sous des formes contrefaites.
Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait même remarquer, qu’il y a deux variantes de fausse chloroquine. Et celles-ci se retrouveraient même déjà dans des formations sanitaires. Pour attirer l’attention de l’opinion sur ce qui se passe, le Laboratoire a sorti un communiqué adressé aux populations et aux professionnels de la santé.
« Les résultats des tests de ces deux présentations de chloroquine révèlent l'absence de toute substance active pharmaceutique. Par conséquent, sa prescription ou son utilisation à des fins thérapeutiques peut s'avérer dangereuse sur la santé des patients. Cette autre découverte survient au lendemain d'une alerte lancée par l'OMS sur la circulation des antipaludéens falsifiés au Cameroun, au Nigéria et au Tchad », peut-on lire dans le communiqué du Laboratoire parvenu à notre rédaction.
Tout en appelant les populations et les professionnels de la santé d’être plus vigilants et prudents, le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d'expertise rappelle aux deux cibles suscitées, qu’elles ne doivent s'approvisionner que dans les circuits autorisés par le Ministère de la Santé.
Il convient même de rappeler, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé dans l’un de ses communiqués, a précisé que la Chloroquine ne doit pas être prescrite à titre préventif mais qu’elle doit être réservée pour un traitement curatif. Il a demandé aux professionnels de la santé, de ne pas prescrire aux populations des médicaments dont aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité. Cependant, sur le terrain, on note que ces recommandations du Ministre semblent tomber dans des oreilles de sourds.
Liliane N.
Deux semaines après le début des réquisitions de leurs espaces hôteliers, les patrons des espaces réquisitionnés sont en colère. Ils réclament au gouvernement la somme de 63 millions de fcfa. Les frais d’exploitation de leurs espaces et commodités par les mis en quarantaine depuis le début de l’opération de mise en quarantaine des passagers venant de l’étranger.
Nous sommes arrivés à la fin du mois de Mars et comme chaque mois, les établissements d’hébergement doivent mettre à jour leur comptabilité. C’est l’occasion de faire les états de paiement et dégager les salaires de ses employés, les paiements des fournisseurs et des partenaires, c’est aussi l’occasion des déclarations fiscales. Et il faut de l’argent pour faire toutes ces opérations de fin de mois. Or, ils continuent d’héberger les personnes mises en quarantaine par l’Etat. Et au même moment, ils ne bénéficient d’aucun accompagnement particulier de l’administration.
L’inquiétude des patrons est davantage prononcée à cause de la désinvolture qu’ils ont observée autour de la gestion de cette mise en quarantaine par l’administration. Un manque de sérieux qu’ils ont plusieurs fois décriés mais personnes pour les écouter.
En fait, ils ont fait savoir aux responsables qui pilotent cette opération que par exemple il n’était pas nécessaire de multiplier le nombre d’établissements qui devait prendre en charge ces mis en quarantaine. Il aurait été plus intéressant de réquisitionner un hôtel, dédommager les occupants précédents pour qu’ils libèrent les lieux, ou alors les reloger ailleurs et avoir tout l’établissement uniquement pour les mis en quarantaine. De sortes à pouvoir manager plus aisément les personnes concernées.
Par ailleurs, ça permet aux établissements d’avoir en interne une meilleure gestion de ces personnes avec toutes les contraintes que ça implique. Autre chose, c’est que les patrons des établissements hôteliers ne savent pas pour combien de temps finalement ils seront sollicités. Une chose est sûre, les dernières vagues des mis en quarantaine arrivent à la fin de leur séjour dans deux semaines, quand on ajoute les derniers camerounais rapatriés de plusieurs pays il y a quelques jours.
De son côté, l’Etat est sur plusieurs fronts. Ils n’arrivent pas encore à mobiliser les moyens financiers pour résoudre les différentes sollicitations financières. En attendant, le Chef de l’Etat vient de doter le Cameroun d’un fonds spécial qu’il vient de renflouer d’un montant d’un milliard de fcfa. Une somme que d’aucuns trouvent insuffisante au vu des défis qu’impliquent la prise en charge des malades du Coronavirus. Espérons tout simplement que les patrons des différents établissements rentrent dans leurs sous, pour le bien de tous.
Stéphane NZESSEU
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre n’exclut pas la possibilité de renouveler une énième fois ces mesures.
C’est la principale annonce de la journée du 1er avril 2020. Les 13 mesures que le gouvernement a pris pour éviter la propagation du Coronavirus au Cameroun, sont reconduites, pour une autre période de 15 jours. L’information a été lue sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv), ce jour. Le communiqué contenant ladite information est signée par Séraphin Magloire Fouda, le Secrétaire général des services du Premier Ministre.
« Le Premier Ministre Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute porte à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, que les mesures restrictives prises par le Chef de l’Etat le 17 mars 2020, dans le cadre de la lutte contre la propagation contre le Coronavirus au Cameroun, sont maintenues pour une période de 15 jours renouvelables en cas de nécessité », indique le communiqué.
La décision du gouvernement de renouveler les mesures prescrites peut s’expliquer par le fait que, la pandémie du Coronavirus gagne des proportions inquiétantes. Rendu à ce jour, le pays compte 271 cas. Et les villes de Yaoundé et de Douala sont les plus touchées.
Retrouvez ci-dessous ces 13 mesures qui ont été renouvelées.
Les treize (13) mesures qui découlent de la Déclaration du Premier ministre, Chef du Gouvernement, sur très hautes instructions du Chef de l'État, S.E.M. Paul BIYA:
À Compter du mercredi 18 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre :
1. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes seront fermées : tous les vols passagers en provenance de l'étranger sont suspendus, à l'exception des vols cargo et des navires transportant des produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d'escale seront limités et encadrés ; les Camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre l'attache de nos différentes représentations diplomatiques ;
2. La délivrance des visas d'entrée au Cameroun aux différents aéroports est suspendu ;
3. Tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d'enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles seront fermées ;
4. Les rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sont interdits sur toute l'étendue du territoire national ;
5. Les compétitions scolaires et universitaires sont reportées, à l'instar des jeux FENASSCO et des jeux universitaires ;
6. Les débits de boisson, les restaurants et les lieux de loisirs seront systématiquement fermés à partir de 18h, sous le contrôle des autorités administratives;
7. Un système de régulation des flux des consommateurs sera instauré dans les marchés et les centres commerciaux ;
8. Les déplacements urbains et interurbains ne devront s'effectuer qu'en cas d'extrême nécessité;
9. Les conducteurs de bus, de taxis et de mototaxis sont invités à éviter les surcharges dans les transports publics: les forces de maintien de l'ordre y veilleront particulièrement ;
10. Les formations sanitaires privées, les hôtels et autres lieux d'hébergement, les véhicules ainsi que les équipements spécifiques nécessaires à la mise en oeuvre du plan de riposte contre la pandémie du COVID-19 au Cameroun pourront être réquisitionnés en tant que de besoin, à la diligence des autorités compétentes ;
11. Les administrations publiques devront privilégier les moyens de communication électroniques et les outils numériques pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes ;
12. Les missions à l'étranger des membres du Gouvernement et des agents du secteur public et parapublic sont suspendus ;
13. Les populations sont invitées à observer strictement les mesures d'hygiène recommandées par l'Organisation mondiale de la Santé, à savoir notamment se laver régulièrement les mains au savon, éviter des contacts rapprochés tels que se serrer les mains ou s'embrasser, se couvrir la bouche pour éternuer.
Liliane N.
L’arrêté a été signé ce 31 Mars par Grégoire Mvongo – Gouverneur de la région de l'Est au Cameroun.
«Dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19, il est interdit la consommation sur place, des boissons alcooliques, des boissons hygiéniques, des boissons traditionnelles et des vins, dans les débits de boissons, établissements commerciaux et autres lieux aménagés à cet effet…Dans le cadre de la mise en application de cette décision, je demande à toutes les autorités et aux Forces de maintien de l’ordre de veiller au bon grain ».
Alors que certaines régions sont de plus en plus touchées par la pandémie, ce n’est pas encore le cas dans la région du Soleil levant et le patron de cette unité administrative n’entend prendre aucun risque. L’arrêté signé ce Mardi vise dès lors à implémenter les mesures de préventions définies par le Premier Ministre – Chef du Gouvernement – le ministère de la Santé Publique et l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’on se souvient que quelques jours plus tôt, Grégoire Mvongo avait décidé de la fermeture peu après 16 heures des marches de la ville de Bertoua.
Mesures de lutte contre le Coronavirus : Les barmen interpellent le gouvernement
Des dispositions qu’il convient d’implémenter sur l’ensemble du triangle national
Après la rencontre entre les gouverneurs des régions, les ministres de la Santé et de l’Administration Territoriale dans la capitale politique Camerounaise, il y’a lieu de croire que des directives seront données au cours des prochaines semaines, afin que ceux qui continuent de faire preuve d’incivisme tombent sous le coup de la loi.
En effet, on relève que dans les marchés, les commerçants refusent de respecter la distance qui doit désormais exister entre deux personnes. Un tour dans les marchés d’Essos, du Mfoundi et de Mvog ada permet de comprendre que la prévention contre le Corona Virus demeure l’affaire des autres, le principal souci ici c’est de savoir comment on peut réaliser sa recette alors que les clients semblent de plus en plus opter pour un confinement partiel.
Ce sont les mêmes questions qui sont posées lorsqu’on s’inquiète de cette promiscuité : « Où voulez – vous qu’on s’installe ? Chacun ici a payé sa place et qui va donc accepter respecter votre affaire de distance là et débourser plus d’argent ? On va d’abord le prendre où alors qu’on peine à vendre… ?
Dans un reportage réalisé par nos confrères de Canal II International ce Mardi, l’on a également pu constater que sur les routes, les gendarmes peinent à faire comprendre les règles prescrites par les autorités. Les contrevenants invoquent tous les prétextes afin de contourner les règles définies par l’autorité, sans se préoccuper d’être des propagateurs du Covid 19.
Des attitudes qui pourraient amener l’Etat à durcir le ton.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de la clinique Chp Gsa Cnps.
C’est une information que nous tenons de Cameroon info net. D’après ce confrère, la clinique Chp Gsa Cnps située dans la ville de Douala, prend actuellement en charge, un patient atteint du Coronavirus. La prise en charge de ce patient est faite sans mesure prise devant éviter la propagation de la maladie, renseigne notre confrère. Cet état de chose crée des frayeurs chez le personnel soignant de cette formation sanitaire privée, sur lequel plane un risque de contamination.
Les bâtiments de la clinique n’ont pas été protégés. Les autres usagers de la clinique ne sont pas protégés. L’ambulance même ayant transporté le patient n’a pas été désinfecté. Ce qui a été dit au personnel, c’est de ne pas avoir peur et de ne pas hésiter à se faire dépister en cas d’un quelconque symptôme.
En plus de renseigner sur la présence d’un patient du Coronavirus à la clinique Chp Gsa Cnps, le confrère Cameroon info net rapporte que d’après l’une de ses sources, la même formation sanitaire privée a reçu, il y a de cela deux semaines, deux patients. L’un de ces patients a été transféré à l’hôpital général de Douala, le 30 mars 2020. L’autre est en observation. Et il a été testé positif au virus du Covid-19.
Avec de pareils actes, on peut bien comprendre l’inquiétude du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, qui a indiqué craindre pour la ville de Douala. Parce que déjà, il y a eu des voyageurs qui sont entrés au Cameroun avant le 17 mars 2020. Date à laquelle, la mesure de confinement de tout voyageur a été prise.
Il convient de rappeler pour avoir aussi pris sur lui de traiter un patient testé positif au virus du Covid-19, un centre de santé à Bafoussam dans la région de l’Ouest, a été mis en quarantaine. Il s’agit du centre de santé de Baleng. Son personnel soignant a été en contact avec le malade. Et l’un de ce personnel est aujourd’hui porteur du virus du Covid-19.
Liliane N.
C’est ce qui ressort de la réunion de concertation organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) il y a quelques jours
Cet organisme a été associé à d’autres entités, notamment les responsables de la sécurité militaire, ceux de la police, de la gendarmerie et les membres de la société civile afin de mener avec diligence, l’enquête ordonnée par le Président de la République au lendemain du massacre qui a entraîné le décès de nombreux civils, parmi lesquels des femmes et des enfants.
Une prescription présidentielle qui est intervenue alors que des voix s’élevaient afin d’accuser une fois de plus, les Forces de Défense et de Sécurité. A l’instar des organisations non gouvernementales qui estiment que les Soldats Camerounais massacrent impunément les populations qui n’ont rien à voir avec la guerre dans le Nord Ouest.
Malgré la mise au point de Joseph Béti Assomo qui précisait les conditions dans lesquelles l’attaque s’est déroulée, au cours de la nuit du 14 au 15 Février 2020 dans ce département du Donga-Mantung, les réseaux sociaux à travers des images, des illustrations et autres vidéos ont développé des fake news en demandant que les responsabilités des uns et des autres soient établies.
La position des ambazoniens a jeté un doute dans l’esprit de certains Camerounais qui ont remis au devant de la scène, l’assassinat des femmes et de leurs enfants dans le Nord et jusqu’à ce jour, l’on attend encore le verdict du tribunal.
Dans le compte rendu établi au lendemain des investigations, les présidents et rapporteurs des sous – commissions n’ont pas manqué de relever qu’ils ont travaillé en toute quiétude et n’ont rencontré aucune difficulté sur le terrain, qui aurait pu entraver le bond déroulement de cette enquête également souhaitée par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies.
A ce propos, ces derniers se sont félicités du fait que le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés a été désigné comme membre de cette commission d’enquête.
Ils ont toutefois formulé un vœu, qui est celui de tous les Camerounais : C’est que les résultats des investigations menées soient rendus publics et que les suspects des violations avérées des droits de l’homme soient traduits devant les juridictions compétentes».
Il faut relever pour le condamner que depuis quelques mois, il y’a quelques individus qui se complaisent à fabriquer des fake news, dans l’optique de salir le travail abattu par les Soldats Camerounais engagés à défendre au prix de leur vie, l’intégrité du triangle national. Or, à plusieurs reprises, il a été prouvé que les terroristes, au cours des massacres qu’ils perpétuent dans ces régions en crise, volent les tenues de leurs victimes et ils n’hésitent pas à les arborer lorsqu’ils estiment que cela peut servir leur cause.
L’utilisation des boucliers humains ne semble pas leur causer le moindre problème de conscience et même s’il existe des brebis galeuses dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces quelques individus ne sauraient en aucune manière, entacher le travail de titan célébré par tous ceux qui ont été arrachés des mains des terroristes, pour ne prendre que cet exemple.
Nicole Ricci Minyem
L’annonce est faite par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce.
Selon le communiqué de presse du Ministre du Commerce (Mincommerce) parvenu à notre rédaction, des marchés d’approvisionnement de proximité seront organisés dans la ville de Douala, dès ce 1er avril jusqu’au 4 avril 2020. Pour ce qui est de Yaoundé la capitale, ce sera du 02 au 05 avril. Dans le communiqué, Luc Magloire Mbarga Atangana précise que ces marchés sont organisés «dans le cadre de la mise en oeuvre des très hautes instructions du Chef de l’Etat relatives à la régulation des flux des consommateurs dans nos marchés au titre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Coronavirus».
Trois sites ont été retenus à Douala pour abriter ces marchés. Il y a le Parcours vita, Snec Ndokoti et le Commissariat 9ème arrondissement à Deido. A Yaoundé, les sites retenus sont l’Esplanade du stade Omnisports, le Camp sic-mendong en face de la gendarmerie, Odza après la station Neptune et la Sous-préfecture de Nsam-Efoulan. Le Mincommerce fait savoir que les ménages pourront s’approvisionner dans ces marchés en produits vivriers et saisonniers.
La viande de bœuf avec os y sera vendue à 2000 FCFA le kilogramme à Yaoundé et à Douala à 2300 FCFA. La viande de boeuf sans os sera commercialisé à 2500 FCFA le kilogramme dans la capitale et à Douala à 2800 FCFA.
«En ce qui concerne les villes dans lesquelles la Mirap dispose déjà des points de vente permanents sous la forme de magasins témoins, en l’occurrence Bertoua, Ebolowa, Garoua, Maroua et Ngaoundéré, ces espaces restent ouverts au public tous les jours de 8heures à 17 heures», précise le Mincommerce.
Liliane N.
L’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf est mort des suites de Coronavirus.
Le sénégalais Pape Diouf fait partie des personnalités arrachées à la vie par la pandémie du Coronavirus. La semaine dernière, le monde entier a été secoué par le décès du grand saxophoniste Manu Dibango qui avait lui aussi contracté le virus du Covid-19.
Dans la nuit d’hier 31 mars 2020, il a appris avec consternation que l’ancien président de l’Olympique de Marseille qui était déjà sous assistance respiratoire, a rendu l’âme dans un hôpital de Dakar au Sénégal. Il était interné depuis le samedi 28 mars dernier. Et sa famille souhaitait qu’il soit évacué en France.
Pour la petite histoire le sénégalais Pape Diouf qui meurt à l’âge de 68 ans, a dirigé le club de football Olympique de Marseille de 2005 à 2009. Le Monde dans sa version électronique qui lui rend hommage, raconte que «Pape Diouf naît le 18 décembre 1951 à Abéché, au Tchad, où son père, sénégalais, travaille.
Mais c’est auprès de son oncle qu’il va grandir, au Sénégal, puis en Mauritanie, avant de terminer sa scolarité à Dakar. « Terminer » est un bien grand mot : l’adolescent manquant d’assiduité, son père décide de l’envoyer en France pour qu’il s’engage, comme lui autrefois, dans l’armée. Pape Diouf ne le sait pas. « L’Africain », comme il se définissait, débarque donc peu avant ses 18 ans en bateau à Marseille, et doit se rendre à l’école militaire, à Avignon.
Finalement, il ne s’engagera jamais dans l’armée, préférant voguer dans « le quartier », comme il disait, à Belsunce, le coin marseillais des Africains et des Arabes, où il passera une partie de son temps dans les années 1970».
A l’annonce de la mort de Pape Diouf, Macky Sall le Président du Sénégal a tenu à lui rendre hommage. Sur son compte Twitter, il a écrit «j’ai appris avec émotion le décès de Pape Diouf. Je rends hommage à cette grande figure du sport, ce grand dirigeant engagé et éminence grise du football. A sa famille, je présente, au nom de la nation, mes condoléances les plus attristées».
Liliane N.
Avec ces nouveaux cas, le Cameroun compte désormais 233 malades du Coronavirus.
Chaque jour, le nombre de personnes atteintes par le virus du Covid-19 augmentent au Cameroun. Selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), il y a eu 10 nouveaux cas testés positifs, la nuit dernière du 31 mars 2020. Ce qui fait que dorénavant, le nouveau calcul de personnes contaminées fait état de 233 malades avec 217 cas actifs, précise le Minsante.
Pour ce qui est des personnes décédées des suites de la pandémie, le Ministre Manaouda maintient que le Cameroun compte 6. Et pour ce qui est de celles qui ont été guéries, le Minsante parle de 10. Dans son premier tweet de cette journée du 1er avril 2020, Manaouda recommande aux populations de ne sortir qu’en cas d’extrême nécessité. Il demande en dehors de l’avis des scientifiques, à celles-ci de se couvrir la bouche et le nez lorsqu’elles sont hors de leur maison.
Il faut dire que dans les nouveaux cas découverts hier, Yaoundé la capitale en compte 3 et Douala 7. Ces deux villes sont devenues les épicentres de la pandémie du Coronavirus au Cameroun. « Notre détermination à vaincre cette pandémie est inébranlable mais cela passe nécessairement par nous tous. Notre prise de conscience, notre sens de responsabilité et notre discipline personnelle, sont autant d'adjuvants pour une lutte collective contre le COVID-19. Ensemble ? », a tweeté le Ministre Manaouda qui ajoute que l’heure est suffisamment grave. Et tout le monde doit prendre conscience.
Liliane N.
Le communiqué signé par le Secrétaire Général des services du Premier ministre – Chef du gouvernement rendu public ce 31 Mars.
« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, a l’honneur de porter à la connaissance du public que le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, a décidé de la création d’un Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le corona virus (COVID 19).
Le Chef de l’Etat a d’ores et déjà instruit d’abonder en urgence ledit Fonds à hauteur d’un milliard (1 000 000 000) de Francs CFA, pour le financement des opérations relevant de la stratégie de riposte contre la propagation de la pandémie du Corona virus au Cameroun ».
Cette décision du Président de la République arrive au moment où le Cameroun enregistre, selon les dernières statistiques données par le ministre de la Santé Publique, 14 nouveaux cas, ce qui fait un total de 223 personnes testées positif avec 06 décès et 10 guérisons.
Fonds spécial de solidarité nationale : une Affaire de tous et de chacun
Au regard des informations qui sont mises à disposition depuis quelques semaines, il est facile de se rendre compte que cette pandémie touche toutes les couches sociales et nul n’est à l’abri ; ce d’autant plus que nombreux sont – ils ces Camerounais pour ne citer que l’exemple de ce pays, qui refusent de se plier aux recommandations données par les instances indiquées afin de barrer la voie à la propagation de la pandémie.
Toutefois, il est à espérer qu’avec le dépôt de ce premier milliard, les vannes vont s’ouvrir afin d’accompagner la stratégie de riposte contre la propagation de la pandémie du Corona virus sur le triangle national.
Hommes d’affaires, fonctionnaires, élus de la Nation, travailleurs du secteur informel, membres du gouvernement, partis politiques, acteurs de la société civile, footballeurs, artistes … Tout le monde est invité à mettre la main dans la poche afin d’apporter un plus à ce qui a été fait par les autorités administratives jusqu’à ce jour mais aussi, que chacun à son niveau, décide de ne pas être la courroie de transmission de cette pandémie.
Lors des dernières opérations électorales, l’on a pu voir des gens cotiser avec de fortes sommes d’argent afin de soutenir les candidats de leurs choix. Quelquefois, les moyens de l’Etat ont été mis à contribution afin de convaincre les Camerounais vivant dans les coins les plus reculés afin qu’ils donnent leur voix à un tel ou à tel autre. Aucun effort n’a été ménagé et il est souhaitable de voir le même engouement, le même engagement au moment où on parle d’une crise sanitaire.
Chacun, pour rester sur cet exemple devrait se rassurer que « ses électeurs » sont dans des dispositions qui leurs permettent de faire face, en toute quiétude à cette pandémie.
Il serait également souhaitable que soit réduit à la plus simple expression, le train de vie de l’Etat, afin que ce qui est superflu soit mis à la disposition des populations qui sont incapables de supporter un confinement, même partiel.
Lutte contre le Coronavirus : Paul Biya créé un fonds de solidarité
Des inquiétudes
Les appréhensions des Camerounais sont focalisées au niveau de la gestion de ce Fonds spécial de solidarité nationale. Cela est parfaitement compréhensible, lorsqu’on sait que cette dernière est opaque, notamment pour ceux qui ont eu à faire acte de solidarité lorsqu’il s’agissait d’apporter sa contribution pour les soldats engagés dans le combat contre les terroristes de boko haram en 2016.
D’autres actions ont été entreprises au cours desquelles les Camerounais ont su montrer qu’ils étaient capables de donner le franc symbolique lorsqu’il s’agissait d’une cause nationale et pourtant, ils ont toujours eu l’impression que « leur argent » allait renflouer les comptes en banques de quelques individus.
Il serait dès lors souhaitable que pour le « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le corona virus (COVID 19) », des informations soient données au quotidien et que ces dernières soient accompagnées par des actions visibles par tous parce que, cette pandémie ne choisit point ses victimes selon la classe sociale.
Nicole Ricci Minyem
Lors d’un point de presse donné il y’a quelques heures le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a entre autres relevé que le « COVID-19 met à rude épreuve les systèmes de santé de nombreux pays ».
Son allocution
« L’augmentation rapide de la demande qui pèse sur les établissements de santé et le personnel soignant menace d’amener certains d’entre eux au point de rupture, et de les laisser dans l’incapacité de fonctionner efficacement.
L’expérience des précédentes flambées épidémiques a montré que lorsque les systèmes de santé sont submergés, les décès dus aux maladies évitables par la vaccination et pouvant être traitées augmentent de manière dramatique.
Même si nous sommes au cœur d’une crise, les services de santé essentiels doivent être maintenus. Des nourrissons naissent toujours, des vaccins doivent toujours être administrés, et des personnes ont toujours besoin de traitements vitaux pour diverses autres maladies.
L’OMS a publié des lignes directrices pour aider les pays à trouver un juste équilibre entre les demandes de riposte directe à la COVID-19, tout en maintenant les services de santé essentiels.
Il s’agit notamment d’un ensemble de mesures ciblées, immédiates pour réorganiser et maintenir l’accès à des services de santé essentiels de qualité, tels que la vaccination systématique ; les soins pendant la grossesse et l’accouchement ; le traitement des maladies infectieuses ou non transmissibles et les troubles de la santé mentale ; les services de transfusion sanguine, entre autres.
Il s’agit aussi de veiller à ce des personnels de santé en nombre suffisant puissent répondre aux nombreux besoins sanitaires autres que ceux liés à la COVID-19.
Ainsi, nous sommes heureux de voir qu’au Royaume-Uni, 20 000 agents de santé ont proposé de retourner travailler, et que d’autres pays comme la Fédération de Russie font appel aux étudiants en médecine et aux internes pour appuyer la riposte.
Pour aider les pays à gérer la forte augmentation des cas de COVID-19 tout en maintenant les services essentiels, l’OMS a aussi publié un manuel pratique sur la manière d’établir et de gérer des centres de traitement de la COVID-19.
Le manuel détaille trois interventions essentielles :
Premièrement, comment mettre en place le dépistage et le triage dans les établissements de santé, en utilisant une tente ou un bâtiment reconverti à cet usage.
Deuxièmement, comment mettre en place des établissements collectifs pour la prise en charge des patients atteints d’une forme bénigne de la maladie ;
Et troisièmement, comment installer un centre de traitement, en reconvertissant des services hospitaliers ou des hôpitaux entiers, ou en installant un nouvel hôpital sous tente.
Le manuel porte notamment sur la conception structurelle, les mesures de prévention et de lutte anti-infectieuse, et les systèmes de ventilation.
C’est un guide pratique vital pour gérer l’augmentation exponentielle du nombre de cas à laquelle certains pays doivent faire face aujourd’hui.
Ces installations présenteront aussi des avantages à plus long terme pour les systèmes de santé, une fois la crise passée.
Outre les établissements de prise en charge des patients, il est aussi vital pour les pays de disposer en quantité suffisante de tests de diagnostic, d’équipements de protection ainsi que d’autres fournitures médicales.
Veiller à la libre circulation des produits de santé essentiels est indispensable pour sauver des vies et atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie.
J’ai discuté un peu plus tôt aujourd’hui avec les ministres du commerce des pays du G20 des moyens de lutter contre la pénurie chronique d’équipements de protection individuelle et d’autres fournitures médicales essentielles.
Nous appelons les pays à collaborer avec les entreprises pour augmenter la production ; pour assurer la libre circulation des produits sanitaires essentiels ; et pour veiller à la distribution équitable de ces produits, en fonction des besoins.
Une attention particulière doit être accordée aux pays à revenu faible et intermédiaire en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
En outre, l’OMS travaille intensément avec plusieurs partenaires pour accroître massivement l’accès aux produits vitaux tels que les tests de diagnostic, les EPI, l’oxygène médical, les ventilateurs, entre autres.
Nous savons que de nombreux pays mettent en œuvre des mesures qui restreignent le déplacement des individus.
Il est vital, lors de la mise en œuvre de telles mesures, de respecter la dignité et le bien-être de tous.
Il est aussi important que les gouvernements informent régulièrement leurs concitoyens de la durée envisagée de ces mesures, et fournissent une aide aux personnes âgées, aux réfugiés, et aux autres groupes vulnérables.
Les gouvernements doivent assurer la protection des personnes qui ont perdu leur source de revenu, ont désespérément besoin de nourriture, et auxquelles les services d’assainissement de base, entre autres services essentiels, font défaut.
Les pays doivent travailler main dans la main avec les communautés pour construire un climat de confiance, favoriser la résilience et préserver la santé mentale.
Il y a deux mois, l’OMS a publié le Plan de préparation et de riposte stratégique, en lançant un appel initial pour recueillir US $675 millions pour aider les pays à se préparer et à faire face à la COVID-19.
Nous sommes très reconnaissants aux nombreux pays et fondations qui nous ont apporté leur aide ; plus de US $622 millions ont été reçus à ce jour, et nous aimerions remercier le Centre d’aide humanitaire et de secours du Roi Salman pour sa contribution de US $10 millions.
Nous continuons à être encouragés par les signes de solidarité mondiale pour affronter et venir à bout de cette menace commune.
L’engagement des pays du G20 à collaborer pour améliorer la production et l’approvisionnement équitable en produits essentiels montre que le monde est uni.
Hier, j’ai envoyé un tweet avec un seul mot : humilité. Certains m’ont demandé pourquoi.
La COVID-19 nous rappelle combien nous sommes vulnérables, combien nous sommes liés les uns aux autres et dépendants les uns des autres.
Dans l’œil du cyclone que représente la COVID-19, les outils de la science et de la santé publique sont essentiels, mais l’humilité et la compassion le sont tout autant.
En faisant preuve de solidarité, d’humilité et en puisant le meilleur en chacun d’entre nous, nous pouvons vaincre ce fléau ensemble - et c’est ce que nous allons faire ».
N.R.M
Après avoir trahi le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et affirmé en modo vision qu’il a longtemps truqué les élections pour se faire élire maire avant son premier séjour en prison – aujourd’hui c’est dans une interview fleuve accordée à nos confrères du journal l’Anecdote que l’ex – directeur de campagne de Maurice Kamto prouve une fois de plus qu’il est très dangereux d’être son partenaire.
Plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels l’injonction du leader du mrc au Président de la République
« Bonjour M. le maire, félicitations déjà pour votre élection ; comment se porte la ville de Njombe-Penja et quels projets nourrissez pour cette belle cité ?
Bonjour M. Obama. Merci, bien que vos félicitations arrivent tardivement…mais il n’est jamais trop tard. Njombe-Penja vit au ralenti. Une bonne partie de nos subconscients versée dans la hantise du coronavirus. Justement, le monde entier depuis peu vit une pandémie sans précédent de coronavirus.
Au Cameroun trois personnes sont déjà décédées, plus d’une centaine testées positives… comment jugez-vous jusque-là la stratégie du gouvernement de lutte contre le Covid-19 ?
Merci pour l’occasion que vous me donnez de parler de cette pandémie. Effectivement, le monde est un peu comme ébranlé par ce terrible virus qui nous oblige à revoir nos habitudes quotidiennes. Il faut dire qu’au début, le gouvernement n’a pas perdu assez de temps pour prendre des mesures liées à cette pandémie. Ce qui m’a paru appréciable positivement.
Mais là où ma position tranche avec les mesures du gouvernement, c’est le fait qu’il n’ait pas compris que pour prévenir une telle pandémie, il faut des actions concertées impliquant les élus locaux et les administrations locales, c’est-à-dire qu’il faut décentraliser de manière effective les stratégies et les moyens de prévention et de lutte de cette pandémie. Les maires, parce que proches de leurs populations, sont à même de prendre des mesures adaptées à leurs environnements et selon leurs spécificités.
A ce jour, la seule solution reste la décentralisation effective du Covid-19 et non les communications du ministre de la Santé qui, il faut le dire, se démène tant bien que mal, mais qui restent superficielles sur l’efficacité à apporter au problème.
Dans une déclaration publique récemment publiée sur les réseaux sociaux, le président du MRC, le Pr Maurice Kamto donne sept jours au président Paul Biya pour prendre la parole, sinon il donnera la direction à suivre au peuple camerounais. Comment jugez-vous cette sortie de celui qui se présente comme président élu au moment où le Cameroun et le monde entier luttent contre la mort ?
Je suis choqué souvent de voir l’inconsistance de certains hommes politiques face au quotidien des Camerounais. On peut être docteur, agrégé, etc., mais manquer de tact politique. Et c’est le cas du président du MRC qui confond tout. Je me rends compte qu’il me donne raison aujourd’hui parce qu’hier, je le disais lieutenant et moi colonel en politique.
Voyez-vous, un virus comme le Covid-19 ne connaît ni les partis politiques, ni les personnalités politiques ; le politiser serait donc une manipulation dangereuse qui n’a d’équivalent que la manipulation des laboratoires qui l’ont créé. Comment comprendre qu’une pandémie menaçant l’humanité soit ramenée à une histoire de politique, de Paul Biya, d’ultimatum, etc., alors qu’il appartient à tous les Humains de la planète d’apporter leurs contributions où qu’ils se trouvent, pour faire reculer la menace?
Autrement dit, pour faire reculer le Covid-19, il faut passer par des injonctions à faire à tel ou tel personnage politique? Le président italien a coulé les larmes en mondovision, mais elles ont changé quoi au sort des Italiens? Il faut forcément que Paul Biya parle pour que le virus recule? Il faut éviter d’amalgamer et théâtraliser tout pour le seul profit politique. Kamto peut exposer sa plus grande recette contre le Co-vid-19 sans tintamarre ni sensationnel.
Le Covid-19 semble ne pas aimer le bruit, surtout celui venant des politiques ; il aime qu’on le défie par la sensibilisation, des mesures fortes de confinement et autres. Il aime tout, sauf ce que fait le président du MRC, qui s’accroche sur tout maintenant pour rappeler son existence.
M. le maire sur votre page Facebook, après cette déclaration du Pr Maurice Kamto, vous avez indiqué que ce dernier doit se taire, sinon vous direz ce que vous avez conspiré ? Que doit-on comprendre dans cette déclaration qui s’apparente à une menace ?
Le message lui est adressé. Il comprend aisément de quoi il s’agit. Je réitère mes propos malgré l’agitation dans les réseaux sociaux de ses partisans. On ne m’impressionne ni par l’injure, ni par les menaces. Je suis vacciné contre les élucubrations des illuminés. Je redis qu’il doit arrêter la théâtralisation de tout, même d’un virus invisible à l’œil nu pour le simple profit politique.
Surplus de 150 chefs d’État dans le monde moins de 10 se sont exprimés officiellement sur le Covid-19 ; ce qui ne rend pas pour autant inefficaces les mesures prises dans leurs pays. Le président de Corée du Sud a-t-il fait un discours? Celui d’Afrique du Sud a dit quoi? Si la politique dépasse Maurice Kamto qu’il retourne dans les prétoires. Hier le NOSO, aujourd’hui le Coronavirus.
Demain ce sera quoi? Qu’il apprenne à agir indépendamment des événements tragiques. L’opposition n’est-elle pas une force de proposition? Agir comme il le fait réduit l’opposition à une simple force de réaction et non plus de proposition. En tout cas, en tant que force proposition, je suis en train de vouloir réunir les partis d’opposition responsables pour qu’ensemble, surmontant nos égos, on arrête des propositions fortes visant à faire reculer la pandémie.
Dès ce jour (hier Ndlr), mon communiqué en vue de l’union sacrée de l’opposition pour barrer la voie au Covid-19 est lancé. Aux partis d’opposition d’en saisir la perche. Il s’agit avant tout de la vie de tous nos citoyens, et pas simplement celle des politiciens fussent-ils président élu ou non élu.
M. le maire, vous êtes un homme politique accompli, votre parti a des élus à l’Assemblée nationale, regrettez-vous aujourd’hui l’alliance avec le MRC? Une certaine opinion a annoncé que votre parti va investir le président du MRC en 2025 à l’élection présidentielle, cela est-il fondé ?
C ‘est le pire regret de ma vie. Jamais les chemins du MRC et moi ne se croiseront plus. Jamais ! Croyez-moi.
Lancer un ultimatum à un chef d’Etat peut-il constituer une faute punissable par la loi ? En d’autres termes, le Pr. Kamto a-t-il qualité pour intimer un ordre au président de la République ?
Il me semble à tout point de vue indigeste de voir un individu lancer un ultimatum à un chef d’Etat en exercice. Mais il est plus abominable encore de le faire à un homme de 87 ans, donc à un patriarche, même si nous ne partageons pas sa politique. Nous sommes au-delà de tout, les Bantou … Et parlant de nos origines profondes, le président du Mrc sort d’une aire culturelle (comme moi à 25%) où on respecte et vénère même le plus petit chef du village. Comment comprendre qu’il ne respecte pas celui qui fonde la légalité des chefs de son village à qui il n ‘a pourtant jamais manqué de respect? C’est délirant de voir respecté son chef de village et ne pas respecter le chef du chef du village. Pathétique.
Dans l’opinion nationale, l’idée d’un gouvernement d’ouverture est présente ? Êtes-vous prêt à entrer au gouvernement si vous en recevez la proposition ?
Je voudrais bâtir Njombe-Penja. Tel est mon rêve. Le plus grand bien qu’ ‘on puisse m ‘apporter c ‘est de m’aider à bâtir Njombe-Penja. Le reste me semble non seulement subsidiaire, mais aussi et surtout pas ma préoccupation au quotidien.
Vous proposez l’union sacrée de l’opposition contre le coronavirus ; comment comptez-vous procéder ? Le MRC a-t-il une place dans cette plate-forme ?
J’entends très humblement me rapprocher de mes collègues de l’opposition pour cette union urgente. Tout est urgent face à cette calamité. Je suis sûr que ceux qui veulent vraiment le bien du peuple vont adhérer. Les marchands d’illusion vont s’abstenir. La lutte contre cette pandémie est une affaire de tous. Croyez-moi, notre combat doit rester celui du bien-être de notre peuple bien au-delà des positionnements politiques.
M. le maire, nous vous remercions infiniment d’avoir répondu à nos questions ; juste une dernière question. Vous avez passé huit mois en prison avec le Pr. Kamto, vous étiez son directeur de campagne, le Pr. Kontchou le qualifie «d’incohérent ». Quelle image gardez-vous de lui?
Je ne commente pas l’opinion des contemporains… j’ai la mienne sur la personne et elle sera bientôt partagée.
Pour terminer M. le maire, y a-t-il message pour les Camerounais sur la lutte contre le coronavirus?
Si j’ai un message à envoyer aux Camerounais c’est de leur demander de respecter les mesures d’hygiène édictées par l’OMS et le gouvernement camerounais ; de ne pas se laisser manipuler par des politiciens du sensationnel qui n’arrivent déjà pas à distribuer autour de leurs domiciles et au profit des démunis, des kits d’hygiène de première nécessité et ne se focalisent que sur des combats pour le pouvoir.
Le Covid-19 ne connaît pas la politique. Combattons-le en respectant les mesures d’hygiène chacun dans son environnement. Se laver les mains régulièrement, parler ou exercer à un mètre de son vis-à-vis, éternuer sur les coudes … En agissant ainsi, nous éloignerons ce virus. Et surtout, que les Camerounais intègrent que cette affaire ne concerne pas que les autres.
N.R.M
Accompagné de son fils le général Mahamat Déby Itno le Président de la République Tchadienne a décidé d’en découdre avec les meurtriers de la centaine de soldats tombés sur le chemin de bataille il y’a quelques jours.
Selon nos confrères de la presse Tchadienne, il s’agit d’une opération baptisée « colère de Boma », du nom de la localité attaquée par la nébuleuse boko haram lancée depuis le 29 mars 2020. Une offensive lancée à l’issue d’une visite de supervision des postes avancés des Forces de Défense et de Sécurité aux confins du Lac-Tchad.
La mort de 98 soldats tchadiens tombés armes à la main à Boma ne restera pas impunie avait promis le Chef de l’Etat, Chef suprême des armées et c’est la raison pour laquelle il a refusé de rejoindre le palais Présidentiel et a décidé de camper aux confins du Lac-Tchad pour selon, ses propres termes, « revoir tout le dispositif militaire en place et lancer une offensive d’envergure contre les narcotrafiquants de Boko Haram ».
Alors que la bataille fait rage, les terroristes n’ont pas en face d’eux, un Président de la république mais plutôt un militaire en treillis, arborant son grade de général d’armée. Que ce soit sur terre comme sur l’eau, les images prises par des confrères montrent un meneur d’hommes faisant preuve d’une grande détermination et résolu à faire payer aux terroristes, leur arrogance.
« Fidélité et honneur », telle est la devise de son armée. Les terroristes de boko-haram le vivent à leurs dépens depuis quarante huit heures.
Il faut rappeler qu’auparavant, le chef suprême des armées tchadiennes, le Président Idriss Deby Itno avait minutieusement préparé cette contre-offensive. Des instructions très précises ont été données au ministre de la Défense nationale, en présence du chef d’Etat-major général des armées et de différents chefs militaires. Entre temps, les hélicoptères de l’armée de l’air tchadienne balaient le ciel de Kaïga-Kindjiria.
Après la zone lacustre, le Chef suprême des armées, Idriss Deby Itno a mis le cap sur Nguigmi où les mêmes instructions et plans de guerre ont été déclinés aux chefs militaires tchadiens. Pour ne laisser aucune chance aux ouailles de Boko-Haram de s’échapper, le Chef suprême des armées a subdivisé la zone lacustre en plusieurs secteurs. L’attaque par terre, air et fluviale contre la secte Boko-Haram est imminente.
Par ailleurs, il faut relever le fait qu’un notable et une autorité municipale de Nguigmi au Niger, ainsi que le responsable militaire de la force multinationale mixte sont venus exprimer leur compassion au Président de la République.
Il est important de relever que c’est rare de voir en Afrique, un Président en exercice descendre sur le terrain pour défendre sa patrie. Idriss Deby Itno l’a fait maintes fois. Sa présence aux côtés de ses frères d’armes est un signe que le Chef suprême des armées est plus que jamais décidé à en finir avec la nébuleuse secte Boko Haram.
N.R.M
Il est bien beau de demander aux populations de rester chacun chez soi mais il est plus que jamais urgent que les autres à leur tour assument leurs responsabilités.
En l’occurrence, la société en charge de la distribution de l’énergie électrique dans les ménages. Il est incompréhensible qu’en plus de s’atteler à respecter autant que possible les règles et précautions formulées par Dion Ngute - Premier ministre – chef du gouvernement Camerounais et l’Organisation Mondiale de la Santé, les populations doivent en plus s’inquiéter de la manière de conserver durablement leurs provisions alors qu’elles peinent déjà à joindre les deux bouts.
Les denrées alimentaires avariées
Il n’est plus envisageable d’acheter du poisson ou de la viande en quantité, encore moins les légumes et espérer tenir pendant 30 jours, pour ceux qui ont la possibilité de la faire.
Quand on a la chance d’en trouver de frais, il faut se dépêcher de les consommer sinon on court le risque de tout jeter dans les poubelles ou alors de s’alimenter avec des produits avariés.
Pourtant, qui peut se permettre un tel luxe ? A moins d’être un millionnaire et même. Tous les revenus seront affectés à l’achat des denrées alimentaires. Il ne sera plus question de faire le moindre projet d’avenir parce qu’on aura été incapable de faire la plus petite économie.
Combien sont capables de s’offrir un groupe électrogène et d’y mettre du carburant au jour le jour ? Etant donné que c’est au quotidien qu’il faut faire face à la privation de ce produit de base. Que dire des factures qui sont servies ? Seulement qu’elles ne reflètent certainement pas la consommation mensuelle pour les Camerounais qui ont quelquefois l’impression d’étouffer.
Prévention contre le coronavirus : Une opération mise à mal avec les coupures d'eau et d'énergie
Des populations confrontées à la flambée des prix de première nécessité dans les marchés
C’est un fait qui est de plus en plus important de relever. Ils sont nombreux, ces commerçants qui, du simple fait d’avoir entendu parler du confinement, ont tranquillement décidé de saisir cette opportunité afin de s’en mettre plein les poches. Ils augmentent les prix et jouent à cache – cache avec les responsables du ministère du Commerce qui n’y voient que du feu. Mais puisque les consommateurs doivent tant bien que mal survivre, alors ils se plient en ayant l’impression d’avoir été abandonnés à leur sort.
Voir des Camerounais qui sont tenus de se battre au quotidien, afin d’assurer leur survie en plus de faire face à la crise sanitaire mondiale sont des éléments qui doivent être pris en compte par les responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie et leurs collègues d’Énéo.
Ces propos ne reflètent en aucune manière de l’envie, encore moins un quelconque ressentiment mais, lorsqu’on n’est pas tenu de payer la moindre facture, lorsque du fait des fonctions ou des postes qu’on occupe, on sait que jamais on ne sera confronté à ce type de problème, il est important d’accompagner la volonté des uns et des autres en faisant convenablement son travail.
Nicole Ricci Minyem