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Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait savoir qu’il y a actuellement deux variantes de fausse chloroquine sur le marché.

 

Comme on pouvait s’y attendre, la Chloroquine jugée efficace dans le traitement du Coronavirus par certains chercheurs, à l’instar du Pr Didier Raoult, circule actuellement sur le marché camerounais, cependant sous des formes contrefaites.

Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise du Cameroun, fait même remarquer, qu’il y a deux variantes de fausse chloroquine. Et celles-ci se retrouveraient même déjà dans des formations sanitaires. Pour attirer l’attention de l’opinion sur ce qui se passe, le Laboratoire a sorti un communiqué adressé aux populations et aux professionnels de la santé. 

« Les résultats des tests de ces deux présentations de chloroquine révèlent l'absence de toute substance active pharmaceutique. Par conséquent, sa prescription ou son utilisation à des fins thérapeutiques peut s'avérer dangereuse sur la santé des patients. Cette autre découverte survient au lendemain d'une alerte lancée par l'OMS sur la circulation des antipaludéens falsifiés au Cameroun, au Nigéria et au Tchad », peut-on lire dans le communiqué du Laboratoire parvenu à notre rédaction.

 Infos Santé : Le Pr Didier Raoult n’a pas alerté l’Afrique au sujet d’un vaccin anti Covid-19 empoisonné  

Tout en appelant les populations et les professionnels de la santé d’être plus vigilants et prudents, le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d'expertise rappelle aux deux cibles suscitées, qu’elles ne doivent s'approvisionner que dans les circuits autorisés par le Ministère de la Santé. 

Il convient même de rappeler, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé dans l’un de ses communiqués, a précisé que la Chloroquine ne doit pas être prescrite à titre préventif mais qu’elle doit être réservée pour un traitement curatif. Il a demandé aux professionnels de la santé, de ne pas prescrire aux populations des médicaments dont aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité. Cependant, sur le terrain, on note que ces recommandations du Ministre semblent tomber dans des oreilles de sourds.   

 

Liliane N.

 

 

Deux semaines après le début des réquisitions de leurs espaces hôteliers, les patrons des espaces réquisitionnés sont en colère. Ils réclament au gouvernement la somme de 63 millions de fcfa. Les frais d’exploitation de leurs espaces et commodités par les mis en quarantaine depuis le début de l’opération de mise en quarantaine des passagers venant de l’étranger.

 

Nous sommes arrivés à la fin du mois de Mars et comme chaque mois, les établissements d’hébergement doivent mettre à jour leur comptabilité. C’est l’occasion de faire les états de paiement et dégager les salaires de ses employés, les paiements des fournisseurs et des partenaires, c’est aussi l’occasion des déclarations fiscales. Et il faut de l’argent pour faire toutes ces opérations de fin de mois. Or, ils continuent d’héberger les personnes mises en quarantaine par l’Etat. Et au même moment, ils ne bénéficient d’aucun accompagnement particulier de l’administration.

L’inquiétude des patrons est davantage prononcée à cause de la désinvolture qu’ils ont observée autour de la gestion de cette mise en quarantaine par l’administration. Un manque de sérieux qu’ils ont plusieurs fois décriés mais personnes pour les écouter.

En fait, ils ont fait savoir aux responsables qui pilotent cette opération que par exemple il n’était pas nécessaire de multiplier le nombre d’établissements qui devait prendre en charge ces mis en quarantaine. Il aurait été plus intéressant de réquisitionner un hôtel, dédommager les occupants précédents pour qu’ils libèrent les lieux, ou alors les reloger ailleurs et avoir tout l’établissement uniquement pour les mis en quarantaine. De sortes à pouvoir manager plus aisément les personnes concernées.

Par ailleurs, ça permet aux établissements d’avoir en interne une meilleure gestion de ces personnes avec toutes les contraintes que ça implique. Autre chose, c’est que les patrons des établissements hôteliers ne savent pas pour combien de temps finalement ils seront sollicités. Une chose est sûre, les dernières vagues des mis en quarantaine arrivent à la fin de leur séjour dans deux semaines, quand on ajoute les derniers camerounais rapatriés de plusieurs pays il y a quelques jours.

De son côté, l’Etat est sur plusieurs fronts. Ils n’arrivent pas encore à mobiliser les moyens financiers pour résoudre les différentes sollicitations financières. En attendant, le Chef de l’Etat vient de doter le Cameroun d’un fonds spécial qu’il vient de renflouer d’un montant d’un milliard de fcfa. Une somme que d’aucuns trouvent insuffisante au vu des défis qu’impliquent la prise en charge des malades du Coronavirus. Espérons tout simplement que les patrons des différents établissements rentrent dans leurs sous, pour le bien de tous.

 

Stéphane NZESSEU 

 

Joseph Dion Ngute le Premier Ministre n’exclut pas la possibilité de renouveler une énième fois ces mesures.

 

C’est la principale annonce de la journée du 1er avril 2020. Les 13 mesures que le gouvernement a pris pour éviter la propagation du Coronavirus au Cameroun, sont reconduites, pour une autre période de 15 jours. L’information a été lue sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv), ce jour. Le communiqué contenant ladite information est signée par Séraphin Magloire Fouda, le Secrétaire général des services du Premier Ministre. 

« Le Premier Ministre Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute porte à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, que les mesures restrictives prises par le Chef de l’Etat le 17 mars 2020, dans le cadre de la lutte contre la propagation contre le Coronavirus au Cameroun, sont maintenues pour une période de 15 jours renouvelables en cas de nécessité », indique le communiqué. 

La décision du gouvernement de renouveler les mesures prescrites peut s’expliquer par le fait que, la pandémie du Coronavirus gagne des proportions inquiétantes. Rendu à ce jour, le pays compte 271 cas. Et les villes de Yaoundé et de Douala sont les plus touchées. 

 

Retrouvez ci-dessous ces 13 mesures qui ont été renouvelées. 

Les treize (13) mesures qui découlent de la Déclaration du Premier ministre, Chef du Gouvernement, sur très hautes instructions du Chef de l'État, S.E.M. Paul BIYA:

À Compter du mercredi 18 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre :

1. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes seront fermées : tous les vols passagers en provenance de l'étranger sont suspendus, à l'exception des vols cargo et des navires transportant des produits de consommation courante ainsi que les biens et matériels essentiels, dont les temps d'escale seront limités et encadrés ; les Camerounais désireux de retourner dans leur pays devront prendre l'attache de nos différentes représentations diplomatiques ; 

2. La délivrance des visas d'entrée au Cameroun aux différents aéroports est suspendu ;

3. Tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d'enseignement, de la maternelle au supérieur, y compris les centres de formation professionnelle et les grandes écoles seront fermées ;

4. Les rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sont interdits sur toute l'étendue du territoire national ;

5. Les compétitions scolaires et universitaires sont reportées, à l'instar des jeux FENASSCO et des jeux universitaires ;

6. Les débits de boisson, les restaurants et les lieux de loisirs seront systématiquement fermés à partir de 18h, sous le contrôle des autorités administratives; 

7. Un système de régulation des flux des consommateurs sera instauré dans les marchés et les centres commerciaux ;

8. Les déplacements urbains et interurbains ne devront s'effectuer qu'en cas d'extrême nécessité;

9. Les conducteurs de bus, de taxis et de mototaxis sont invités à éviter les surcharges dans les transports publics: les forces de maintien de l'ordre y veilleront particulièrement ;

10. Les formations sanitaires privées, les hôtels et autres lieux d'hébergement, les véhicules ainsi que les équipements spécifiques nécessaires à la mise en oeuvre du plan de riposte contre la pandémie du COVID-19 au Cameroun pourront être réquisitionnés en tant que de besoin, à la diligence des autorités compétentes ;

11. Les administrations publiques devront privilégier les moyens de communication électroniques et les outils numériques pour les réunions susceptibles de regrouper plus de dix (10) personnes ;

12. Les missions à l'étranger des membres du Gouvernement et des agents du secteur public et parapublic sont suspendus ;

13. Les populations sont invitées à observer strictement les mesures d'hygiène recommandées par l'Organisation mondiale de la Santé, à savoir notamment se laver régulièrement les mains au savon, éviter des contacts rapprochés tels que se serrer les mains ou s'embrasser, se couvrir la bouche pour éternuer. 

 

Liliane N.

 

L’arrêté a été signé ce 31 Mars par Grégoire Mvongo – Gouverneur de la région de l'Est au Cameroun.

 

 «Dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19, il est interdit la consommation sur place, des boissons alcooliques, des boissons hygiéniques, des boissons traditionnelles et des vins, dans les débits de boissons, établissements commerciaux et autres lieux aménagés à cet effet…Dans le cadre de la mise en application de cette décision, je demande à toutes les autorités et aux Forces de maintien de l’ordre de veiller au bon grain ».

Alors que certaines régions sont de plus en plus touchées par la pandémie, ce n’est pas encore le cas dans la région du Soleil levant et le patron de cette unité administrative n’entend prendre aucun risque. L’arrêté signé ce Mardi vise dès lors à implémenter les mesures de préventions définies par le Premier Ministre – Chef du Gouvernement – le ministère de la Santé Publique et l’Organisation Mondiale de la Santé. 

L’on se souvient que quelques jours plus tôt, Grégoire Mvongo avait décidé de la fermeture peu après 16 heures des marches de la ville de Bertoua.

 Mesures de lutte contre le Coronavirus : Les barmen interpellent le gouvernement  

 

Des dispositions qu’il convient d’implémenter sur l’ensemble du triangle national

Après la rencontre entre les gouverneurs des régions, les ministres de la Santé et de l’Administration Territoriale dans la capitale politique Camerounaise, il y’a lieu de croire que des directives seront données au cours des prochaines semaines, afin que ceux qui continuent de faire preuve d’incivisme tombent sous le coup de la loi. 

En effet, on relève que dans les marchés, les commerçants refusent de respecter la distance qui doit désormais exister entre deux personnes. Un tour dans les marchés d’Essos, du Mfoundi et de Mvog ada permet de comprendre que la prévention contre le Corona Virus demeure l’affaire des autres, le principal souci ici c’est de savoir comment on peut réaliser sa recette alors que les clients semblent de plus en plus opter pour un confinement partiel.

Ce sont les mêmes questions qui sont posées lorsqu’on s’inquiète de cette promiscuité : « Où voulez – vous qu’on s’installe ? Chacun ici a payé sa place et qui va donc accepter respecter votre affaire de distance là et débourser plus d’argent ? On va d’abord le prendre où alors qu’on peine à vendre… ?

Dans un reportage réalisé par nos confrères de Canal II International ce Mardi, l’on a également pu constater que sur les routes, les gendarmes peinent à faire comprendre les règles prescrites par les autorités. Les contrevenants invoquent tous les prétextes afin de contourner les règles définies par l’autorité, sans se préoccuper d’être des propagateurs du Covid 19.

Des attitudes qui pourraient amener l’Etat à durcir le ton.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il s’agit de la clinique Chp Gsa Cnps.

 

C’est une information que nous tenons de Cameroon info net. D’après ce confrère, la clinique Chp Gsa Cnps située dans la ville de Douala, prend actuellement en charge, un patient atteint du Coronavirus. La prise en charge de ce patient est faite sans mesure prise devant éviter la propagation de la maladie, renseigne notre confrère. Cet état de chose crée des frayeurs chez le personnel soignant de cette formation sanitaire privée, sur lequel plane un risque de contamination. 

Les bâtiments de la clinique n’ont pas été protégés. Les autres usagers de la clinique ne sont pas protégés. L’ambulance même ayant transporté le patient n’a pas été désinfecté. Ce qui a été dit au personnel, c’est de ne pas avoir peur et de ne pas hésiter à se faire dépister en cas d’un quelconque symptôme.   

En plus de renseigner sur la présence d’un patient du Coronavirus à la clinique Chp Gsa Cnps, le confrère Cameroon info net rapporte que d’après l’une de ses sources, la même formation sanitaire privée a reçu, il y a de cela deux semaines, deux patients. L’un de ces patients a été transféré à l’hôpital général de Douala, le 30 mars 2020. L’autre est en observation. Et il a été testé positif au virus du Covid-19.  

Avec de pareils actes, on peut bien comprendre l’inquiétude du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, qui a indiqué craindre pour la ville de Douala. Parce que déjà, il y a eu des voyageurs qui sont entrés au Cameroun avant le 17 mars 2020. Date à laquelle, la mesure de confinement de tout voyageur a été prise.

Il convient de rappeler pour avoir aussi pris sur lui de traiter un patient testé positif au virus du Covid-19, un centre de santé à Bafoussam dans la région de l’Ouest, a été mis en quarantaine. Il s’agit du centre de santé de Baleng. Son personnel soignant a été en contact avec le malade. Et l’un de ce personnel est aujourd’hui porteur du virus du Covid-19.

 

Liliane N. 

 

C’est ce qui ressort de la réunion de concertation organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) il y a quelques jours

 

Cet organisme a été associé à d’autres entités, notamment les responsables de la sécurité militaire, ceux de la police, de la gendarmerie et les membres de la société civile afin de mener avec diligence, l’enquête ordonnée par le Président de la République au lendemain du massacre qui a entraîné le décès de nombreux civils, parmi lesquels des femmes et des enfants.

Une prescription présidentielle qui est intervenue alors que des voix s’élevaient afin d’accuser une fois de plus, les Forces de Défense et de Sécurité. A l’instar des organisations non gouvernementales qui estiment que les Soldats Camerounais massacrent impunément les populations qui n’ont rien à voir avec la guerre dans le Nord Ouest.

Malgré la mise au point de Joseph Béti Assomo qui précisait les conditions dans lesquelles l’attaque s’est déroulée, au cours de la nuit du 14 au 15 Février 2020 dans ce département du Donga-Mantung, les réseaux sociaux à travers des images, des illustrations et autres vidéos ont développé des fake news en demandant que les responsabilités des uns et des autres soient établies.

La position des ambazoniens a jeté un doute dans l’esprit de certains Camerounais qui ont remis au devant de la scène, l’assassinat des femmes et de leurs enfants dans le Nord et jusqu’à ce jour, l’on attend encore le verdict du tribunal.  

Dans le compte rendu établi au lendemain des investigations, les présidents et rapporteurs des sous – commissions n’ont pas manqué de relever qu’ils ont travaillé en toute quiétude et n’ont rencontré aucune difficulté sur le terrain, qui aurait pu entraver le bond déroulement de cette enquête également souhaitée par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies.

A ce propos, ces derniers se sont félicités du fait que le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés a été désigné comme membre de cette commission d’enquête. 

Ils ont toutefois formulé un vœu, qui est celui de tous les Camerounais : C’est que les résultats des investigations menées soient rendus publics et que les suspects des violations avérées des droits de l’homme soient traduits devant les juridictions compétentes».

Il faut relever pour le condamner que depuis quelques mois, il y’a quelques individus qui se complaisent à fabriquer des fake news, dans l’optique de salir le travail abattu par les Soldats Camerounais engagés à défendre au prix de leur vie, l’intégrité du triangle national. Or, à plusieurs reprises, il a été prouvé que les terroristes, au cours des massacres qu’ils perpétuent dans ces régions en crise, volent les tenues de leurs victimes et ils n’hésitent pas à les arborer lorsqu’ils estiment que cela peut servir leur cause.

L’utilisation des boucliers humains ne semble pas leur causer le moindre problème de conscience et même s’il existe des brebis galeuses dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces quelques individus ne sauraient en aucune manière, entacher le travail de titan célébré par tous ceux qui ont été arrachés des mains des terroristes, pour ne prendre que cet exemple.

  

Nicole Ricci Minyem

 

L’annonce est faite par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce. 

 

Selon le communiqué de presse du Ministre du Commerce (Mincommerce) parvenu à notre rédaction, des marchés d’approvisionnement de proximité seront organisés dans la ville de Douala, dès ce 1er avril jusqu’au 4 avril 2020. Pour ce qui est de Yaoundé la capitale, ce sera du 02 au 05 avril. Dans le communiqué, Luc Magloire Mbarga Atangana précise que ces marchés sont organisés «dans le cadre de la mise en oeuvre des très hautes instructions du Chef de l’Etat relatives à la régulation des flux des consommateurs dans nos marchés au titre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Coronavirus».   

Trois sites ont été retenus à Douala pour abriter ces marchés. Il y a le Parcours vita, Snec Ndokoti et le Commissariat 9ème arrondissement à Deido. A Yaoundé, les sites retenus sont l’Esplanade du stade Omnisports, le Camp sic-mendong en face de la gendarmerie, Odza après la station Neptune et la Sous-préfecture de Nsam-Efoulan. Le Mincommerce fait savoir que les ménages pourront s’approvisionner dans ces marchés en produits vivriers et saisonniers. 

La viande de bœuf avec os y sera vendue à 2000 FCFA le kilogramme à Yaoundé et à Douala à 2300 FCFA. La viande de boeuf sans os sera commercialisé à 2500 FCFA le kilogramme dans la capitale et à Douala à 2800 FCFA. 

«En ce qui concerne les villes dans lesquelles la Mirap dispose déjà des points de vente permanents sous la forme de magasins témoins, en l’occurrence Bertoua, Ebolowa, Garoua, Maroua et Ngaoundéré, ces espaces restent ouverts au public tous les jours de 8heures à 17 heures», précise le Mincommerce.

 

Liliane N.      

 

 

 

L’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf est mort des suites de Coronavirus.

 

Le sénégalais Pape Diouf fait partie des personnalités arrachées à la vie par la pandémie du Coronavirus. La semaine dernière, le monde entier a été secoué par le décès du grand saxophoniste Manu Dibango qui avait lui aussi contracté le virus du Covid-19.

Dans la nuit d’hier 31 mars 2020, il a appris avec consternation que l’ancien président de l’Olympique de Marseille qui était déjà sous assistance respiratoire, a rendu l’âme dans un hôpital de Dakar au Sénégal. Il était interné depuis le samedi 28 mars dernier. Et sa famille souhaitait qu’il soit évacué en France. 

Pour la petite histoire le sénégalais Pape Diouf qui meurt à l’âge de 68 ans, a dirigé le club de football Olympique de Marseille de 2005 à 2009. Le Monde dans sa version électronique qui lui rend hommage, raconte que «Pape Diouf naît le 18 décembre 1951 à Abéché, au Tchad, où son père, sénégalais, travaille.

Mais c’est auprès de son oncle qu’il va grandir, au Sénégal, puis en Mauritanie, avant de terminer sa scolarité à Dakar. « Terminer » est un bien grand mot : l’adolescent manquant d’assiduité, son père décide de l’envoyer en France pour qu’il s’engage, comme lui autrefois, dans l’armée. Pape Diouf ne le sait pas. « L’Africain », comme il se définissait, débarque donc peu avant ses 18 ans en bateau à Marseille, et doit se rendre à l’école militaire, à Avignon.

Finalement, il ne s’engagera jamais dans l’armée, préférant voguer dans « le quartier », comme il disait, à Belsunce, le coin marseillais des Africains et des Arabes, où il passera une partie de son temps dans les années 1970». 

A l’annonce de la mort de Pape Diouf, Macky Sall le Président du Sénégal a tenu à lui rendre hommage. Sur son compte Twitter, il a écrit «j’ai appris avec émotion le décès de Pape Diouf. Je rends hommage à cette grande figure du sport, ce grand dirigeant engagé et éminence grise du football. A sa famille, je présente, au nom de la nation, mes condoléances les plus attristées».

 

Liliane N.

 

 

Avec ces nouveaux cas, le Cameroun compte désormais 233 malades du Coronavirus.


Chaque jour, le nombre de personnes atteintes par le virus du Covid-19 augmentent au Cameroun. Selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), il y a eu 10 nouveaux cas testés positifs, la nuit dernière du 31 mars 2020. Ce qui fait que dorénavant, le nouveau calcul de personnes contaminées fait état de 233 malades avec 217 cas actifs, précise le Minsante. 

Pour ce qui est des personnes décédées des suites de la pandémie, le Ministre Manaouda maintient que le Cameroun compte 6. Et pour ce qui est de celles qui ont été guéries, le Minsante parle de 10. Dans son premier tweet de cette journée du 1er avril 2020, Manaouda recommande aux populations de ne sortir qu’en cas d’extrême nécessité. Il demande en dehors de l’avis des scientifiques, à celles-ci de se couvrir la bouche et le nez lorsqu’elles sont hors de leur maison

Il faut dire que dans les nouveaux cas découverts hier, Yaoundé la capitale en compte 3 et Douala 7. Ces deux villes sont devenues les épicentres de la pandémie du Coronavirus au Cameroun. « Notre détermination à vaincre cette pandémie est inébranlable mais cela passe nécessairement par nous tous. Notre prise de conscience, notre sens de responsabilité et notre discipline personnelle, sont autant d'adjuvants pour une lutte collective contre le COVID-19. Ensemble ? », a tweeté le Ministre Manaouda qui ajoute que l’heure est suffisamment grave. Et tout le monde doit prendre conscience. 

 

Liliane N.

 

Le communiqué signé par le Secrétaire Général des services du Premier ministre – Chef du gouvernement rendu public ce 31 Mars.

 

« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, a l’honneur de porter à la connaissance du public que le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, a décidé de la création d’un Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le corona virus (COVID 19).

Le Chef de l’Etat a d’ores et déjà instruit d’abonder en urgence ledit Fonds à hauteur d’un milliard (1 000 000 000) de Francs CFA, pour le financement des opérations relevant de la stratégie de riposte contre la propagation de la pandémie du Corona virus au Cameroun ». 

Cette décision du Président de la République arrive au moment où le Cameroun enregistre, selon les dernières statistiques données par le ministre de la Santé Publique, 14 nouveaux cas, ce qui fait un total de 223 personnes testées positif avec 06 décès et 10 guérisons.

 

Fonds spécial de solidarité nationale : une Affaire de tous et de chacun 

Au regard des informations qui sont mises à disposition depuis quelques semaines, il est facile de se rendre compte que cette pandémie touche toutes les couches sociales et nul n’est à l’abri ; ce d’autant plus que nombreux sont – ils ces Camerounais pour ne citer que l’exemple de ce pays, qui refusent de se plier aux recommandations données par les instances indiquées afin de barrer la voie à la propagation de la pandémie. 

Toutefois, il est à espérer qu’avec le dépôt de ce premier milliard, les vannes vont s’ouvrir afin d’accompagner la stratégie de riposte contre la propagation de la pandémie du Corona virus sur le triangle national.

Hommes d’affaires, fonctionnaires, élus de la Nation, travailleurs du secteur informel, membres du gouvernement, partis politiques, acteurs de la société civile, footballeurs, artistes … Tout le monde est invité à mettre la main dans la poche afin d’apporter un plus à ce qui a été fait par les autorités administratives jusqu’à ce jour mais aussi, que chacun à son niveau, décide de ne pas être la courroie de transmission de cette pandémie.

Lors des dernières opérations électorales, l’on a pu voir des gens cotiser avec de fortes sommes d’argent afin de soutenir les candidats de leurs choix. Quelquefois, les moyens de l’Etat ont été mis à contribution afin de convaincre les Camerounais vivant dans les coins les plus reculés afin qu’ils donnent leur voix à un tel ou à tel autre. Aucun effort n’a été ménagé et il est souhaitable de voir le même engouement, le même engagement au moment où on parle d’une crise sanitaire.

Chacun, pour rester sur cet exemple devrait se rassurer que « ses électeurs » sont dans des dispositions qui leurs permettent de faire face, en toute quiétude à cette pandémie.  

Il serait également souhaitable que soit réduit à la plus simple expression, le train de vie de l’Etat, afin que ce qui est superflu soit mis à la disposition des populations qui sont incapables de supporter un confinement, même partiel.  

Lutte contre le Coronavirus : Paul Biya créé un fonds de solidarité  

 

Des inquiétudes

Les appréhensions des Camerounais sont focalisées au niveau de la gestion de ce Fonds spécial de solidarité nationale. Cela est parfaitement compréhensible, lorsqu’on sait que cette dernière est opaque, notamment pour ceux qui ont eu à faire acte de solidarité lorsqu’il s’agissait d’apporter sa contribution pour les soldats engagés dans le combat contre les terroristes de boko haram en 2016.

D’autres actions ont été entreprises au cours desquelles les Camerounais ont su montrer qu’ils étaient capables de donner le franc symbolique lorsqu’il s’agissait d’une cause nationale et pourtant, ils ont toujours eu l’impression que « leur argent » allait renflouer les comptes en banques de quelques individus. 

Il serait dès lors souhaitable que pour le « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le corona virus (COVID 19) », des informations soient données au quotidien et que ces dernières soient accompagnées par des actions visibles par tous parce que, cette pandémie ne choisit point ses victimes selon la classe sociale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01