C’est du moins ce que l’on retient d’un communiqué signé ce vendredi, 27 mars 2020 par le ministre camerounais de la santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. Dans le document, le ministre porte à la connaissance des populations de la ville de Douala, qu’il organise du 02 au 07 avril 2020, une vaste opération de recherche active des cas au sein de la population dans le cadre de la riposte contre le coronavirus (Covid-19).
Pour la mise en œuvre de cette opération qui débute jeudi prochain, « les agents de Santé communautaires passeront dans les ménages pour sensibiliser les populations sur les mesures de prévention contre le coronavirus et identifier les personnes à risque de développer la maladie, à l’effet de leur faire un test de dépistage par les équipes spécialisées », précise le Minsante dans son communiqué.
Pour le franc succès de cet important évènement, le Dr Manaouda Malachie invite les populations de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, « à adhérer à cette opération de lutte contre le coronavirus qui se fera sous l’encadrement du Gouverneur de la région du Littoral ».
Le Minsante conclue son communiqué non sans rappeler aux populations, l’importance de respecter les mesures de prévention à savoir, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon ainsi que la limitation des déplacements hors des domiciles.
Indiquons qu’à date, selon les informations officielles rendues publiques ce 27 mars 2020 par le ministère de la Santé publique, le Cameroun enregistre 91 cas positifs au Covid-19, dont 63 cas à Yaoundé, 25 à Douala, 03 à Bafoussam. Rappelons aussi que depuis la survenue de la maladie au Cameroun, le pays a enregistré deux décès et deux guérisons.
Innocent D H
Jean Claude Tsila la Préfet du département du Mfoundi reproche à ces prostituées de perturber le confinement des voyageurs récemment entrés au pays.
Il faut faire respecter les mesures prescrites par le gouvernement pour lutter contre le Coronavirus. Constituant des obstacles au respect desdites mesures, une cinquantaine de prostituées a été placée en garde à vue, sur décision de Jean Claude Tsila, le Préfet du département du Mfoundi.
L’autorité administrative qui s’est exprimé sur ce sujet sur les antennes de la Crtv, a révélé que ces belles de nuit allaient rendre visite aux personnes récemment entrées au Cameroun et mises en quarantaine. Etant donné qu’elles venaient des pays touchés par la pandémie du Coronavirus.
Il fallait prendre cette décision, vu qu’on peut imaginer que de par leur activité, ces prostituées entrent en contact avec un nombre important de personnes. Alors quand on connaît aujourd’hui la vitesse avec laquelle le virus du Covid-19 se propage, il y a effectivement lieu de s’inquiéter et de prendre des mesures qui s’imposent.
A titre de rappel, il faut noter qu’en début de semaine, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a présidé un Comité interministériel. Le but de cette assise était de procéder à l’évaluation du respect des mesures adoptées par le gouvernement. Il en est sorti que de nombreuses mesures ne sont pas du tout respectées. Le chef du gouvernement a convié ses collaborateurs à tout faire pour changer la donne.
Aussi, il ne sera pas surprenant de voir des sanctions comme celles appliquées par Tsila pour amener les camerounais à se plier à des mesures qui vont leur sauver la vie.
Il faut savoir que le Préfet du département de la Mefou et Afamba a aussi de son côté, décidé de fermer pour une durée de 60 jours un débit de boisson dans son territoire de commandement. Le reproche fait audit débit est le non-respect de la mesure prescrivant la fermeture des bars dès 18 heures.
Liliane N.
En conférence de presse hier 26 mars 2020, Le Dr Malachie Manaouda a reconnu que l’oncle de Patrick Mboma avait été contaminé par le virus du Covid-19.
Comme promis dans l’une de nos publications, nous revenons sur l’affaire relative à la cause réelle de la mort de Monsieur Achille Essome Moukouri. La polémique avait enflé du fait de la discussion se faisant entre la famille du défunt et les autorités sur ce qui l’a tué.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a mis fin à cette bataille. Monsieur Achille Essome Moukouri l’oncle de Patrick Mboma est bel et bien mort des suites de Coronavirus. Le Minsante l’a clairement dit hier, tout en regrettant que pour ce cas, le corps médical n’ait pas été mis très tôt au courant de sa situation.
« Il a été confirmé que Achille Essome Moukouri, décédé le 23 mars 2020 à Douala, a succombé au coronavirus », a-t-il déclaré. Selon le Ministre, la confirmation a été faite après les tests post-mortem qui ont été réalisés.
Cela signifie qu’en réalité, Achille Essome Moukouri est la première personne à décéder des suites du Coronavirus sur le sol camerounais. En refusant que celui-ci avait été contaminé par le virus du Covid-19, l’hôpital Laquintinie de Douala qui l’avait accueilli, avait déclaré qu’il souffrait plutôt d’insuffisance cardiaque et de diabète. Une version largement rejetée par la famille du défunt. La fille d’Essome Moukouri avait cru bon de révéler que son père a effectivement chopé le Coronavirus et qu’il en était mort.
«...Tu n’as jamais voulu faire comme tout le monde. Toujours chaud gars, bon vivant, croquant la vie à pleines dents malgré ton âge. Même dans la mort tu as voulu faire parler de toi, être célèbre, premier cas décédé du Coronavirus au Cameroun. Papa tu as été admis à l’hôpital hier après midi, tu es mort ce matin à 5h15 et tu as été enterré le même jour à 19h. Nous n’avons même pas pu te dire au revoir dignement car mesures sanitaires obligent. Que sa mort ne soit pas vaine. Le Coronavirus est réel et tue. Ce n’est pas un mythe. Faites attention à vous! Adoptez un comportement responsable face à cette pandémie...», a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Le témoignage de la fille du défunt Achille Essome Moukouri avait alors donné à la façon dont l’inhumation de ce dernier s’est passée, tout son sens. La situation s’empirant, le Minsante a recommandé aux populations d’adopter des comportements plus que responsables.
Liliane N.
A en croire les informations rapportées par Downing Street, Boris Johnson a annoncé lui-même avoir été testé positif au Covid-19. Downing Street constate dans le même temps que le premier ministre bien qu’étant infecté continue de diriger le Gouvernement et de travailler de manière autonome.
« Après avoir éprouvé des symptômes bénins hier, le premier ministre a été testé pour le coronavirus sur les conseils personnels du médecin-chef de l’Angleterre, le professeur Chris Whitty. Le test a été effectué dans le numéro 10 par le personnel du NHS et le résultat du test était positif. Conformément aux directives, le premier ministre s’auto-isole à Downing Street », a déclaré un porte-parole de Downing Street.
Par ailleurs, le bureau du premier ministre indique, que Boris Johnson « continue de diriger la réponse du gouvernement au coronavirus ». Pour certaines sources, Dominic Raab, le ministre des Affaires étrangères et premier secrétaire d’Etat, succèderait à M. Johnson s’il était dans l’incapacité de travailler.
Quant à lui, le premier ministre britannique envoie plutôt un message optimiste, « au cours des 24 dernières heures, j’ai développé des symptômes bénins et un test positif pour le coronavirus. Je m'auto-isole maintenant, mais je continuerai de diriger la réponse du Gouvernement par vidéoconférence alors que nous combattons ce virus. Ensemble nous allons battre cela », déclare Boris Johnson.
Innocent D H
Samuel Eto’o, l’ancien international camerounais a répondu absent au procès de paternité déposé contre lui par Erika. Selon certaines indiscrétions, le débat a été reporté à cause du contexte sanitaire actuel marqué par la menace du coronavirus.
L’ancien sociétaire du FC Barcelone, le camerounais Samuel Eto’o n’a pas répondu à la demande du juge de fournir des preuves génétiques qu’il devrait présenter ce mois de mars. Il n’a non plus comparu au procès de paternité introduite contre lui par Erika devant les instances judiciaires. En effet, Erika a entamé cette procédure devant le 83ème tribunal de première instance de Madrid en 2018.
L’on apprend que l’ancien lion indomptable du football est aussi confronté dans un procès pendant devant le tribunal de première instance de Palma de Majorque. Dans cette affaire, il est reproché à Samuel Eto’o, le non-paiement d’une pension alimentaire à son fils Etienne, résultat de sa relation avec Mariam Pineda.
En Italie, l’un des pays les plus handicapés actuellement par le coronavirus, le footballeur fait face à une demande d’emprisonnement pour non-respect d’une peine prononcée l’été dernier.
Il faut remarquer que, Samuel Eto’o a décidé de prendre sa retraite après une longue carrière de 20 ans. Grâce au foot, l’ancien attaquant des lions indomptables dispose d’une grande fortune même comme pour certains observateurs, elle reste imprécise car en 2015, celle-ci était estimée à près de 85 M€. De sources crédibles, font savoir qu’aujourd’hui sa fortune avoisinerait la centaine de millions de dollars, soit 90,5 M€.
Innocent D H
Le démantèlement de cette fabrique a été faite par la Brigade régionale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère du Commerce dans le Littoral.
C’est dans un domicile privé, qu’était logée la fabrique de faux médicaments, qui a été découvert par les éléments de la Brigade régionale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère du Commerce dans le Littoral. Ledit domicile est au quartier Bépanda dans la ville de Douala.
Selon Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui relaie cette information dans son édition parue ce 27 mars 2020 en kiosque, le renseignement grâce auquel les éléments de la Brigade ont pu mener cette opération est venu de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce). Aussitôt que l’affaire lui a été confiée, la Brigade a placé sous surveillance le domicile sus mentionné.
En début de cette semaine, le lundi 23 mars 2020, le domicile surveillé depuis de jours, a été pris d’assaut par les éléments de la Brigade. Aux premières heures de cette journée-là, il a été observé des mouvements de véhicules. Etant entrée en action avec la gendarmerie, la Brigade a mis la main sur des médicaments non conventionnels. Il y en avait d’importants stocks. En grande quantité, il y avait plus des produits comme la quinine en sirop, du bicarbonate de sodium, du Ranferon et le sirop Gripwater. Comme il est prescrit, ces médicaments ont été saisis. Cependant, le fabricant reste introuvable.
Liliane N.
Le conseillé stratégique du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto semble ne pas accepter la réélection du président du Sénat et invité dans un média dans la capitale économique du Cameroun il a utilisé des propos très dur vis-à-vis de celui qu’il nomme le « grabataire »
« Chaque jour les zombies qui usurpent le pouvoir, défient davantage le peuple camerounais. Soutenu par deux béquilles humaines à sa sortie de l’avion qui le ramenait de Paris, défiant les mesures de précautions qu’ils ont eux-mêmes instituées, le cavalier Yegue Djibril a nargué le peuple pour se faire réélire au poste de président de l’assemblée des traîtres du Cameroun.
Quelques jours seulement après ce simulacre, son homologue grabataire chancelant vient à son tour d’être reconduit à la tête du machin appelé sénat. On l’a tous vu bredouillant au gré du vent quelques pas pour avancer vers son fauteuil.
Pendant ce temps, le chef de gang lui aussi dépendant nargue les camerounais en se faisant comme à son habitude passer pour mort, alors qu’il se la coule douce dans son village aux frais du pauvre contribuable. On a encore le triste souvenir des images de son passage à Lyon où on l’a vu humiliant le Cameroun par sa démarche périclitante, incapable de gravir par lui-même les marches du Palais de l’Élysée.
Il s’agit donc d’un trio de fantoches téléguidés presqu’automatiquement par une soif insatiable de pouvoir, qu’ils sont aujourd’hui, au regard de leur vieillesse, incapables de contrôler.
Ce qui se passe en ce temps n’est pas qu’une insulte au seul peuple, mais un pied de nez aux héritiers naturels qui rongent leurs freins en attendant impatiemment le passage de pouvoir au gré à gré des mains de ces gens-là qui n’ont pour seul projet politique que de construire dans l’imaginaire commun le spectre d’une immortalité fantasmée.
Peuple Camerounais les zombies vous défient; ils ont conclu avec le diable, au prix des sacrifices humains, un bail à long terme. Réveillez vous et mettez vous debout pour imposer que votre volonté soit respectée.
Ne mourons pas de corona virus sans régler nos comptes avec eux. Ils espèrent que ce fléau nous décime et ainsi, ils auront gagné leur pari avec Lucifer; celui de mourir après nous. Forces armées forces vives, mettons-nous ensemble pour libérer le Cameroun. Préparons nous au sacrifice suprême s’il le faut, pour léguer aux futures générations un Cameroun nouveau et digne ».
Marcel Niat Njifenji reconduit au perchoir du Sénat
N.R.M
A travers cet hommage le Journaliste Principal Hors Echelle, Directeur Général de Cameroon Radio Télévision salue la mémoire d’un homme qui a su marquer son temps et comme pour tous ceux qui l’ont précédé ses œuvres parlent pour lui ainsi que les témoignages de ceux qui l’ont côtoyé
« La mort, dit l’adage, ne surprend pas le sage. Aussi dense qu’il aura été immense, M. Fotso Victor a lui-même, avec un soin digne de lui, mis en scène sa fin de vie. En public, ses dernières images sont, en effet, de celles que seuls s’appliquent à construire, à polir et à offrir en ultime héritage les grands hommes de son époque.
C’était le 18 janvier 2020. Dans la somptueuse salle des actes de l’hôtel de ville de Bandjoun, M. Fotso Victor c’est ainsi qu’il aimait qu’on l’appelle – organisait la cérémonie de cession solennelle à l’Etat de cet imposant ouvrage, fruit témoin entre mille autres de son incomparable travail.
En invitant le ministre de la Décentralisation et du Développement Local Georges Elanga Obam à recevoir les clés du bâtiment et de la ville, il avait lui-même décroché son téléphone pour me joindre, me demandant avec une irrésistible insistance de tout faire pour être présent à ce tout dernier banquet.
Avant de passer à table, il avait eu envers moi, mon humble personne, des mots et des attentions claires : « Charles Ndongo que vous voyez là est l’homme qui me connaît bien… même mieux que moi-même ! », dit-il, en présence notamment du Chef Honoré Djomo Kamga, roi des Bandjounais, de l’élite locale et de quelques membres de son incommensurable famille.
Peu après, il demanda à son proche entourage habituel de le laisser avec « son ami », et à moi, de le prendre par la main et de l’aider à monter, marche après marche, à son bureau. A l’intérieur, il ordonna de me remettre toutes les archives audiovisuelles retraçant sa vie et son œuvre, non sans préciser : « Lui-même sait ce qu’il va en faire… »
Que fallait-il de plus pour décrypter le message et comprendre ? M. Fotso Victor était désormais pleinement conscient qu’il arrivait en fin de course et qu’en mettant de l’ordre dans sa richissime vie, il ne devait rien laisser au hasard, pas même, de désigner lui-même, parmi les innombrables colonnes d’observateurs susceptibles de parler de lui à travers le monde, les rares témoins capables de le faire en se prévalant d’une authentique légitimité. Ce jour-là à Bandjoun, j’ai reçu plus qu’un honneur, un ineffable privilège, d’être l’élu de sa mémoire, je fais le serment d’en rester fidèle.
M. Fotso Victor était un personnage immense. Imposant par sa carrure physique que renforçaient un charisme naturel ainsi qu’une élégance d’un infini raffinement, et une stature sociale nationale. Son œuvre est à cette image, gigantesque, plurisectorielle, étendue, visible et palpable partout au Cameroun et au-delà. J’en ai eu la mesure en visionnant les nombreux documentaires qu’il avait expressément demandé à Clarisse Fotso, son épouse, comptable de son empire, de me remettre
Usines, manufactures, banques, établissements scolaires et universitaires, hôpitaux, églises de diverses obédiences, édition, foyers culturels, leadership politique et moral et j’en passe : il n’y a pas de terre qu’il n’ait labourée et fertilisée. En matière de création de richesses, d’emplois et d’opportunités, il aura été sans conteste l’un des promoteurs camerounais les plus prolifiques.
Notre toute première rencontre remonte à début juillet 1990, au lendemain de son entrée au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), après l’historique Congrès de l’ouverture au multipartisme. Feue sa Fille, Me Florence Fotso, l’avait alors persuadé de se montrer et de parler pour la première fois à la télévision nationale.
D’un commun accord, les deux auxquels s’était joint le fils Yves-Michel Fotso, frais émoulu des universités américaines, m’avaient choisi pour conduire cette interview inédite. A la faveur de cet exercice, M. Fotso Victor s’était révélé comme un personnage peu disert mais vrai, peu loquace mais perspicace, complexe mais cohérent, quelque fois désarmant par son humour décapant, mais toujours plein de bon sens, d’allusions imagées et de références proverbiales.
M. Fotso Victor était un républicain bon teint. Fermement attaché à son Bandjoun natal qu’il a façonné jusqu’à en faire une ville coquette, il n’en a pas moins développé un véritable culte des institutions étatiques centrales. Dans la même veine, il était d’une absolue loyauté envers le président de la République Paul BIYA qui lui rendait bien ce soutien. Se souvient-on que, mis à part le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya, Roi des Bamoun, M. Fotso Victor est la seule personnalité privée à avoir accueilli officiellement le Chef de l’Etat dans sa concession ?
Pour autant, des mauvaises langues faisaient de temps en temps peser sur lui le soupçon de financement de l’opposition ? « Moi, Fotso Victor, jamais ! D’abord, ils vont même me voir où, ces opposants ? », balayait-il d’un geste d’agacement.
A cette République, une et indivisible qu’il vénérait, il a voulu rendre un improbable dernier hommage : bravant sa maladie en phase terminale, il est venu, par son jet privé médicalisé toujours à sa disposition sur le tarmac de l’aéroport de Bafoussam-Bamoungoum, avec l’intention de voter dans le cadre de la double élection du 09 février 2020. Par le fait même, il entendait ainsi rejeter le boycott prôné par quelque « petit parti politique ». Le cœur y était encore, le corps non : il a dû repartir l’avant-veille de l’échéance, afin que son destin s’accomplisse…
M. Fotso Victor voyait loin et juste. Je me souviens qu’au cours de notre entretien mémorable de juillet 1990, il avait eu ce pronostic étonnant : « Le Président Ahidjo a mis 24 ans au Pouvoir ; le Président Paul BIYA va le dépasser, je vous dis, n’est-ce pas nous sommes là ? Au moins trente-cinq ans, vous allez voir… » II! Evidemment, M. Fotso Victor était surtout connu pour être immensément riche et généreux.
« Je reçois, je donne », était pour lui une forme de devise, peut-être l’épitaphe la plus parlante à inscrire sur sa pierre tombale. De cette colossale fortune, cependant, il ne parlait qu’avec pudeur, préférant réaliser des œuvres qui en témoignent. Sur le sujet, il m’avait néanmoins pris à rebrousse-poil, comme à son habitude : « Si je dis que je suis pauvre, Dieu même va me punir » En fin de compte, M. Fotso Victor était monumental.
Sans être un intellectuel, il était clairement fait d’un bois hors norme et, ayant traversé un siècle peuplé de quelques spécimens de figures exceptionnelles comme la sienne, il est tombé dans une époque où tous ses repères s’estompent : on brade tout, on méprise tout, on conteste tout, on bouscule tout, on détruit] tout, y compris les empires ! Que vont devenir les siens ?
A ses nombreux enfants de démontrer qu’ils sont moins de simples héritiers que des descendants dignes d’une authentique légende appelés à continuer d’écrire l’histoire vraie d’un destin fabuleux… ».
N.R.M
Dans un texte qui laisse transparaître la peine qu’il ressent suite au décès du grand Saxophoniste l’homme d’Etat a laissé de côté sa casquette de ministre pour magnifier les moments de complicité, de convivialité et unique qu’il a partagé avec le disparu.
« Les cabarets « Tamtam à Douala » ou « le Cannibale Contrarié » à Yaoundé où tu officiais avec ta bien-aimée et regrettée épouse Coco sont les vrais témoins de nos premières rencontres qui datent de ces années là : plus d'une quarantaine d'années d'une amitié sincère et désintéressée, fondée sur la joie de partager des moments ensemble, des tranches de vie, rigoler, manger, chanter... danser -qui n'était pas ton fort- mais faire danser les autres oui, bien sûr.
Vivre, oui, tu aimais la vie. Moi aussi. Au fait puis je faire un témoignage? Dois je en faire un? Que dire de toi? Manu l'artiste, l'homme, le père de famille, le papy, le chrétien, le grand frère, l'hyper- Patriote? Comment peut-on définir le Monument Mondial que tu es?
Je rends juste Gloire à Dieu d'avoir reçu le privilège de te connaître, de vivre cette joie et cette humilité, de découvrir cette endurance ; oui, un grand citoyen du monde, multidimensionnel, moulé à la foi chrétienne par des parents stricts et profondément croyants. Ce qui a fait de toi une belle âme d'où sortaient toutes les mélodies que nous réécouterons aujourd'hui et demain avec beaucoup plus d'attention, de plaisir et pour moi beaucoup de nostalgie et d'amitié... « Sango yesu christo »... « Munyengue ma ndutu »... « Soul makossa »...etc...Des titres qui traduisent beaucoup de joie de vivre et de philosophie mais certains évoquent aussi ta grande douleur de la perte de Coco.
Alors que l'écho de ton départ résonne encore comme le son de ton saxophone avec lequel tu avais fini par faire corps, me viennent à l'esprit tes dernières confidences, au creux de mon oreille ce 21 janvier 2020, date de notre dernière rencontre à Paris sur le parvis de l'Eglise Saint François Xavier alors qu'on raccompagnait notre fille Patricia Berthelot.
Ironie du sort, comme un testament, notre prochain rendez-vous pris pour mars 2020... On ne se reverra plus!!! Hé oui ! Rendez-vous manqué pour cause de coronavirus. Je ne pourrai même pas remplir à ton endroit les obligations du petit frère que tu avais adopté: Te rendre un hommage des plus mérités lors des obsèques à ta Dimension. Absence pour cause de coronavirus!
Camerounais tu es resté, hissant toujours très haut le drapeau vert-rouge-jaune. A Saint-Calais, un village perdu de France et cher à ton cœur, un musée rend hommage à ton talent et à ton pays. Puisse ton pays te rendre cet ultime Hommage pour le camerounais pur et dur, viscéralement attaché à son passeport vert quelque soient les circonstances, les provocations et les tentations.
Du Mont-Febe ou de Japoma où ta place reste tristement vide, d'ici d'où je te parle je peux deviner ton grand éclat de rires inimitable ! L'escargot est rentré dans sa coquille, sans histoire, simplement, humblement, essayant d'être, comme il disait, un bon papy au cas où il n'aurait pas été un bon papa qu'il a cependant été quand on voit Michel, Georgia, James ou Marva !
Comme tu le disais si souvent « je suis un escargot je traine ma maison avec moi ». Fabuleux destin. Adieu Grand Frère. Toutes mes amitiés à Jean-Gaston Noah et à son frère Zacharie. Nous te confions, Constance ta sœur et moi-même à Dieu. A toujours dans la prière !
Fraternelles condoléances à toute la famille.
Grégoire Owona, Ton Petit frère ».
Hommage : Richard Bona demande de rebaptiser l’aéroport de Douala au nom de Manu Dibango
N.R.M
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Le Dr Malachie Manaouda proscrit l’utilisation de la chloroquine à titre préventif.
Le débat sur l’utilisation de la chloroquine dans le traitement du Coronavirus ne cesse d’enfler. Ledit débat se passe aussi au Cameroun, étant donné que le pays fait également face à la pandémie. En conférence de presse du 25 mars 2020, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a indiqué que, pour ce qui est du cas de notre pays, l’utilisation de ce médicament ne doit se faire qu’exclusivement sur prescription médicale.
Il convient de rappeler que dans l’un de ses communiqués sorti le 23 mars soit 2 jours avant la conférence de presse suscitée, le Minsante précisait que la chloroquine ne doit pas être utilisée à titre préventif. Dans ledit document, le Dr Malachie Manaouda révèle que ces derniers temps, des professionnels de la santé ont pris sur eux de prescrire à titre préventif la chloroquine aux populations. Il a de ce fait souligné que jusqu’ici, aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité d’un médicament connu, pour ce qui est du traitement du Coronavirus.
Toutefois, il a précisé que des études récentes menées sur un nombre limité de sujets, font état de l’efficacité de la combinaison des médicaments hydroxychloroquine et azithromycine, dans le traitement curatif et non préventif du virus du Covid-19.
Le Dr Malachie Manaouda a recommandé aux professionnels de santé d’être responsable et de veiller au bon usage de ces médicaments en les réservant exclusivement aux déjà infectées. Il leur demande par ailleurs de suivre leur évolution clinique et biologique. Le but de ce suivi étant de pouvoir évaluer et rapporter tout événement lié audit traitement.
Liliane N.
Le bassiste international pense que c’est une belle manière de rendre hommage au défunt Manu Dibango.
Visiblement le monde a de la peine à croire à la disparition du grand saxophoniste Manu Dibango. Chacun y va de ses moyens pour lui rendre un vibrant hommage. Richard Bona l’international bassiste a pour sa part adressé une demande aux autorités. Pour l’artiste camerounais, il faut rebaptiser l’aéroport de Douala au nom de Manu Dibango. « Qu’en pensez-vous ? Allô Messieurs les gouvernants ??? En voilà un beau geste de mémoire... En plus ça sonne bien... MANU DIBANGO AIRPORT », peut-on lire dans la publication postée sur sa page Facebook officielle.
A titre de rappel, le grand saxophoniste Manu Dibango est mort au petit matin du mardi 24 mars 2020, dans un hôpital français. C’est sur l’une de ses pages Facebook, que l’annonce a été faite par ses proches. Papy groove est décédé des suites de Coronavirus, la pandémie qui sévit actuellement dans le monde entier.
« Chers parents, chers amis, chers fans, Une voix s’élève au lointain…C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19. Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez adresser vos condoléances à :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. A Manu, Ad Lib… », peut-on lire dans la publication faite sur ladite page.
Selon nos sources, les obsèques de Manu Dibango vont se dérouler ce vendredi 27 mars 2020. Il sera inhumé au caveau familial du cimetière Père Lachaise à Paris.
Liliane N.
L’information a été rendue publique ce jeudi, 26 mars 2020 à la faveur de la signature du contrat plan entre l’Etat et cette municipalité. Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué présidait la cérémonie y afférente en présence du représentant du ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire Janvier Oum Eloma.
Ce sont en réalité deux grand projets qui vont inévitablement donner un visage plus avenant à l’arrondissement de Lagdo tels qu’explique, Janvier Oum Eloma, directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Minepat, « l’un concerne l’électrification de 16 localités pour un peu plus d’un milliard 700 millions et le reste pour le bitumage d’environ 11 kilomètres de voirie dont 5,5 kilomètres de bitume ». Ce contrat plan entre la commune de Lagdo et l’Etat du Cameroun s’étend sur une durée de trois ans éventuellement renouvelables.
Cette première expérience vise à promouvoir une économie plus inclusive dans la commune et à impulser un développement durable. La commune de Lagdo a été retenue pour cette première expérience grâce à son dynamisme, apprend-on. « Ces deux projets continuent d’améliorer l’attractivité de la commune de Lagdo. Ça va susciter l’attrait des investisseurs pour venir trouver sur place pour le développement de leurs activités économiques », ajoute Janvier Oum Eloma.
« Sur 360 communes du Cameroun, le choix est porté sur Lagdo, il y aura un grand changement. Pour cela, il faut que je m’implique personnellement », promet Luc Kaga, maire de la commune de Lagdo.
Oumarou Haman Wabi, le préfet du département de la Bénoué, souligne que ce contrat doté d’une enveloppe d’environ 5 milliards de FCFA se présente comme une importante innovation dans l’accompagnement du processus de décentralisation.
Innocent D H
Décision rendue publique à l’issue de l’audience du contentieux postélectoral présidée par Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua. Cette audience sanctionnée aussi par le rejet de 09 requêtes s’est déroulées dans le strict respect des mesures préventives du Covid-19.
Les délibérés du contentieux des élections municipales du 09 février 2020 au Tribunal administratifs de Garoua viennent d’avoir lieu. Sur les 11 requêtes enregistrées, la juridiction après avoir statué, annule les élections dans les circonscriptions électorales dans le département de la Bénoué, et rend 09 décisions de rejets.
« Compte tenu des éléments perspicaces qui ont été présentés dans deux procédures à savoir Bibémi et Lagdo, ces recours ont été reçus et les élections ont été annulées. Pour le reste, il s’agissait des décisions de rejet parce que, il n’y avait pas d’éléments de preuves. Nous avons rendu les décisions sans crainte ni faveur suivant la loi et notre intime conviction », explique Célestin Ayissi Ntsa, président du Tribunal administratif de Garoua.
Les deux décisions d’annulation concernent les affaires suivantes : celle introduite par Abdouraman Nasrou du Front pour le salut national (FSNC) contre Elecam, le RDPC et l’UNDP dans la commune de Bibémi, celle sollicitée par Mama Abakaï du parti RDPC contre Elecam, l’UNDP et le FSNC dans la municipalité de Lagdo. Il faut rappeler qu’à l’issue des municipales du 09 février 2020 et selon les résultats rendus publics, le RDPC avait remporté les élections à Bibémi, et le FSNC à Lagdo.
La suite de la procédure
Des décisions d’annulation qui prévoient la reprise des élections dans les deux communes dans un délai de 60 jours dès que devient définitif. « S’il n’y a pas de voies de recours, à compter du jour où ces décisions deviennent définitives c’est-à-dire dans 15 jours, à partir de ces jours, Elecam disposent de 60 jours pour réorganiser. S’il y a l’appel, il faudra attendre la décision de la Chambre administrative. Si celle-ci confirme la décision la décision d’annulation, ça veut dire que à compter jour où cet arrêt est définitif, les élections devraient s’organiser dans un délai de 60 jours », ajoute le magistrat.
Une audience déroulée dans le strict respect des mesures gouvernementales de prévention du coronavirus notamment le lavage systématique des mains et la distanciation sociale.
Innocent D H
Marcel Niat Njifenji a été réélu à la tête du Sénat avec un score de 88 voix contre 10 bulletins nuls, sur un total de 100 sénateurs.
Depuis hier, on sait qui présidera encore aux destinées du Sénat, la chambre haute du Parlement du Cameroun. Il s’agit de Marcel Niat Njifenji candidat à sa propre succession. Sa reconduction a eu lieu le jeudi 26 mars 2020, au cours de la plénière consacrée à l’élection du bureau définitif de ladite chambre. Le résultat du vote fait état de 98 sénateurs ayant usé de leur droit. 88 ont voté en faveur de Marcel Niat. Il y a eu 10 bulletins nuls.
Pour ce qui est du reste du bureau du Sénat, Aboubakary Abdoulaye le Secrétaire général de cette chambre a aussi conservé son siège de vice-président avec un score de 96 voix. La plénière en bref, présidée par Isabelle Tokpanou, a vu l’élection de 4 vices présidents, 4 questeurs et 8 secrétaires.
A titre de rappel, les élections sénatoriales ont eu lieu pour la première fois au Cameroun en 2013. Selon la Constitution de 1996, le Sénat compte 100 sénateurs. Parmi ces 100, 30 sont nommés par décret présidentiel et 70 élus par les conseillers municipaux.
Marcel Niat Njifenji âgé de 86 ans, va entamer son deuxième quinquennat à la tête du Sénat. Il a vu le jour le 26 octobre 1934 à Bagangté, dans le département du Ndé, région de l’Ouest Cameroun.
Polémique autour de la réélection de Cavaye Yeguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale
Liliane N.