Madame le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation fait l’objet des attentions des camerounais depuis quelques jours. Contrairement à ce qu’on se serait attendu, Madeleine Tchuente est tournée en dérision par nombre de camerounais. Et pour cause, les anachronismes des positions qu’elle semble défendre corps et âme.
La Ministre Madeleine Tchuente est catégorique. Ce sont les chauves-souris qui sont à l’origine du Coronavirus. La ministre de la recherche scientifique et de l’innovation a fait plusieurs plateaux de télévisions ces derniers jours pour défendre mordicus sa position.
D’abord, elle était l’invité de Jean Bruno Tagne sur Naja Tv, ensuite Madeleine Tchuente était l’invitée de la prestigieuse émission Présidence Actu sur la CRTV. Et sur ces différents plateaux de télévisions, Madeleine Tchuente insiste « il ne faut pas que nous entrions en contact avec les chauves-souris ».
Sinon, la condition des citoyens camerounais serait pire que celle actuelle. Selon madame le ministre, il y aurait 500.000 chauves-souris au Cameroun.
Ce que les camerounais ne comprennent pas c’est cette insistance de la part de la patronne de la recherche scientifique au Cameroun, celle qui est la coordinatrice des activités des chercheurs camerounais, venir nous parler des origines d’une maladie alors que les débats autour de la question sont déjà au choix entre le vaccin et le traitement à la chloroquine. Quel retard ? C’est surprenant que celle qui devait être aux avant-garde de la stratégie de lutte contre ce virus soit plutôt à nous ramener dans une discussion purement inutile.
Suite aux pressions et aux rappels à l’ordre de ses collaborateurs, madame le ministre découvre le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM). C’est alors qu’elle se rend compte qu’il existe des machines au Cameroun qui puisse fabriquer des comprimés et précisément les deux comprimés (hydroxy chloroquine et azythromicine) qui participent au traitement du coronavirus.
Au même moment, le ministre de la recherche scientifique du Cameroun comme si elle récitait des toutes faites, fait savoir devant Caméra que les chercheurs camerounais ont souvent remporté des prix à l’international. Or au même moment, il n’y a aucune annonce de travaux en cours pour trouver une solution camerounaise à la crise.
Pire encore, il a fallu attendre plus de deux semaines après le début de la crise sanitaire pour entendre la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation apprenne aux camerounais que ses organes techniques sont capables de produire les tests pour accompagner le ministère de la santé.
Mais bon, tout ce mauvais spectacle montre très bien pourquoi il n’y a pas de recherche efficace au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
L’allié du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) vient d’effectuer une sortie musclée concernant l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto, contrecarrée par le ministre de l’Administration territoriale. Dans une déclaration, il dit à Paul Atanga Nji, « ne poussez à bout » Maurice Kamto.
« Il y a des circonstances dans la vie, où même les plus fous retrouvent leurs esprits. Lorsque votre maison est en feu vous ne tirez pas ceux qui accourent pour éteindre les flammes, sauf à croire que vous la brûlez volontairement. Le pays est en guerre contre un ennemi coriace. Vous devez laisser chaque fils ou groupe contribuer à cette lutte ; il y va de la survie de tout un peuple. Si nous périssons tous, à qui ouvrirez-vous encore vos gros yeux ? », lance l’inconditionnel allié du MRC.
Albert Dzongang ajoute par ailleurs, « allez dire au coronavirus qu’on entre pas au Cameroun sans votre visa et nous verrons s’il obéit. Allez dire à Paul Biya que la loi exige qu’il soit au front en ces temps de pandémie. Si votre plan d’extermination du peuple est en marche, nous n’allons pas nous suicider. (…) Cherchez déjà un trou où vous terrer, car ce peuple en furie arrive ».
L’homme politique rappelle que la tontine du MRC continue, car Maurice Kamto a plus d’un tour dans son sac. « Ne le poussez à bout. Je vous suggère de continuer à vous faire oublier comme vous le fassiez bien depuis un moment. Vos multiples provocations commencent à être trop », souligne Albert Dzongang. Il déclare enfin : « vaillant peuple du Cameroun tu sais maintenant qui t’aime et veux ton bien. Lève-toi et défends ta vie ; ne la laisse pas entre les mains de ceux qui ne s’en soucient pas ».
Innocent D H
Elle sera présidée ce Jeudi par le Premier Ministre – Chef du gouvernement à l'auditorium des services dont il a la charge
Dans l’invitation qui leur est adressée, il est demandé à chaque représentant du parti politique de l’opposition de se « Munir de la contribution écrite de sa formation politique à la stratégie de lutte contre le Corona Virus au Cameroun… ».
Une action saluée par ces formations politiques
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« Nous saluons cette ouverture d'esprit du Gouvernement de la République, dans la mesure où la lutte contre le COVID-19 transcende objectivement nos différences d'opinion politiques. Nous souhaitons vivement que les différentes contributions pertinentes soient immédiatement mises en œuvre, contrairement aux us de notre gouvernement pour le bien de nos populations ».
Front pour le Salut National du Cameroun
« Nous prenons en compte cette ouverture d’esprit et cette volonté du Président de la République de tendre la main aux partis politiques de l’opposition parce qu’à l’heure actuelle, nous devons aller au-delà des clivages politiques et penser au bien être de tous nos compatriotes. Ils nous ont fait confiance et au lieu de nous lancer dans des luttes de quête du pouvoir, il est temps de faire front commun et nous débarrasser de cette pandémie qui ne choisit ses victimes dans aucun camp. Le Président de la République nous appelle une fois de plus à la table de discussion et nous allons apporter notre contribution… ».
Union Démocratique du Cameroun
« Mieux vaut tard que jamais, sommes nous tentés de dire mais, à l’Udc, nous pensons que l’heure n’est plus aux débats politiques. Il est plutôt question de mener une lutte sans merci contre cette crise sanitaire et nous allons bien évidement donner au Premier Ministre nos contributions et il est simplement question de ne pas les mettre dans un tiroir et jeter les clés. Nous invitons le gouvernement à la mise en place, dans les plus brefs délais des propositions que nous allons faire pour le bien de tous… ».
Urgence Nationale
La lutte contre le Corona Virus est devenue une urgence nationale au Cameroun et depuis quelques jours, l’on a vu des mesures qui sont prises par l’autorité, afin d’épargner le plus grand nombre de personnes.
L’apport des acteurs politiques, la convergence des idées pour le bien commun va peut être apporter la solution dont le Cameroun a besoin afin de limiter le nombre de contaminations et de ce fait, épargner la vie des Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale estime qu’une fois de plus, les « populations sont victimes d’escroquerie électorale… »
« Quel est le rôle de nos députés, Directeurs généraux, Secrétaires généraux, ministres ? Nos élites ont – elles jamais lutté pour défendre nos intérêts ?
Les élections sont passées, les élites de la Lekié ont de nouveau arraché les votes des populations pour les offrir au RDPC. Puisqu'il n'y a plus aucun enjeu, que le « bétail électoral » peut docilement rentrer dans l'enclos pour les 5 années à venir, le projet de port sec qui était miroité aux populations comme récompense si le RDPC venait à gagner les élections peut nous être tout naturellement retiré pour être transféré dans la haute-sanaga.Sous le regard complice de nos élites.
Elles ne s'en préoccupent guère. Elles ont pris les voix, vont se maintenir aux postes, et vont allègrement continuer:
- D'assurer leur avenir pour des siècles;
- Se construire des châteaux au village avec des routes qui n'arrivent que devant leurs portes tandis que les populations pataugent;
- Creuser des forages dans leurs domiciles privés quand les villageois n'ont pas d'eau potable,
- Envoyer les leurs proches dans des grandes écoles (Et c’est leur droit), quand la Lekié n'a presque pas d'école et que celles qui existent ont parfois un seul maître pour 6 salles de classe;
- S'éclairer avec des groupes électrogènes quand 30% des villages de Monatele n'ont pas d'électricité même pas en monophasé, et que c'est la même situation dans tous les arrondissements
- Louer des pavillons entiers dans des hôpitaux en occident quand on meurt dans la Lekié parce que le centre de santé intégré manquait de paracétamol...
Ce sont les mêmes qui ont estimé en 2004 qu'il était inutile pour nous d'avoir une université à Monatele. Puisqu'elles sont satisfaites de leurs vies et que les autres ne comptent pas, elles ont probablement jugé qu'un port sec à Obala ne nous sert à rien, de toutes les façons, elles n'ont pas faim. Le rôle d'une élite n'est-il pas de défendre les intérêts de sa circonscription?
Les opportunités d'emploi perdues pour des milliers de personnes, le développement qu'un tel port peut drainer chez nous en terme d'infrastructures diverses, nos élites ne s'en préoccupent pas.
Ainsi, les amis fidèles du Président Paul Biya, prêts à tout pour le défendre y compris en sorcellerie dit-on, finiront sans rien...Que vont présenter nos élites comme bilan notre grande amitié avec le PRC lorsqu'il prendra sa retraite? Quels sont les actifs du renouveau dans la Lekié comparativement à nos sacrifices et au soutien indéfectible accordé au Président Paul Biya ?
Chères élites nous vous observons pour voir comment vous allez vous battre pour maintenir ce projet chez nous. Les populations attendent de voir ce que vous allez faire ».
N.R.M
Selon les spécialistes des questions de Santé il s’agit de l’une des conséquences inattendues de la pandémie du Corona Virus
Si le manque de masques ou la raréfaction du gel hydro alcoolique à cause du coronavirus étaient prévisibles, la pénurie mondiale de préservatifs qui se profile a de quoi surprendre à première vue.
Et pourtant, on y va tout droit à cause des nombreuses usines et circuits de distribution paralysés, a averti le principal fabricant du secteur : une situation qui pourrait se révéler « désastreuse » selon l’Onu.
Près de la moitié des habitants de la planète sont à présent confinés chez eux et les entreprises jugées « non essentielles » sont fermées dans de nombreux pays. En Malaisie, l’un des premiers pays producteurs de préservatifs et de caoutchouc, leur matière première, un confinement strict est en vigueur depuis le 18 mars après une recrudescence des cas de Covid-19.
Le géant malaisien Karex, qui fabrique un préservatif sur cinq dans le monde, a été durement touché par les restrictions, et il s’attend à une baisse de production de 200 millions de préservatifs par rapport à la normale de mi-mars à mi-avril. Comme les autres fabricants dans le monde sont confrontés à des difficultés similaires pour fabriquer et livrer les préservatifs, l’offre mondiale chute, a prévenu le directeur exécutif de Karex Goh Miah Kiat.
« Le monde va sans aucun doute faire face à une pénurie de préservatifs, a expliqué le responsable. C’est une inquiétude majeure, puisque les préservatifs sont un article sanitaire de première nécessité. Alors même que nous combattons le Covid-19, il y a aussi d’autres problèmes que nous devons examiner », a-t-il insisté, se disant particulièrement inquiet pour la fourniture de préservatifs aux pays en voie de développement.
L’Onu sonne l’alarme
Karex, qui fournit des contraceptifs à de nombreuses compagnies et gouvernements ainsi qu’à des programmes humanitaires, a dû fermer temporairement ses trois usines Malaisiennes au début du strict confinement imposé dans le pays. Le groupe a depuis été autorisé à reprendre la production, mais avec 50 % de sa main d’œuvre habituelle pour l’instant.
L’agence des Nations Unies chargée de la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) a lancé l’alarme, et averti qu’elle ne pouvait obtenir que 50 à 60 % de ses livraisons habituelles de préservatifs à cause des perturbations liées au virus. « Les fermetures des frontières et les autres mesures de restriction perturbent le transport et la production dans plusieurs pays et régions », a indiqué un porte-parole du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) qui a dû trouver de nouveaux fournisseurs en urgence.
L’agence qui collabore avec les programmes de planning familial, souligne que le principal problème est de pouvoir livrer les préservatifs aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérables, les plus à risque si les stocks sont épuisés. « Une pénurie de préservatifs, ou de n’importe quel contraceptif, pourrait déboucher sur une hausse des grossesses non désirées, avec des conséquences désastreuses pour la santé et le bien-être d’adolescentes, de femmes et de leurs partenaires et familles », a souligné le porte-parole.
L’agence craint aussi une hausse des avortements risqués et un bond des maladies sexuellement transmissibles et notamment du VIH. Alors même que les usines à l’arrêt et la fermeture des frontières chamboulent l’approvisionnement en préservatifs, la demande semble, elle, décoller. Depuis le confinement, Karex a vu ses commandes augmenter, selon Goh. Des médias indiens ont rapporté que les ventes de préservatifs avaient bondi de quelque 30 % la semaine suivant l’annonce du confinement dans le pays d’1,3 milliard d’habitants.
La Chine à la rescousse ?
Face aux risques de pénurie, des signaux positifs parviennent cependant de Chine, pays où le virus a été détecté fin décembre l’an dernier mais qui semble avoir réussi à le contenir. Les principaux producteurs chinois de préservatifs ont repris leur activité après que les autorités ont assoupli les restrictions pour empêcher la propagation du virus qui a fait plus de 70.000 victimes dans le monde.
HBM Protections, qui fabrique plus d’un milliard de préservatifs par an, a annoncé que son niveau de production était revenu à la normale et qu’il comptait tripler ses capacités de fabrications d’ici la fin de l’année. Et le groupe Shanghai Mingbang Rubber Products, orienté vers le marché chinois, s’est dit prêt à augmenter ses livraisons de préservatifs à l’étranger, en cas de pénurie. « Si les marchés internationaux rencontrent de tels problèmes, nous serions d’accord pour exporter plus », a indiqué le dirigeant du groupe Cai Qijie.
N.R.M
La baisse des prix du carburant et le gel du paiement des taxes, figurent en bonne place des principales demandes adressées au Gouvernement par les professionnels des transports routiers. C’est sans doute, pour trouver des réponses favorables à ces doléances que le ministre camerounais en charge des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a présidé à Yaoundé le 06 avril dernier, une réunion regroupant les syndicats du secteur concerné.
En effet, les acteurs du sous-secteur des transports routiers proposent le gel du paiement des taxes afférentes au transport public de voyageurs ; la baisse des prix du carburant et l’augmentation des prix des transports publics ; la suspension des contrôles routiers répressifs ; la distribution des kits sanitaires à tous les chauffeurs de véhicules affectés au transport des personnes etc. Selon ces transporteurs, la prise en compte de ces demandes leur permettra de mieux accompagner les mesures des pouvoirs publics qui ont récemment réduit le nombre de passagers à bord de véhicules de transport public pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Au sortir de la réunion du 06 avril dernier, l’on apprend que, le ministre des Transports s’est engagé à faire remonter les suggestions formulées par les syndicats des transporteurs routiers au premier ministre, chef du Gouvernement, en vue de leur examen dans le cadre du Comité interministériel mis en place au sein de ses services.
En rappel, lundi dernier, les transporteurs routiers au Cameroun avaient menacé d’entrer en grève à cause du récent durcissement des mesures gouvernementales de riposte contre le coronavirus dans le secteur des transports.
Cameroun : Les transporteurs routiers suspendent leur mot d’ordre de grève du 06 avril 2020
Innocent D H
C’est par Arrêté ministériel que le ministre des Enseignements secondaires a donné la date éventuelle de la reprise des classes ainsi que celles des examens et concours officiels sous réserve de l'évolution de la pandémie du Covid - 19
« Pour l’Education de base et les Enseignements Secondaires le 3ème trimestre ira du Lundi 20 Avril au Vendredi 19 Juin 2020 au lieu du 13 Avril au 05 Juin 2020 ».
Dispositions pratiques
Dans le document ministériel, il est précisé que : « Les épreuves pratiques d’Eps se dérouleront sur toute l’étendue du territoire national du Vendredi 24 Avril au Vendredi 22 Mai 2020 pour les Enseignements secondaires et du Lundi 1er Juin au Vendredi 5 Juin 2020 pour l’éducation de Base au lieu du Mardi 26 au mercredi 27 Mai 2020… ».
« Les vacances pour l’année scolaire 2019- 2020 commencent le 14 Août 2020 au lieu du 31 Juillet 2020 et s’achèvent le Lundi 07 Septembre à 7h30 au lieu du 31 Août 2020 à 7h30 pour le personnel administratif – le Mercredi 16 Septembre 2020 à 7h30 au lieu du 2 Septembre 2020 à 7h30 pour le personnel enseignant – Lundi 21 Septembre 2020 à 7h30 au lieu du Lundi 07 Septembre 2020 à 7h30 pour les élèves… »
En attendant,
Des cours de soutien se déroulent depuis le début de la semaine sur les antennes de la Cameroon Radio and Télévision. Les élèves du primaire, notamment ceux qui vivent dans certaines grandes métropoles semblent en bénéficier beaucoup plus que leurs camarades qui vivent notamment dans la région de l’Est et autres villes ou villages du pays, dans lesquels l’énergie électrique arrive « au petit bonheur – la chance », sans parler de ceux qui n’ont pas des postes de téléviseurs dans leurs maisons.
Ceux qui n’arrivent pas à s’arrimer, ce sont les élèves des classes d’examens du Secondaire. Nombreux sont ceux qui ont certes le programme cependant, à l’heure indiquée, à la radio comme à la télévision, ils se rendent compte qu’il ne s’agit nullement des cours mais plutôt des programmes radiophoniques
Arthur Manuel – Elève en classe de 1ère All : « Depuis Lundi dernier, grâce à ma maman, j’ai pu avoir le programme mais, chaque fois que j’allume la radio, je me rends compte que ce n’est pas le cours indiqué qui passe. Je suis allé sur Crtv web et j’ai posé la question mais, jusqu’à présent, je n’ai reçu aucune réponse alors que j’aurais bien aimé bénéficier de ces cours de soutien, en attendant la reprise des classes… »
Stéphanie Charlotte - Elève en classe de 1ère All : « Je n’ai pas de téléphone androïde et ma maman a acheté une petite radio pour moi afin que je puisse écouter les enseignants qui dispensent les cours à la radio. Je ne me retrouve pourtant pas. Dès 9h30, mon frère et moi nous allumons la radio et nous allons dans toutes les fréquences : 88.8 et les autres mais rien. Donc, nous n’arrivons pas à suivre les cours et nous continuons simplement à lire nos cours… ».
ANNÉE Scolaire ?? 2019-2020
CALENDRIER MODIFIÉ DE L'ANNÉE SCOLAIRE ET DES DATES D'EXAMENS ET CONCOURS
1- 3e trimestre: du 20 Avril au 19 Juin.
2- Épreuves d'EPS: du 24 Avril au 22 Mai pour l'Enseignement Secondaire et du 1er Juin au 05 Juin pour l'Enseignement de Base.
3- Vacances scolaires: du 14 Août...
- au 07 septembre pour le personnel administratif.
- au 16 septembre pour le personnel enseignant.
- au 21 septembre pour les élèves.
NB: Pour les élèves qui ne sont pas en classe d'examen, ils sont libérés le 17 juillet.
4- CEP
- EPS: du 1er au 05 juin.
- Écrits : du 07 juillet au 08 juillet.
- Oral: 08 juillet.
- Résultats : 31 juillet.
5- First School Leaving Certificate FSLC
- pratiques : 02 juin
- EPS: du 1er au 05 juin.
- Écrits : du 07 juillet au 08 juillet.
- Oral: 08 juillet.
5- Common Entrance:
- Écrits : 30 juin
6- GCE Board
- Pratiques : 29 june to 15 july.
- Ecrits: 16 july to 1st august.
7- BAC Général
- Oral : 13 Juillet
- Écrits : du 14 juillet au 17 juillet.
- Pratiques : du 21 juillet au 24 juillet.
8- Probatoire Général
- Oral : 24 juillet
- Written: 27 july to 31 july
- Praticals: 4 August to 7 August
9- BAC Technique
- Matière d'œuvre : du 29 Juin au 4 juillet.
- Écrits : du 13 juillet au 17 juillet.
- Pratiques: du 20 juillet au 25 juillet.
10- Probatoire Technique:
- Matière d'œuvre : du 29 juin au 4 juillet.
- Ecrits: 4 juillet to 13 juillet.
- Pratiques : 20 juillet to 25 juillet.
11- Entrée en 6e: 30 juin.
12- CAP Industriels:
- Pratiques : du 23 juin au 27 juin.
- Écrits : du 06 juillet au 10 juillet.
13- CAP STT
- Écrits + Pratiques : du 06 juillet au 10 juillet.
14- BEPC + BEPC Bilingue:
- Oral : 6 juillet
- Écrits : du 7 juillet au 10 juillet.
15- Entrée en Seconde Technique + BEP: 17 Août
16- CAPIET
- Pratiques : 10 February to 14 February
- Ecrits : 6 july to 9 july.
17- CAPIEMP:
- Pratiques : 15 june to 20 june
- Ecrits : 6 july to 10 july
18- Concours d'entrée ENIET: du 03 août au 04 août.
19- Concours d'entrée ENIEG: le 03 août.
Il est important de toujours se rapprocher des écoles, lycées et collèges pour avoir plus amples informations.
Nicole Ricci Minyem
Après la sortie regrettable du ministre Paul Atanga NJI, les responsables du MRC ont choisi d’associer le ministre de l’administration territoriale et d’autres départements à cette opération populaire. Au lieu du bras de fer, le MRC tend la main au gouvernement.
Une lettre signée par Christian Penda Ekoka a atterri sur le bureau de Paul Atanga Nji tard dans la journée de Mardi. Une réponse à la sortie quelques minutes plus tôt du Minat. Le responsable (Christian Penda EKOKA) du comité de gestion de ladite initiative a adressé une lettre au MINAT en vue pour le ministère de désigner un cadre de son département ministériel qui représentera le ministre au sein du comité de gestion dudit projet.
En plus du Ministre de l’Administration Territoriale, le MRC a adressé des invitations à participer au projet à plusieurs autres institutions. Notamment, le DGSN, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé Publique, Au Secrétariat d’Etat à la Défense, au Président de l’ordre des médecins. L’objectif est le même, désigner un représentant dans la gestion du projet.
Au lieu d’entamer des discussions, ou un bras de fer sans fin, le comité de gestion de l’initiative Survie Cameroun choisit de tendre la main d’association et de solliciter l’accompagnement des institutions de la République. Une stratégie dont on attend encore les résultats. Il aurait été plus légal de demander comme le prescrit la loi, une autorisation du MINAT pour effectuer l’appel à la générosité publique. Mais on peut très bien deviner le sort que Paul Atanga Nji aurait réserver à cette demande. Compte tenu de ce qu’il ressent pour le MRC. Un amour qui ne dit pas son nom.
Lutte contre le coronavirus : "La collecte des Fonds est encadrée par la loi", Paul Atanga Nji
La balle est désormais dans le camp de l’administration qui a désormais la responsabilité : soit de faire comprendre à une frange de camerounais que leur soutien n’est pas la bienvenue dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, ce qui serait suicidaire pour un pays comme le nôtre dont la trésorerie connaît d’énormes tensions ; soit d’accepter de manière dérogatoire que ce soutien, que cette bouffée d’air qui vient du MRC participe au déploiement de l’administration pour secourir les citoyens qui ont besoin de soutiens divers. Une acceptation qui pourrait poser les jalons d’une véritable consolidation de l’unité nationale. Car c’est dans ces moments de crise que la fédération des efforts crée un attachement commun entre les différents citoyens. Un acte qui pourrait faire reculer les maux du champs lexical du clanisme et du chauvinisme.
Stéphane NZESSEU
L’évocation a été faite ce lundi, 06 mars 2020 au cours de l’audience qu’a accordé le premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à l’ambassadeur d’Israël au Cameroun Isi Yanouka. Une opportunité qu’offre l’excellente coopération entre les deux pays dans la production locale des masques de protection pour barrer la voie au Covid-19.
Les statistiques actualisées au jour le jour par le ministère de la Santé publique camerounaise indiquent que le nombre de contaminés au Covid-19 dans le pays augmente très rapidement. De ce fait, se pose un impératif, la nécessité d’accentuer la riposte contre la propagation de cette pandémie. Dans cette démarche préventive, le port du masque reste indispensable parmi les mesures de barrières édictées par les pouvoirs publics. Enfin de semaine, le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie en a donné recommandation aux populations.
Le Cameroun est ainsi appelé à produire en grand nombre les masques de protection contre le Covid-19. Pour aider le pays dans cet effort, la Nation d’Israël a décidé d’apporter sa contribution. La bonne nouvelle a été rendue publique à l’issue de l’audience accordée par le premier ministre camerounais à l’ambassadeur d’Israël au Cameroun. Il en ressort que cette Nation amie du Cameroun va apporter son expertise à travers la production à l’école polytechnique de Yaoundé, de 400 masques par jour, via le centre d’impression de technologie en 3D.
Masques spéciaux
Concrètement, il s’agit de la fabrication des masques spéciaux pour infirmiers et médecins, précise Isi Yanouka, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun qui se félicite de la contribution de son pays dans la réalisation de ce projet. L’usine de production va tourner 24h/24 et surtout assurer la fabrication ponctuelle de plusieurs équipements médicaux pour desservir la sous-région Afrique centrale, annonce le diplomate.
Selon les derniers chiffres du ministère de la santé publique en date du 07 avril 2020, le Cameroun a enregistré 27 nouveaux cas positifs, ce qui porte le chiffre à 685. Dans le même temps, le Minsante, Manaouda Malachie annonce de bonnes nouvelles avec 43 cas de guérison soit 11 à Laquintinie, 17 à l’Hôpital général de Yaoundé, 9 à Jamot et 6 à l’Hôpital central. A cet effet le Minsante félicite le personnel de santé pour son professionnalisme.
Innocent D H
Telle est la principale mise en garde faite ce Mardi par le ministre de l’Administration Territoriale par rapport à la levée de fonds de solidarité lancé par quelques responsables politiques
Dans son communiqué, le membre du gouvernement qui demande la « clôture immédiate de tout compte bancaire ouvert à cet effet et à lui en rendre compte dans les meilleurs délais sans préjudice de sanctions prévues par la législation en vigueur », base son action sur les dispositions de la loi du 21 Juillet 1983 régissant les appels à la générosité publique et le décret du 14 août 1985 fixant les conditions d'octroi de l'autorisation d'appel à la générosité publique.
« Les dispositions de ces textes interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit, de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration Territoriale ».
Par ailleurs, Paul Atanga Nji « Tient toutefois à rappeler que tout individu ou organisation de bonne foi souhaitant apporter une contribution financière ou matérielle à la lutte contre le Corona virus, peut le faire en toute transparence, dans le cadre défini par le Chef de l’Etat et mis en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement… ».
Crise de confiance ?
La position du ministre de l’Administration Territoriale a suscité de vives réactions, au sein de l’opinion publique. Nombreux sont les Camerounais qui ont remis au devant de la scène, la collecte faite lors du Mondial 94, ainsi que le coup de cœur qui visait à soutenir les soldats engagés dans la lutte contre boko haram. Au-delà des difficultés existentielles personnelles, c’est chacun qui avait donné un franc symbolique mais malheureusement, aucune information, aucune explication n’a jamais été donnée à quiconque par rapport à la gestion de ces fonds.
C’est entre autres ce qui aurait suscité cette adhésion massive pour le « Cameroon Survival » de Maurice Kamto, président du Mrc. Toutefois, quelques personnes estiment que cette action est une provocation de plus envers le gouvernement, d’autant plus qu’il l’engage après avoir donné un ultimatum au Chef de l’Etat et dit avoir remarqué « la défaillance de Monsieur Paul Biya Président de fait de la République du Cameroun… ».
Pour Nourane Fotsing, député Pcrn de Wouri Est, « En tant qu’élue de la Nation, elle a parfaitement le droit de mener l’initiative « SOLIDARITECOVID237 » qui n’est rien d’autre qu’une démarche sociale cadrant parfaitement avec le rôle qui lui est dévolu.
Elle l’a affirmé lors d’une émission télévisée ce Mardi, sur les antennes de Canal II international « Parole d’Homme », en précisant toutefois qu’elle ira à la rencontre du ministre de l’Administration Territoriale en espérant qu’un point de convergence sera trouvé parce qu’il s’agit avant tout de sauver la vie des Camerounais menacés par le Corona Virus.
Nicole Ricci Minyem
En cette période de riposte contre la propagation du Covid-19, l’accès aux produits de grande consommation n’est pas facile pour les populations avec les mesures de restriction des mouvements des personnes et des biens édictées par le Gouvernement. Consciente de cette dure réalité, la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) a décidé de voler au secours des citoyens, elle déploie dans certaines villes du pays des marchés périodiques et magasins témoins.
De sources crédibles, l’on apprend que ce sont les villes de Yaoundé et Douala qui sont concernées par les marchés périodiques, les régions du Sud, de l’Est et la partie septentrionale du pays par les magasins témoins. Selon les responsables de cette structure étatique, il est question de faciliter l’approvisionnement des ménages en cette période de restriction des déplacements et autres rassemblements, du fait de la crise imposée par le coronavirus.
Outre la mise à disposition des populations des produits de première nécessité, la Mirap compte à travers ce déploiement mettre fin aux actes peu commode de certains commerçants des marchés traditionnels qui excellent dans la spéculation depuis la survenue de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Selon les informations confiées à Cameroon Tribune par Cyprien Mbamzock, le responsable de cette structure, les ventes vont s’opérer pendant une période d’un mois renouvelable en cas de besoin. Ces espaces marchands restent accessibles de 08 heures à 17 heures. A Ngaoundéré en l’occurrence, les magasins témoins proposent trois types de riz. Il s’agit des brisures, le marchand et le luxe. Pour les prix, ils varient entre 8.500 F et 12.500 F le sac de 25 Kg. Le sac de 50 Kg s’achète entre 15.500 F et 18.500 F. Un kilogramme de viande de bœuf avec os se vend à 1.800 F, et celui sans os à raison de 2.300 F.
Des marchés d’approvisionnement seront organisés ce mois à Yaoundé et à Douala
Plusieurs autres types de produits sont aussi proposés aux ménages à bon prix, c’est le cas des poissons, des pâtes alimentaires, du sucre. D’après ce responsable, les marchés sont ouverts tous les jours. « Avant cette opération spéciale, ils ouvraient seulement de mercredi à samedi », explique l’administrateur général. Pour la prévention de la propagation du coronavirus, les boutiques de la Mirap sont équipées de gants, de cache-nez ainsi que du nécessaire pour se laver les mains. L’administrateur fait également savoir que les sociétés de production, les coopératives, les opérateurs économiques et les exploitants agricoles intéressés pour l’approvisionnement des magasins témoins de vente peuvent contacter les agents de relais de la structure.
Innocent D H
La question se pose vu la crise sanitaire à laquelle le Cameroun fait actuellement face.
Pourra-t-on célébrer cette année la fête de l’Unité qui se déroule tous les ans, le 20 mai 2020. La question commence à se poser avec acuité en ce moment où le Cameroun lutte contre la pandémie du Coronavirus. Une pandémie qui draine de nombreuses dépenses dues à la prise en charge des patients, et à l’application des stratégies de riposte mises en place. Il faut savoir que le suivi d’un patient dépasse le million de FCFA le mois. Et c’est du fait de ces énormes dépenses que le Coronavirus, que le Chef de l’Etat a créé le Fonds de solidarité nationale.
Rendu donc à 43 jours de la célébration de la fête de l’Unité, les camerounais se demandent ce qui va se passer le 20 mai 2020. Certains hommes politiques affirment qu’il serait judicieux de ne se concentrer que sur cette pandémie. En d’autres termes, il faut mettre de côté la fête, cette année. “Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclare Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans le quotidien Le Jour.
“Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, affirme Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.
Selon des sources proches des préparatifs de la fête de l’Unité, les premières réunions relatives à l’organisation de la célébration commencent à se tenir au début du moi de mai. On débute très souvent avec la formation des commissions. On ne peut donc pas aujourd’hui affirmer que la célébration aura lieu ou pas. Il va falloir attendre le moi de mai pour voir la tournure que prendra les choses.
Liliane N.
L’honorable Cabral Libii lors de la séance plénière de ce Mardi portant discussion générale du projet de loi concernant le renouveau postal a relevé devant le ministre des Postes et Télécommunications, ce qui apparaît comme des incongruités
« Madame la Ministre, Séduit par l’exposé des motifs de cette loi, je me suis lancé dans une lecture passionnée des 101 articles, dans l’ardente expectative de déceler les bases juridiques du renouveau postal. Mais rendu à la moitié du texte, j’ai dû, Mme la Ministre, réviser mes prétentions pour m’épargner une brutale désillusion.
Je dois vous concéder néanmoins qu’en comparaison avec la loi du 26 décembre 2006 du même nom, la littérature qui a permis de passer de 63 à 101 articles est plus affinée. Les définitions sont plus denses.
Bref on en sort forcément bien enrichi du jargon postal. Mais une bien maigre consolation pour un lecteur qui rêvait de la poste en couleur.
Venons-en au fait.
Madame la Ministre,
Le nostalgique de l’époque où nous collions les timbres avec la salive a lu dans cette loi, (Article 33) que l’enclavement n’est pas un motif valable d’exonération de l’obligation d’assurer l’égal accès au service postal universel. Qu’est-ce qui est fait pour effacer les innombrables déserts postaux qui essaiment le Cameroun ?
L’Etat accorde à l’opérateur postal, un monopole résiduel appelé services réservés, notamment les courriers n’excédant pas un demi kilogramme et autres services. Comment être sûr qu’à la promulgation de cette loi, nous ne rentrerons pas à l’âge de la pierre taillée où le courrier qui, par une agence de voyage arrive le même jour, arrivera une semaine après ? Pourquoi prendre le risque de préjudicier autant les camerounais alors que le fameux plan de relance de Campost n’en n’est encore qu’aux grandes annonces ?
Vous avez reconduit une formulation inquiétante de la loi de 2006.
Vous mettez sous l’égide des pouvoirs publics à l’aveugle : « toutes les activités industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières au Cameroun ou à l’étranger, sous quelque forme que ce soit, dès lors que ces activités ou opérations peuvent se rattacher à l’une des prestations énumérées ci-dessus ou à tout autre objet similaire, connexe ou complémentaire ».
Difficile de comprendre la figuration d’une telle disposition au moment où on parle de modernisation. Elle opère une préemption ambigüe sur le génie créateur des camerounais. Habitué à être battu de vitesse sur l’innovation, le Gouvernement tend-il une embuscade à la créativité en s’octroyant par la même occasion une prime douillette à la médiocrité et à l’inertie ?
Madame la Ministre, l’une des innovations de la loi est l’institution des droits d’entrée et des droits de renouvellement. Mais latitude est laissée au seul gouvernement d’en définir les montants à sa guise. Ne pensez-vous qu’il appartienne aux législateurs tout au moins de fixer les plafonds et les planchers ?
Madame la Ministre, l’institution d’une redevance postale (article 19) en soi, pose 2 problèmes. Celui de la surcharge contributive et celui de la valeur. En plus des droits d’entrée et de sortie, que dis-je ? De renouvellement, il faut signaler que nulle part il n’est dit que les entreprises du secteur sont exonérées des autres charges fiscales.
Lorsqu’en plus, elles sont astreintes à une redevance de pas moins de 4% hors taxes, c’est-à-dire sur la base des encaissements bruts, cela s’assimile, dans un contexte où le patronat dénonce depuis longtemps la pression fiscale excessive, à une asphyxie programmée et à une évasion préméditée. Pour preuve, l’article 22 fixe un
délai de 60 jours pour l’acquittement de ces charges.
Nulle part dans la loi, il n’est envisagé un moratoire. Encore plus inquiétant est de constater qu’à l’article 68 alinéa 4, même en cas de contestation d’une redevance issue des états financiers litigieux, l’opérateur privé est tenu de payer d’abord. On se croirait dans le droit commun de recouvrement des impôts. D’ailleurs ces derniers, subissent la même préemption.
L’article 75 donne pouvoir au Régulateur de l’activité postale (qui ne s’appelle plus ARP comme en 2006) d’agir en leurs lieux et places. Cela ressemble étrangement à l’article 34 de la loi du 20 avril 2015 sur l’activité audiovisuelle qui impose une redevance 4,5% aux opérateurs privés du secteur.
Cette pression est d’autant plus curieuse que, la loi du 18 avril 2013, révisée le 12 juillet 2017 qui fixe les incitations à l’investissement privé, promeut plutôt l’allègement des charges.
Pourquoi l’activité postale doit-elle ramer à contre-courant ? Les transferts de fonds (article 20) sont désormais assujettis à une taxe de 1% du montant à transférer. N’est-ce pas le consommateur qui va payer la facture ?
Mme la Ministre, en évoquant les ressources de CAMPOST (article 43), il est fait mention (au 4ème tiret), de la redevance. On reconduit un système tellement inique inspiré de la CRTV qui veut qu’on prélève chez les concurrents privés pour financer le concurrent public qui reçoit déjà la subvention et autres financements notamment celui
lié à la compensation du service postal universel… Cela vous parait-il équitable ?
Mme la Ministre, cette loi (Articles 62, 63 et 74) reconduit de la loi de 2006, un véritable scandale. La loi met sur pied un corps nouveau : les officiers de police postale.
Qui, parce qu’ils ont prêté serment, peuvent qualifier des infractions, verbaliser, procéder aux saisies et autres choses. Bonjour les abus ! Avez-vous entendu parler des incidents perpétrés par la « milice » municipale à Yaoundé ? Pourquoi cette frénésie de caporalisation sur les entreprises privées du secteur postal ? Pourquoi cette envie
irrépressible de réprimer sans autre forme de procès ?
Suffit-il de prêter serment pour exercer une compétence aussi délicate ? Pourquoi la loi est muette sur leur profil ? Quid de la CAMPOST ? Son plan de restructuration annoncé pour 2018-2021
avec un financement de 22,87 milliards en est où ?
Le 17 septembre 2019 Camair-co a lancé le service Camair-co Express Courrier, cette entreprise a capital public comme Campost est régi par quel régime ? Public ou privé ? Dans un cas comme dans l’autre, ne se posera-t-il pas un problème de concurrence déloyale vis-à-vis des entreprises privées ?
La « Postal Development Report 2019 » qui est le classement mondial annuel des meilleures entreprises postales, fait par l’UPU (Universel Postal Union), l’organisme postal international régit par le traité de Berne de 1874 et auquel le Cameroun est partie depuis le 27 juillet 1960, a attribué à la Poste Tunisienne, le prix du meilleur opérateur postal à l’échelle africaine et arabe, notamment grâce à l’innovation numérique.
Dans l’exposé des motifs, il est dit que l’un des mobiles de la nouvelle loi est l’insuffisance d’appropriation des TIC. J’ai désespérément cherché le saut numérique dans cette loi… aidez-moi à le localiser. En rappel dans le classement évoqué, la Tunisie est 47ème mondial sur 175 pays classés. Le Cameroun est 103ème mondial. Donc l’exemple peut nous venir d’un pays proche sur le continent : la Tunisie.
Peut-on espérer un meilleur classement du Cameroun dans les années à venir ? Depuis le discours du Président Paul BIYA le 31 décembre 2015, faisant mention de l’économie numérique, Mme la Ministre des postes en a fait son sujet de prédilection.
D’ailleurs dès mars 2016, elle organisait ses premières journées du numérique.
Depuis lors elle a organisé moult fora. Pourquoi la loi sur l’activité postale ne porte pas une empreinte forte du numérique ? Serait-ce simplement un slogan pour Mme la Ministre ?
Des études comparatives datant de 2017 retiennent encore notre attention : Dans des pays comme le Kenya et le Nigeria, l’économie numérique contribue respectivement à hauteur de 8% (Mutegi 2016) et 11% (Adepetun 2016) du PIB, mais représente seulement 3,5% au Cameroun en 2016 (Tchofo 2016).
Quelle est la place pour les CTD dans cette loi, notamment les aspects liés au transfert de compétences ?
Mme la Ministre, chers collègues, cette loi, dessine les traits d’un Etat en vorace et oppresseur. L’objectif réel est d’essayer de capter par la force déguisée en loi, des ressources présumées logées dans une niche que constituent les transferts de fonds et les transports de colis et marchandises.
La niche existe en effet. Mais cette loi va essorer complètement. Un secteur aussi prometteur, mérite Mme la Ministre, une
meilleure attention ».
N.R.M
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua demande aux Préfets de la région du Littoral de s’en tenir à la mesure édictée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral vient d’annuler une décision qu’il a prise, il y a de cela quelques jours. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le patron du Littoral indiquait qu’il était désormais interdit de consommer des boissons alcooliques, hygiéniques, traditionnelles et les vins, sur place dans les bars, les stations-services, les établissements commerciaux et autres lieux aménagés. Dans ce communiqué, il précisait que cette décision était prise dans l’optique de barrer la voie à toute propagation de la pandémie.
Sauf qu’en moins d’une semaine de prise de ladite décision, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua fait un volte face. Les habitants de la région du Littoral peuvent retrouver le chemin des bars et autres lieux suscités pour y consommer les boissons sus mentionnées. Le gouverneur demande que la mesure prescrite par le Premier Ministre soit la seule appliquée pour les débits de boisson dans son territoire de commandement. Les propriétaires des bars vont ouvrir leurs espaces et les fermés à partir de 18 heures. Une information qui va sans nul doute réjouir les usagers de ces espaces de vente de boissons.
Pourtant dans certaines régions du pays comme celle de l’Est, la décision d’interdire la consommation des boissons dans les bars reste maintenue. Grégoire Mvongo, le patron de cette région a signé un arrêté qui interdit désormais la consommation sur place des boissons dans les bars. L’arrêté date du 31 mars 2020.
«Dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19, il est interdit la consommation sur place, des boissons alcooliques, des boissons hygiéniques, des boissons traditionnelles et des vins, dans les débits de boissons, établissements commerciaux et autres lieux aménagés à cet effet…Dans le cadre de la mise en application de cette décision, je demande à toutes les autorités et aux Forces de maintien de l’ordre de veiller au bon grain», peut-on lire dans ledit arrêté.
Coronavirus : Les autorités ferment des débits de boissons à Bafoussam (Ouest)
Liliane N.