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C’est la nouvelle trouvaille. De plus en plus de camerounais arborent les masques ou cache-nez fait en tissu. Une solution qui semble très économique mais dont les caractéristiques ne garantiraient pas la protection pour laquelle elle est créée.

 

Dans les rues de Douala, on aperçoit de plus en plus des hommes et de femmes arborés des cache-nez aux couleurs particulières. Ce sont des masques en tissus. Il s’agit d’une évolution dans les comportements en vue de la lutte contre le corona virus.

Le port des masques en tissus gagne le terrain pour une seule et bonne raison : il revient très cher de n’utiliser que les maques jetables. En effet, les prescriptions autour de l’utilisation des masques jetables sont claires. Il faut en utiliser un tous les trois (03) heures de temps au grand maximum. Ce qui revient, pour une personne qui fait un minimum de huit (08) heures de temps en extérieur, à utiliser un minimum de trois (03) masques par jour.

Il faudra maintenant multiplier par le nombre de jours que devra durer la crise pour se rendre compte qu’au bout d’une semaine ou d’un mois, ce sera un budget considérable. Par ailleurs, la flambée des prix de cet outil de protection, du fait de la psychose généralisée, ne va pas pour aider les moins nantis.

L’apparition des masques en tissus est donc une planche de salut pour plusieurs. Certains médecins présentant les avantages de ce raccourci, disent que ce type de masque peut se faire laver dans une température entre 50° et 100°, ce qui a pour effet de tuer les virus sur le bout de tissus. On peut par après réarborer son masque. Il devient économique. Avec 1.500 fcfa, vous pouvez vous offrir trois (03) masques en tissus. Et ainsi alterner jour après jours l’utilisation de celui-ci. Un autre avantage, c’est qu’il peut être produit par la couturière du coin. Pas besoin de passer des commandes aux industries chinoises, avec les risques que ça court. Une véritable aubaine donc.

Mais le hic, c’est que ces masques en tissus ne protègent pas contre le virus. Mais seulement contre la poussière. Au final, on se demande bien quel peut être le bien fondé d’un instrument censé nous protéger contre la contamination et qui finalement ne le fait pas. Les masques en tissus sont juste un baume de conscience. Pour se donner l’illusion d’être protégé, mais il n’en est rien. Mais mieux vaut ça que rien du tout.

Lutte contre le Covid-19 : L’industrie du textile du Cameroun se lance dans la production des maques en tissus  

 

Stéphane NZESSEU

 

La commune que dirige Denise Fampou a pris à bras le corps le défi de bouter hors de sa commune cette fâcheuse faucheuse qu’est le Coronavirus. Des agents du service d’hygiène de cette commune sont sur le terrain depuis jeudi dernier pour désinfecter et désinsectiser les coins et recoins de la commune. Une opération de salubrité qui se poursuit ce lundi.

 

Une armée de spécialiste de la désinfection, habillée de combinaisons isolantes et de leurs pulvérisateurs, prennent d’assaut les centre hospitalier situé sur le territoire de la commune de Douala 2e. L’objectif est clair. Il faut réduire au maximum la propagation du Covid 19 dans la circonscription communale.

Premier arrêt, l’hôpital de district de New Bell. Avec la contribution du personnel de l’hôpital, et sous le regard empreint de satisfaction des malades et des usagers de l’hôpital, les soldats de la désinfection passent et repassent, aspergeant dans tous les coins de l’hôpital des produits non toxique pour la santé humaine, mais fatals pour les insectes et autres bestioles qui se baladent à l’hôpital.

Au même moment, les autres agents pulvérisent de l’eau de Javel ci et là. Cette autre opération vise à détruire les virus peut être présent sur les sols et autres supports au sein de l’hôpital.

Le combat contre l’ennemi invisible va se poursuivre tout au long de la journée. Après l’hôpital de district de New Bell, les équipes ont migré vers le CMA Congo 1, toujours dans la commune de Douala 2e. Puis le Camp Bertheau, pour terminer la journée de désinfection dans le CMA Congo 2. Tous ces centres hospitaliers ont saisi l’occasion pour faire un peu de propreté dans ses couloirs et dans certaines pièces comme les toilettes et autres lieux pas toujours bien entretenus.

En rappel, cette opération de salubrité publique par la désinfection et la désinsectisation des espaces publics a débuté la veille par les marchés de la commune. En effet, les agents du service d’hygiène sont passés dans les marchés pour déloger les commerçants dont les conditions de vente ne remplissaient pas quelques mesures élémentaires d’hygiène. Ils ont cassé de nombreux comptoirs en bois. Au grand désarroi de ces commerçants. Il était question pour la commune de faire des espaces pour mieux aérer le marché. Et permettre ainsi que les acheteurs puissent circuler plus convenablement et éviter au mieux les contacts entre personnes. Toujours le même ordre de prévention, les agents de la mairie de Douala 2e procède en ce début de semaine à la désinfection de certains commissariats et lieu de détention sur le territoire de la Commune. Un projet en vue de la désinfection au sein de la prison de New Bell est en cours d’étude.

 

Stéphane NZESSEU

 

La rareté des masques faciaux a favorisé la flambée des prix de ces kits de prévention du coronavirus sur le marché. Les acteurs de l’industrie du textile ont saisi l’opportunité pour se lancer dans la fabrication du cache-nez en tissu-pagne pour faire face à cette pénurie. 

 

Ce sont plusieurs industries camerounaises du textile qui se sont lancées dans la production des masques en tissu-pagne. C’est le cas par exemple d’un groupe industriel dénommé « Sycar » qui annonce avoir lancé le 02 avril 2020 la production journalière de 5.000 masques made in Cameroon. L’entreprise vante son offre, « ils sont faits de coton 100% pur avec triple protection garantissant 6 heures de validité ». 1.000 FCFA, c’est le prix proposé par d’autres opérateurs parmi lesquels des tailleurs. Ces masques faciaux sont lavables et réutilisables. 

La demande ne cesse de croître, le Port autonome de Douala (PAD), depuis le 03 avril dernier, opte pour l’usage des masques en tissus par ses employés à en croire les prescriptions de Cyrius Ngo’o, le directeur général du PAD dans un communiqué : « compte tenu de la rareté et des coûts prohibitifs à long terme des masques industriels à usage, qui ont par ailleurs déjà été acquis et distribués au Port autonome de Douala, il est fortement recommandé aux personnels eux-mêmes et leurs familles, de ne pas négliger la possibilité de faire recours aux masques en tissus produits par nos artisans couturiers, qui ont l’avantage d’être réutilisables après leur désinfection ». 

Il faut dire que le ministre en charge de la Santé publique conseille désormais à la population dans son ensemble le port de cet équipement de protection dans le cadre de la lutte la pandémie du Covid-19. Le 31 mars dernier sur son compte Twitter, Manaouda Malachie a écrit en effet : « au stade où nous en sommes, chacun doit se protéger et protéger les autres en se couvrant la bouche et le nez et en sortant de chez lui, surtout s’il doit prendre le transport en commun ou aller au marché. Si non, l’option recommandée est de rester à la maison autant que faire se peut ». 

Sur le marché, c’est la flambée des prix qui dicte désormais sa loi. L’usager doit débourser 1500 francs CFA au lieu de 500 il y a quelques semaines pour l’achat d’un cache-nez en pharmacie pour un usage maximum de 3 heures de temps. 

Prévention Covid 19 : Les masques en tissus entrent en scène  

 

Innocent D H

Un deuxième médecin camerounais est mort des suites d’une contamination au Covid-19. A en croire certaines indiscrétions, il s’agit d’un gynécologue qui était en service à la Clinique Idimed à Bonapriso dans la région du Littoral. 

 

Lazare Kakisingi, c’est le nom du Docteur qui aurait succombé dans la nuit du samedi 04 avril 2020 à l’infection au Covid-19. Le décès de ce médecin survient 24 heures après celui d’un autre médecin camerounais toujours dans des circonstances liées au Covid-19. Il s’agit du Docteur Michel Tchouamo, médecin spécialiste en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL).  Ce dernier avant sa mort, officiait au Centre médical Kristal à Makepe dans la région du Littoral, capitale économique du Cameroun. De nombreuses sources le présente comme le tout premier membre du personnel soignant du pays à perdre sa vie des suites d’une contamination au coronavirus. 

Il faut signaler que depuis le début de la maladie au Cameroun, les soldats de la santé ne cessent d’être en première ligne de la prise en charge des contaminés. Une situation qui les expose plus à d’éventuelles infections. Dans la région de l’Ouest par exemple, la découverte de la maladie chez un infirmier dans un centre médical a été à l’origine de la mise en quarantaine de l’ensemble du personnel de la formation sanitaire. 

Le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie informe que le pays vient d’enregistrer 95 nouveaux cas. Ce qui porte ainsi le nombre de contaminés au Covid-19 à 650 dans le pays. Et à cette date, 09 morts ont été enregistrés tant disque 17 personnes contaminées ont eu à retrouver la guérison. 

 

Innocent D H

 

Dans un communiqué signé le 04 avril 2020, les syndicats des transporteurs routiers du Cameroun entendent poursuivre des discussions avec le Gouvernement pour trouver des réponses favorables à leurs préoccupations. Ils décident ainsi de suspendre leur mot d’ordre de grève initialement prévue ce lundi 06 avril 2020. 

 

Les syndicats des transporteurs ont été reçus le 03 avril dernier par le secrétaire général des services de la Primature après une correspondance adressée le 30 mars 2020 au Premier ministre.

Cette rencontre qui a connu la présence des ministres du Travail et de la sécurité sociale, du Commerce et des Transports a permis de passer au scanner l’ensemble des préoccupations des professionnels des transports routiers au Cameroun.

Il s’agit notamment de la nécessité de baisser des prix du carburant consécutives aux restrictions du nombre des passagers dans les transports décidés par le ministre des transports, mesure prise le 23 mars dernier dans l’optique de limiter la propagation du Covid-19. 

S’agissant justement du prix du carburant, le ministre camerounais en charge du commerce et ses homologues du travail et des transports ont à l’issue d’une seconde réunion tenue avec les transporteurs le 04 avril dernier, décidé de libérer les véhicules arraisonnés ainsi que tous les transporteurs et conducteurs détenus dans le cadre de la répression des infractions liées aux mesures restrictives du ministre des transports.

Est aussi prévue, la tenue ce lundi, 06 avril d’une rencontre par le ministre en charge des transports et les syndicats des transporteurs. Il est question d’aménager des mesures initialement prescrites dans l’intérêt de tous. 

 

Innocent D H

 

C’était Vendredi dernier, au cours d’un point de presse. Lors de sa traditionnelle mise au point relativement à la situation sanitaire liée à l’avancement du Corona Virus  Manaouda Malachie est une fois de plus revenu sur quelques points saillants.

 

Plan de riposte à la pandémie au nouveau coronavirus

En raison de la progression de l’épidémie, un plan de riposte a été définit et il comporte quatre axes qui selon le membre de gouvernement va viser dans les prochains jours à améliorer la situation de manière progressive :

- La recherche active des cas à travers notamment un testing massif des populations - La prise en charge optimale des cas confirmés positifs, aussi bien du point de vue des protocoles, de l’offre hospitalière et de l’offre d’équipements

- La régulation sociale, dont l’objectif est de limiter la contamination communautaire à travers notamment des actions de sensibilisation, de régulation des flux des personnes dans les lieux de grande affluence

- La gouvernance et la redevabilité, afin de mieux coordonner les actions entre les secteurs, assurer une gestion efficiente de la ressource humaine et garantir la transparence dans la gestion des ressources mises à disposition. 

Le ministre de la Santé Publique a donné plus de détails sur le premier axe, en parlant par exemple des actions entreprises visant à accroître l’offre hospitalière pour les patients confirmés positifs au coronavirus.

C’est ainsi que contrairement à ce que certains véhiculent comme message, afin de minimiser l’action de l’Etat et même s’il reste beaucoup à faire, Plus de 1000 lits sont désormais disponibles et prêts à accueillir les malades, en plus des centres de prise en charge spécialisés pour assurer la gestion des cas sévères.

Par ailleurs, Manaouada Malachie a précisé qu’ : « Il serait d’ailleurs utile de rappeler qu’une équipe médicale et sanitaire est commise à la prise en charge de ces patients, sacrifiant ainsi leurs familles, amis et connaissances pour servir la Communauté nationale dans cette situation particulière ». 

En outre, « Je voudrais indiquer qu’une opération d’acquisition massive et de redistributions dans toutes les régions des équipements de protection individuelle est en cours. Les premiers contingents en direction des régions devraient s’opérer dans les prochains jours… De même, nous avons dans le pipe, une grande commande d’équipements d’assistance respiratoire, par le biais de la centrale d’achat du Programme des Nations Unies pour le Développement ».  

 

Fonds Spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus

Des précisions ont été données par le membre du gouvernement, par rapport aux moyens dont il dispose actuellement après la nomination d’un ordonnateur délégué ainsi que d’un régisseur.

« Dans un souci de transparence, qu’il me soit permis de dire ici que nous avons reçu des entreprises citoyennes et personnes de bonne volonté, la somme cumulée de sept cent soixante-dix millions cent cinquante mille francs, dont cinq cent millions en attente de virement dans le compte dédié… ».  

 

Ces ressources ont entre autres permis de prendre en charge :  

- Les hôtels dans lesquels les passagers arrivés au Cameroun ont été confinés,

- La gestion des équipes de terrains dans le cadre du suivi permanent de cette épidémie,

- L’acquisition des équipements de protection individuelle et d’assainissement,

- L’aménagement des centres de prise en charge dans les formations sanitaires,

- L’aménagement des centres de prise en charge spéciaux de grande capacité, notamment le site d’Olembé avec des commodités telles que réfrigérateurs, téléviseurs, couverts et ustensiles de cuisine, téléviseurs avec abonnement, ainsi qu’un service de nettoyage du linge, installé sur site. 

Tout en saluant la mémoire des personnes disparues, cette communication a entre autres permis au ministre de la Santé d’évoquer la campagne de prélèvement sur les populations. Une campagne qui va s’intensifier au cours des prochaines semaines.

Toutefois, il a insisté sur le respect de tous des règles définies par le Premier ministre afin de limiter autant que possible la propagation de cette pandémie.

  

Nicole Ricci Minyem

 

C’est par un communiqué que la Direction générale a rendu public cette information en plus des mesures prises afin de prévenir d’autres cas.

 

« Le Port Autonome de Kribi (PAK) annonce qu’en date du vendredi 03 avril 2020, un salarié d’un de ses concessionnaires a été déclaré positif au covid-19.

En voyage aux Etats-Unis, ledit salarié était rentré au Cameroun le 16 mars dernier. Puis, il s’était, immédiatement, mis en quarantaine à Yaoundé durant 14 jours, au cours desquels il aura également subi un test de dépistage au covid-19.

Le 02 avril courant, le concerné a repris ses obligations professionnelles à Kribi au sein de l’entreprise qui l’emploie. Le 03 avril au soir, les résultats, malheureusement positifs, du test lui ont été communiqués.

Informé, le lendemain 04 avril, de la situation, le Directeur Général du Port Autonome, de concert avec l’employeur du concerné, a, immédiatement, déclenché le dispositif dit de précaution en décidant les mesures ci-après :

- L’identification et placement en quarantaine intégral de toutes les personnes ayant pu être en contact direct avec le concerné ;

- L’identification et placement en quarantaine à domicile de toutes les personnes ayant elles également pu être en contact avec d’autres personnes ayant rencontré le concerné ;

- L’interdiction de tout contact avec lesdites personnes jusqu’à nouvel ordre.

 

Trente-deux (33) personnes identifiées ont ainsi été placées en quarantaine dès le samedi 04 avril au matin, pour une durée minimale de quatorze jours. Elles seront toutes soumises aux tests de dépistage du covid-19.

Le Directeur Général a, par ailleurs, instruit le renforcement du dispositif de protection mis en place au PAK dont, entre autres le port obligatoire des masques de protection par tous les personnels du PAK, des concessionnaires et des autres exploitants.

En rappel, depuis l’annonce de la montée en puissance de l’épidémie du covid-19, le Directeur Général du PAK a mis en place une Cellule de crise et ordonné l’application ferme de plusieurs mesures de protection au nombre desquelles :

• La mise à disposition des équipements de protection individuelles (combinaisons, gants, masques, thermo-flash, etc.) à son personnel de santé ainsi qu’à celui du District de santé de Kribi ;

L’arraisonnement systématique de tout navire en rade et son inspection intégrale avant accostage au Port de Kribi ;

• L’installation des dispositifs hydro alcooliques sur tous les sites abritant ses services ;

• Les prises quotidiennes des températures des personnels du PAK ;

• La suspension des visites non professionnelles et audiences au PAK ;

• Le confinement à Kribi de l’ensemble du personnel du PAK, avec interdiction formelle de quitter la ville ;

• L’incitation de son personnel à l’utilisation de sa plateforme de télétravail.

Le Directeur Général du PAK tient à rassurer les opérateurs et le public en général que la situation est sous total contrôle et que les activités se poursuivent normalement sur la plateforme portuaire. Toute autre information autre que celle-ci ne serait que tentative de désinformation.

Le Port Autonome de Kribi reste engagé dans le combat contre la propagation de la pandémie de COVID-19 pour la sécurité de tout son personnel et de tous ceux qui fréquentent son environnement au quotidien ».

 

N.R.M

 

Njoumou Tintcheu Esther Merveille était étudiante en Master 2 en Microbiologie à l'Université de Yaoundé I. Pour s'en sortir un peu et aider sa nourrice, elle a décidé de donner des cours de répétition...

 

Et parmi les autres jeunes qu’elle encadrait, un certain Mboudina Limba Prince et c’est ce dernier qui a décidé de lui ôter la vie, à cause d’un incompréhensible complexe d’infériorité.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le prétendu meurtrier affirme que la jeune étudiante « l’humiliait chaque fois et il n’en pouvait plus ». 

Les sapeurs pompiers ont repêché son corps, en état de décomposition avancée, enroulé dans un drap et jeté dans le puits de la concession privée occupée par l’adolescent et ses parents, du côté de Nkomo.

 

Un meurtre incompréhensible

Certainement, les éléments de l’enquête vont permettre d’en savoir un peu plus sur les véritables mobiles ayant entraîné la mort brutale d’une jeune femme. Toutefois, cette histoire est inconcevable, invraisemblable, effarante. Comment comprendre qu’une brillante étudiante, après avoir refusé le chemin de la débauche, de la facilité, du compromis perde sa vie pour des raisons aussi futiles ?

Donner des cours de répétition afin de subvenir à ses besoins, surtout à cet âge est un fait rare. Et c’est ce qui rend autant poignante, la douleur des parents éplorés qui ont été obligés de reconduire si tôt, leur fille à sa dernière demeure.

Les sacrifices consentis, l’espoir d’être comblés pendant leurs vieux jours, grâce à Esther Merveille qui, mariée, leur aurait certainement donné des petits enfants voire plus. Tous ces rêves détruits à cause du complexe d’infériorité d’un ignare, un cancre, un individu incapable d’admettre qu’à cet âge, une jeune femme  soit capable de mettre au service des  autres son intelligence.

Mais pourquoi requérir les services d’un répétiteur si on est incapable d’entendre qu’on peut mieux faire ? Qu’on doit se donner à fond si l’objectif visé est la réussite à la fin de l’année ? Si l’humilité est une qualité qui fait défaut ? Si on est autant convaincu d’être apte à s’en sortir tout seul ?

La vie de plusieurs familles est allée en vrille à cause de ces quelques mots : «  l’humiliait chaque fois et il n’en pouvait plus ». 

En rappel, c’est le 1er Avril dernier que ses proches ont fait passé une annonce sur les réseaux sociaux, parlant de sa disparition quelques heures plus tôt. Les photos ont fait le tour de la toile jusqu’à cette fatidique soirée de Samedi.

Dans la maison familiale à Mimboman, autre quartier de la ville aux sept collines, pleurs et lamentations vont longtemps meubler le quotidien des proches de Njoumou Tintcheu Esther Merveille.

Que la terre de ses ancêtres lui soit légère.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les propriétaires de ces débits de boissons n’ont pas respecté la mesure relative à la fermeture de leurs portes à partir de 18 heures. 

 

Dans l’arrondissement de Bafoussam 1er, dix bars ont été fermés sur ordre d’Aboubakar Garba le Sous-préfet. L’autorité administrative a décidé que ces débits de boisson mettront la clé sous le paillasson jusqu’à nouvel ordre. Dans les trois autres arrondissements de la région de l’Ouest, on trouve près de 20 lieux de vente de boissons qui ont été mis sous scellés. Le reproche qui leur est fait et ayant conduit à leur fermeture est le non-respect de la mesure gouvernementale de lutte contre le Coronavirus qui concerne leur secteur d’activité. Ladite mesure prescrit la fermeture de ces lieux de vente de boissons à partir de 18 heures.  

Les propriétaires des débits de boissons aujourd”hui fermés n’ont pas bénéficié de la tolérance administrative comme ils espéraient. La raison étant que le Cameroun connaît une grave crise sanitaire qui coûte de milliers de vies à d’autres pays du monde. Le gouverneur de la région de l’Ouest et les autres autorités administratives entendent amener les populations à respecter les mesures gouvernementales et celles de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) prescrites pour lutter contre le Coronavirus. C’est ainsi que selon nos sources, des patrouilles sillonnent dès 18 heures, Bafoussam pour s’assurer que les débits de boisson ont bel et bien fermés. 

A titre de rappel, Bafoussam est la 3ème ville du Cameroun touchée par la pandémie du Coronavirus.

 

Liliane N. 

 

 

Le gouvernement d’Emmanuel Macron a doublé sa ligne téléphonique d’un service de signalement par écrit pour les enfants qui ne peuvent pas s’isoler pour appeler à l’aide.

 

En France, afin de répondre aux situations où, du fait du confinement,  les enfants victimes de violences  auraient du mal à s’isoler pour appeler à l’aide, le gouvernement a doublé sa ligne téléphonique « Allô enfance en danger » d’un service de signalement par écrit, , a-t-il annoncé, ce vendredi.

« Tu es un enfant,  un adolescent et tu penses être victime de violences ou que l’un de tes camarades est en danger, tu peux appeler le 119 à tout moment de nuit comme de jour,  (ton appel sera prioritaire), mais tu peux également nous écrire en utilisant le formulaire « besoin d’aide » », indique désormais le site allô 119.gouv.fr.  

 

Des risques qui « augmentent » en période de confinement

Cette nouvelle fonctionnalité a été mise en place pour permettre de « signaler plus discrètement » les violences, a expliqué dans un communiqué le secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet.

« En période de confinement, les risques de violences sur enfant augmentent et les occasions de les repérer diminuent parce que ceux qui s’en rendent coupables pensent être à l’abri au regard de la situation actuelle. Pour un enfant victime, son frère ou sa sœur, ou encore un conjoint non-violent, s’isoler pour signaler une violence par téléphone au 119 est difficile dans la période actuelle », a-t-il encore observé.

 

La priorité « aux signalements provenant d’enfants » 

Les faits signalés par écrit sur le formulaire en ligne « seront traités suivant un processus similaire aux traitements des appels, avec une priorité donnée notamment aux signalements provenant d’enfants », précise le secrétariat d’Etat. Le nouveau formulaire n’est cependant « pas destiné à gérer des situations de danger grave et immédiat sur un mineur », pour lesquelles il convient toujours de contacter les numéros d’urgence (17, 15, 18 ou 112).

Le 119, numéro gratuit et confidentiel lancé il y a trente ans, a reçu en 2018 près de 269.000 appels (737 en moyenne par jour), dont 12 % ont fait l’objet d’un traitement. « Face à une suspicion de violences sur enfant, seul un Français sur quatre déclare avoir le réflexe d’appeler le 119 ou de prévenir la police », a déploré Adrien Taquet.

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01