Sur les bases qui lui sont propres et dont il détient seul le pouvoir, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a cru bon de donner un ultimatum au Président de la République.
Une sortie qui lui a valu une réplique du Secrétaire à la Communication du Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais qui estime qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que d’un stratagème insurrectionnel.
Ce fonds de solidarité va recevoir toutes les contributions possibles qui seront par la suite utilisées pour assumer les dépenses liées à la riposte du Coronavirus.
C’est hier que l’opinion a appris que Paul Biya le Président de la République a décidé de créer un fonds de solidarité qui va servir dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. La création de ce fonds vient sûrement du fait que les dépenses liées à cette pandémie sont énormes.
Il y a de cela une semaine où l’opinion a été tenue informée de ce que coûte un patient souffrant du virus du Covid-19. C’est en moyenne 4 millions de FCFA qui sont dépensés pour un seul cas suspecté et placé en quarantaine, rapportent des sources. Et cet argent est déboursé par les pouvoirs publics.
Le Pr Pierre Joseph Fouda qui est le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé a fait des précisions sur ce que peut coûter la prise en charge d’un patient du Coronavirus. Il faut souligner que sa formation sanitaire fait partie de celles qui accueillent les malades du Coronavirus dans la ville de Yaoundé.
Selon le Professeur, un patient coûte environ 300 mille FCFA toutes les 24h, pour ce qui est de sa prise en charge. « Au bas mot, l’État camerounais débourse au moins 4 200 000 FCFA afin que le patient atteint de Coronavirus recouvre la santé. J’exclu dans cette enveloppe globale, les frais d’alimentation et de la literie qui ont offerts gratuitement... », déclare-t-il.
Le fonds de solidarité aujourd’hui créé sera sans nul doute d’un grand apport dans la lutte à mener contre la pandémie. Il va recevoir toutes les contributions et permettre d’assumer les dépenses liées à la riposte contre le COVID 19. La Crtv rapporte que “le confinement des passagers des vols du 17 mars à Yaoundé et Douala a coûté jusqu’ici 630 millions de FCFA”.
En rendant public l’annonce de la mise sur pied du fonds sus mentionné, le Dr Malachie Manaouda qui fait généralement un point de presse quotidien, a souligné que les aspects scientifiques n’échappent pas à l’urgence de la coordination des actions.
Liliane N.
Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale n’a pas pu retenir sa colère face à cette autre attitude de « provocation » affichée par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui a cru bon de donner des injonctions au Président de la République.
Une bravade accompagnée par des menaces, sans oublier les propos discourtois qui sont devenus au fil mois une habitude chez le président du Mrc qui n’a aucun maire, aucun député et pas le moindre conseiller municipal.
« Monsieur le Président du MRC, avec tout le respect que je vous dois en tant que citoyen, si je n'étais pas confiné pour me protéger et protéger mes compatriotes je serai venu vous rencontrer après la lecture de votre communiqué qui donne la nausée, pour vous dire face à face, les yeux dans les yeux, que c'est honteux de vouloir utiliser le coronavirus comme munition politique, comme sujet de polémique, comme arme d’attaque personnelle et lâche contre le Chef de l’Etat.
Non, ce n'est pas sérieux de réduire cette crise à un niveau national, alors même que c'est une affaire mondiale donc internationale. Et puis M. Kamto, qui êtes-vous pour donner un ultimatum de 7 jours à un Chef d'Etat? Retenez bien que le coronavirus est un sujet trop grave et d'évolution hyper rapide, donc il est impératif et urgent de l'exclure du champ de la polémique pour qu'il reste dans une approche de sécurité nationale et mondiale comme le font le Président Biya et le Secrétaire Général de l’ONU et bien d'autres.
M. Kamto ça suffit, ce n'est pas du MRC qu'il s'agit, mais de la vie de millions de camerounais et de milliards de femmes et d'hommes sur notre planète menacée. Vous gagneriez à observer les consignes du Président Paul Biya communiquées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, ainsi que les conseils de l'OMS. Bon weekend » !
Une sortie qui en a suscité d’autres et tous, ou presque trouvent que le Mrc et son leader sont des opportunistes qui sautent sur la moindre occasion pour se mettre au devant de la scène
Jean Claude Mayel : « Vous savez tous les Camerounais peuvent écrire à leur Président de la République afin de l’inviter à se prononcer sur tel ou tel autre sujet mais vous conviendrez avec moi que depuis Octobre 2018, le landernau politique est envahi par cette engeance appelée Mrc. Et je préfère utilisée ces mots pour ne pas être aussi vil que tous ceux qui militent au sein de cette formation politique, si tant est – il qu’on peut le considérer ainsi mais, ce n’est pas possible. Mais dites – moi au cours des prochaines années, on va avoir droit à des attitudes aussi scandaleuses tout simplement parce qu’un individu veut rester présent dans les mémoires. On ne saurait être aussi opportuniste et dans le mauvais sens de ce terme… ».
Albert Ndogmo : « Je ne sais pas s’il y’a un terme assez fort pour décrier une attitude aussi scandaleuse. Mais bon Dieu, toute personne morale, face à la souffrance de ses congénères adoptent une attitude humble. Mais c’est quoi ça ? Fort heureusement, le Président de la République est un homme qui a toujours su prendre de la distance et agir là où on ne l’entend pas mais vraiment, que le Mrc et son leader laissent les Camerounais se préoccuper de ce qui est véritablement important pour eux… ».
N.R.M
Selon les informations publiées par les autorités béninoises sur le site dédié à la gestion de la pandémie, une personne est sortie du Centre de traitement après avoir été de nouveau testé négatif au coronavirus. Ce qui permet ainsi au Bénin de confirmer son premier cas de guérison.
Une bonne nouvelle qui vient du Bénin en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la confirmation par les autorités de ce pays d’un premier cas de guérison lié au Covid-19 dans la journée du dimanche 29 mars 2020. Ces sources font savoir que le pays compte à date officiellement 06 cas confirmés de coronavirus dont un de guérison et zéro décès.
Dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Bénin, le président Patrice Talon a pris d’importantes mesures. L’établissement d’un cordon sanitaire autour des grandes villes dont la capitale Porto-Novo et la ville économique de Cotonou, constitue l’une des décisions prises. Le Chef de l’Etat béninois dans une adresse à la Nation, a également indiqué que son pays ne dispose pas des moyens nécessaires pour procéder au confinement total de ses populations comme d’autres pays l’ont fait jusqu’ici.
Patrice Talon invite par ailleurs ses compatriotes aux respects stricts des mesures barrières prescrites par les professionnels de santé afin de stopper la propagation de la maladie dans le pays.
Innocent D H
Les propriétaires des débits de boisson appellent le gouvernement à l’aide.
Les propriétaires de débits de boisson affirment qu’ils broient du noir. Ils ne s’en sortent pas avec la mesure ordonnant la fermeture des débits de boisson à partir de 18 heures. Ils déclarent qu’ils ne parviennent plus à faire leur chiffre d’affaire. La raison étant que la durée d’ouverture de leurs espaces de vente de boisson ayant été réduite. Toutefois, ils sont conscients du danger qui guette le Cameroun et du bien-fondé de cette mesure de lutte contre la propagation du Coronavirus.
« Nous savons que cette mesure est nécessaire mais nous ne parvenons plus à faire notre chiffre d’affaires. Avant cette mesure, les travailleurs, les véritables clients arrivent souvent à partir de l’heure à laquelle il nous est demandé de fermer. En semaine, la moyenne des recettes était environ de 250.000 Fcfa et le weekend de 350.000 Fcfa. Les jours où la chance nous sourit, nous atteignons tout au plus 75.000 Fcfa. Tout ce que nous espérons c’est que cette mesure n’ira pas au-delà de 15 jours. Pour qu’on tienne jusqu'au bout l’Etat doit faire quelque chose », explique dans les colonnes du quotidien Le Jour Bruno, un gérant d'un snack à Soa.
D’autres propriétaires de débits de boisson indiquent avoir été contraints de se séparer de la plupart de leurs employés. Ils affirment qu’ils ne peuvent plus garder les effectifs de jours normaux, parce qu’ils ne sont plus capables de payer ces derniers. Si rien n’est fait pour eux, ces tenants de bars indiquent qu’ils vont devoir faire face aux convocations de non-respect des engagements, très prochainement. Pour cela donc, ils sont nombreux à solliciter le soutien du gouvernement pour pouvoir joindre les deux bouts.
Liliane N.
Brazzaville, la capitale du Congo a accueilli ce 28 mars 2020, la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage (Copil) du Programme des réformes économiques et financière (Pref-Cemac). Les assises ont principalement porté sur les « incidences économiques et financières du Covid-19 sur les économies de la Cemac et esquisses de solutions ».
Cette importante réunion a permis aux ministres en charge de l’Economie et des Finances des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que sont le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale, et le Tchad, de formuler une recommandation forte. Ils ont « recommandé aux Etats de négocier collectivement et d’obtenir pour tous les Etats, l’annulation de l’ensemble de leurs dettes extérieures ».
« Des marges budgétaires leurs permettant de faire face à la fois à la pandémie et à la relance future, sur des bases saines de leurs économies », note-t-on dans le communiqué rendu public à l’issue des travaux.
En rappel, le rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur les perspectives de l’Afrique centrale faisait en 2019, une analyse sans complaisance de la situation des dettes extérieures des pays de la sous-région Cemac. Selon les révélations faites par la BAD, la dette extérieure de la zone pour l’exercice 2018 a été de l’ordre de 27% du Produit intérieur brut (PIB).
Innocent D H
L’homme de droit s’est éteint à la suite d’un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Bamena, une ville située entre Banganté et Bafang. Un choc pour la corporation et pour le parti pour lequel il faisait partie du collectif des avocats que dirigeait feu Me Souop Sylvain.
Me Kamkui Théodore vient de tirer sa révérence. Cet avocat du MRC et par ailleurs conseiller de Maurice Kamto, a selon les informations reçues, trouvé la mort suite à un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche au niveau de Bamena, une localité située dans le département du Ndé, région de l’Ouest.
Il s’en va pratiquement dans les mêmes conditions que Me Sylvain Souop. Accident de la circulation. Sauf que le précédent avait quand même eu la grâce de s’en sortir et de se rendre plusieurs jours après dans un centre de santé où il va trouver la mort dans des conditions troubles.
Pour l’instant rien de précis sur les circonstances réelles de cet autre accident de la circulation qui fauche la vie à un éminent avocat du barreau camerounais. De toute évidence, il apparaît que le sort s’acharne sur le groupe des avocats du MRC et partant sur le parti dans son ensemble.
C’est un véritable coup dur. Une situation qui ne peut empêcher de relancer les interrogations qui couvaient depuis le départ dans des conditions troubles de Me Sylvain Souop. Notamment sur l’idée d’une main noire qui agirait dans l’ombre pour déstabiliser ce parti politique de l’opposition.
En effet, plusieurs faits mis côte à côte donnent tout de même de s’interroger si des personnes n’agissent pas dans l’ombre pour éliminer les pions importants de l’appareil juridique et même du dispositif politique du MRC. Si on ajoute à ces décès successifs, la tentative d’assassinat du président de ce parti, il y a fort à craindre. Ce d’autant plus que le Cameroun se trouve à un virage majeur, celui de la transition politique imminente.
Mais en même c’est aussi le chemin par lequel passera tout homme. Fatalement. D’ailleurs nul ne sait dans quelles conditions l’on quittera la scène. L’avocat au barreau du Cameroun est finalement allé retrouver son illustre confrère Me Sylvain Souop parti deux mois plus tôt. Puissent-ils continuer de défendre les sans voix dans cet autre prétoire…
Stéphane NZESSEU
Le député de la Sanaga Maritime était ce samedi 28 mars dans sa circonscription pour mener des actions de sensibilisation question de prévenir et prémunir les populations contre ce virus qui causent de nombreuses pertes en vies humaines dans le monde.
L’adage est bien connu. « Si chacun balai la devanture de sa maison, tout le village sera propre ». C’est cette logique participative qui a conduit l’honorable François BIBA dans ses terres. Le weekend était mouvementé dans la localité d’Edéa et ses environs.
Le néo député de la circonscription est allé aux côtés de ses populations pour mener le combat contre le coronavirus. L’honorable François BIBA, élu PCRN n’y est pas allé seul. Avec lui, de nombreux autres militants et sympathisants du parti de Cabral Libii dont l’épouse de ce dernier.
L’équipe de sensibilisation a disposé dans quelques points de la ville, des points de distribution d’eau coulante avec tout à côté du savon et du nécessaire pour se nettoyer les mains. L’équipe de sensibilisation a accordé un intérêt particulier à l’explication en « BtoB » aux populations le bien fondé des mesures d’hygiène qu’il faut continuer de mener même à la maison.
Les volontaires ont rencontré toutes les franges de la population et élargi ainsi le spectre des camerounais qui se lèvent pour combattre contre ce virus dangereux. Les équipes de volontaires ont également procédé à la distribution gratuite de morceaux de savons à plusieurs fils et filles de la Sanaga Maritime. Un geste symbolique qui sera certainement catalyseur de nouveaux comportements dans la ville d’Edéa et les villages environnants.
Rappelons que la tranche d’âge qui souffre le plus de cette maladie qui s’attaque très vite aux voies respiratoires reste les seniors. Ils sont ceux qui payent le plus le tribut de ce fléau. Or nos seniors sont très nombreux dans l’arrière-pays, dans nos villages.
Alors, toutes mesures susceptibles de barrer la route à cette maladie pour qu’elle n’atteigne pas nos villages, sont à saluer. Sinon, c’est alors qu’on enregistrera le maximum de décès dans notre pays. Et nous courrons par ailleurs le grand risque de perdre une bonne partie de notre bibliothèque, de notre patrimoine traditionnel, national. Dans ce sens, l’acte posé ce samedi et ce dimanche dans la Sanaga Maritime par l’Honorable BIBA et ses équipes sonne comme une interpellation à l’endroit des autres représentants du peuple, mais aussi des magistrats municipaux.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé précise que le Cameroun enregistre aussi une dizaine de cas de guérison.
Alors qu’hier soir encore 29 mars 2020, le Ministre de la Santé indiquait que le Cameroun comptait un total de 113 cas de personnes testées positives au virus du Covid-19, ce matin, sur son compte Twitter, il fait savoir que la situation a évolué. On est rendu à 142 malades du Coronavirus. D’où le rappel de l’importance du respect des règles d’hygiène, qu’il n’a de cesse de faire depuis le début de la pandémie au Cameroun.
Les nouvelles au sujet de la pandémie du Coronavirus qui gagne du terrain dans notre pays, ne sont pas entièrement mauvaises, dans son récent tweet fait ce matin du 30 mars 2020, le Dr Malachie Manaouda indique que le Cameroun a aussi une dizaine de personnes guéries.
« Pour vous protéger et protéger les autres, soyons responsables. Respectons les règles d'hygiène et ne sortons que si c'est vraiment nécessaire. A ce jour, nous avons 3 cas de plus, soit un total de 142 mais nous comptons une dizaine de malades guéris. Le gouvernement s'active », a écrit le Dr Manaouda Malachie sur son compte Twitter.
Il convient de noter qu’au vu de la propagation de la maladie, le Ministère de la Santé a décidé d’adopter et d’adapter sa stratégie de lutte contre le Covid-19 à la réalité actuelle. Il a fait savoir que cette stratégie sera composée de quatre axes. Ces axes sont la recherche active et précoce, la prise en charge qualitative, la régulation sociale et gouvernance et la redevabilité.
Il faut aussi souligner que ce weekend, le Ministre Malachie Manaouda, le Ministre de l’Administration territoriale, les gouverneurs des régions et des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé se sont retrouvés dans le cadre d’une concertation. Il s’est agi de se demander « comment amener les camerounais à respecter les 13 mesures barrières édictées par le gouvernement ».
Liliane N.
La région du Sud-Ouest détient un cas parmi les 113 testés positifs.
Le nombre de personnes testées positives au virus du Covid-19 ne cesse de croître au Cameroun. Ce weekend, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a indiqué que le pays compte désormais 113 cas. En moins d’un mois, le Cameroun est passé de 99 cas dénombrés au soir du 28 mars au nombre actuel suscité et confirmé par le Minsante le dimanche 29 mars 2020.
« Cette nuit nous avons eu à Douala : 13 positifs sur 72, Limbe : 01 sur 02, Buea : 00 sur 02 pour un total de 14 positifs sur 76 testés dans cette série. Soit un global de 113 cas positifs à ce jour dans notre pays. Restons chez nous. Vigilance !! Vigilance !!», a tweeté le Dr Manaouda Malachie sur son compte Twitter.
Le Weekend a également été marqué par le décès sur le territoire d’une troisième personne souffrant du Coronavirus. Il s’agit d’un homme qui vivait dans la ville de Douala, région du Littoral. Il convient de rappeler que la toute première personne ayant perdu la vie du fait de la pandémie du Coronavirus.
Les causes de sa mort ont créé la polémique. La Direction de l’hôpital Laquintinie dans lequel, il a été admis, a déclaré qu’il souffrait d’une insuffisance cardiaque et de diabète. Pourtant sa famille, notamment sa fille et son neveu Patrick Mboma soutenaient qu’il a attrapé le virus du Covid-19.
Finalement les tests post mortem réalisés ont permis de mettre fin à la polémique et de confirmer à l’opinion, que le dénommé Achille Essome Moukouri est mort des suites de Coronavirus. Le premier décès était celui d'Essengue Abinus. C'était un camerounais qui vivait en Italie. Il est entré au pays le 7 mars 2020.
Yaoundé qui est aujourd’hui considéré comme l’épicentre de la pandémie au Cameroun totalise jusqu’ici 1 décès. Et Douala, deuxième ville plus touchée au pays, totalise deux décès. Le Ministère de la Santé continue de sensibiliser les populations. Il recommande à celles-ci de respecter les mesures d’hygiène, de distanciation et celles prescrites par le gouvernement.
Liliane N.
Le Directeur Général du PAD, Cyrus NGO'O souhaite calmer les inquiétudes qui grandissent au sein de son personnel depuis l’annonce du décès hier de Mme Esther Gwet. Selon certains employés de la maison, il est vraisemblable qu’elle soit décédée après avoir été contaminée au COVID 19.
D’après certaines informations, Mme Esther Gwet et son époux seraient revenus récemment d’un séjour à l’étranger. Ces mêmes informations font état de ce que son époux serait en ce moment même sous assistance respiratoire à l’hôpital Général de Douala.
Mais l’inquiétude de ses collègues vient principalement du fait qu’elle st venu au bureau pendant plusieurs jours avant de manifester les signes de la maladie. Certainement que le virus était dans sa phase d’incubation. C’est au milieu de cette panique que le Directeur Général du Port Autonome de Douala appelle à la sérénité et rassure.
Dans un communiqué rendue publique ce samedi, il fait savoir : « Monsieur le Directeur Général du Port Autonome de Douala a le regret d’annoncer le décès de Madame Gwet épse Yogo Esther, en service à la Direction de l’Exploitation. Elle est décédée, le 27 mars 2020 à l’hôpital Général de Douala, des suites de maladie.
Tout en adressant ses sincères condoléances à la famille de la défunte si durement éprouvée, le Directeur Général du Port Autonome de Douala invite tout le personnel à ne pas céder à la rumeur et à la panique dues à un environnement caractérisé par la prise de conscience de la pandémie du COVID 19 qui sévit actuellement dans le monde entier.
Le Directeur Général assure que les enquêtes médicales sont actuellement conduites par le Centre Médico-Social du PAD, pour déterminer les causes exactes du décès de Madame Gwet épse Yogo Esther, en collaboration avec les autorités sanitaires de la Région du Littoral.
Le Directeur Général tient à préciser que toutes les mesures prises et édictées par le Gouvernement de la République pour protéger les populations sont mises en application au Port Autonome de Douala. Il invite une fois de plus tout son personnel au respect SCRUPULEUX, au sein de l’entreprise et en dehors, de toutes les prescriptions de protection et de sécurité sanitaire recommandées. »
Sans plus de précision, le personnel est invité à attendre. Or, il serait intéressant de mettre déjà dès cet instant des mesures de dépistages massifs de son personnel pour identifier ceux qui pourraient être contaminés et stopper rapidement l’évolution du mal.
Coronavirus : Maurice Kamto donne 7 jours à Paul BIYA pour se prononcer ouvertement
Stéphane NZESSEU
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun au cours d’une adresse à ses militants ce vendredi a fortement interpellé le Chef de l’Etat sur son silence face à cette crise sanitaire que vit le Cameroun.
« Monsieur Paul BIYA doit assumer pleinement et par lui-même la fonction présidentielle qu’il usurpe depuis le hold-up électoral d’octobre 2018, faute de quoi le peuple camerounais sera en devoir de constater sa défaillance et d’en tirer toutes les conséquences politiques ».
C’est par ces propos que Maurice KAMTO ouvre son adresse aux camerounais au sujet de la crise sanitaire. Pour le Président du MRC, « les camerounais sont abandonnés à leur triste sort par celui qui prétend assumer la fonction de Chef d’Etat ».
Or au cœur de la crise, dans tous les pays du monde, les populations sont conduites et informées par leurs principaux leaders qui mouillent le maillot dans cette situation pour améliorer les conditions de prise en charge.
« Les questions que les Camerounais de tous bords se posent depuis deux semaines au moins sont les suivantes : où est passé Monsieur Paul BIYA ? Le pays est-il gouverné ? Si oui par qui ? Est-il simplement conscient de sa responsabilité en tant que Président de la République, même illégal et illégitime, dans la préservation de la vie des Camerounais ? ».
Des questions et bien d’autres que plusieurs concitoyens se posent au jour d’aujourd’hui. Or du haut de sa stature, il est le seul capable de donner du poids aux actions menées par le ministre de la santé. Seule une réelle implication de Paul BIYA peut amener une véritable discipline au sein du gouvernement et des hauts responsables de l’Etat comme les députés et sénateurs soupçonnés par le ministre de la santé d’être contaminés.
Le président de la République est en parfaite santé
Par ailleurs, Paul BIYA est le seul à même de faire une ordonnance pour le déblocage d’une somme d’argent conséquente susceptible de permettre de passer les commandes des outils nécessaires pour la prise en charge dans les hôpitaux, bref l’organisation d’une véritable riposte nationale.
« Prenant à témoin le peuple et la communauté internationale sur cette situation inadmissible, je l’engage sous sept (07) jours, à compter de la publication de la présente communication, à s’adresser aux Camerounais, lui-même, pour leur dire quelle est sa riposte contre le COVID-19 et surtout, pour annoncer les moyens de financement nécessaires, aussi bien aux ménages qu’aux entreprises, pour assurer l’efficacité du confinement. En l’absence de telles mesures d’accompagnement, les directives de son gouvernement resteront stériles au regard de la décrépitude du tissu social, de la pauvreté et de la précarité des populations engendrées par son régime depuis 40 ans ».
Ce qu’il faut également dire, c’est que cette exigence de Maurice KAMTO cache son ambition de donner aux camerounais de savoir si effectivement le Chef de l’Etat est en parfaite santé comme cela est dit ci et là. Et mettre fin à la rumeur sur sa vie ou sa mort.
Stéphane NZESSEU
Elles sont nombreuses les familles qui ne se connaissaient plus. Du fait de l’intensité de leurs activités professionnelles, de nombreux parents profitent de cette période de cessation d’activité pour redécouvrir leur couple et leurs enfants.
Joseph Mouangue est patron d’un snack bar cabaret dans la ville de Douala. Son épouse est cadre dans une entreprise de la place. Elle est en charge des ventes au sein de ladite structure. Le monsieur a des journées presque inversées.
Puisqu’il passe l’essentiel de la nuit à assurer le bon fonctionnement du snack et rentre presq’au petit matin. Il se réveille un peu tard dans la matinée et ressort en mi-journée pour vaquer à ses affaires. Or son épouse quitte la maison tôt le matin avec les enfants qu’elle dépose dans leur établissement pour ce qui est des deux cadets puisque l’aînée est déjà à l’université. La brave dame revient le plus souvent à la maison en début de soirée.
Pas vraiment le temps de discuter avec les enfants, puisqu’il faut faire la cuisine et trouver du temps pour se reposer. Même si de temps à autre elle prête l’oreille à ce que disent ou veulent ses enfants, elle avoue que ce n’est pas toujours la tête tranquille.
Les deux parents, moins de la cinquantaine, ont trois enfants qui sont aujourd’hui pratiquement adolescents. Mais il est difficile de dire que ces deux parents sont vraiment au fait du quotidien de leurs enfants. Mis à part les quelques rares sorties en weekend, auxquelles la papa participe très peu, il est difficile pour la famille de se retrouver régulièrement et de discuter sur les occupations des uns et des autres.
Grâce aux mesures prises par le gouvernement, les enfants sont tous à la maison, les affaires du Papa tournent au ralenti. Du moins il n’a plus de raison de se retrouver hors de la maison après 19 heures étant entendu que son point de commerce ferme à 18 heures. La dame est en télé travail. Et ne fait un tour au lieu de service ou chez un client que si nécessaire.
De toute façons, la famille a plus de temps pour elle maintenant. Et le premier succès de cette situation de quasi confinement est que la saine communication s’est réinstallée entre les différents membres de la famille. Le papa de la maison nous a dit combien il est surpris par ce que sont devenus ses enfants en nous faisant savoir combien il est passé à côté de nombreux évènements qui ont marqués la vie de sa progéniture du fait de son activité.
Il redécouvre ses trois enfants et est subjugué par ce qu’ils savent aujourd’hui et sont capables de faire. C’est un peu comme une occasion que le gouvernement lui a donné de se rattraper dans l’éducation de ses enfants qui traversent leur âge de puberté. Finalement, cette situation de quasi confinement lui fait perdre en terme de chiffres d’affaires, mais lui donne de gagner sur l’essentiel, l’éducation de ses enfants et l’harmonie retrouvée de sa famille. Un mal pour un bien en somme.
Stéphane NZESSEU
Il devient de plus en plus difficile de se procurer quelques citrons dans nos marchés. Quand vous en trouvez, les prix sont mirobolants. C’est la conséquence des conseils d’automédication préventive au coronavirus qui ont circuler dans les réseaux sociaux au Cameroun.
Un tas de cinq citrons au marché de New Bell comme un peu partout dans les villes du Cameroun connait une inflation extraordinaire. Les coûts varient entre 1.000 fcfa et 2.000 fcfa pour cinq fruits de citrons.
La loi de l’offre et de la demande impose une hausse de prix exceptionnelle de ces denrées, citrons – ail – njinja. Les trois sont fortement demandées à cause d’une série d’informations qui circulent depuis quelques semaines déjà sur les réseaux sociaux, suite à la survenue du Coronavirus – Covid 19.
En effet, plusieurs camerounais ont compris que cette maladie affecte essentiellement les personnes qui ont un système immunitaire affaibli. Ce sont d’ailleurs ceux-là qui tombent sous les assauts de cette maladie. Des médecins traditionalistes, spécialistes de la médecine naturelle ont fait circuler au sein de l’opinion des solutions pratiques pour relever son immunité et préparer le corps à cette maladie.
Les vertus thérapeutiques de ces différents aliments pris individuellement sur la santé est prouvée. Maintenant ce qui n’est pas encore admis par les scientifiques de la médecine moderne, c’est la consommation d’un mélange de ces trois aliments dans les soins contre le coronavirus – Covid 19.
Or les camerounais ont choisi de ne pas attendre l’avis des médecins de l’école moderne. Ils se sont précipités dans les marchés pour se prémunir à leur manière contre cette maladie qui se répand sur le pays. Entre temps, ce sont les commerçant qui trinquent. Ils saisissent cette aubaine pour se faire un peu plus d’argent. Pour d’autres, ils provoquent une rareté du stock pour vendre à un prix important les stocks en leur possession.
Cette augmentation de prix est mal prise par les ménagères et les autres consommateurs habituels de ces produits qui se retrouvent pris au piège de la loi du marché. Ce d’autant plus qu’il est difficile de dire pour combien de temps cette situation va durer. Ils craignent davantage que ces prix connaissent une plus grande augmentation. Plus la rareté va croître, plus les prix vont augmenter. Il est possible que le prix d’un seul fruit de citron atteigne des prix faramineux.
Crise Coronavirus : Les prix des transports augmentent dans les villes camerounaises
Stéphane NZESSEU