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Les 82 enfants sortis de la rue sont actuellement en observation. Après cette phase d’observation, ils vont devoir réintégrer leur famille.

 

82 enfants qui vivaient dans les rues de la capitale, y ont été retirés par des éléments du Ministère des Affaires sociales (Minas). Ils ont été conduits dans trois Centres des Affaires sociales de Yaoundé. L’opération de retrait de ces enfants de la rue a eu lieu le 01er avril 2020. Elle a été suivie par Pauline Irène Nguele le chef du département ministériel suscité. Celle-ci a encouragé ces enfants qui passent actuellement une phase d’observation. Ladite phase devra conduire à leur insertion sociale, au retour dans leur domicile. 

« Une nouvelle page s'ouvre pour vous. Vous avez l'opportunité de construire un nouveau projet de vie. Il faut être sérieux dans ce que vous allez faire. Nous allons être avec vous tous les jours pendant trois mois pour qu'au sortir de là, vous ayez quelque chose à faire dans votre vie. Soyez engagés et n'ayez pas peur. Bonne chance ! », a déclaré le Ministre. 

En attendant qu’ils regagnent leur domicile, un programme qui va les empêcher de s’ennuyer a été mis sur pied. Il est dit qu’ils seront reçus toute la journée de lundi à samedi dans des différents centres d'écoute. Là-bas, ils pourront se rafraîchir et s'alimenter. Ils prennent part à une variété d'activités sportives, ludiques et d'éveil. A côté de cela, il y a des soins pour ceux qui sont malades ou ont besoin d'une cure de désintoxication.

Selon le Minas, il s’agit d’une action expérimentale. Elle leur permettra, en fonction de leurs situations individuelles, de se retirer au bout d'un certain temps volontairement et durablement de la rue.

 

Liliane N.

 

 

Luc Messi Atangana a donné 48 heures aux habitants des zones marécageuses pour déguerpir.

 

Luc Messi Atangana le Maire de ville de Yaoundé a fait une descente sur le terrain le 31 mars 2020. Il s’est rendu à Yaoundé 3 et Yaoundé 4. Lors de cette descente, il a pu constater que les zones marécageuses généralement considérées comme domaine de l’Etat, sont occupées par des populations.

Au quartier Efoulan lac par exemple, Luc Messi Atangana a vu qu’un garage a été aménagé dans une de ses zones marécageuses. L’autorité a sommé toutes ces personnes de quitter ces lieux. Il les a donnés 48 heures pour s’en aller de là. Sur ce délai qui paraît si court, le Maire de ville de Yaoundé indique qu’il l’a choisi parce que ces occupants des espaces marécageux avaient déjà été avertis par la Communauté urbaine.

A titre de rappel, il faut noter qu’il s’agit là, des premières actions de Luc Messi Atangana devenu Maire de ville de Yaoundé le 03 mars 2020. Il a déjà aussi sommé les conducteurs des taxis qu’il a appelés à se mettre en règle. Il leur avait donné 7 jours pour le faire. Et la sommation prenait effet à partir du 17 mars dernier. En réunion avec les syndicats et fédérations des transports routiers urbains et interurbains, il avait indiqué qu’il souhaitait que le Cameroun présente une image attrayante.

Il avait alors demandé que les chauffeurs de taxis doivent « rafraîchir la peinture de leurs taxis, d’une couleur jaune et sans fantaisie ». Qu’ils doivent remplacer « les éléments détériorés tels que les pare-brises, phares, clignotants, rétroviseurs, les monte-vitres devront être remplacés ». Luc Messi atangana a précisé que tout chauffeur qui ne respectera pas ces règles verra son véhicule être conduit à la fourrière.  

Il n’y a pas que les occupants des zones marécageuses et les taximen qui ont été sommés par le Maire de ville de Yaoundé. Il y a également les occupants de l’emprise de la voirie urbaine qui ont été sommés, de libérer les lieux.

 

Liliane N.

 

 

Le ministre de la santé était attendu ce jeudi devant les membres de l’Assemblée Nationale. Seulement, le ministre se s’est pas pointé et n’a visiblement pas prévenu de sa non venue. Une situation qui a vertement courroucé le Président de l’Assemblée Nationale qui a vu en cette attitude un acte de mépris de la part du ministre de la santé publique.

 

Le ministre Manaouda Malachie était programmé par le bureau de l’Assemblée Nationale ce jeudi pour venir expliquer aux députés l’état d’avancement des mesures prises par le gouvernement pour épargner le Cameroun d’un grand malheur comme le prévoient les officines occidentales. Les honorables membres de la chambre basse, conduits par le premier d’entre eux, Cavaye Yeguié Djibril, avaient pris les mesures de distanciation et limiter le nombre de députés au sein de l’hémicycle, question de montrer combien ils respectent les mesures édictées par le gouvernement de Dion Nguté. On a même aperçu certains députés qui il y a quelques jours ne portaient pas de masque et s’exposant volontairement à la contamination, arborer fièrement leurs masques de protection.

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Mais ils ont attendu longtemps, le ministre Manaouda Malachie n’est pas venu. On n’a pas les raisons claires de sa non venue, mais tout porte à croire que le ministre Manaouda Malachie a réservé ses rapports pour sa hiérarchie le Premier Ministre. Puisqu’il faut le rappeler Joseph Dion Ngute a dirigé un Conseil de Cabinet ce jeudi. C’est via la téléconférence que les ministres du gouvernement ont échangée sur le niveau d’évolution de la crise sanitaire, mais aussi les autres chantiers de développement en cours au Cameroun. Est-ce la raison pour laquelle Manaouda Malachie n’est pas allé devant les députés ?

Ou alors, c’est une réponse que le Premier Ministre a voulu faire parvenir au Parlement. On se souvient que quelques heures après l’annonce des mesures restrictives par le gouvernement le 17 mars dernier, le Président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale ont passé outre les décisions du Président de la République. Foulant ainsi aux pieds les mesures de protection des camerounais. On se souvient même qu’il y en avait parmi ces députés qui devaient se mettre en quarantaine. En respect de ces mêmes mesures. Etant entendu que ce dernier venait d’un pays à risque, et qu’il avait pris un vol où on a diagnostiqué trois cas positifs.

Après avoir attendu fatigué le ministre de la Santé publique, et après des paroles de courroux exprimés du haut du perchoir par Cavaye Yeguié Djibril, la chambre basse s’est arrêtée de siéger et le PAN a mis fin à la plénière. L’hémicycle a profité de ce départ précipité pour organiser une désinfection générale de la salle des plénières.

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Stéphane NZESSEU

 

Madame le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation a visité ce jour à Yaoundé le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM). Cet institut à travers son centre de recherche sur les maladies émergentes aurait la capacité de produire plus de 6.000 comprimés d’hydroxy chloroquine par minute. C’est ce qu’ont fait savoir les chercheurs de ce centre au ministre de la recherche scientifique ce jour.

 

Il a fallu attendre qu’on soit à ce stade de l’évolution de la maladie dans notre pays pour que nos dirigeants nous fassent savoir qu’on peut produire les solutions au mal à domicile. Mieux vaut tard que jamais. Le centre IMPM a dans l’urgence tenu le 27 mars dernier sa 7e session extraordinaire. C’est au cours de cette session extraordinaire que le centre a décidé d’accompagner le plan de riposte du gouvernement. On a envie e se demander ce qu’ils attendaient depuis le début de la crise. Les résolutions de cette session étaient :

-          La décision d’appui au dépistage et au diagnostic. C’est alors que les braves chercheurs nous apprennent qu’ils sont capables de procéder à plus de 5.000 tests par jour. Or jusqu’ici, l’exercice d’examen des tests sont la propriété de l’Institut Pasteur de Yaoundé.

-          La fabrication de cinq million de comprimés de Chloroquine et de cinq millions de comprimés d’Azythromycine. Ce sont les deux molécules identifiés pour les soins du coronavirus. Une belle annonce. Puisqu’avec cette capacité de production, le Cameroun pourra desservir ses voisins qui sont déjà pris dans le filet du virus. Une bonne manne financière en vue, mais aussi l’assurance pour notre pays d’assurer une bonne prise en charge des patients contaminés au coronavirus.

 

Les chercheurs appellent à la participation des tradipraticiens

Par ailleurs les chercheurs du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation ont émis quelques recommandations. Ils souhaitent la réactivation et le renforcement de la collaboration entre le Ministère de la Santé Publique, le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et les tradipraticiens en vue d’une prise en charge efficace des personnes atteintes par ladite pandémie. Autre chose, ils demandent l’accélération de la mise en œuvre du projet – 71 des centres d’excellence de l’Union Européenne, en vue de la mise en place, sans délai, d’un Plan d’urgence nationale de lutte contre les pandémies.

 Au terme de cette visite, Madame le ministre Madeleine Tchuente fait savoir « je suis comme une équipe de lions indomptable à qui on demande de gagner la coupe du monde sans me donner les moyens. » Une main tendue vers la hiérarchie pour doter ces laboratoires de moyens nécessaires pour démarrer la fabrication des comprimés et l’effectivité des tests.

 

Stéphane NZESSEU

 

La météo l’avait pourtant annoncée.  Ce jeudi, les fortes pluies qui tombent dans la petite localité d’Ebebda devait être accompagnées des éclairs et de violentes tornades. Mais lorsque la pluie est tombée cet après-midi les dégâts se sont fait plus grave que ce que pouvait imaginer les populations de la contrée.

 

La commune d’Ebebda subit l’influence du climat équatorial avec ses dérives dues aux différents dérèglements du climat. Normalement, nous sommes entrés dans la petite saison pluvieuse depuis mi-mars. Elle devrait aller jusqu’à mi-juin. Il faut le savoir, la moyenne annuelle des précipitations est de 1.577 mm. C’est parmi les zones les plus pluvieuses du pays. En plus, il ne faut pas oublier que c’est une localité traversée par plusieurs cours d’eau dont le plus important est la Sanaga. Le plus long fleuve du Cameroun.

 

C’est dans cet environnement que les gouttes sont tombées hier après-midi. Etant encore dans ses débuts, les pluies sont très violentes. Pendant de nombreuses minutes, les pluies ont baigné la ville d’Ebebda. Le relief de la localité est légèrement accidenté. Avec des plaines, des collines et des vallées qui sont pour la plupart au bord du grand fleuve. Un relief qui permet le ruissellement des eaux. Or au même moment, les sols essentiellement constitués de granites et de quartzites ne facilite pas une abondante infiltration de l’eau. Ce qui favorise grandement les inondations comme ce à quoi on a assisté ce jour.

 

Conséquences, 25 habitations complètement ou partiellement détruits. Et plus de 180 personnes dans la rue. Ce sont pour la quasi-totalité, des camerounais qui ont fui la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ils ont marché pendant longtemps et ont trouvé refuge sur les terres d’Ebebda. Ce sont donc de gros efforts qui partent ainsi à l’eau. Des femmes et des enfants qui vont passer la nuit à la belle étoile suite à cette catastrophe. D’après les témoignages des riverains ces camerounais sont arrivés là il y a moins d’un mois. Certains superstitieux ont voulu faire un rapprochement entre cette violente pluie et celle qui a arrosée la ville de Buea la semaine dernière. Comme quoi il s’agirait d’un message à l’endroit des populations ressortissantes de ces régions anglophones. Mais il n’en est rien.

 

L’heure est à la mobilisation pour ces camerounais qui dorment depuis hier à la belle étoile. Plus encore, il faut amener les autres populations à prendre des mesures pour ne pas que les fortes pluies détruisent leurs habitations.

 

Stéphane NZESSEU

 

C’est dès le lendemain de l’annonce du décès de la prophétesse Tatiana Makosso que le chanteur coupé-décalé a fait cette annonce. Une requête qui montre bien les soupçons nourient par ce dernier au sujet de la mort de celui qui est devenue son « meilleur ami » depuis la mort tragique de DJ Arafat.

 

Depuis le départ brusque du Daïshikan et des remous qui ont entouré ses obsèques, il ne se passe plus un jour sans que le meilleur compagnon de marche de DJ Arafat et l’Homme de Dieu Camille MAKOSSO ne soient en « clash » par réseaux sociaux interposés.

En fait, Debordo s’était interrogé à l’époque des obsèques de DJ Arafat sur l’agitation de ce soi-disant pasteur autour des œuvres de Arafat DJ. Des œuvres musicales que l’église chrétienne qualifie pourtant de mondaine. Debordo avait alors traité publique Camille Makosso de « faux homme de Dieu », un charlatan en d’autres termes. Depuis lors les deux hommes ne manquent pas de se lancer des piques chaque fois que cela est possible. 

Toutefois, il faut bien situer les arguments de Debordo qui est logique avec lui-même. Pour lui si un homme comme Camille Makosso s’accommode des œuvres d’une personne comme Dj Arafat c’est dire qu’ils sont du même bord. Or on ne saurait être de Dieu et de satan en même temps. Debordo qui s’est remis peu à peu à l’étude des saintes écritures est clair, pour lui Camille Makosso a pactisé avec le démon.

Une thèse qui n’est pas loin des dire de la propre fille de ce pasteur qui l’a accusé d’être l’auteur de la mort de sa maman. Ceci par le moyen de pratiques ésotériques. Debordo Leekunfa, tout en exprimant sa désolation face à ce malheur, pense qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond autour de la mort de l'épouse du Général Makosso Camille.

À cet effet, il a proposé qu'une autopsie de son corps soit faite afin de donner la vraie raison de la mort de Tatiana Kosséré, espe Makosso. « Tatiana Kosséré, Famille Kosséré, j'ai mal. Mais Makosso, on va finir de pleurer; on va s'expliquer. C'est trop facile cette affaire. Je demande une autopsie du corps »

Debordo Leekunfa, tout en exprimant sa désolation face à ce malheur, pense qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond autour de la mort de l'épouse du Général Makosso Camille. À cet effet, il a proposé qu'une autopsie de son corps soit faite afin de donner la vraie raison de la mort de Tatiana Kosséré, espe Makosso. Mais il faut le savoir, cette requête a de très très faibles chances de prospérer.

 Accusé d’avoir sacrifié son épouse, Camille Makosso se défend 

 

Stéphane NZESSEU

 

Après le décès brusque de son épouse, la prophétesse Kosséré Épouse Makosso Okehi Tatiana, survenue le samedi 28 Mars 2020, ce n’est pas la grande sérénité au sein de la famille MAKOSSO.

 

L’homme de Dieu a été accusé par sa propre fille d’avoir sacrifié leur maman. Selon celle-ci dont le témoignage circule dans une bande audio sur les réseaux sociaux, l’homme de Dieu populaire MAKOSSO serait franc-maçon. Et c’est en vertu de cette appartenance qu’il aurait sacrifié leur maman. De son côté, celui qui se fait appelé le Général Camille MAKOSSO a réagi à cette nouvelle, pour la démentir. Voici quelques extraits de l’entretien qu’il a accordé ce jour à la radio ivoirienne VIBE.

« C’est très difficile pour moi en ce moment. Mon épouse s’est fait opérer le mercredi passé à la Polyclinique Avicennes. La veille du décès, elle m’avait déjà fait savoir qu’elle ressentait des palpitations, des vertiges. Elle me dit aussi qu’elle avait un malaise. La veille, quand j’ai fini de la laver, je l’ai fait coucher. Le samedi, mes filles, deux d’entre elles, étaient en train de se chamailler violemment. Je suis venu intervenir et les recadrer. Leur maman a même dit : « la plus petite, laisse là comme ça, elle est trop difficile celle-là ». Et quand mon épouse est venue intervenir à son tour pour chercher à éteindre la querelle, elle a eu un malaise, elle a piqué une crise et s’est effondrée dans mes bras. Paniqué, j’ai téléphoné aussitôt notre docteur, il m’a dit de la tenir éveillé en attendant qu’il arrive. Vu la situation critique de mon épouse, on l’a transporté à la clinique d’à côté, ils nous disent de la conduire là où elle a été opérée. Malheureusement, son pouls avait cessé de battre en ce moment. Ma femme était déjà décédée », relate-t-il.

 

« C’est moi qui ai perdu ma femme, je sais ce que j’endure en ce moment. Elle était ma vie, ma raison d’être. J’ai fait 19 années de souffrance avec elle, vous savez ce que ça représente de perdre un être avec qui vous avez tout connu. Je sais une chose, je suis strict avec mes enfants, mais très doux avec mon épouse. Les gens peuvent raconter ce qu’ils veulent, personne ne va les en empêcher, c’est ça aussi l’ivoirien. En ce moment, l’heure n’est pas aux explications, nous sommes dans le recueillement et la prière. Je ne sais franchement pas si je pourrais vraiment me remettre de la mort de mon épouse. Que les gens comprennent la douleur qui est la mienne. Le malheur n’épargne personne. Quand tu as perdu quelqu’un de cher, tu respectes ce qu’est la mort », s’est défendu le Révérend Camille Makosso sur le site internet de Vibe Radio.CI.

De toute façon, le temps reste le meilleur tribunal de l’histoire. Ce qui est vrai se saura toujours. Il n’en demeure pas moins que ceci reste une grande épreuve pour le pasteur.

 

Stéphane NZESSEU

 

Face à la pénurie en cours, les militants du MRC de Douala 1er ont choisi de poser des actes au lieu de continuer de se plaindre et de rejeter la faute sur le gouvernement qui visiblement est dépassé par la crise en cours. Le moyen le plus efficaces pour assurer la propreté des mains en milieu urbain, en tenant compte de l’extrême mobilité des citoyens, reste l’utilisation des gels hydro alcooliques.

 

Les militants du MRC de Douala 1er ont décidé de fabriquer et mettre à la disposition du public des solutions hydro alcooliques. Ils ont choisi de répondre spontanément à l’invitation du gouvernement qui au début de cette crise avait interpeller les partis politiques et tous les acteurs de la société camerounaise à s’impliquer, chacun à sa façon et selon ses moyens, dans la guerre auquel notre pays fait face. Le gouvernement avait même cru pouvoir tenir une concertation avec toutes ces forces vives de la nation pour mieux conjuguer les efforts des uns et des autres dans la lutte contre le Covid-19. Mais il n’en a été rien. Ou du moins, il ne s’est pas encore résolu à le faire.

Sans attendre donc, la fédération départementale de Douala 1er a choisi l’action. Les militants de cette circonscription politique ont pris sur eux d’investir pour se procurer des petites bouteilles, confectionner des étiquettes estampillées MRC et se sont mis à la fabrication du précieux liquide. Des gels dont les formules de fabrication sont à l disposition du grand public depuis la survenue de cette crise sanitaire. Les stocks ne sont pas encore en mesure de satisfaire toute la population de Douala. Mais l’initiative est louable. C’est à saluer, à féliciter.

 

Depuis l’UPC des années 1949 – 1965, où l’on voyait une telle mobilisation sociale chez les militants, il était devenu rare de voir des personnes appartenant à un parti politique se mettre ensemble de cette manière pour produire des œuvres sociales à but non lucratif pour le bien des citoyens indépendamment de leur appartenance idéologique. C’est une belle image. Une autre façon de faire la politique. On est loin ici des discours pompeux, des promesses farfelues, et autres subterfuges du genre visant l’endormissement des consciences avec pour conséquence la léthargie sociale qu’entraîne ce type de pratique politique. Les militants du MRC tracent à nouveau le chemin d’une activité politique qui serve véritablement les intérêts du peuple profond, des plus faibles, des plus vulnérables. C’est une prouesse qu’il faudra pour les autres formations politiques savoir imiter.

 Lutte contre la propagation du Covid -19 : Le « plan A » doit être la sensibilisation de proximité  

 

Stéphane NZESSEU

 

 

C’est la quintessence de la récente sortie faite par Anne Féconde Noah - porte parole du parti de Cabral Libii.

 

« Les procédures sont tellement surchargées dans notre pays que les pouvoirs publics restent lents à la détente, même dans des situations d'extrême urgence. De bonnes mesures prises au mauvais moment(en retard) sont de facto inefficaces. 

Au lieu de s'encombrer de procédures touffues, opaques, longues; de milles réunions et séminaires de réflexion, bref de méthodes chronophages, l'étape « une », celle qui est prioritaire c'est la sensibilisation de proximité.

Il faut recruter des jeunes, les former sur leur propre protection et celles des autres, leur donner du matériel utile (cache-nez, gels désinfectants, haut-parleurs, facilités de déplacement), et les déployer sur le terrain de la sensibilisation! Le Minsante peut lancer un appel a manifestation d'intérêt ou confier la mobilisation à des agences spécialisées. Ça prend 24h pour organiser ça dans 10 grandes villes du pays.

Les personnes les plus exposées sont les « pauvres ». Ils sont à peine sur les réseaux sociaux, peu regardent autre chose à la télé que le football et les novelas. Que faut-il faire? Il faut aller leur parler sur place, dans ces lieux qui les rassemblent tels que les marchés, les bars, les grands carrefours, les marchés périodiques etc. 

Il y a aussi des personnes physiques et morales volontaires, mais qui ont juste besoin de matériels pour aller sur le terrain. C'est la responsabilité du gouvernement de le leur fournir. Seulement, une réponse curieuse s'oppose depuis quelques temps à cette préoccupation: « La croix rouge s'en occupe déjà, le gouvernement a recruté des centaines de jeunes pour sensibiliser, c'est en train d'être géré » etc.

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Mais ou sont-ils ces jeunes ? Ou se cachent ces équipes de sensibilisation que personne ne voit jamais? Pourquoi tout est toujours si difficile à mettre en œuvre chez nous?

Les seules équipes de sensibilisation qu'on a vue sur le terrain jusqu'à présent sont soit les caravanes des élus du PCRN, soit les équipes du mouvement 11 millions de citoyens, soit les équipes du MRC. Or toutes ces initiatives doivent venir en appui au gouvernement sans toutefois se substituer à lui, dans la mesure où il dispose en principe de plus de moyens.

Il faut contextualiser les solutions à cette pandémie. Au Cameroun, la solution la plus efficace à court terme c'est l'auto-confinement c'est à dire le confinement volontaire d'au moins la majorité. De cette manière, il sera facile de sanctionner les récalcitrants marginaux.

Un confinement total et forcé peut dégénérer en autre chose si le peuple n'est pas au préalable sensibilisé, et nous n'avons pas besoin de ça. En résumé, pour préférer la faim à la mort, il faut comprendre à quel point cette dernière est imminente.

Enfin si le gouvernement est dépassé par les événements, c'est humainement compréhensible cette crise a pris le monde entier de cours. Dans cette hypothèse qu'il se fasse aider au lieu de s'enfermer sur lui même pour ce qui est de la quête des solutions. 

Le Covid -19 est un ennemi commun dont l'urgence de la défaite dépasse de bien loin les chapelles politiques, les luttes de positionnement au sein du gouvernement, mais aussi le « mapartisme ». 

 

Ps : Il faut un Ministère de la Réforme Administrative et du Service Public dans ce pays. Sa principale mission doit être de travailler sur les procédures de tous les démembrements de l'Etat, de mettre en place des procédés automatiques pour différentes hypothèses y compris les crises sanitaires.

Ça évitera de tâtonner en cas d'urgence. Le Ministère de la fonction publique pourra continuer à organiser les concours et affecter les fonctionnaires, c'est mieux ».

 

N.R.M

 

Selon les projections présentées mardi, en respectant les mesures destinées à endiguer la propagation du virus, l’épidémie pourrait faire jusqu’à 240 000 morts dans le pays dans les mois à venir.

 

Une semaine plus tôt, Le président des Etats Unis imaginait encore pouvoir lever pour Pâques, le 12 avril, les restrictions adoptées pour lutter contre le coronavirus.

Mais Mardi dernier, d’après les informations relayées par nos confrères du journal le « Monde », le président des Etats-Unis a au contraire préparé son pays au pire. C’était au cours de sa quotidienne conférence de presse : « Nous allons traverser deux semaines très difficiles. Ce seront deux semaines très très douloureuses. Je veux que chaque Américain soit prêt pour les jours difficiles qui nous attendent».

Avant cette date et malgré les chiffres alarmants du nombre de personnes atteintes, le chef de l’exécutif américain ne s’était montré aussi alarmiste : « Notre pays traverse une grande épreuve nationale sans précédent », a-t-il déclaré, avant d’inviter chaque citoyen à « faire des sacrifices  et chaque entreprise à remplir son devoir patriotique ».

Les projections réalisées à partir des précédents chinois et européens ont convaincu Donald Trump, qui avait souvent nié ou minimisé la menace en février et au début du mois de mars, à lancer cette mise en garde. 

Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses et, Deborah Birx, la coordinatrice de la riposte de l’Etat fédéral, ont présenté en début de semaine ces chiffres. Les Etats-Unis pourraient enregistrer entre 100 000 et 240 000 décès imputables au Covid-19 dans les mois à venir.

 

« Tout repose sur les comportements »

« Ces estimations ne constituent en rien une fatalité », a assuré Deborah Birx qui a par ailleurs ajouté que : « Nous pensons vraiment que nous pouvons faire beaucoup mieux que cela pour convaincre les Américains de prendre au sérieux leur rôle dans la prévention de la propagation de la maladie. « Il n’y a pas de solution miracle, a-t-elle ajouté, il n’y a pas de vaccin magique, ni de thérapie. Tout repose sur les comportements. Chacun de nos comportements peut changer le cours de cette pandémie».

Anthony Fauci a renchéri : C’est un nombre que nous devons anticiper, mais nous ne devons pas nécessairement l’accepter comme inévitable »

On compte 48 318 décès dans le monde en ce 02 Avril 2020 – 952 116 cas confirmé et 202 530 personnes rétablies.

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01