L’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf est mort des suites de Coronavirus.
Le sénégalais Pape Diouf fait partie des personnalités arrachées à la vie par la pandémie du Coronavirus. La semaine dernière, le monde entier a été secoué par le décès du grand saxophoniste Manu Dibango qui avait lui aussi contracté le virus du Covid-19.
Dans la nuit d’hier 31 mars 2020, il a appris avec consternation que l’ancien président de l’Olympique de Marseille qui était déjà sous assistance respiratoire, a rendu l’âme dans un hôpital de Dakar au Sénégal. Il était interné depuis le samedi 28 mars dernier. Et sa famille souhaitait qu’il soit évacué en France.
Pour la petite histoire le sénégalais Pape Diouf qui meurt à l’âge de 68 ans, a dirigé le club de football Olympique de Marseille de 2005 à 2009. Le Monde dans sa version électronique qui lui rend hommage, raconte que «Pape Diouf naît le 18 décembre 1951 à Abéché, au Tchad, où son père, sénégalais, travaille.
Mais c’est auprès de son oncle qu’il va grandir, au Sénégal, puis en Mauritanie, avant de terminer sa scolarité à Dakar. « Terminer » est un bien grand mot : l’adolescent manquant d’assiduité, son père décide de l’envoyer en France pour qu’il s’engage, comme lui autrefois, dans l’armée. Pape Diouf ne le sait pas. « L’Africain », comme il se définissait, débarque donc peu avant ses 18 ans en bateau à Marseille, et doit se rendre à l’école militaire, à Avignon.
Finalement, il ne s’engagera jamais dans l’armée, préférant voguer dans « le quartier », comme il disait, à Belsunce, le coin marseillais des Africains et des Arabes, où il passera une partie de son temps dans les années 1970».
A l’annonce de la mort de Pape Diouf, Macky Sall le Président du Sénégal a tenu à lui rendre hommage. Sur son compte Twitter, il a écrit «j’ai appris avec émotion le décès de Pape Diouf. Je rends hommage à cette grande figure du sport, ce grand dirigeant engagé et éminence grise du football. A sa famille, je présente, au nom de la nation, mes condoléances les plus attristées».
Liliane N.