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Paul Eric Kingue l’ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto, demande à ce dernier, de ne pas politiser la pandémie du Coronavirus, qui sévit aussi au Cameroun.

 

Paul Eric Kingue s’est exprimé dans les colonnes du journal L’Anecdote au sujet de l’ultimatum, que Maurice Kamto a récemment donné à Paul Biya. Pour mieux comprendre la sortie de l’ancien Directeur de campagne de Kamto, il convient de rappeler que dans une déclaration rendue publique par les services de son parti politique le Mrc, il affirme qu’il laisse 7 jours au Président de la République, pour s’exprimer sur la stratégie de lutte qu’il a établie contre le Coronavirus.

Kamto a indiqué que si le Président ne le fait pas, il se réserve le droit d’appeler le peuple camerounais à tirer toutes les conséquences de la “grave défaillance, qui pourrait alors conduire au constat de son incapacité de gouverner”.

Pour Paul Eric Kingue, la déclaration de Maurice Kamto et surtout son ultimatum, n’ont pas lieu d’être. « Je suis choqué souvent de voir l’inconsistance de certains hommes politiques face au quotidien des Camerounais. On peut être docteur, agrégé, etc., mais manquer de tact politique. Et c’est le cas du président du MRC qui confond tout. Je me rends compte qu’il me donne raison aujourd’hui parce qu’hier, je le disais lieutenant et moi colonel en politique », déclare-t-il. 

Paul Eric Kingue affirme qu’il est insensé qu’un homme politique utilise la pandémie actuelle pour mettre la pression sur le Chef de l’Etat. Il rappelle que le Coronavirus ne connaît ni les formations politiques, ni les personnalités. Pour cela, politiser cette pandémie est une manipulation qu’il juge dangereuse.

« Comment comprendre qu’une pandémie menaçant l’humanité soit ramenée à une histoire de politique, de Paul Biya, d’ultimatum, etc., alors qu’il appartient à tous les Humains de la planète d’apporter leurs contributions où qu’ils se trouvent, pour faire reculer la menace? Autrement dit, pour faire reculer le Covid-19, il faut passer par des injonctions à faire à tel ou tel personnage politique? Le président italien a coulé les larmes en mondovision, mais elles ont changé quoi au sort des Italiens? Il faut forcément que Paul Biya parle pour que le virus recule? Il faut éviter d’amalgamer et théâtraliser tout pour le seul profit politique. Kamto peut exposer sa plus grande recette contre le Co-vid-19 sans tintamarre ni sensationnel », déclare l’ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto. 

 

Liliane N. 

 

 

Les syndicats du secteur du transport sont en colères. Après qu’ils aient accepté de mettre en œuvre les prescriptions du gouvernement, ils ont essuyé une série de mépris venant des autorités du ministère des transports et du gouvernement camerounais. Un mépris qu’ils ne supportent plus. Dans un ras le bol exprimé dans un procès-verbal, les transporteurs annoncent une grève générale et illimitée à partir du Lundi 06 Avril 2020.

 

Tout commence avec l’annonce des 13 premières mesures édictées par le Chef de l’Etat le 17 mars dernier et publié par le Chef du gouvernement Joseph Dion Nguté. Dans ces mesures, le gouvernement annonce déjà l’interdiction des surcharges dans les transports et prescrits une limitation de passagers à moins de 50 places pour les bus transportant 70 places.

Suivant le principe des rassemblements de moins de 50 personnes. A cette époque, les différents syndicats du secteur du transport routier ont salué cette initiative. Ce d’autant plus que ce sont des mesures qui visent la protection sanitaire de tous.

Ils ont alors adressé au gouvernement le 23 mars, un courrier pour demander que soit discuté un certain nombre de modalités pour la mise en œuvre de ces prescriptions. Malheureusement, les autorités ont fait la sourde oreille. Pire encore, Ngalle Bibehe a choisi de durcir ces mesures. Un mépris difficile à digérer.

« Malgré ce durcissement et en dépit des abus et tracasseries diverses des forces de maintien de l’ordre dans l’application des mesures restrictives sus évoquées, nous avons continué de croire aux vertus du dialogue social en vous adressant une seconde correspondance qui est également restée lettre morte » dixit les syndicalistes. Un autre mépris de plus, un mépris de trop. Face à cette attitude, les présidents des syndicats nationaux ont décidé de programmer une grève illimitée à partir du lundi 06 Avril 2020. Une date qui porterait alors un mauvais karma ?

Il est encore possible de désamorce cette autre crise dans la crise qui arrive. On n’en a pas du tout besoin. L’heure est à la solidarité nationale. Il est temps de fédérer les efforts pour booter hors du Cameroun ce carnage qui nous guette. Ce d’autant plus que certains conducteurs sur le terrain ont trouvé un certain terrain d’entente avec les usagers. L’augmentation de 50 fcfa sur le prix des transports. Même si une telle décision est du ressort du ministre du commerce. De toute façon, à attaque globale, on devrait opposer une riposte globale. Or qui dit riposte globale interdit la frustration ou le musèlement, ou encore le mépris d’un maillon de la société.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ce sont plus de 50% des entreprises forestières au Cameroun qui traînent encore les pas dans l’appropriation du concept de publication de documents légaux sur un portail numérique (open Timber Portal) développé par le World Resources Institute. Celui-ci bénéficie du financement de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et mis en œuvre par le Field Legality advisory group (FLAG). 

 

L’Open Timber Portal permet de centraliser les informations provenant « à la fois des entreprises forestières sur la légalité de leurs activités, de l’administration sur les limites des titres, documents légaux et liste des entreprises forestières agrées et des observateurs indépendants sur les potentiels d’illégalités ». 

A l’analyse, deux ans après la mise en œuvre de ce portail numérique, certaines entreprises ne se pressent pas à montrer patte blanche. « C’est une démarche transparente et volontaire », lance Daniel Armel Owona Mbarga, juriste chez Flag lors d’une réunion d’information des agents du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé début mars. 

D’autres responsables du projet pensent que lesdites entreprises ont tout simplement des choses à cacher d’où leur absence sur l’Open Timber Portal. 

Ce projet de transparence et de légalité a déjà 16 comptes ouverts et plus de 200 documents téléversés à l’attention des acheteurs d’essences forestières et d’observateurs indépendants. 

La deuxième phase du projet se déploie en 2020 après la première débutée en septembre 2018 et achevée en août 2019. L’objectif étant d’amener plus d’entreprises à preuve de bonne foi dans l’exploitation forestière au Cameroun afin que les ressources forestières participent efficacement au développement durable. 

 

Innocent D H

 

C’est la quintessence de la lettre ouverte rédigée par Pierre Milla Assouté - président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun

 

« Ce 27 mars 2020, je viens d'écouter assez stupéfait, un message étrange, du président du MRC, parlant aux Camerounais dit-il, de « la pandémie du Coronavirus ».

Ce qui ressort de son propos heurte mon patriotisme. Le bon sens et le sérieux que nous impose une réflexion de qualité sur la grave menace du coronavirus contre le Cameroun lui ont fait défaut.

J'ai écouté un homme blessé, qui digère mal ses déboires politiques de candidat malheureux arrivé deuxième à la dernière présidentielle de 2018 au Cameroun.

 

Ce n'est ni le lieu ni le moment. 

Il est particulièrement saisissant qu'un homme politique crédité d’une certaine étoffe, perdre son sang froid devant une menace grave qui trouble les habitants de son pays pour parler de ses frustrations en surfant froidement sur les douleurs humaines et les peurs.

Le virus qui a pénétré notre pays bouleverse la planète. Il traumatise nos compatriotes de peur. A moins d ignorer que nous pouvons tous disparaître de ses effets, il n y a pas de place dans ce combat pour parler des thématiques périmées telle que « hold up électoral » « pouvoir usurpé ».

Comment peut-on devant un drame planétaire qui risque de tous nous exterminer parler de choses obsolètes ?

La lutte contre le COVID-19 annoncée par M. Kamto est plutôt réduite à sa propre lutte pour le pouvoir contre M. Paul BIYA, tué par certains de ses partisans sur la toile.
Il n’y a rien d'aussi nauséeux que de rechercher un gain personnel devant le danger de mort massive que propage coronavirus sur la planète.

S’adresser aux Camerounais pour parler de ce drame et les singer de « Président élu » sur papier en-tête du MRC, face a un risque de destruction massive du capital humain national est d'une imposture politique squelettique blessante. 

COVID-19 dont parle le Président du MRC aux Camerounais, n’a aucun rapport avec la terrible pandémie que redoute toute l'humanité y compris le pays le plus puissant du monde les USA.

Mon sentiment est que certains n'ont pas pris conscience du haut de leur leadership que COVID-19 selon les prévisions pourrait détruire plus de 2 millions de personnes aux USA, un demi million en Grande Bretagne, d ici a 6 mois. Sinon d aucun ne réglerait pas leurs frustrations propres et déboires électoraux devant les drames que provoque cette pandémie.

 

Lorsque les Camerounais tremblent de peur du risque de tous crever d’une simple poignée de main non protégée, il n y a pas de place pour la grimace a la Tartuffe de qui que ce fût...

Coronavirus pourrait tuer tous les Camerounais, tous ses dirigeants, nous tous, plus que toutes les guerres que notre pays ait jamais connues depuis son existence.

Envisager de mobiliser le MRC dans ce contexte a moins de plaisanter, sous n’importe quel prétexte, dans les rues en cette période de confinement mondial, contraire aux prescriptions de lutte de l'OMS contre le COVID-19, est d une irresponsabilité surréaliste voire d un ego sans borne.

Demander donc à ses partisans peu renseignés sur le danger qu’ils courent de se mobiliser et à se tenir prêts, nul ne sait pour aller où, quand le monde exige le confinement préventif total pour éviter des contaminations de chaine du virus qui peut exterminer l espèce humaine au Cameroun et ailleurs est d un abus d’ignorance qui mérite une réponse de fermeté.

Le Cameroun est devant un drame humain que subissent déjà les grands pays du monde équipés pour y faire face. Il a besoin d'hommes politiques d'épaisseur et de véritables hommes d’Etat lucides pour le rassurer et le préserver du déluge.

Notre devoir face à de tels égarements, n'en déplaise, est de prendre la parole de vérité pour parler aux Camerounais.

Chaque Camerounais doit être avisé de son devoir de responsabilité à protéger sa propre vie en se retranchant pour protéger celles des autres.

Le propos tribunitien de tout homme politique soucieux des Camerounais en cette circonstance devrait aller dans ce sens et s’élever au-dessus des mièvreries de veuve effarouchée.

Nous devons alerter les Camerounais et même plus largement tous les Africains, qu’un grand danger rode dans nos pays dont il faut se protéger le temps qu’il faudra. Rien ne doit les pousser à braver les restrictions de l’interaction humaine prescrites par les gouvernements et par l’OMS.

Toute prise de parole publique qui s’éloigne de ces prescriptions est légère et même criminogène. Il faut le condamner fermement.

Cette pandémie aura des répercussions sérieuses sur la vie sociale habituelle des populations camerounaises et sur l'économie nationale quel que fût le Président de la République élu après le scrutin présidentiel de 2018.

 

Ledit scrutin est définitivement clos.

Ressasser une rhétorique périmée de <hold-up électoral> en face des drames humains est hors de circonstance et sans objet. Le faire est aussi opportuniste, rédhibitoire et manque de cœur. Il est même disqualificatif de leadership utile à la nation.

Monsieur BIYA Paul, est fait Président de la République du Cameroun à l’issue du scrutin d’Octobre 2018. C'est un postulat. A preuve, ceux qui nous annoncent sa mort parlent bel et bien du décès du Chef de l’Etat du Cameroun et non de celui d'un ancien Président de la république. 

Insinuer donc la mort du Chef de l’Etat alors que nous faisons face à une nouvelle guerre plus violente que les précédentes valide des thèses des drogués des bars qui véhiculent des rumeurs abjectes. Il s agit d'un énième décès présumé de ce dernier. L’adouber fait descendre dans les abysses des ragots.

Les auteurs de ces ragots sont de ceux qui déchirent en mondovision le drapeau national du Cameroun, pays qu’ils veulent pourtant diriger.

 

Que de tels personnages se réclament de Maurice Kamto, est rédhibitoire et rabaisse la politique à la toxicomanie.

Le Président du Mrc ne peut pas par ailleurs faire croire aux Camerounais pris de panique que l’apparition d'un virus mortel, est grave parce que le pays est mal géré. Ce serait un populiste indécent en tant de mort massive que d autres pays modernes expérimentent douloureusement.

La pandémie du Coronavirus ne menace pas le monde et les Camerounais parce que lui Kamto n est pas ou ne sera pas Président du Cameroun. 

Si le Président Paul BIYA décède parce que Dieu le décide, avant nous, et si nous échappons au virus de la mort, les Camerounais survivants seront informés par la voie officielle. 

Dans un tel cas la loi prévoit que de nouvelles élections auxquelles nous serions partie seront organisées.
Fermons donc les bancs sur ce malsain projet morbide.

Les Camerounais, l’Afrique et le Monde paniquent devant un dangereux serial killer nommé Coronavirus (COVID-19).
Un autre surnommé « Hantavirus » plus dangereux encore que Corona, est annoncé. 

Les défis sont pressants. Toutes affaires cessantes, il faut d abord sauver notre capital humain de la mort collective. 

Il est très nauséeux qu'au lieu de nous concentrer a sauver notre peuple des drames qui mobilisent la planète, de souhaiter a nos semblables de mourir.

 

Un opposant a le droit de critiquer l’action d'un gouvernement.

Dans ce cas il présente des contre-propositions novatrices.
Oui le Président BIYA devrait idéalement prendre la parole pour rassurer ses compatriotes paniqués. Ne pas le faire serait un manquement. Mais oui aussi d'un point de vue Constitutionnel, Il n’a aucune contrainte à le faire lui-même sous la menace des mises en demeure...

L’électeur est le seul juge des attitudes de ses élus. Et il détient un bulletin de vote qui sanctionne les manquements graves de ceux-ci.

Que représente d’ailleurs une mise en demeure émanant d’un citoyen à un Chef d’Etat, sinon une tragédie-comédie humiliante ?

 

Cicéron nous renseigne sur l’idée de défiance que: «  l'affront n'est humiliant que s'il soutient la force ».

La politique de haut niveau est rabaissée ces derniers temps au Cameroun dans les abysses de certains toxicomanes d’Europe. Tous ces fake news devant une pandémie ravageuse émanant de mêmes officines de diversion deviennent insupportables.

C’est le lieu pour moi, de rappeler à mes compatriotes, et au gouvernement, en ce moment de doute grave, l’essentiel le plus pressant pour nos habitants.

Nous sommes devant une pandémie grave. L’école est aux arrêts sur la planète. Le Cameroun est hélas parmi les pays affectés.
Nous devons protéger le Cameroun et agir prestement en faveurs des Camerounais.

Visitons quelques chiffres effrayants de ce mal dans le monde.

~ Plus de 10.000 Italiens sont morts en 3 semaines dont 900 autres pour la seule journée d’hier 28 mars 2020 et ce n’est pas fini.

~ Plus 3400 Français sont décédés dans le même espace Européen dont 319 pour la seule journée d'hier. Un de nos monuments Camerounais, le très regretté Manu Dibango y est d’aileurs passé avec un ancien ministre influent en France.

~ Plus de 60.000 cas supplémentaires sont signalés aux USA.
Le pic des ravages de Coronavirus est attendu en avril 2020.

Corona Virus n’épargnera donc personne s’il s’installe durablement chez nous au Cameroun y compris le représentant du MRC. Il ne servira donc d’échelle politique à personne de nous.

Le Cameroun ne vivra pas ad vitam en octobre 2018.

 

Arriver 2e à une présidentielle obsolète et close depuis 17 mois, ne confère aucun sésame de particulier.

S’il y a aujourd'hui un statut légal de Chef de l’opposition au Cameroun il reviendra à celui du parti qui arrive second après le Rdpc à l'Assemblée Nationale et dans les municipalités.

Il serait donc raisonnable d’arrêter avec ce spectacle honteux et affligeant devant les drames communs et de se projeter dans l’avenir.

L'aventure des pionniers des <<présidents élus>> inaugurée par des tropismes démocratiques agonise au Gabon et en RDC. Quelle sera sa fortune ailleurs  

C’est le lieu de rappeler aux naïfs que même si par extraordinaire il advenait ce jour même une vacance du pouvoir au sommet de l’Etat imposée par la nature ou la démission, la Constitution du Cameroun a réglé cette question. Le poids de l’âge et la santé fragile du président du Sénat sont les seuls sujets de préoccupation. 

Aucune responsabilité, en dehors d’assumer un coup d’Etat ou l'insurrection que vous soupçonne le Pr. Fame Ndongo, n'est à prendre par un opposant pour substituer la dite vacance. Soyons donc clairs sur cette question.

Les mises en demeure que les avocats ont dans la coutume judiciaire n’ont aucune assise juridique en politique.

 

Les problèmes que nous avons à régler en urgence au Cameroun dans le contexte de la pandémie qui sévit sont les suivants selon mon point de vue : 

1- Maintenir fermées les frontières internationales et s’assurer l’incorruptibilité de fonctionnaires qui le garantissent.

2- Décréter l’Etat d’Urgence partiel de 20 jours, peut-être renouvelables, sans arrêt total de toutes les activités vitales, pour les villes déjà lourdement infectées par la maladie: Yaoundé, Douala, Bafoussam. 

3- Extraire les personnes malades de la cité saine et les confiner sur un stade aménagé avec des lits pour leur y administrer des soins de qualité.

4- Améliorer nos structures sanitaires médiocres et/ou embryonnaires pour soutenir des demandes massives de soins... 

5- Renforcer notre faible capacité de recherches et booster des recherches rapides pour stopper la pandémie.

6- Lancer un appel à volontaires scientifiques dans un pôle de compétence scientifiques et d’expertises en virologie et infectiologie pour vaincre les virus. 

7- Rejeter que les tests des vaccins proposés aux Africains commence sur les Camerounais. 

8- Produire sur place dans les ateliers militaires ou civils camerounais avec les tissus Cicam les masques pour les populations.

9. Produire les liquides et gels stérilisants à distribuer gratuitement a tous les Camerounais et points publics. La mesure d’isolement sur les stades aménagés des personnes atteintes du Coronavirus viennent d’être adoptées au Nigeria

10- Un quartier de luxe peut être aménagé pour les médecins qui soignent la pandémie et qui ne devraient pas retourner dans leurs domiciles habituels pour ceux qui ont des familles jusqu’à l’issue de leur mission et du test de santé de chacun d’eux. 

11. Le Chef de l’Etat devrait débloquer en urgence au moins 500 milliards pour assurer la prise en charge du confinement dans les villes visées plus haut et le financement de toutes les propositions que je présente ci-dessus. Il s’agit bien d’une guerre.

 

Sur un plan plus général en Afrique: 

En Afrique centrale une rencontre de concertation des Chefs d’Etats ou Ministres des finances de la BEAC peut décider de l’émission de fonds de solidarité COVID-19. L’Afrique est menacée. Ses leaders politiques et autres intellectuels sont interpellés pour la défendre.

Nous devons préserver la démographie africaine de sa chute et conforter les prévisions. Notre Continent s’enrichira d'un milliard d’humains plus jeunes et plus talentueux en 2050. Ils pèseront dans la balance mondiale et ce n’est pas une bonne nouvelle au nord du Sahara.

Notre devoir est donc de stopper chacun dans son pays et ensemble derrière nos gouvernements dans l’union sacrée républicaine cette pandémie aux portes de notre Continent.
Le nouvel ordre économique et politique mondial en gestation ne devrait pas surprendre l’Afrique qui doit s’attendre à de nouvelles formules de guerre.

 

C’est de tout cela que nous devons parler pour forger en Afrique l’avenir de court terme des générations du monde du futur.

L’Afrique pourra t-elle survivre dans un face-à-face de contrôle économique du Monde entre l’OTAN et ses alliés de l’Europe et le nouveau maître économique du monde la Chine et ses alliés Est Européens ? 

Notre risque majeur est de voir nos populations décimées pendant ces affrontements putatifs et de subir très affaiblis économiquement et démographiquement un placement de la « ressource naturelle dite du monde » et donc derechef les ressources naturelles du sous-sol de l'Afrique, corrélativement celles du Cameroun, sous la coupe d’une autorité mondiale. 

Tout leadership politique visionnaire devrait en faire un sujet majeur.

L’économie mondiale est aux arrêts, menacée d’effondrement global au sortir du Coronavirus. Qu’en sera t-il de notre pays et de l’Afrique?

 

Le challenge pressant qui est devant nous est donc de sauver l’Afrique et donc de sauver le Cameroun de ce déluge annoncé.

A l’unisson nous devons appuyer les actions initiées contre cette pandémie par le gouvernement et l’OMS ou en proposer des solutions novatrices pour les améliorer. Il faut s’inquiéter pour nos peuples et nos économies périphériques. Nos scientifiques pour relever les défis internes à l’Afrique berceau de l’humanité et de la science dans ce monde doivent être dotés de moyens conséquents pour barrer la voie aux divers virus actuels et à venir...

L’Afrique se doit de conjurer que de simples poignets de mains non protégées ne succèdent pas au virus des alcôves non protégées pour nous décimer. Pour l heure la lutte est contre Coronavirus.

Heureusement pendant nos querelles de pouvoir au Bénin un chercheur d’Afrique nous rassure. Il a trouvé la formule contre le Coronavirus. « Aviprine » qui soigne déjà de nombreux Européens au Burkina Faso ».

 

N.R.M

 

Dans la capitale française à Paris, ces camerounais attendent depuis quelques jours être rapatriés. De sources concordantes nous font savoir qu’entre temps, des dispositions utiles sont prise par les pouvoirs sur le plan diplomatique en vue de leur retour imminent au bercail. 

 

Hormis les concitoyens qui sont bloqués dans la capitale française, ce sont plus de 371 concitoyens qui souhaitent retourner au pays de leur ancêtres. On dénombre 110 personnes en mission dans la sous-région Afrique centrale qui ont déjà pu regagner le bercail par voie terrestre, à en croire les informations relayées par la Crtv. Ces Camerounais se trouvent contraints au confinement à Paris avec les mesures barrières édictées par les différents gouvernements à la suite de la crise du coronavirus qui secoue le monde depuis plusieurs mois.

Les semaines précédentes, 371 camerounais ont pu être rapatriés par voies aériennes. Le dernier convoi constitué de 18 concitoyens est arrivé au pays le 28 mars dernier. 

Indiquons qu’au niveau national, des ressortissants canadiens et français désireux de regagner leur terre natale pourront le faire dans les prochains jours. Dans un tweet en date du 26 mars 2020, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou en a fait l’annonce. « Les autorités camerounaises viennent de donner leur accord pour que deux vols exceptionnels Air France puissent acheminer les passagers qui souhaitent rentrer en France », a écrit le diplomate français. 

 

Innocent D H

 

Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé indique qu’il y a aussi 19 tests douteux qu’il va falloir refaire.

 

Comme à l’accoutumée, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante) tient la population informée sur le nombre de personnes présentes au Cameroun et qui sont touchées par le Coronavirus. Dans un tweet de ce matin de 31 mars 2020, il annonce que le pays enregistre désormais 193 cas. On est passé de 142 à 193. La raison étant qu’il y a eu des tests effectués sur les voyageurs placés en quarantaine dans des hôtels de la ville de Yaoundé. Ils étaient 91. Et 51 sont positifs. Il y a 19 cas douteux. Et 24 ne sont pas porteurs du virus du Covid-19. 

La pandémie du Coronavirus semble donc gagner du terrain dans la ville de Yaoundé. Il faut rappeler que la semaine dernière, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi avait été obligé de mettre en garde à vue des prostituées qui allaient courtiser les voyageurs mis en quarantaine. Les résultats de leur test n’étant pas encore connu, il y a lieu de s’interroger sur ce que pourrait devenir la ville de Yaoundé, si ces belles de nuit ont été en contact avec ceux de 51 voyageurs testés positifs au virus du Covid-19. 

Toutefois, il faut dire que les autorités notamment le Minsante, semble plus préoccupé par la ville de Douala. Car il a été décidé qu’une opération de traque de personnes susceptibles d’avoir le Coronavirus aura lieu dès le mois prochain dans la capitale économique. Douala a reçu plusieurs voyageurs venant des pays touchés par la pandémie et qui sont entrés au pays avant le 17 mars 2020. Ceux-là sont allés en famille sans aucune précaution. Les agents de santé communautaire qui vont être mobilisés pour cette opération, feront du porte à porte dans l’ensemble des quartiers de la ville.

 

Liliane N.

 

 

C’est l’initiative qu’ont eu plusieurs femmes d’une église de réveil située à Bonabéri. Elles prient, louent le Seigneur et pousse la voix à l’évangélisation pour sanctifier la nation et sanctifier les cœurs des citoyens qui acceptent Jésus Christ.

 

Des chants de louanges percent le silence de la rue désormais peu fréquentée de Bonabéri. Plusieurs motos taxis ont garé leurs engins. Les taxis jaunes sont de plus en plus rarissimes sur la chaussée. Et pour cause, les mesures restrictives du ministre des transports ne fait pas l’affaire pour plusieurs. Donc, durant la grande partie de la journée, la rue était calme. Jusqu’à ce que vienne ces cris de joies ou de regrets ou encore de requêtes.

Des requêtes à l’endroit de l’Eternel des Armées qui du Haut de sa Majesté observe et voit les hommes attendre avec beaucoup de crainte, d’être bouffés par la peur d’être contaminé. Les requêtes dont le contenu est la miséricorde, la pitié de celui qui est le maître de la félicitée. Et pour que les requêtes soient bien entendues par le Créateur, les femmes qui constituent ce groupe d’intercesseuses rivalisaient d’ardeur.  Au point où on croirait qu’il faut crier le plus fort pour que sa requête arrive en premier. Et puisque leurs seules voix ne suffisent pas, elles ont ajouté à l’épreuve un micro et un baffle qui tonne. Un véritable show pour le peu de « benskineurs » qui ont bravé l’adversité des restrictions de circulations. Au milieu du grand chœur pouvait s’échapper des intentions ainsi formulées « Seigneur arrête le glaive de cette maladie sur le Cameroun ». Un cri salutaire. De nature à susciter de la joie dans les cœurs de ceux qui écoutent.

 

La joie, c’est elle qui était la plus présente en ce début de soirée sur les rues de Bonabéri. Par ces chants bien évidemment, mais aussi par des danses et des prédications de foi. « Donnez vos vies à Jésus ». Car bien évidemment, on ne sait pas si la fin sera demain. L’on ne sait si l’on sera compté parmi le nombre des bénéficiaires de la miséricorde divine. Du moins il faut mettre toutes les chances de son côté. Pour que si choix le grand Architecte de l’Univers devait faire, que vous soyez dans les petits cahiers de ceux qu’il chérit, qu’il sacrifiera peut-être en dernier. La prière et l’action de grâce s’est élevée ce soir sur Bonabéri. Devant des badauds qui je l’espère ont fini par donner leur vie à Jésus Christ.

 

Stéphane NZESSEU

 

Les transporteurs par taxis de la capitale économique du Cameroun ont décidé unilatéralement d’augmenter 50 fcfa sur le coût du transport. Une situation que certains passagers comprennent même s’ils ne sont pas prêts à supporter cette situation pour longtemps.

 

Ils n’ont pas eu besoin d’attendre les différents mots d’ordre de grève lancés par les syndicats des transporteurs. Une fois que le ministre des transports a décidé de restreindre le nombre des passagers dans les taxis, ceux-ci ont pris sur eux la responsabilité de trouver rapidement une solution palliative à cette situation en augmentant unilatéralement le prix des transports urbains.

Carrefour Deido à Douala, à la gare routière de la ligne de Bonabéri, les transporteurs respectent méticuleusement les mesures du gouvernement en ne prenant à bord de leur véhicule que deux passagers sur la banquette arrière et un passager à l’avant plus le chauffeur. Seulement les passagers doivent débourser 50 fcfa de plus.

Pour Joseph un passager confortablement assis à l’arrière d’un taxi, « c’est notre manière à nous de participer à cette charge supplémentaire posée sur les taximen. Ce n’est pas facile pour tout le monde, mais on va faire avec. ».

Pour un autre passager, cette situation est peut-être l’occasion pour les citoyens de mettre en œuvre une autre solution pour les transports urbains dans nos villes. Car pour une fois, il est possible de prendre le taxi sans être serré. Et c’est davantage confortable. Et d’un point de vue de la prévention de la maladie coronavirus, c’est une bonne solution qui permet une certaine distanciation entre les personnes.

De leur côté, les conducteurs sont aux abois. Difficile de tenir le coup pour longtemps. Un chauffeur de taxi nous explique qu’avant la survenue des mesures du ministère des transports, pour un tour de voyage, il gagnait 1.000 fcfa à raison de 250 fcfa pour 4 passagers. Et parfois 1250 fcfa quand il y avait affluence et donc surcharge. Pour quitter la gare routière, il payait le chargement à 100 f. Ce qui faisait qu’au bout d’une journée il pouvait selon les jours rentrer avec une recette de 10.000 fcfa.

Or aujourd’hui, un voyage rapporte 750 fcfa et avec l’augmentation de 50 fcfa, ça fait 900 fcfa le voyage. Désormais il paye le chargement à 50 fcfa. Ce qui lui fait un revenu net de 850 fcfa par voyage. Or il faut rappeler qu’il n’y a presque personne dehors. Du fait des mesures de confinement et de la psychose liée à la virulence du coronavirus.  Ce qui fait qu’en fin de journée, il peut renter avec 4.000 fcfa à 5.000 fcfa. Une perte énorme.

Pire encore, il va falloir dans quelques jours payer les assurances et les autres papiers du véhicule. Une situation très compliquée pour les transporteurs. Ils ont beaucoup de doléances à l’endroit du gouvernement.

Mesures de lutte contre le Coronavirus : Les barmen interpellent le gouvernement 

 

Stéphane NZESSEU

 

Un texte partagé sur les réseaux sociaux attribue de faux propos à l’infectiologue au sujet d’un vaccin empoisonné prétendument mis au point par Bill Gates.

 

« J’appelle les Africains à ne pas prendre le vaccin qui sera bientôt mis en vente contre le Coronavirus, ce vaccin contient du poison et les Occidentaux veulent anéantir l’Afrique. » Cette citation, attribuée au professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo - universitaire  (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, a été largement reprise sur les réseaux sociaux et a donné lieu à des commentaires indignés ou incrédules.

« Qu’ils commencent d’abord sur eux ces criminels », « Merde c’est grave », « La majorité des Africains sont au courant et merci pour l’information », « On peut dire que le continent africain a trouvé sa tête de gourou et le messie pour propager toutes les théories complotistes les plus farfelues et accusateurs des blancs qui veulent anéantir l’Afrique », écrivent ainsi certains internautes.

La publication, qui comprend plusieurs fautes d’orthographe, se présente comme ayant un caractère « urgent » et parle d’un « vaccin de Bill Gates  pour lutter contre le coronavirus », avant de citer Didier Raoult : « Pourquoi ils ne commencent pas leur vaccin en Italie, en Espagne et en France là où il y a beaucoup des cas ? Pourquoi ils veulent commencés en Afrique là où il y a moins des cas ? J’appelle les dirigeants africains à la prudence, l’unique vaccin et antidote pour lutter contre le coronavirus est la chloroquine. Je veux que ce message soit partagé à toute l’Afrique».

Il est vrai que le médecin défend depuis plusieurs semaines son hypothèse de traitement à base de chloroquine pour les patients atteints par le Covid-19, même si l’efficacité de cet antipaludique est toujours en cours d’évaluation scientifique.

Les pages Facebook censées avoir relayé le texte de Didier Raoult ne renvoient en réalité sur aucun compte ni aucun lien Internet. La prétendue page de « B R O W N S », avec le portrait de Didier Raoult en photo de profil, n’existe pas. Une autre capture d’écran proviendrait de la page Facebook d’Awissi Web TV, société de production et de diffusion basée au Bénin. Or, sur la vraie page Facebook de cet organisme de presse, aucun post de ce genre n’apparaît. Il s’agit d’un montage.

Focus Guinée, qui se présente comme un « site d’informations générales et d’analyses », a mis en ligne ces mêmes déclarations du professeur Didier Raoult ce samedi, sans préciser sa source. 

Contacté par 20 Minutes, le service de communication de l’IHU confirme : « Didier Raoult n’est pas à l’origine de cette citation. » Depuis la crise du coronavirus, le professeur est devenu une figure centrale des théories complotistes. 

De son côté, la fondation Bill et Melinda Gates, du nom du milliardaire américain et de son épouse, dont une partie du travail porte sur la recherche au sujet de la vaccination, fait aussi régulièrement l’objet d’intox.  

Si le continent africain semblait au départ épargné par l’épidémie de Covid-19, il risque en réalité d’être durement touché. Dans 46 pays, on dénombre 4.282 cas pour 134 morts, selon le nouveau bilan rendu public ce dimanche matin par le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. Les chercheurs estiment qu’il faudra encore des mois pour disposer d’un vaccin, car pour l’instant, la phase de test sur les humains commence à peine.

 

N.R.M

 

C’est le point de vue développé par le Colonel Didier Badjeck, chercheur en polémologie et sur l’Architecture de paix et de Sécurité en Afrique.

 

« Que ce soit très clair: il y a d'un côté la loi et son application stricte et indistinctive, et il y a de l'autre côté, l'illégalité et sa cohorte d'illégitimités. Tenir compte d'un cessez-le-feu prononcé par une faction irrédentiste participe d'une opération de légitimation de ce groupe qui semble ainsi, maître de l'initiative d'arrêter ou de continuer les combats. 

Ceux qui éprouvent par cet acte quelques sentiments, démontrent aussi une concupiscence à leurs pratiques barbares, illégales et anticonstitutionnelles. Il n'existe aucune autre alternative que l'obtempération devant la loi; aucune explication de circonstance devant le vol, l'assassinat, le terrorisme, ou la sédition par exemple qui ne constitue nullement le moindre dividende.

S'il nous était donné une alternative devant les artifices de jugement, rigides ou jusrisprudents, alors l'État, dans son exclusivité régalienne n'existerait pas. Je suis simplement surpris qu'au lieu de polariser nos efforts sur la crise sanitaire en cours, que l'on s'attarde sur la surexposition médiatique d'un cessez-le-feu prononcé quelque part, pendant que force doit rester à la loi.

Ou alors, voudrait-on mettre sur le même piédestal de comparaison les terroristes et l'État? Parce que, sauf omission de ma part, j'ai cru avoir l'horreur d'entendre le journaliste attendre la réaction du gouvernement Camerounais? Je croyais aussi que le cadre du DDR tel que proposé restait la seule norme de reddition? Diversion, gesticulation ou prospectivisme? Je voudrais savoir.

Que RFI le chante comme une rhétorique tout au long des ses journaux africains de ce jour, et même svp, au cours du journal de 12h m'interroge sur la nécessité d'une telle information, à moins de n'avoir pas une ligne éditoriale prolixe. Mais Dieu seul sait et le moins que l'on puisse dire, que l'intérêt des sujets n'est pas dilué par ces temps de pandémie, les sujets étant d'ailleurs d'intérêt général...

Par ailleurs, je souhaiterais rappeler à monsieur Vincent Foucher intervenant pour le compte d'International Crisis Group ( puisqu’il a retenu haut et clair sa fonction auprès de cette ONG étant l'invité de la rédaction du 24/3/20 à 7h45-RFI) qui a encore commis une analyse dans la matinée d'hier sur la typologie des armées de la ligne de front dans la guerre contre boko haram ( Cameroun, Nigéria, Tchad, Niger) faisant suite aux attaques perpétrées par les terroristes de Boko Haram sur l'Armée tchadienne, je souhaiterais me rappeler disais-je, que ses conclusions manquent de pertinence quand il évoque la déliquescence des armées contributrices de la FMM.

Pour sa gouverne, je tiens en effet à lui souligner que l'Armée Camerounaise était seule au Front entre le 14 mai 2014 et le 16 avril 2015, contenant tous les assauts de Boko Haram en plusieurs points de contact. Aucune portion du territoire Camerounais n'avait été cédée (comme jusqu'à présent) tout au long de combats épiques qui démontrèrent le professionnalisme des FDS camerounaises et leur polymorphisme avéré.

Un peu de respect pour ces forces qui combattent en ce moment sur plusieurs fronts et qui constituent un véritable verrou sécuritaire pour les pays de l'hinterland de la sous-région. Cette approche quasi-systématique de délation ou d'affaiblissement des réelles capacités du Cameroun ne se base pas sur des données scientifiques mais sur de la pure fantasmagorie. Ou alors, il s'agit d'une mauvaise connaissance de cet environnement stratégique auquel cas il vaudrait mieux-être prudent que de s'avancer sur des logiques non vérifiables et décousues ».

 

N.R.M

 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01