L’information est rendue publique par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, qui salue les prouesses du personnel soignant.
L’information avait été bien gardée. Rien n’a filtré sur l’état de santé de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Pourtant le gouverneur de la région du Littoral luttait avec la pandémie du Coronavirus. Selon le Dr Malachie Manaouda qui a parlé de son état de santé, il a chopé le virus du Covid-19, en plein exercice de ses fonctions. Toutefois, le tweet du Ministre de la Santé est rassurant. Le patron du Littoral va bien. Il s’en est sorti.
“Je voudrais dire toute ma proximité à monsieur le Gouverneur du Littoral qui a été contaminé par le covid 19 dans le cadre de sa fonction mais qui, grâce à Dieu et aux professionnels de santé, a récupéré aujourd'hui de sa maladie. D'où mon hommage appuyé au corps médical”, a écrit le Ministre de la Santé.
Dieudonné Ivaha Diboua est l’autorité qui avait accueilli à l’aéroport de Douala, la première vague des voyageurs qui avait ipso facto mis en quarantaine. Il est celui qui avait expliqué à ceux-ci le bien-fondé de cette mesure prise le 17 mars 2020. A-t-il été contaminé en ce moment? L’on ne saurait répondre à cette question. On sait de façon sûre qu’il fait aujourd’hui partie des personnes guéries du Coronavirus sur le sol du Cameroun.
Selon les dernières données rendues publiques par le Minsanté, il y a 60 personnes guéries. Cependant depuis des jours, le pays a franchi la barre de 800 contaminés. Le Minsanté avait parlé de 803 cas pour être plus précis.
Pour revenir au cas du gouverneur de la région du Littoral, en réponse au tweet du Dr Malachie Manaouda, Rebecca Enonchong a écrit “nous sommes rassurés qu’il soit guérit mais cela démontre aussi que tous, y compris les autorités, doivent suivre les mesures de barrière de manière très stricte. J’espère que le DG de UBA, qui avait affiché une photo ici serrant la main au gouverneur, sera aussi testé”.
Liliane N.
L’information est rendue disponible par le ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique. Une bonne nouvelle au moment où, l’on assiste au Cameroun de plus en plus à une évolution exponentielle de nouveaux cas de contamination au Covid-19.
Le Cameroun vient de franchir la barre de 700 contaminés au coronavirus, selon les statistiques du ministère de la Santé publique. Une situation qui invite davantage à une prise de conscience collective de la nécessité de s’approprier la stratégie nationale de riposte contre cette pandémie telle que mise sur pied par le Gouvernement, tout en mettant de côté les clivages socio-politiques, car il y va de l’intérêt et de la santé de tous.
La prévention reste et demeure une option efficace et efficiente pour barrer la voie au coronavirus. Parmi les méthodes préventives, le port du masque facial est fortement conseillé en ce moment. Pour permettre aux populations d’avoir large accès à ce kit de protection, il est judicieux qu’il soit fabriqué en grand nombre afin de garantir leur disponibilité sur le marché en cette période de demande sans cesse croissante. C’est donc pour éviter la pénurie et la flambée des prix de cache-nez que l’industrie camerounaise du textile, la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), va produire par mois des masques sécurisés et normalisés.
« La production va démarrer dès la semaine prochaine et ira crescendo », précise le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. Cette source informe néanmoins, « le prix n’est pas encore connu ».
Par ce geste annoncé, la Cicam, à travers le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, exprime ainsi sa volonté citoyenne d’œuvrer dans complaisance dans la riposte contre le coronavirus qui ne cesse de se propager dans le monde, mais aussi au Cameroun.
Innocent D H
Cette question nous rappelle celle que Jésus Christ a posé à l’Eternel alors qu’il était sur la croix sur le Golgotha. « Eli Eli Lema Sabachtani ? », « Mon Dieu, Mon Dieu Pourquoi m’as-tu abandonné ? Une question que plusieurs personnes se posent encore aujourd’hui. Alors, Dieu a-t-il vraiment oublié ses enfants ?
Le monde traverse un mauvais vent. 90 mille morts et plus d’un million et demi de personnes contaminées par ce fâcheux virus. Et ce n’est pas fini. Pendant plusieurs jours encore, on va enregistrer des morts et des personnes contaminées. Et dans les familles, c’est le deuil, c’est les larmes, la consternation, la peur. Le désarroi va grandissant. Au milieu de tout ce drame, une question revient où est Dieu ? Pourquoi permet-il cette catastrophe ? Pourquoi laisse-t-il autant de personnes mourir ?
Qu’on soit au Vatican, à Moscou, en Palestine, à Jérusalem et même à Yamoussoucro, tous les grands centres spirituels du monde sont affectés. Les temples sont vides. Quelques soit son engagement spirituel, la crainte est réelle. Les chrétiens comme les non chrétiens meurent. Tous sont touchés. Et dire que l’Italie, le siège du Catholicisme romain bat les records de morts, on peut se dire si la ville du représentant de Saint Pierre sur Terre, le petit paradis terrestre est ainsi durement frappé, c’est sûr que Dieu a détourné le visage de sa création. Un comme il le fît avec son propre fils.
Dieu avait-il vraiment abandonné Jésus Christ ?
D’emblée on peut dire que Dieu n’a jamais abandonné personne. Encore moins son propre fils. Mais l’histoire et la spiritualité chrétienne nous renseigne en nous apprenant que lorsque Jésus Christ était sur la croix du Golgotha, il a revêtu à ce moment tous les péchés de l’humanité. Or Dieu a en horreur le péché. Dans cet ordre d’idée, il était donc normal qu’il détourne son visage de cette souillure. Aussi, la Bible dit clairement que le seul moyen d’expier le péché c’est la mort du pécheur. C’est pourquoi le Rabbi Jésus Christ devait mourir. Il est ressuscité par la suite.
De même il est possible que Dieu ait détourné son visage de la souillure de l’humanité actuelle. De ce point de vue, ce ne sera pas à cause de Dieu que nous serons dans cette situation, mais ce serait simplement la conséquence des péchés des hommes et femmes vivants sur le globe. Maintenant, une autre question se pose. Pourquoi même ceux qui sont chrétiens et qui vont régulièrement à l’église trépassent dans ce fléau ?
Stéphane NZESSEU
Ce jeudi, 09 avril 2020, l’entreprise de BTP a remis un chèque de 150 millions de FCFA à Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique (Minsante). La filiale du groupe marocain apporte ainsi son soutien aux actions gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19.
Le ministère de la Santé publique est chargé d’assurer l’hébergement du Fonds spécial de solidarité nationale de riposte contre le Covid-19 crée récemment par le Président de la République S.E Paul Biya. C’est pour apporter sa part de contribution à cet effort collectif de financement que l’entreprise BTP Alliances Construction Cameroon (ACC) vient de remettre au Minsante, un chèque d’une valeur de 150 millions de FCFA.
Le Don d’ACC rejoint ainsi d’autres contributions déjà faite par des hommes d’affaires et des entreprises citoyennes. Ce 09 avril, en présence du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, Dr Manaouda Malachie a également réceptionné à l’esplanade de l’immeuble rose à Yaoundé, une dotation de 4.000 sacs de riz de 25 kilogrammes offerts par le groupe ORCA. Bien avant, le 03 avril dernier, le Groupe CONGELCAM, représenté par son directeur général, avait remis un chèque de 250 millions de FCFA au ministre de la Santé publique.
Innocent D H
Les nouvelles mesures prises par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vont entre autres du port généralisé du masque, à la fabrication locale des médicaments.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vient d’enrichir la stratégie gouvernementale de riposte face à la pandémie du Coronavirus de 7 nouvelles mesures. La toute première de ces nouvelles mesures est le port généralisé du masque à partir du 13 avril 2020, dans tous les espaces ouverts au public. Dans la déclaration officielle qu’il a rendue publique, le chef du gouvernement indique que “le Ministre de l’industrie a été instruit de publier les normes et spécifications techniques, en vue d’une production massive et locale des masques”.
Le Chef du gouvernement a aussi décidé comme deuxième nouvelle mesure, que le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation supervise la production locale des médicaments, des tests de dépistage, des masques de protection, des gels hydroalcooliques. Ces produits suscités devront être fabriqués par les institutions nationales compétentes.
La troisième nouvelle mesure porte sur la mise sur pied des centres spécialisés de traitement des patients de Covid-19 dans les dix régions du Cameroun. Ces centres devront avoir la forme des hôpitaux de campagne. La quatrième mesure porte sur l'intensification de la campagne de dépistage. Cette campagne devra être faite en lien avec l’institut pasteur de Yaoundé. En cinquième nouvelle mesure, Joseph Dion Ngute prescrit l’intensification de la campagne de sensibilisation en zones urbaines et rurales. En sixième mesure, le gouvernement adopte la poursuite des activités essentielles à l'économie. Et en septième mesure, il faut appliquer la sanction systématique à tout contrevenant.
Ces mesures ont été adoptées au cours de la réunion du 09 avril 2020, tenue par le Comité interministériel qui a la charge de suivre et d’évaluer la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Le Comité se propose de superviser la production des masques chirurgicaux pour la protection des populations contre d’éventuelles contaminations au Covid-19. Une cellule qui va ainsi réfléchir sur les normes de fabrication pour éviter les dérapages.
Pour le Docteur Cyrille Mouyopa, superviseur de ce comité technique, les masques dont il est question sont destinés à l’ensemble de la population gabonaise. « Il y a les masques que tous les Gabonais peuvent utiliser pour sortir de chez soi ou pour aller au marché. Donc, c’est ce type de masques-là dont nous allons essayer d’encadrer la fabrication », précise-t-il.
Des masques dont la fabrication a été lancé dans le pays il y a quelques jours, se vendent comme de petits pains. Il s’agit des cache-nez en toile de pagne produits dans un atelier dont Brigitte Nsie Nami en est la patronne. Elle explique, « on a utilisé du coton, du polyester avec à l’intérieur du molleton et de la popeline qui sont à priori les matières les plus recommandées pour filtrer et faire un effet barrière contre la propagation du virus ».
Les prix de ces kits de protection annoncés, ne sont pas encore connus. « L’idéal pour nous serait que ce masque soit fabriqué et redistribué à un coût très accessible pour tout le monde », souligne Abdu Razzaq Guy Kambogo, directeur général de l’Agence nationale de la normalisation. Pour plusieurs gabonais, ces masques doivent être distribués gratuitement pour éviter un confinement total.
Le pays compte désormais 34 cas confirmés de Covid-19 dont 1 décès et une guérison. Les pouvoirs publics multiplient les opérations de sensibilisation et appellent les populations au respect scrupuleux des mesures barrières.
Innocent D H
Au terme d’une émission sur le marché monétaire d’obligations du trésor assimilables (OTA) à 5 ans de maturité, le trésor public camerounais qui était à la recherche de 220 milliards de FCFA a réussi à engranger le 08 avril dernier, une enveloppe de 71 milliards de FCFA. Une opération de levée de fonds qui est assortie d’un taux d’intérêt de 7%.
Des sources proches du dossier révèlent que, les investisseurs ont proposé jusqu’à 75 milliards de FCFA au Cameroun, mais celui-ci ne s’est contenté que de 71 milliards de nos francs s’appuyant sur les conditions du marché. L’opération de levée fonds a pour objectif de permettre la mobilisation d’une enveloppe dont la valeur est comprise entre 50 et 220 milliards de FCFA au total. De l’argent qui devra servir à la réalisation des projets d’investissements dans le pays.
De sources fiables annoncent que, la 2ème opération est prévue le 15 avril 2020 avec un montant de l’ordre de 70 milliards de FCFA. Elle se fera sur la base d’une émission d’OTA à 3 ans de maturité, rémunérée à 4%. Pour le 3ème round de ce programme, il est prévu avoir lieu le 29 avril 2020. Ainsi, le Cameroun va tenter de lever 50 milliards de FCFA par émission d’OTA à 2 ans, à un pourcentage de 3,5%.
En cas de non satisfaction de la totalité des besoins de financement de l’Etat camerounais au cours des trois émissions d’OTA prévues au cours de ce mois d’avril 2020, une opération complémentaire sera organisée au courant du mois d’octobre 2020, informent nos sources. Il sera question de boucler l’enveloppe de 220 milliards requise dans le cadre du programme sus évoqué.
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale vient d’adresser une correspondance à cet effet, au Directeur général d’Afriland first bank.
Après le communiqué qu’il a produit au sujet des initiatives privées de collecte d’argent pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient encore de lever le ton. Le Minat a rédigé une correspondance dont nous avons eu une copie.
Cette correspondance adressée au Directeur général d’Afriland first bank, contient une demande qui ne surprend guère. Atanga Nji veut que cet établissement bancaire dont le propriétaire est Paul Kammogne, procède à la fermeture des comptes bancaires ouverts par des leaders politiques, pour récolter les fonds destinés au Covid-19. Dans la correspondance qui a la marque “urgent” le Minat fait savoir que la demande concerne aussi les associations à la base de toute opération de collecte de fonds pour le Coronavirus.
Pour mieux comprendre cette sortie de Paul Atanga Nji, il convient de rappeler que Maurice Kamto et ses alliés à l’instar de Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang sont à la base d’une opération de collecte de fonds pour venir en aide, disent-ils, aux populations affectées par le Coronavirus. L’opération en question a été baptisée “Survie Cameroun-Survival Cameroon”. Ayant pris connaissance de cette collecte, le Minat a instruit qu’elle cesse parce que les appels à générosité au Cameroun en situation de crise, de catastrophe sont régis par la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et le décret du 14 août 1985.
De l’avis de certains analystes politiques, comme Me Christian Bomo Ntimbane, la loi ne tient pas lorsqu’il s’agit de sauver des vies.
"Dans une situation de risque avéré de mort que nous appelons en droit état de nécessité, personne n’est plus obligée de respecter la loi pour se sauver. On la passe outre. Dans ce cas on viole la loi moins importante pour éviter une situation irrémédiable ou aux conséquences irrémédiables sur la vie. Le covid-19 a été reconnue par l’Oms comme une menace, un péril pour l’Afrique dont le Cameroun. Dès lors, toutes mesures même en violation de la loi que prendrait un citoyen pour échapper à la mort sont autorisées de facto et de jure par le droit", a-t-il écrit.
Liliane N.
Les deux leaders politiques ne s’entendent plus. La jeune député 2.0 pose chaque jour des actes solitaires en parallèle avec les initiatives du parti dont elle est députée.
Visiblement ça ne va plus entre Nourane Foster et Cabral Libii, le patron politique du PCRN. La députée 2.0 évolue de plus en plus en marge des activités du parti. Le dernier terrain d’expression de ces dissensions est le champs des collectes pour les camerounais qui subissent le confinement.
Il faut le savoir, alors que le parti par la voix de Cabral Libii a annoncé que le parti met sur pied une organisation pour récolter les contributions de ses militants en vue de la participation au fonds de solidarité institué par le gouvernement de Yaoundé, de son côté la jeune représentante du Wouri au sein de la chambre basse du parlement et membre du PCRN semble ne pas s’encombrer des préoccupations liées à la discipline du parti.
Nourane Hassana Fotsing a choisi de mettre sur pied sa propre initiative. Et contrairement à celle du parti, elle ne compte pas reverser sa contribution dans les caisses du fonds de solidarité du gouvernement, au contraire. Elle a déjà prévu tout un programme de gestion de cet argent à collecter. Son budget de collecte est de 50 millions au minimum.
Ce n’est pas la première fois que les deux affichent en public leurs dissensions. On se souvient de ces publications de l’honorable Nourane au lendemain du retour de Cavaye Yeguié Djibril de la France, alors que ce dernier refusait de se mettre en quarantaine.
A cette époque le parti PCRN fît une sortie par l’entremise de Anne Féconde Noah, porte-parole du parti, qui annonçait la désapprobation du parti quant au comportement irresponsable du Président de l’Assemblée Nationale. Prescrivant des mesures de distanciation avec la chambre basse tant que le PAN n’était pas mis en quarantaine.
Une disposition sur laquelle s’est alignée sur cette position, et est même allée plus loin. Elle a décidé de boycotter les assises au parlement si le PAN ne prenait pas conscience et revenait à de meilleures dispositions : sa mise en quarantaine. Or, au même moment, le Président du PCRN est filmé allant rendre visite au PAN à son domicile.
Une série d’actes qui ont amenés à Nourane Foster d’interroger la sincérité de Cabral Libii quant à sa sincérité dans le respect des positions du parti sur certains aspects de la vie politique.
Et dire qu’il y aurait d’autres discussions et autres mésententes profondes entre les deux qui couve de depuis les phases des élections législatives… Espérons qu’il n’y aura pas de déchirures public d’ici là. Car on n’en est pas loin.
Stéphane NZESSEU
Blessés et morts sortent depuis quelques heures des décombres d’un bâtiment qui s’est écroulé ce Jeudi entre le lieu dit carrefour Skalom et la Chapelle Obili dans le 3ème arrondissement de la cité capitale.
Déployées sur le lieu de l’accident survenu il y a 24 heures, les équipes du Génie militaire, les Sapeurs pompiers, les membres de la Croix rouge et les agents de la Direction de la protection civile du ministère de l’Administration territoriale ont travaillé en synergie avec les forces du maintien de l’ordre et les riverains pendant plusieurs heures, afin de sauver la vie des victimes et ramener des décombres, les corps des personnes qui ont perdu la vie.
Une opération de longue haleine qui s’est déroulée sous le regard du préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, descendu sur le lieu du drame.
Des sources concordantes ont laissé entendre que cet immeuble accueillait des familles entières, qui, à l’heure du drame se trouvaient chacune dans son appartement, peu pressée de sortir, à cause du confinement partiel dû à l’épidémie de coronavirus.
En outre, les débris de parpaings et autres matériaux se sont déversés sur les habitations situées en contre bas qui, elles aussi étaient pleines de monde.
Sur les lieux, l’autorité administrative a salué la prompte réaction des populations riveraines qui, avant l’arrivée des spécialistes, ont pu extraire des décombres, six personnes blessées et un cadavre. Les recherches qui se sont poursuivies très tard dans la nuit, ont repris ce matin et, l’on craint un bilan très lourd.
Les causes de cet autre drame
Comme l’effondrement de l’immeuble en construction quatre mois auparavant au quartier Nsimeyong à Yaoundé, ayant entraîné la mort de quatre personnes et causé des blessures graves à douze autres ; sans oublier tous les drames identiques dans d’autres villes du pays, l’on pointe encore et toujours un doigt accusateur contre les promoteurs de ces immeubles qui ne semblent se préoccuper que d’une seule chose : Se faire autant d’argent que possible et le plus rapidement.
Ils refusent, dans leur grande majorité de donner des moyens conséquents aux techniciens et spécialistes, afin que ces derniers achètent les matériaux répondant aux normes indiquées. Il faut chercher le moins cher, mais qui peut faire l’illusion du solide, le plus important c’est de se « dire propriétaire et venir à la fin de chaque mois, percevoir l’argent du loyer ».
Il faut tout aussi rappeler que ce sont ces mêmes techniciens, pour telles ou telles autres raisons, qui détournent quelquefois le matériel acheté par le propriétaire.
Les personnes qui sont blessées ou qui perdent la vie au cours de l’effondrement de ces immeubles ne sont bien évidement pas assurées et lorsqu’elles s’en sortent indemnes, elles lèvent les yeux au ciel et remercient le Seigneur.
Et pourtant, elles méritent d’être indemnisées mais cela relève encore de l’utopie au 237.
Nicole Ricci Minyem
Le président de l'ordre des médecins du Cameroun (ONMC) a provisoirement fait don d'un bâtiment de son Hospice situé à Douala – Bonapriso
Un cadre décent et facilement accessible, un bâtiment de trois niveaux, pour une capacité de 50 lits. Bref, une infrastructure largement équipée qui va servir à la prise en charge des médecins et personnels sanitaires camerounais affectés par le Covid-19 ainsi que des membres de leurs familles.
Un engagement et un accompagnement salués par le ministre de la Santé Publique qui a marqué son accord à travers un courrier signé il y’a quelques heures : « J’ai l’honneur de vous témoigner ma satisfaction pour cette marque de sollicitude et cet acte de patriotisme qui démontre, si besoin en était, votre sens élevé du devoir et de la protection du personnel de santé… ».
Le Dr Manaouda Malachie a par ailleurs invité les responsables de cette structure sanitaire à se rapprocher du coordonnateur régional pour le Littoral de la riposte contre le Covid-19, afin d'arrêter les modalités de mise en œuvre de cette initiative. Celle – ci
sera coordonnée par deux spécialistes des maladies pulmonaires dont le Dr Teugang, pneumologue clinicien basé dans la capitale économique du Cameroun qui entend, dans les plus brefs délais, se rendre disponible et recevoir les patients infectés.
Il faut rappeler que la décision du patron de la clinique de l’aéroport est une contribution personnelle découlant du constat des difficultés de prise en charge des personnels médicaux, révélées par le décès la semaine dernière du Dr Michel Tchouamo - médecin spécialiste de l'ORL.
Les circonstances de sa mort ont été brièvement et froidement mentionnées dans le communiqué rédigé par le président de l'ordre des médecins du Cameroun : « Etat de santé détérioré en raison de l'accueil tardif dans les principaux centres publics dédiés ».
Un constat qui avait atterré l'ensemble des membres de cette profession. C’est dans la même veine que le représentant du président de l'ONMC pour le région de l'Ouest, Dr Hilaire Foka a décidé d'accompagner l'initiative de Guy Sandjon en mettant à disposition un étage de sa clinique à Bafoussam.
Comme la clinique de Bonapriso à Douala, l'infrastructure médicale privée de Bafoussam entend accorder des soins gratuits aux personnels médicaux et sanitaires de la région de l'Ouest.
Il faut également souligner qu’afin d’assurer le plus rapidement possible l'opérationnalisation de ces initiatives, il y’a eu concertation entre le président de l'ONMC, le Dr Ndjebet - président du syndicat des médecins du privé et toutes les autres parties prenantes.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de la publication faite par Daniel Claude Abate il y’a quelques heures sur sa page Facebook
« Dans une situation de famine tu ne peux dire à un affamé ne prends pas le pain que t'offre mon ennemi ou adversaire alors que toi même tu ne lui proposes rien de concret ou de consistant en retour (si tant est même qu'il faille encore lui imposer un tel choix en pareilles circonstances).
Face au COVID-19, nous avons fait preuve d'attentisme dès le départ (en continuant par exemple à recevoir ces vols de trop en provenance de France alors que ce pays était déjà officiellement passé depuis plusieurs jours au stade 3 ultime de gravité). Mais c'est passé et on va se consoler en nous disant qu'il n'est jamais trop tard.
Mais ce qui nous fait encore cruellement défaut aujourd'hui c'est une véritable stratégie précise, coordonnée et cohérente de notre riposte avec un chef d'orchestre opérationnel pour mettre véritablement en musique la partition écrite et définie par le Chef de l'Etat.
Hélas-nous en sommes même encore au stade où le SG/PM, sur instructions du PM, en est encore à mettre de l'ordre dans la cacophonie gouvernementale aujourd'hui). Conséquence l'actualité politique et les esprits en sont à épiloguer sur l'action légale ou justifiée ou pas d'un opposant politique et à lui créer un espace médiatique ou public pour décliner ses provocations et appels au soulèvement populaire.
Toutefois, au delà des querelles juridiques ou calculs politiciens, quelle justification morale ou politique pourrait-on donner pour empêcher la distribution gratuite de masques ou du savon et autres objets à nos concitoyens, fusse t-elle à l'initiative d'un adversaire politique illuminé, si nous ne faisons rien ou peu nous mêmes? Nous avons pourtant les moyens de faire beaucoup plus et bien mieux !
Si nous nous occupions d'ailleurs à faire ce que nous devrions faire dans les circonstances actuelles et avec l'ampleur qu'il faut au regard de la force de frappe potentielle qui est la nôtre, on n'aurait même pas le temps de s'occuper des initiatives de nos adversaires ou à épiloguer sur l'opportunité de les interdire.
Si on faisait déjà essentiellement ce qui est attendu de nous, on ne donnerait pas, par notre reflexe réactionnaire habituel, autant de visibilité ou de fixation à des initiatives qui n'en méritent pas tant. Ces initiatives apparaîtraient plutôt aux yeux de l'opinion comme des appoints ou des contributions complémentaires à la grande initiative de riposte nationale décidée et menée par les pouvoirs publics !!
Depuis la mise en place du fonds de solidarité COVID-19 créé par le Chef de l'Etat, que de timides manifestations de solidarité de notre bord politique et institutionnel pour dynamiser, amplifier et densifier le tocsin de la mobilisation générale donnée par le Président de la République, Président national du RDPC (ou est son parti?? ) et Chef de l'Etat (où sont les grandes institutions de la République?
Les démembrements de l'Etat? Les collectivités territoriales décentralisées ? Etc.). Quelques uns heureusement, élites politiques, collectivités territoriales, Entreprises citoyennes ont déjà spontanément réagi, soit localement par des dons de kits de protection ou d'hygiène aux populations, soit par une contribution financière directe au fonds national de solidarité, ils méritent d'être salués ici.
Mais nous pouvons encore faire plus et mieux, individuellement, collectivement et institutionnellement pour donner plus d'ampleur et de consistance au plan riposte national face à cette grave pandémie.
Une mobilisation digne et forte pour une riposte robuste et rassurante aux yeux de nos concitoyens. Ans yes we can!
Faute de le faire, et de bien le faire, nous risquons nous mêmes transformer nos adversaires politiques de "grenouilles" qu'ils sont (encore) aujourd'hui à « bœufs » demain. Il est grand temps de se secouer un peu. Cette léthargie dans l'action publique devant les grands rendez vous devient de plus en plus suffocante...et le meilleur « boulevard » du démagogue et activiste principal de l'insurrection et du renversement des institutions par la rue dans notre pays.
Si on continue comme ça on risque le lui servir sur un plateau d'argent. Et même nos "muscles" n'y pourront rien. À l'ère de la "guerre des intelligences" chère à Laurent Alexandre (Ed. JC Lattès, 2017), on combat d'abord justement avec intelligence et en stratège.
Avons-nous une véritable veille stratégique au RDPC et savons-nous mobiliser nos intelligences pour les combats et défis qui sont les nôtres ? That's the question !
La nature, elle, a horreur du vide…Wake up folks » !
N.R.M
C’est inédit ! Jamais la communauté chrétienne n’aura célébré la mort et la résurrection de Jésus-Christ dans un tel climat. Les églises sont fermées aux fidèles. Pas de cérémonie de partage du pain et du vin comme à l’habitude. Pas de lavement des pieds. Aucune manifestation populaire. Pas de rassemblement dans les églises, pas de chemin de croix populaire, la semaine pascale vit son confinement. Tout le monde est confiné.
Ce matin, la messe du vendredi saint se déroule sans les fidèles dans les temples. Pour cause, les restrictions liées au coronavirus. Même si nous remarquons que certains pasteurs se contentent de 50 personnes au sein de la paroisse, la grande majorité des prélats préfèrent dire la messe salle vide. Mais pour permettre à plusieurs de bénéficier des grâces de cette activité cultuelle, les églises ont mis en place des retransmissions en direct sur les chaines de télévision, de radio et sur d’autres plateformes multimédia. Plusieurs églises se sont équipés de matériels de télédiffusion (caméras et autres).
C’est une réorganisation totale du culte qu’on vit en ce moment. Les pasteurs et les prêtres sont obligés de faire sans les fidèles. Des paroisses vides, des prélats disant la messe tout seul, des fidèles obligés de se connecter sur les réseaux sociaux ou sur des chaînes de télévision pour assister au culte. Tant pis pour ceux qui n’ont pas d’écran ou qui n’ont pas d’accès internet. Ceux-ci seront complètement coupé de l’activité chrétienne durant cette période. Qui l’aurait cru ? Une semaine sainte sans ses rituels millénaires.
Une situation qui donne de remettre en question les pratiques et les habitudes du culte tel que pratiqué jusqu’ici. On a entendu la congrégation des catholiques romains affirmer qu’une messe sans les fidèles dans le temple gardait la même portée spirituelle.
De fait, on assiste à une dématérialisation de la pratique des activités de foi. Une dématérialisation qui pourrait davantage rapprocher les fidèles de la véritable spiritualité. Quand on sait que la vie spirituelle est la conséquence d’une relation immatérielle entre l’homme et son Dieu. Et en cette semaine pascale, où l’on commémore la mort et la résurrection de Jésus Christ, c’est l’occasion pour les fidèles restés à la maison de bâtir une véritable relation immatérielle entre eux et leur Dieu.
Il est possible de tirer profit de cette situation plutôt difficile. Et pour le faire, il faut simplement revenir au sens originelle de la fête de pâque. La mort et la résurrection de Jésus Christ, qui ce jour va ressusciter avec ceux qui sont morts.
Stéphane NZESSEU
Ses dossiers ont été acceptés par le Pr Magloire Ondoa – Recteur de cette Institution par ailleurs Directeur de ladite thèse dont les travaux de recherches portent sur l’ONU et la sécurité alimentaire mondiale.
D’aucuns se sont exclamés en disant « Enfin » car, il faut relever que ce sujet a longtemps fait l’objet des débats, au sein de l’opinion publique amenant ses « ennemis » politique à le railler au regard du nombre d’années passé sans avoir atteint cet objectif.
Des débats qui sont devenus plus houleux lorsqu’il y a quelques semaines, le professeur Adolph Minkoa She – recteur de l’Université de Yaoundé II à Soa, l’a désinscrit et remercié en se référant à la loi n° 99/0081/MINESUP/DDES du 29 janvier 1999 portant organisation cycle Doctorat dans les universités d’État du Cameroun, et qui dispose en son article 15 alinéa 2 que « la durée de préparation du Doctorat est de 6 à 10 semestres à compter de la date de la première inscription, sauf dérogation accordée annuellement par le chef l’institution universitaire ».
Inscrit en thèse au cours de l’année académique 2013 -2014 dans la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé ll, le député du Nyong et Kelle s’est retrouvé confronté à la rigueur de cette loi six ans après.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui laissent entendre que la décision du professeur Adolph Minkoa She a beaucoup plus des relents politiques, au-delà de toute autre considération. Les défenseurs de cette théorie ne manquent pas de revenir sur les difficultés auxquelles le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a été confronté au cours de toutes ces années.
Notamment Claude Batoum : « L’honorable a été confronté à d’énormes difficultés depuis qu’il est entré en politique. Son engagement n’a pas toujours plu à sa hiérarchie d’autant plus qu’il a choisi de militer dans un parti politique autre que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais…Vous me direz que c’est tard mais attendez, ils étaient au nombre de 50 lorsque Adolph Minkoa She a pris la décision de les jeter en dehors des murs de l’Université de Yaoundé II et, si vous y allez faire une enquête, vous découvrirez que ceux qui ont soutenu leur thèse avant 2020 et ceux qui ont été maintenus ont passé autant d’années, voire plus que Cabral Libii. Nul ne peut douter de son intelligence et à mon sens, le professeur Magloire Ondoua a corrigé une injustice ».
Nicole Ricci Minyem