Ses dossiers ont été acceptés par le Pr Magloire Ondoa – Recteur de cette Institution par ailleurs Directeur de ladite thèse dont les travaux de recherches portent sur l’ONU et la sécurité alimentaire mondiale.
D’aucuns se sont exclamés en disant « Enfin » car, il faut relever que ce sujet a longtemps fait l’objet des débats, au sein de l’opinion publique amenant ses « ennemis » politique à le railler au regard du nombre d’années passé sans avoir atteint cet objectif.
Des débats qui sont devenus plus houleux lorsqu’il y a quelques semaines, le professeur Adolph Minkoa She – recteur de l’Université de Yaoundé II à Soa, l’a désinscrit et remercié en se référant à la loi n° 99/0081/MINESUP/DDES du 29 janvier 1999 portant organisation cycle Doctorat dans les universités d’État du Cameroun, et qui dispose en son article 15 alinéa 2 que « la durée de préparation du Doctorat est de 6 à 10 semestres à compter de la date de la première inscription, sauf dérogation accordée annuellement par le chef l’institution universitaire ».
Inscrit en thèse au cours de l’année académique 2013 -2014 dans la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé ll, le député du Nyong et Kelle s’est retrouvé confronté à la rigueur de cette loi six ans après.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui laissent entendre que la décision du professeur Adolph Minkoa She a beaucoup plus des relents politiques, au-delà de toute autre considération. Les défenseurs de cette théorie ne manquent pas de revenir sur les difficultés auxquelles le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a été confronté au cours de toutes ces années.
Notamment Claude Batoum : « L’honorable a été confronté à d’énormes difficultés depuis qu’il est entré en politique. Son engagement n’a pas toujours plu à sa hiérarchie d’autant plus qu’il a choisi de militer dans un parti politique autre que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais…Vous me direz que c’est tard mais attendez, ils étaient au nombre de 50 lorsque Adolph Minkoa She a pris la décision de les jeter en dehors des murs de l’Université de Yaoundé II et, si vous y allez faire une enquête, vous découvrirez que ceux qui ont soutenu leur thèse avant 2020 et ceux qui ont été maintenus ont passé autant d’années, voire plus que Cabral Libii. Nul ne peut douter de son intelligence et à mon sens, le professeur Magloire Ondoua a corrigé une injustice ».
Nicole Ricci Minyem