La jeune « député 2.0 » est décidé à commencer sa collecte de fonds auprès des populations du Wouri principalement et d’ailleurs. Elle dit attendre certes l’autorisation qui viendra du MINAT, mais elle a fait savoir que cette autorisation a intérêt à sortir avant le 10 Avril 2020, date de démarrage de la collecte.
Nourane Foster est allé à la rencontre du ministre Paul Atanga Nji ce mercredi 08 avril 2020. Par crainte de se mettre à dos le gouvernement, elle a fait la démarche nécessaire. Elle s’en réjouissait d’ailleurs sur son compte facebook en début de soirée. « Ce 08 Avril, j'ai été reçu en audience par le Ministre de L'administration Territoriale (MINAT) pendant 40 min! Une demande d'autorisation a belle et bien été introduite. Nous avons également évoqué des sujets aussi divers que variés notamment la stratégie de L'ÉTAT du Cameroun dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 ! Ce fut une belle prise de contact entre votre Député 2.0 et le "ministre de l'intérieur". » Malgré la demande déposée au MINAT, elle reste convaincue qu’il est important de laisser tout le monde participer à cette œuvre humanitaire nationale.
L’Honorable Nourane Moluh Hassana Épouse Fotsing ambitionne collecter dès ce vendredi 10 avril la somme de 50 millions de fcfa. Cet argent servira à l’accompagnement des hôpitaux qui prennent en charge les patients du Covid 19 dans la région du Littoral et dans le Wouri précisément. Plus encore, cet argent servira également pour l’appui aux couches vulnérables. Ces familles qui du fait du confinement ne peuvent subvenir à leurs besoins. Une initiative qui vise simplement à compléter celle lancée par le gouvernement qui lui compte davantage soutenir les hôpitaux et les acteurs de la chaîne de soin sur l’ensemble du territoire.
Collecte de Fonds : La réponse d’un militant du PCRN à Grégoire Owona
La collecte se fera, non seulement par voie d’annonce, mais elle compte utiliser les techniques modernes de transfert d’argent pour mobiliser les fonds. Et à ce sujet, il faut rappeler que la loi ne dit rien au sujet de ces techniques. Encore qu’il est toujours difficile à l’interprétation des dispositions de la Loi n°83/002du 21 juillet 1983 régissant les appels à la générosité publique, qu’une opération de la nature de celles engagées ou initiées jusqu’ici sont des appels à la générosité. Quand il est possible de classer ces levées de fonds dans l’assistance de personnes en danger. De toutes façons, Nourane se dit prête pour commencer ce vendredi.
Stéphane NZESSEU
Elles ont été développées par Jean Yves le Drian – ministre des Affaires Etrangères lors d’une audition à l’Assemblée nationale française
« En introduction de cette partie sur l’Afrique, je souhaite dire qu’on a dit beaucoup de bêtises sur l’épidémie de COVID-19 en Afrique ces derniers jours.
J’ai lu des propos choquants et même moralement et humainement scandaleux, sur des expérimentations qui, supposément, devraient se faire sur des Africains. Et je voudrais vous dire que je condamne très fermement ces propos.
J’ai eu connaissance de certaines prédictions catastrophistes, que je ne partage pas du tout – même lorsqu'elles émanent de certains services de mon Ministère.
Ceci étant, il faut garder une extrême vigilance. Pourquoi ?
1) La vague n’a pas encore totalement atteint l’Afrique. Mais elle monte. C’est un fait : l’Afrique est entrée plus tardivement que nous dans la pandémie, mais aujourd’hui la quasi-totalité des pays sont touchés (52 sur 54), avec une forte augmentation du nombre des cas, et ça s’accélère. Il faut bien intégrer ces données.
2) Parce que les systèmes de santé africains sont fragiles, avec une offre de soin limitée, des difficultés d’approvisionnement pharmaceutique et un criant manque de ressources – y compris sur le plan humain.
3) Et enfin parce que la stratégie de confinement risque d’impacter très durement les Africains dans des pays où certains habitants vivent au jour le jour et où cette stratégie sera difficile à mettre en œuvre.
Dans ces conditions, notre devoir et notre intérêt sont d’agir pour aider l’Afrique à faire face. Au nom, d’abord, de l’impératif de solidarité internationale vis-à-vis de pays amis et voisins, auxquels nous rattachent tant de liens si puissants.
Au nom, ensuite, de l’impératif sanitaire.
Aider l’Afrique aujourd’hui, c’est écarter la menace d’un effet de retour, d’un effet boomerang, d’une deuxième vague qui viendrait nous frapper demain, alors que nous serons en phase de récupération et dé-confinement.
Au nom, enfin, d’un impératif sécuritaire.
Les terroristes, eux, ne sont pas confinés. Et ils continuent à frapper : encore récemment au Mali, autour du Lac Tchad et au Niger. Il n’est pas question d’abandonner nos amis du Sahel dans l’adversité. Le nombre de personnes déplacés nécessite une grande vigilance.
Alors, comment pouvons-nous aider l’Afrique à tenir ? Il s’agit d’un objectif majeur.
1) D’abord – et c’est une évidence – en soutenant les efforts africains eux-mêmes, qui sont importants.
C’est pourquoi le Président de la République multiplie les appels à ses homologues africains et il a participé vendredi dernier à une visioconférence rassemblant une dizaine de chefs d’Etats africains et le Président de la Commission de l’Union africaine qui est un acteur important de la réponse.
Dans les débats : Il y aura une présentation prochaine de cette initiative de la France par le Président de la République dans les prochains jours.
Je souhaite que nous soyons au rendez-vous de l’exemplarité : on parle beaucoup de certaines puissances qui profitent de la crise pour renforcer leur influence. Notre approche, c’est un vrai partenariat, une aide dans la durée et pas un coup de projecteur sur telle ou telle opération à vocation médiatique.
Notre démarche c’est une posture d’humilité, pas de donneur de leçons, avec de l’accompagnement, du partenariat, une mobilisation financière sur des objets précis et très concrets.
2) Ensuite, en mobilisant d’importants moyens financiers pour construire la réponse sanitaire qui s’impose.
Les besoins sont immenses : il faut renforcer les systèmes de soin, il faut renforcer les capacités de détection et de recherche scientifique en appuyant la recherche africaine, il faut mener des actions de sensibilisation des communautés aux gestes barrières et assurer une mobilisation financière considérable.
- Au niveau bilatéral nous prendrons part à cet effort en réorientant une partie substantielle de notre aide au développement sur les enjeux de santé et les enjeux alimentaires pour près de 1,2 milliards d’euros, via l’AFD et via mon ministère, enveloppe qui a été validée par le Président de la République.
(Dans le débat) : Je tiens régulièrement réunion liées à l’Afrique sur la nécessité d’actions immédiates. Hier, nous avons acté plusieurs projets concrets comme :
- Un soutien à l’ONG Alima au Sénégal, en Guinée, au Burkina Faso, en RCA pour améliorer la prise en charge des malades.
- Un soutien à l’ONG Médecins du Monde en RDC pour améliorer la prise en charge des patients dans l’hôpital de Kinshasa désigné pour prendre en charge les patients aigus.
- Renforcer les capacités des laboratoires de référence de l’Institut Pasteur au Cameroun, en RCA, à Madagascar, en Guinée, au Sénégal.
(Dans le débat) : la France soutient l’Alliance pour le vaccin (Gavi). Quand le vaccin sera découvert, il sera essentiel qu’il soit largement diffusé dans les pays vulnérables.
- Il faut aussi que l’Europe y contribue. Cette après-midi, il y a une réunion importante du Conseil des affaires étrangères de l’UE pour le développement à laquelle me représente JB Lemoyne, avec la mobilisation de 15 milliards d’euros annoncée hier pour l’Afrique par la Commission européenne, à la fois au niveau sanitaire et alimentaire.
(Dans le débat) : la question de l’accès humanitaire est centrale et il faudra sans doute envisager l’organisation d’un pont aérien humanitaire à partir de l’Europe pour transporter de l’aide.
- Il y a bien sûr l’OMS, et aujourd’hui au Conseil des ministres, le PR a insisté fortement sur cette collaboration, et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme contre la pandémie de COVID-19 car ce fonds dispose de financements et de nombreux relais sur le territoire africain
3) Face à l’urgence humanitaire, il est très important d’assurer la sécurité alimentaire. La fermeture des marchés et le blocage des chaines d’approvisionnement pourraient avoir des conséquences très difficiles. J’ai dit hier au Secrétaire général des Nations unies que nous soutenons ses initiatives, en particulier du Programme alimentaire mondial (PAM).
4) Enfin, au plan économique, il faut répondre aux demandes d’initiatives sur la dette en envisageant un moratoire sur les intérêts et même il faut, de mon point de vue, entendre les appels aux annulations et à la restructuration pour aider les Etats à assurer leur mission.
(Dans le débat : l’ensemble des acteurs doivent se prêter à l’exercice, y compris les Chinois).
Il faut aussi soutenir les plans de soutien aux économies africaines qui sont en train de se mettre en place, sous l’égide du FMI et de la Banque mondiale.
Voilà en gros les éléments essentiels de l’initiative que nous portons pour l’Afrique, et d’abord pour les plus vulnérables des pays du continent. Et nous invitons nos partenaires du G7 et du G20 à se mobiliser avec nous autour de ces quatre piliers, pour qu’il y ait le plus possible de mesures concrètes ». /
N.R.M
Selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, ces personnes forment un pourcentage de 14,8% sur 198 640.
L’opération de dépistage massif a bel et bien commencé dans la ville de Douala, comme annoncé par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). Dans un de ses tweets du 9 avril 2020, il donne les chiffres relatifs à ladite opération. Ces chiffres révèlent que des personnes ont refusé d’être dépisté. Même si leur pourcentage est assez faible par rapport au taux d’acceptation.
“Dans le cadre de l'opération de Douala, 80 366 ménages ont été visités et sensibilisés; 198 640 personnes ont été évaluées avec 85,2 % du taux d'acceptation contre 14,8% de refus. 2 313 personnes à prélever”, a tweeté le Minsante.
Il convient de rappeler que l’opération de dépistage massif a été initiée dans la ville de Douala à cause d’un fait précis. Les autorités notamment ceux du Ministère de la Santé ont exprimé leur inquiétude, par rapport au fait que des voyageurs sont entrées à Douala avant le 17 mars 2020. Date à laquelle la mesure de la mise en quarantaine de 14 jours pour tout voyageur a été prise.
L’initiative de procéder à ce dépistage massif qui selon le Minsante a pour but d’isoler précocement les positifs du reste de la population, n’a pas été appréciée de la même manière par tous les camerounais. Nourane Foster, Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, a pour sa part trouvé, qu’il fallait d’abord procéder à un confinement, décréter l’Etat d’urgence. «Lancer les tests massifs sans au préalable décréter l'État d'urgence est inefficace. Procéder à des tests massifs sans confinement intelligent sera infructueux», a-t-elle tweeté le 1er avril 2020.
Liliane N.
L’assurance est donnée par Kinsley Che So le Délégué régional du Ministère de la Santé publique.
Selon Kinsley Che So, la région du Nord-Ouest n’a pas de cas testé positif au virus du Covid-19. Contrairement à ce qui a été annoncé par le Secrétaire général de la délégation régionale. L’autorité explique que le cas déclaré positif a été testé dans la région de l’Ouest. Et son dossier médical a été transmis aux autorités sanitaires de cette région anglophone.
Cependant, «lorsque les autorités sanitaires de la région entrent en contact avec elle, elle déclare qu’elle n’est pas dans le Nord-Ouest, mais plutôt dans le Littoral», explique le Dr Kinsley Che Soh. Il souligne donc que la pandémie du Coronavirus «n’est pas entrée dans la région du Nord-Ouest ».
S’il y a une région qui a été nouvellement touchée, c’est celle de l’Est. Le premier cas déclaré positif a été annoncé hier 8 avril 2020. C’est Mme Nguélé Meke Huguette, Directeur de l’Hôpital régional de Bertoua qui a rendu public l’information. Le patient en question est arrivé à Bertoua le 5 avril dernier. Il venait de Douala.
Au niveau du poste de contrôle mixte de la police et de la gendarmerie, il a été soumis au test du thermo-flash. Avec une température assez élevée, la mesure de mise en quarantaine lui sera imposée avec un examen immédiat du Covid-19. La confirmation de son statut a été faite hier, 8 avril 2020. Les examens ont été faits au Centre Pasteur de de Yaoundé.
A titre informatif, le Cameroun enregistre 731 cas testés positifs au virus du Covid-19. Les régions touchées sont le Centre, l’Est, le Littoral, le Sud et le Sud-Ouest. Le bilan fait état de 10 décès et 60 guéris.
Liliane N.
Les séances se déroulent avec des règles strictes
Retour au quotidien en Bundesliga où les footballeurs ont repris l’entraînement lundi après un mois d’arrêt à cause du coronavirus. Mais rien n’est plus pareil : les gants sont obligatoires, les tacles et les contacts interdits et le prochain match, s’il a lieu, attendra plusieurs semaines…
« C’est un sentiment agréable de jouer à nouveau un peu au football et de revoir les collègues », se réjouit Rouwen Hennings, joueur du Fortuna Düsseldorf.
Comme la plupart des 18 clubs de l’élite du football allemand, l’attaquant est de retour dans son club depuis lundi pour des entraînements en petits groupes. Mais alors que la pandémie de nouveau coronavirus continue de faire rage en Europe, joueurs et entraîneurs doivent désormais adapter leurs pratiques pour se conformer aux recommandations des autorités sanitaires.
Entraînements par groupes de cinq maximum, pas de poignées de main ou d’embrassades pour se dire bonjour, un écart de minimum 1,5 m entre chaque personne : les mesures de distanciation sociale sont strictement appliquées. « C’était une sensation très inhabituelle de s’entraîner en petits groupes », a reconnu le capitaine du Bayem Munich, Manuel Neuer.
D’autant que côté partage et esprit d’équipe, les échanges restent très limités. Comme la plupart des autres clubs, les membres du Bayern ont reçu pour consigne de prendre leur douche ailleurs et se sont vus remettre des collations post-entraînement à emporter chez eux.
A Wolfsburg, les joueurs ont « par mesure d’hygiène » et de prudence, dû s’entraîner les mains revêtues de gants, malgré une météo printanière et un thermomètre atteignant les 22 degrés. « Bien sûr, on sait que c’est nécessaire, mais ça fait quand même un peu drôle », a admis l’attaquant Maximilian Arnold.
Côté exercices aussi, on s’adapte. Fini les tacles ou les techniques de jeu rapproché. « J’adorerais pouvoir tacler, mais là, je ne peux pas le faire », a déclaré le défenseur de Hoffenheim Havard Nordtveit. Une frustration relative que ressentent d’autres joueurs, mais dont la nécessité est parfaitement comprise.
« Bien sûr, vous ne pouvez pas vous lancer dans des tacles durs ou vous disputer le ballon, mais je pense que ces nouvelles règles sont bien adaptées à la situation actuelle », note Rouwen Hennings.
La Playstation comme meilleure amie
Malgré tout, ce retour sur le terrain reste le bienvenu après plusieurs semaines de relative inactivité. « Les gars m’ont manqué. La PlayStation était devenue ma meilleure amie », ça fait du bien « d’avoir à nouveau un vrai ballon à mes pieds », a ainsi souligné le défenseur de l’Union Berlin Christopher Lenz.
Le foot allemand est à l’arrêt depuis le 13 mars. Et pour certains, ce repos forcé, bien qu’entrecoupé d’entraînements individuels ou par visioconférence, semble avoir laissé des traces. « Mon contrôle du ballon n’a jamais été parfait, mais on voit bien que certains de mes coéquipiers ne se sont pas vraiment entraînés ballon au pied depuis trois semaines » a ainsi remarqué Nordtveit.
Reprise le 02 mai ?
Alors côté entraîneurs, on met les bouchées doubles pour remettre les footballeurs à niveau. D’autant qu’en petits groupes, rien n’échappe à l’œil aiguisé des techniciens. « Les préparateurs physiques peuvent vraiment y aller à fond, et les joueurs sont demandeurs », note l’entraîneur de Schalke 04, David Wagner.
Pour eux, « tout vaut mieux que de courir tout seul dans la forêt. Ce qui compte le plus aujourd’hui, c’est de continuer à travailler sur notre condition physique pour être prêt » si la saison reprend, confirme Havard Nordtveit.
Pour l’heure, aucune date n’a encore été arrêtée pour la reprise du championnat. La Ligue allemande de football (DFL) est en pourparlers avec les clubs et les autorités pour une éventuelle reprise de la Bundesliga le 2 mai.
Cela pourrait en faire le premier championnat européen à reprendre, même si dans ce cas, les matchs seraient joués devant des tribunes vides, alors que les événements publics restent interdits en Allemagne… Une possible décision est attendue pour le 17 avril.
N.R.M
Les autorités envisagent de procéder à la délocalisation de ce numéro.
Le numéro vert 1510 a été mis en place par le Ministère de la Santé, pour alerter en cas de situation douteuse, en ce qui concerne la pandémie du Coronavirus. Les camerounais commencent à prendre conscience, de la présence de cette maladie dans notre territoire. Entre psychose et crainte, ils sont nombreux à composer le 1510.
Le Dr Linda Esso responsable de ce service révèle que par jour, le centre d’appel en reçoit plus de 1000. Elle explique cet état de chose par le fait que des personnes contaminées par le virus du Covid-19 ont été en contact avec des gens sains. «Avec l’augmentation du nombre de personnes qui auraient eu des contacts avec les malades qui seraient passés par des pays victimes de l’épidémie, le nombre de personnes qui appellent le 1510 est de plus en plus élevé», a-t-elle déclaré.
La situation devenant donc complexe, la solution qui s’offre aux autorités est de décentraliser ces centres, de même que le centre des opérations.
La lutte contre la pandémie étant une affaire de tous, l’Agence de régulation des télécommunications a instruit aux différents opérateurs de téléphonie présents au Cameroun, de s’assurer que les numéros d’appels d’urgence et d’utilité publique, notamment le 1510 restent fonctionnels.
Liliane N.
Sur sa page Facebook officiel, le membre du comité central du RDPC a entre autres interpellé Nourane Fotsing sur « l’illégalité républicaine » dont elle s’est rendue coupable en invitant les Camerounais à contribuer en marge de l’action initiée par le Président de la République
Une interpellation qui n’a pas été du goût des camarades de parti de la députée du Wouri Est. D’où cette lettre ouverte
« Bonsoir Mr le ministre, ayant pris acte de votre courroux quant à l'initiative de l'honorable Nourane Epse. Fotsing, nous restons quelque peu sans voix.
Vu les dispositions de Loi 2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées en ses
Article 2(2)
Article 5(1)(2)
Article 6(1)(2)
Ne pensez-vous pas qu'une riposte locale puisse être un facteur pertinent pouvant conduire au ralentissement de cette pandémie voire à son éradication ?
Prière de nous indiquer le gain d'un refus catégorique d'une initiative comme celle-là. Alors que l'administration centrale peine aujourd'hui à se faire entendre.
Et si vous misiez plutôt sur des initiatives locales à travers des élus locaux en synergie avec l'administration centrale pour une action coordonnée?
Nous pensons qu'une gestion de cette pandémie planifiée sur l'initiative locale n'aura que de meilleurs résultats
Nous avons besoin d'élus locaux dynamiques, aptes sur le terrain et faisant valoir leur mandat
Vous conviendrez avec nous qu'il devient plus que nécessaire d'éviter pour une fois de centraliser les prises de décisions Vous(administration centrale ) risquez être débordée et peinée, le Ministre de La Santé est un Soldat à La Blouse Blanche très Persévérant au combat face à cette pandémie
Mais chaque jour un peu plus on sent le poids de cette tâche sur ses épaules. Alors soufflez un peu, décentralisez les efforts, permettez que ces élus soient également le rempart du peuple camerounais sous le pilotage de l'administration
Les élus locaux ont de la ressource et vous pouvez le constater avec la dynamique engrangée par cette dame certes du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale mais avant tout un député de la nation.
N'empêchez pas à ces élus d'agir vous risquez condamner tout un peuple qui se bat sans connaissance réelle du danger qui prévaut ».
Un appel qui trouve un écho favorable au sein d’une certaine tranche de la population qui avance comme prétexte, le flou qui a régné quant à la gestion des fonds précédents alors que tous, ou presque avaient souscrits aux appels de cœur lancé par le Président de la République.
N.R.M
Le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation fait face à un problème de matières premières, servant dans la fabrication de la chloroquine.
Le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi) de Madeleine Tchuenté n’a toujours pas débuté avec la fabrication de la Chloroquine. La Chloroquine selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) est utilisée dans le protocole thérapeutique des personnes souffrant du Coronavirus au Cameroun. En date du 7 avril 2020, le Minsante a sorti un communiqué dans lequel, il autorisait le Minresi à se lancer donc dans la fabrication de ce médicament.
Alors qu’on s’attend à voir à l’oeuvre le département ministériel du Dr Madeleine Tchuenté, cette dernière vient d’évoquer un problème de matières premières nécessaires pour la production de la Chloroquine. Invité au journal de 20h30 de la Cameroon radio and television (Crtv), elle l’a clairement indiqué.
« On a tout ce qu’il faut pour fabriquer la chloroquine. Ce qu’il manque actuellement dans le monde entier et que tout le monde recherche, ce sont les intrants qui sont en Chine et en Inde. Si on avait mis en place les moyens, la Chine nous aurait déjà livrés les implants. Je pense que la Chine est prête à nous les livrer en deux semaines. On est train de les commander, vous savez que les frontières sont fermées. C’est un travail gouvernemental, qui se fait en collégialité sous la supervision de monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement », a-t-elle déclaré.
Coronavirus : Les anachronismes que Madeleine Tchuente défend corps et âme
Toutefois, Madeleine Tchuenté affirme que son Ministère a déjà commencé à fabriquer une certaine quantité de ce médicament avec le stock des intrants disponibles. Seulement pour pouvoir répondre le moment venu, à la demande de ce produit qui risque d’être importante, avec le nombre de cas de personnes atteintes par le virus du Covid-19 qui ne fait qu’augmenter au Cameroun, il va falloir obtenir les matières premières voulues.
« Le gouvernement veut qu’avant que ça n’atteigne le pic, qu’on puisse fabriquer notre propre chloroquine ici au Cameroun; si nous pouvons produire 8 millions de chloroquine par jour, nous pensons que nous pourrons être à la hauteur de servir tous les Camerounais et après 4 mois, peut-être les pays de la sous-région », a-t-elle ajouté.
Lutte contre le Covid 19 : Manaouda Malachie autorise le Minresi à produire la chloroquine
Liliane N.
Quelques heures après avoir annoncé dans un communiqué conjointement signé la reprise des cours pour le 22 Avril prochain les ministres en charge des questions d’éducation reviennent sur leur décision
« Le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires portent à l’attention de la Communauté éducative, qu’en cette période de pandémie Covid – 19, les Décisions concernant la marche des secteurs éducatifs sont exclusivement prises par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur très hautes prescriptions du Chef de l’Etat.
Par conséquent, les textes qui circulent actuellement dans les réseaux sociaux à ce sujet n’ont aucune valeur.
Les parents et les élèves doivent donc attendre les prescriptions du gouvernement dans ce sens ».
La polémique
Les critiques faites par les Camerounais ont inondé la toile, d’autant plus que les proportions prises par la pandémie sont inquiétantes. Cinq des dix régions sont désormais concernées et nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur l’opportunité de renvoyer les enfants à l’école alors que les messages aussi bien de l’Organisation Mondiale de la Santé et du ministère de la Santé Publique incitent les Camerounais à rester dans leur domicile respectif mais surtout, de ne sortir qu’en cas de nécessité absolue.
Quelques réactions
Dieudonné Essomba : « On ne peut prendre aucune décision de cette nature tant que le pic de l’épidémie n’est pas atteint ! Cela relève du simple bon sens ! C’est le Gouvernement, agissant au nom du Chef de l’Etat, qui a décidé de suspendre les classes. Ce ne sont pas les Ministres.
C’est donc le Gouvernement qui doit d’abord proclamer la fin prochaine de l’épidémie. Les Ministres de Biya, rongés par l’oisiveté imposée par le coronavirus, n’ont de cesse que se faire voir pour se rappeler à leur chef » !
Constantin Boyo : « Je pense que c'est une projection. Il fallait d'abord y penser. Mais, dans le document, c'est mentionné que cela dépendra de l'évolution du Covid 19. En administration, il le faut. Il ne faut toujours pas imiter l'extérieur sur ce coup. Il y a deux semaines devant nous. Nous allons observer la situation. Si cette situation n'a pas été maîtrisée, eh bien, on sera obligé de tout abandonner ».
Jean Arsène Ndongo : « Il y a vraiment un problème dans la coordination de l'action et de la communication gouvernementale. Il y a deux jours, le Minsante nous annonçait que nous rentrons dans la phase 2 de l'épidémie, celle dite de la contamination communautaire. Comment dans ce contexte, ses collègues de l'éducation de base et des enseignements secondaires peuvent imaginer que les enfants vont retourner à l'école dans 12 jours? Quel parent pourra laisser son enfant sortir de la maison dans 12 jours? Le Ministre de la Santé qui est au front pour la lutte contre le Covid 19 a-t-il été consulté pour l'élaboration de ce calendrier ou alors dans ce gouvernement c'est chacun qui fait ce qu'il veut »?
Nicole Ricci Minyem
C’est une application mise en œuvre par la startup dénommée House Innovation. Elle aura pour vocation à résoudre le problème de non-information et d’autodiagnostic des personnes, mais également assurer la détection rapide et efficace de l’apparition de nouveaux cas de coronavirus pour une meilleure lutte contre cette pandémie.
L’application « SOS Covid-19 », est dotée de la fonctionnalité « test » qui, grâce à une liste de questions basée sur les symptômes ressentis est posée au patient. Les réponses renvoyées, permettent de faire l’évaluation du statut du concerné. Quelques diagnostics peuvent ainsi être posés sur la base des questions suivantes : « pensez-vous avoir ou avoir eu de la fièvre ces derniers jours (frissons, sueurs) ? » ; « ces derniers jours, avez-vous une toux ou une augmentation de votre toux habituelle ? » ; « ces derniers jours, avez-vous noté une forte diminution ou perte de votre goût ou de votre odorat ? » etc. A l’issue de cette série d’interrogations, s’affiche un résultat de probabilité d’avoir le coronavirus. S’en suivent quelques conseils prodigués à l’utilisateur.
L’application mobile dispose également d’autres fonctionnalités notamment les statistiques (tous les cas de Covid-19 recensés à travers le monde, le nombre de personnes guéries de l’épidémie), un numéro vert (un bouton se trouvant en dessous du résultat de test. Il permet, au clic, de lancer automatiquement un appel aux urgences sanitaires en charge de la gestion de la crise épidémiologique), la sensibilisation sur la lutte contre la pandémie, etc.
L’application présente par ailleurs, une valeur ajoutée dans la mesure où, elle offre la possibilité de cartographier les zones d’infection, ce qui permet alors de limiter les déplacements vers ou en provenance de ces zones pour une meilleure prévention.
Innocent D H
C’est une facilité de réponse de la Banque africaine de développement (BAD) en vers les pays africains dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une aide destinée à la fois aux gouvernements et au secteur privé, précise l’institution financière.
Les 10 milliards octroyés par la BAD constituent l’une de ses mesures de riposte contre la pandémie de coronavirus dont les pays africains en sont victimes . C’est dans cette optique que le président de cette institution, Akinwumi Adesina souligne dans un communiqué : « ce paquet tient compte des défis budgétaires auxquels de nombreux pays africains sont confrontés ».
Pour le président de la BAD, « l’Afrique est confrontée à d’énormes défis budgétaires pour répondre efficacement à la pandémie de coronavirus. Le Groupe de la Banque africaine de développement déploie tous ses efforts pour aider l’Afrique en cette période critique ». Cette facilité permettra ainsi aux pays africains à accélérer leurs efforts en vue de contenir la propagation du Covid-19, affirme le nigérian, en outre.
5,5 milliards de dollars de cet argent servira pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque africaine de développement. 3,1 milliards de dollars sont destinés aux opérations souveraines et régionales pour les pays du Fonds africain de développement, l’arme financière de la Banque qui s’adresse aux pays à économies fragiles. Le secteur privé quant à bénéficiera d’un montant de 1,35 milliard de dollars.
La BAD avait le 17 mars 2020, levé un montant de 3 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à travers un emprunt obligataire social. Il était question d’atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations africaines et les économies du continent.
La semaine dernière, le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le décaissement d’une somme de 2 millions de dollars sous forme d’aide d’urgence en faveur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’institution renforce ainsi sa capacité à aider les pays à aider les pays africains à maîtriser la pandémie de coronavirus.
Innocent D H
C’est ce qu’affirme Tiriane Noah la 2ème vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Camerou, qui défend bec et ongle, la légalité de l’opération de collecte de fonds lancée par son parti politique.
Le 7 avril 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a produit un communiqué en rapport avec l’opération de collecte de fonds lancée par Maurice Kamto. Ladite opération a été baptisée “Survie-Cameroon-Survival”. Le Minat a indiqué que cette opération devait s’arrêter. Etant donné que la loi du 14 août 1985 est celle qui fixe les conditions d’octroi de l’autorisation d’appel à la générosité publique. La sortie d’Atanga Nji ne plaît pas à Tiriane Noah la 2ème vice-présidente du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle indique que le Mrc ne cherche qu’à travailler avec le gouvernement. « Nous ne sommes pas dans une réaction insurrectionnelle, nous voulons travailler avec les membres de gouvernement », a-t-elle déclaré.
Intervenant sur la radio Abk le mercredi 8 mars 2020, elle a fait savoir que l’opération “Survie-Cameroon-Survival”, est exclusivement humanitaire et républicaine. Elle ne cherche pas “une organisation politique ou linguistique”. Et elle n’est ni de près ni de loin associée au Mrc. Tiriane Noah a demandé aux camerounais d’être “sereins et qu’ils fassent confiance à tout ce que certaines personnes pourront mobiliser pour les aider”. Elle les a aussi invités à respecter les mesures barrières.
A la question de savoir si le Mrc n’enfreint pas la loi avec ladite opération de collecte de fonds, Tiriane Noah affirme qu’il n’en est rien de tel. Le parti de Maurice Kamto a une parfaite connaissance de la loi.
« Le MRC ne lâchera rien, car l’opération SURVIE CAMEROUN n’est pas une initiative du MRC... En temps de guerre, je vous assure que même la loi ne fait pas foi. Les populations ont besoin de nous. Ces actions que nous menons visent à venir en aide à nos populations. Nous devons apporter une aide matérielle au corps médical... Nous attendons beaucoup plus de Monsieur Atanga Nji. Aucun Camerounais ne fait confiance à la gestion du MINAT. Qu’est-ce qui prouve que nos fonds reversés dans les caisses de l’État seront bien gérés ? », a-t-elle répondu.
Liliane N.
En date du 07 avril 2020, un passager âgé d’une trentaine d’années suspecté d’infection au covid-19 a été intercepté à bord d’un bus de transport commun à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème. Plus de peur que de mal, il vient d’être testé négatif au Centre pasteur de Garoua.
Selon les informations largement relayées le 07 avril dernier par Nord Actu, un bus de voyage Danay express a été intercepté à Boklé et immobilisé de 12 heures à 17 heures. A son bord se trouvait un passager suspect d’être positif au Covid-19. Il serait parti de Yaoundé et aurait transité par Ngaoundéré.
« L’alerte a été donné à la suite d’un test de température réalisé sur le passager suspect. Par la suite des prélèvements ont été réalisés sur le concerné par des laborantins de l’hôpital régional de Garoua et l’ensemble des passagers ont été conduits dans cette formation sanitaire », avait révélé notre source.
Ce mercredi, la même source fait savoir que les résultats des examens effectués au Centre pasteur de Garoua ont indiqué que le suspect passager a été testé négatif et libéré. « Les passagers du bus ont été également libérés à 2 heures du matin », apprend-on.
Pour l’heure, plus de peur que de mal, les régions septentrionales du Cameroun n’ont pas encore enregistré de cas confirmés de coronavirus. Une heureuse nouvelle qui ne doit pour autant pas faire perdre de vue aux populations que le risque zéro n’existe pas, d’où l’impératif de prévenir la propagation de cette pandémie. Pour cela, l’observance des mesures barrières doit être de mise notamment des mesures d’hygiène et de distanciation sociale édictées par les pouvoirs publics.
Les statistiques publiées par Crtv web alert, signalent que le Cameroun enregistre en date du 08 avril 2020, 730 cas positifs, 45 nouveaux infectés, 660 actifs, 60 guéris et 10 décès.
Innocent D H
La bonne nouvelle est tombée ce mardi. Un communiqué signé par le ministre de la santé donne permission au ministère de la recherche scientifique de produire l’hydroxy chloroquine et l’azythromicine pour accompagner le traitement des camerounais souffrant de Covid 19.
C’est une bonne nouvelle qui était, elle aussi, précédée d’une autre, l’annonce de la guérison totale de plus de 40 citoyens. Ceux-ci ont quitté les différents hôpitaux du Cameroun où ils étaient internés. Une bonne nouvelle qui prouve la pertinence et la qualité des soins appliqués avec la chloroquine et l’azythromicine. Un constat qui montre à suffisance combien ce protocole de soin adopté par le Cameroun porte ses fruits.
Maintenant, le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM) de Yaoundé peut commencer la production des comprimés. D’après les annonces, ce sera 05 millions comprimés d’azythromicine, et 05 millions de comprimés d’hydroxy chloroquine. En plus de ces comprimés, le centre se dit également capable de produire 5.000 tests de détection du coronavirus par jour. Des équipements nécessaires à la politique de lutte contre ce virus.
Seulement, l y a un problème. Oui l’accord de production est donné. Mais à quand les moyens financiers et à quand le démarrage de la production ? Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas pour un avenir proche. Puisqu’il faudra dans un premier temps entrer en possession des fonds affecté à ce projet. Procéder à une révision des machines pour une mise à jour. Etant donné que ces machines n’ont pratiquement jamais fonctionnées.
Par la suite il sera question pour le ministère de la recherche scientifique de passer les commandes des intrants à ses partenaires internationaux. Il va encore falloir attendre quelques jours pour acheminer sur le territoire les intrants. Enfin, on pourra lancer la production des comprimés. Connaissant les lenteurs administratives au sein du ministère de la recherche scientifique, il n’est pas exclu qu’on attende un mois avant de commencer à voir sortir des machines du Minresi.
Quid de la qualité de ces médicaments qui seront produits par le ministère de la recherche scientifique ? C’est pour s’en assurer que le ministre de la santé a précisé que cette production se fera sous le contrôle scientifique du ministère de la santé. Une surveillance qu’on espère pointue pour que les comprimés camerounais connaissent aussi un bon accueil dans les pays voisins.
Stéphane NZESSEU