L’assurance a été donnée ce Lundi par Bruno le Maire – ministre français de l’Economie : « C’est une obligation pour l’Etat parce que c’est sa propriété, c’est une obligation parce que c’est notre culture, donc nous répondrons présents », a-t-il encore dit, rappelant que le Premier ministre s’était rendu samedi sur place.
Reconstruire le grand orgue détruit
L’incendie a été découvert samedi matin par des passants, qui ont vu des flammes sortir de la rosace de la façade de la cathédrale. Il a été circonscrit peu avant 10 heures par les sapeurs-pompiers. Selon le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès, il y a eu « trois points de feu distincts » à l’intérieur de la cathédrale, « à une distance conséquente les uns des autres »
Le foyer principal a touché le grand orgue situé au niveau de la façade occidentale, à l’entrée de la cathédrale. Les deux autres sont situés de l’autre côté de la cathédrale, l’un à droite de la nef, l’autre à gauche de l’autel. Cet orgue était installé sur une plateforme érigée en 1620, à laquelle on accède par un escalier de 66 marches.
Le grand orgue, qui datait de 1621, avait survécu à l’incendie de 1972, provoqué par le chalumeau d’un couvreur. La cathédrale avait rouvert au culte en 1985.
Dès samedi, la Fondation du Patrimoine a de son côté lancé une souscription pour reconstruire le grand orgue de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Ce lundi, plus de 28.000 euros ont déjà été récoltés.
Erreur sur le suspect
Tandis que les journalistes attendaient une déclaration dimanche vers 13h de l’avocat du bénévole du diocèse de Nantes, placé en garde à vue la veille, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, le présentateur de nos confrères de CNews, Patrice Boisfer a interrompu le duplex avec un infectiologue. Il propose aux téléspectateurs de retrouver « l’individu qui a été interpellé » et qui, selon la chaîne, venait d’être libéré.
Chargé de fermer la cathédrale
L’homme, plongé dans l’incompréhension, reste silencieux devant les micros. « Je pense que peut-être, ce n’est pas la bonne personne », a souligné un journaliste avant que Patrice Boisfer ne reprenne l’antenne. « Voilà, on retournera du côté de Nantes pour voir ce qui se passe au niveau de ce commissariat », a poursuivi le présentateur.
Le bénévole a finalement été remis en liberté dimanche soir. Il « était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir et les enquêteurs voulaient préciser certains éléments de l’emploi du temps de cette personne », a expliqué dimanche Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes.
N.R.M