Alors que le ton monte et que la situation de ces précurseurs de l’éducation inquiète de plus en plus, le parti dirigé par le professeur Maurice Kamto a tenu a dira sa façon dépenser, afin que ceux qui sont au niveau de la sphère décisionnelle prenne leur responsabilité.
A travers ce ton caustique qui lui est reconnu, le président du Mrc croit savoir que : « Comme dans plusieurs cas de recrutement menés par le régime en place, ce recrutement des instituteurs a été entaché de multiples irrégularités...
Selon des candidats non retenus, la commission de recrutement n'aurait pas tenu compte des principaux critères devant guider son travail, à savoir: L'âge du candidat et l'ancienneté du diplôme requis. Le processus de recrutement serait marqué également par la fraude, la corruption et le favoritisme...
Le MRC déplore que le secteur de l’éducation ait perdu, au fil des temps, son rayonnement dans notre pays, du fait de ces pratiques dont s’accommode ce régime de prévaricateurs du mépris dont font l'objet des enseignants en général et ceux de la maternelle et du primaire en particulier».
Dans le communiqué qu’il a signé et rendu public ce Lundi, le chef de fil du parti de l’opposition interpelle le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et pose certaines exigences
« Devant la gravité des accusations, la détresse des jeunes Camerounais concernés et l'indifférence du ministère de tutelle, le Mrc appelle l'attention du Premier Ministre sur leur situation et l'exhorte à recevoir les protestataires, à instruire l'ouverture d'une enquête pour établir les responsabilités afin de prendre les sanctions administratives appropriées, sans préjudice, le cas échéant, des poursuites judiciaires contre les auteurs des actes répréhensibles.
Les actes de fraude, de corruption et de favoritisme qui sont inacceptables quel que soit le secteur d'activité concerné ne peuvent rester impunis, à fortiori dans un secteur aussi sensible que celui de l'éducation.
Le MRC demande qu’il soit procédé à un réexamen des dossiers des candidats recalés, afin que ceux d'entre eux qui remplissent les critères exigés initialement, soient rétablis dans leur droit, mais également que ceux qui ont été recrutés frauduleusement soient purement et simplement rayés des listes ».
En rappel, les instituteurs dont la corporation semble subir le mépris permanent de tous, alors qu’ils sont à la base de l’avenir éducationnel de chaque individu, ont investi le ministère de l’Education de Base il y’a quelques jours, dénonçant les trafics ayant entaché le dernier recrutement de 3000 enseignants lancé par le Gouvernement et demandant au Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa de les retenir, eux aussi.
Nicole Ricci Minyem