Responsable du refus de certains élèves, membres de son église de porter les masque dans les salles de composition, il s’est rendu coupable de nombreux autres faits dont celui de défiance vis-à-vis de l’autorité du Gouverneur de la Région du Centre qui avait ordonné la fermeture de ce temple.
Serge Hervé Biwele Sal – Sous préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3 : « Nous sommes là pour procéder à la fermeture de cette église dénommée tabernacle de la liberté. Cette église s’est rendue coupable de plusieurs faits, tels que l’incitation au non respect des prescriptions gouvernementales dans le cadre de la lutte contre le Covid, le rassemblement des centaines de personnes à l’intérieur de cet édifice, endoctrinement pernicieux de ceux qui fréquentent ce lieu… ».
Malgré l’invitation qui leur a été faite de libérer les lieux, les ouailles du prétendu pasteur ont opposé une forte résistance aux éléments des forces de maintien de l’ordre, invités par l’autorité administrative
Serge Hervé Biwele Sal – Sous préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3 : « Nous avons dû mobiliser la force publique, pour essayer de les ramener à la raison parce que force doit toujours revenir à la loi ».
Au final, les portes de cette « église » ont été scellées et, c’est pendant l’exploitation des fidèles que les enquêteurs ont pu mettre la main sur le fameux Ngoa Atangana - « pasteur ».
Curieux
Parce que sur une plaque indicative accrochée sur les portes de cette église, située au quartier Nsimeyon II, on peut lire ces mots écrits en gros caractère : Ethique –Intégrité et Bonne Moralité et l’on a envie de se poser la question de savoir. La mesure administrative semble avoir soulagé les riverains et, ils n’ont pas manqué de l’exprimer devant les micros que leur ont été tendu nos confrères d’Equinoxe Tv. Peut être dans l’optique d’enlever les démons qui les hantent, ceux qui se rendent dans cette église y passaient la quasi majorité de leur journée et les voisins interviewés laissent entendre que « même dans la nuit, il n’était pas loisible de trouver le sommeil… ».
Le scandale a éclaté et aujourd’hui, l’on est en droit de s’interroger parce que dans leur reportage, les confrères de la chaîne bleue ont relevé que « de nombreuses plaintes ont été déposées contre le supposé pasteur mais, aucune n’a jamais abouti. Pourquoi ? That is the question. Peut être que cette fois est la bonne. Peut être que ceux qui depuis le début ont la charge de ce dossier comprendront – ils enfin que lorsque l’avenir des jeunes enfants sont en danger, il est important, primordial de faire taire toute autre considération et de sévir, selon la loi.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’une campagne spéciale initiée par la Direction générale de Finexs voyage, après le décès du gendarme Armel Liem Pime, dans son agence de Douala.
Du 3 août 2020 au 3 septembre 2020, les membres de l’armée, les policiers et les militaires qui iront à la compagnie de transport interurbain Finexs, paieront des tarifs qui ont été revus à la baisse. Après avoir présenté leur Carte nationale d’identité et leur carte professionnelle, ils seront admis à ne payer que 1500 au lieu de 3000 FCFA pour un voyage en classe économique. Et pour voyager en classe Vip, ils vont payer 3000 au lieu de 6000 FCFA.
Visiblement, Finexs voyage veut apaiser et calmer les esprits, après l’agression du gendarme Armel Liem Pime qui s’est soldée par la mort de celui-ci. Le 30 juillet dernier, l’administration de la compagnie a organisé un service œcuménique au cours duquel Mr Felix Etoundi a condamné l’agression qui a fini par ôter la vie au soldat, qui revenait d’une mission à Buéa dans la région du Sud-Ouest, et mis son collègue qui a été conduit dans un hôpital de la place, dans un état critique. M Felix Etoundi avait aussi demandé à tous d’apporter leur soutien à sa compagnie dans ces moments difficiles et délicats.
A titre de rappel, le gendarme Armel Liem Pime a été battu à mort par un groupe de badauds parce qu’il n’a pas pu payer la somme de 100 FCFA, après avoir utilisé les toilettes publiques de l’agence de Douala de Finexs voyage. Selon des sources, le défunt a juste manqué de petite monnaie.
Liliane N.
L’ancien chargé de mission à la présidence fait une déclaration qui surprend plus d’un. Que ce soit le Pr Titus EDZOA qui le dise, c’est comme un tremblement de terre.
Depuis 2019, le Pr Titus EDZOA est résolument dans une démarche de polissage de l’image que plusieurs camerounais se font de sa personne. Est-ce dans cette logique qu’on devrait inscrire sa récente publication ? Que comprendre quand le Pr de Chirurgie affirme : « Les ordres ésotériques n’ont rien à voir en politique. J’ai eu le baccalauréat à 19 ans, le doctorat en médecine à 25 ans, ma spécialisation en chirurgie à 30 ans, et je suis devenu professeur agrégé à 40 ans. Est-ce que j’étais dans une secte ? Les jeunes doivent comprendre que la réussite ne vient qu’au bout de l’effort. Qu’ils n’attendent rien des sociétés initiatiques européennes ou africaines ».
Ça peut paraître vraisemblable. Mais quand on sait qui a été le Pr Titus EDZOA et ses faits d’armes dans les milieux ésotériques au Cameroun et ailleurs, on a envie de se demander mais de quoi parle cet éminent scientifique ? A titre indicatif des pratiques dont il a été très proches relisons cet extrait de son livre « Méditation de Prison », (extrait publié sur le site de Mediapart) :
« Boire tout frais du sang humain, c’est particulièrement excitant pour les caprices des démons ; lassé des langoureuses divines sirènes, trop exigeantes et jalouses, l’on se fait incube, pour priver de leur virginité des nymphettes aussi lascives que naïves : cela procure de la jouvence à perpétuité ; pratiquer comme rituel de purification et d’allégeance l’homosexualité, c’est une haute distinction discriminatoire pour l’honorabilité de la confrérie supposée prestigieuse ; engager en astral des combats nocturnes épiques et suicidaires sur des « avions-tapis volants », bourrés de missiles incendiaires, l’ennemi redouté ne s’éliminant que de nuit, déguster de la chair humaine faisandée à l’étouffée, c’est de l’ambroisie pour l’éternité ; livrer en sacrifice à la confrérie et, tour à tour, le plus aimé de ses proches, c’est renforcer la solidarité et la respectabilité du groupe ; organiser des messes sabbatiques, très noires en couleur, pour défier le Dieu tout puissant entouré de sa cohorte de saints, de bienheureux et consorts ; pactiser avec Lucifer, le diable doublement connu, le plus redouté parce que le plus redoutable, en signe de fierté d’être son flambeau de l’incarnation du mal ; forniquer avec des cadavres féminins, à défaut de harpies particulièrement décaties, ça donne de la pêche et du courage ; s’abreuver de coctions hallucinogènes, c’est l’accès assuré au royaume des ancêtres, éternels gardiens de la sagesse ; consulter de vieux grimoires, pour y découvrir des formules magiques : ainsi à la carte peut-on tuer à l’envi, avant de périr soi-même heureux, comblé d’une mort violente…, car parait-il, tout « mystique » meurt toujours d’une mort violente, et toute mort violente démasque « tout mystique camouflé »… ; ablutions, bains publics en tenue d’Adam et lavements d’écorces diverses, assorties de force piment et poivre, en cocktails explosifs, voilà qui « blinde », immunise contre des sortilèges de tous genres, rendant invulnérable à toutes balles et flèches empoisonnées, visibles ou invisibles, à toutes attaques, de jour comme de nuit ; se rendre invisible par des « mots de passe-passe », avec la faculté, le pouvoir de détruire préventivement l’autre, et cela d’une façon ostentatoire, car le secret pourrait occulter la puissance ; posséder l’âme de l’autre, en même temps jouir du privilège du pouvoir d’exorciser, car il faut être un brin diable pour terrasser le démon ; passer à travers les fissures des murs, les palâtres des serrures, en démonstration du pouvoir d’ubiquité… Et bien d’autres prouesses, bien d’autres fadaises, encore et encore! »
Maintenant, comment peut-on réussir dans un environnement comme celui-ci sans être un tant soit peu « ésotérique ». A moins qu’on ne décide de se faire dévorer par les loups qui sont décrits plus haut. Le Pr Titus EDZOA aurait été plus intéressant s’il proposait aux camerounais de quitter ces milieux en leur décrivant une nouvelle destination, la foi en Jésus Christ par exemple. Car de toute façon, il va falloir avoir une force invisible certaine qui nous protège te nous accompagne pour réussir.
Stéphane NZESSEU
Parmi les 109 ex-membres de la secte terroriste Boko Haram, il y a 41 combattants armés dont trois de nationalité camerounaise.
C’est une information qui a été rendue publique par la chaîne à capitaux publics, la Crtv. 109 combattants de la secte Boko Haram ont décidé de déposer les armes à Mora, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont rejoint le centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de Meri pour leur réinsertion. Les autorités précisent que ces désormais ex-combattants de la nation sont revenus à de bons sentiments au cours d’une récente opération de ratissage de la Force Mixte Multinationale à la frontière nigériane.
Les 109 ex-combattants ont donc ainsi rejoint les 155 autres qui sont déjà dans le Centre de Mora. Ceux-ci sont formés aux petites activités génératrices de revenus. En sa qualité de Coordonnateur régional du Cnddr, Oumar Bichaïr, indique que ces démobilisés sont pour la plupart des agriculteurs et éleveurs. Il rajoute que plusieurs autres métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie et le petit commerce ont été identifiés et les 109 nouveaux pensionnaires du centre seront formés dans les prochains jours auxdits métiers.
A titre de rappel, en fin d’année 2019, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national du du Ddr a indiqué que l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abritaient 252 ex-combattants de la Nation. Rendu à ce jour, les autorités camerounaises, rapportent qu’avec ces nouvelles redditions, le nombre est porté à 264.
« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », expliquait Francis Faï Yengo.
Liliane N.
Rufine Adèle Ngono alias Lady Ponce a servi une citation directe à sa collègue artiste Corine Céline Ntyame connue sous le nom de Coco Argentée.
Entre Rufine Adèle Ngono alias Lady Ponce et Corine Céline Ntyame alias Coco Argentée, le malaise semble profond. Après s’être livrées en spectacle sur la toile, le clash entre ces deux stars camerounaises du Bikutsi se déporte dans les Tribunaux. La première, auteur du titre à succès «secoue secoue» a porté plainte contre la go galaxie. C’est une citation directe qui a été servie à cette dernière.
A l’origine du conflit existant entre Lady Ponce et Coco Argentée, un texte que la go galaxie a écrit sur sa page Facebook. Ce texte s’adresse à la plaignante qui la traîne aujourd’hui devant les Tribunaux. Le texte publié dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020 disait ceci: «il est temps que vous arrêtez vos conneries, bande de sorciers star, star dans zéro…Poncefack (appellation née de l’association du nom de Lay Ponce et de son mari, Ndlr), prononce mon nom je vais te traiter et te prouver que tu étais entourée d’asticots tout ce temps. Quand c’est trop c’est laid. Lionne indomptable t’es un exemple ? Votre birth (anniversaire de mariage, Ndlr) c’est le pardon que tu dois demander à dieu pour le mal que tu nous as fait ...tu as utilisé ton ex et là-bas contre moi, toujours pour ta gloire. Essaie de me répondre», ajoute la go galaxie avant d’étaler ses avoir. Mon respect envers toi c’était avant. Avec mes fausses chansons, j’ai 2 immeubles, 1 duplexe, 1 villa 10 étangs et plantations, des terrains…toi tu as quoi en tant qu’exemple ?».
Coco Argentée est donc attendue au Tribunal de Première instance de Yaoundé dès 7h 30 précises. La citation directe que lui a servie Lady Ponce par le biais de son conseil, continue de faire le tour de la toile.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme qu’il est urgent de renforcer la sécurité des personnes et des biens dans les zones en crise. Le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait savoir que le régime légitime de Paul Biya en modernisant les paradigmes entre autres diplomatiques, sociaux et culturels a toujours gardé la détermination de préserver l’unité du Cameroun, la sécurité des personnes et des biens.
La guéguerre épistolaire observée depuis un temps entre Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et le Pr Jacques Fame Ndongo le Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur (Minesup) se poursuit. Le leader du Mrc farouche opposant au régime en place, a fait une publication en rapport avec l’attaque de Boko Haram à Ngwetchewe, localité de la région de l’Extrême-Nord. En condamnant cette attaque de la secte terroriste qui a coûté la vie à 19 personnes parmi lesquelles 2 kamikazes, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a noté que le Cameroun se meurt du fait de l’incompétence du régime en place.
«Le peuple Camerounais assiste, impuissant, à la mise à mal de la paix et de la sûreté sous le régime illégitime et incompétent en place. Nous lui disons qu’il est possible de restaurer la paix et la stabilité dont notre pays pouvait s’enorgueillir naguère. L'avènement de l’Etat de droit et d’une gouvernance dévouée à la protection et à l'épanouissement de tous les citoyens Camerounais sans discrimination aucune nous y mèneront. Restons confiants, mais toujours alertés !», a écrit Maurice Kamto sur sa page Facebook, qui suggère au régime Biya, de procéder urgemment au renforcement de la sécurité des personnes et des biens dans les zones exposées.
Réaction du Pr Jacques Fame Ndongo
Cette autre publication de Maurice Kamto n’est pas passée inaperçue aux yeux du Ministre d’Etat, Minesup. Il a noté quatre contradictions dans la déclaration du leader du Mrc. L’une de ces quatre contradictions est que Maurice Kamto «transgresse le principe aristotélicien du tiers-exclu (A ne peut pas être égal à non A). Un régime légal et légitime ne peut pas être illégitime» : le Chef de l’Etat a été élu puis réélu dans la transparence, au suffrage universel direct par le peuple camerounais, maître de son destin».
Découvrez ci-dessous la réplique du Pr Fame Ndongo
Liliane N.
Une décision lourde de conséquence qu’ils ont néanmoins choisi de prendre parce que le pasteur de l‘église qu’ils fréquentent leur a dit que « Porter le masque est une histoire du diable »
Incroyable
Et pourtant, la lettre de désengagement a été signée, malgré les démarches entreprises afin de les convaincre et leur faire revenir à la raison.
Les relayeurs de cette incroyable histoire, qui fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures, font savoir que « Les trois candidats, une fois arrivés au centre d’examen sont interpellés par les surveillants à l'entrée, qui leur rappellent que le port du masque est obligatoire. Une attitude qui ne les émeut pas et semble plutôt les conforter dans leur position… ».
Le concours des responsables sollicité
Soucieux du devenir de ces candidats alors que les autres élèves sont déjà en salle et se soumettent au contrôle, le proviseur du Lycée de Biyem Assi appelé au secours, offre des masques ; il se verra cependant opposé une fin de non recevoir. Sollicité par téléphone, le soi disant pasteur argue que « ses fidèles n’arborent pas le masque, parce que Jésus est capable de les protéger de tout et d’ailleurs, le Corona virus n’existe pas. C’est une simple histoire créée par les blancs et leurs complices africains pour se faire de l’argent, au détriment des personnes crédules… Lui, il est là pour ouvrir les yeux de ses ouailles alors, ces candidats n’ont pas besoin de porter ces masques ». Le concours des parents de ces enfants est sollicité et curieusement, ils sont d’accord avec le « pasteur ». Il est dit que l’un des papas est enseignant d’université et la maman, enseignante d’histoire dans un lycée de la place et peut être plus important encore, fidèles de cette église.
« Voulant se dédouaner d’un éventuel scandale, le proviseur du Lycée de Biyem Assi et le chef du Centre d’examen requièrent l’intervention du délégué du ministère des Enseignements Secondaires ainsi que celle du directeur adjoint de l’Office du Baccalauréat du Cameroun. En vain. Les trois candidats ont décidé de remplir les procès verbaux de désistement et de rentrer chez eux ».
Quelques jours auparavant, ce sont les candidats du Bepc qui ont adopté la même attitude, préférant perdre une année scolaire parce que « le pasteur a dit que le pasteur les a convaincu de ne point porter les masques ».
C’est quand même curieux !
N’existe t –il aucune loi au Cameroun qui punisse sévèrement ces destructeurs d’avenir ? Ces supposés pasteurs n’ont pas encore fini de détruire les couples, de s’immiscer dans la vie des personnes qui ne leur demandent rien et de les faire passer pour des sorciers. Non. Il faut maintenant qu’ils s’en prennent aux jeunes enfants et mettent leur avenir en péril ? De l’avis des internautes, « La fermeture de ces temples néfastes ne suffit pas. Il est encore temps de prendre des mesures drastiques afin de limiter et d’empêcher à ces vendeurs d’illusions de nuire… ».
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a réuni le 22 juillet dernier des exports pour l’examen du projet de décret portant statut général de la fonction publique locale. Le texte prévoit une grille salariale avantageuse pour les personnels communaux et c’est d’ailleurs d’un des points qui le rend plus attractif.
Les ressources humaines des Collectivités territoriales décentralisées au Cameroun font face jusqu’ici à un certain nombre de difficultés. Aux rangs de celles-ci, les maires et les adjoints ne bénéficient pas d’une protection sociale, bien qu’ils reçoivent depuis quelque temps un salaire. En l’état actuel des choses, cette rémunération n’obéit pas forcément à la législation et à la réglementation en vigueur. Une situation qui met très souvent en lumière de nombreuses disparités, source de difficulté notamment en cas de déplacement d’un personnel. C’est pour trouver des solutions justes à ces problématiques que ce projet de décret est envisagé. Il est élaboré en application du Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
En 2018, l’Association des communes et villes unies du Cameroun a soumis au Minddevel, Georges Elanga Obam, le besoin de recrutement de 2000 cadres techniques et professionnels au profit des municipalités, apprend-on de sources claires. Objectif, finir avec le déficit en ressources humaines que connaissent la plupart des 374 communes et communautés urbaines, à l’exception des communautés urbaines de Douala ou de Yaoundé.
Les premières assises générales des communes tenues du 06 au 07 février l’année dernière (2019) avaient également plaidé pour l’avènement d’une fonction publique locale qui devra trouver des réponses favorables à la gestion des ressources humaines des CTD. Une préoccupation qui était également soulevée à l’occasion du Grand dialogue national tenu à Yaoundé fin septembre et début octobre 2019.
Déjà le 02 mars 2020, le Président de la République, Paul Biya a signé un décret portant création, organisation et fonctionnement de la National School of Local Administration (Nasla) dédiée à la formation des agents. Par administration locale, le décret entend l’administration des communes, des régions et de toute autre collectivité territoriale décentralisée ainsi que leurs établissements, syndicats ou regroupements.
Rémunération en vue
Selon une source sûre proche du dossier, la rémunération que le texte propose est celle applicable aux agents de l’Etat. Elle devrait ainsi comprendre, un traitement de base, des prestations familiales obligatoires et éventuellement des indemnités et primes diverses. Le projet de décret ne recense pas moins de 15 indemnités et primes diverses à allouer aux personnels communaux suivant une classification des CTD prenant en compte leurs spécificités et leurs ressources financières. Les modalités d’allocation et les quantums seront déterminés par des textes particuliers, en référence à une classification des CTD tenant compte du dernier compte administratif. « Le projet de décret propose une grille salariale pour des personnels fonctionnaires et contractuels des CTD majorée de 10% par rapport à la grille salariale applicable aux fonctionnaires et agents de l’Etat relevant du Code du travail », renseigne cette source.
Innocent D H
Jean-Claude Tsila, le préfet du département du Mfoundi dans la région du Centre a quitté le pays ce mercredi à destination de Paris. Selon des sources concordantes, l’Administrateur civil principal était dans un état de santé critique en quittant Yaoundé.
Le préfet du département du Mfoundi ne serait pas en bonne santé ces derniers temps. La preuve, l’autorité administrative vient de quitter la capitale camerounaise en destination de Paris à bord d’un avion médicalisé. Jean-Claude Tsila est sans doute évacué en urgence pour une prise en charge médicale en terre française.
L’administrateur civil principal originaire de la Lekié a succédé à Joseph Béti Assomo à la tête du département du Mfoundi. L’actuel chef de terre a commémoré il y a quelques jours, son dixième anniversaire au poste de préfet du département, siège des institutions républicaines, a-t-on appris.
Le préfet du département du Mfoundi a récemment fait parler lui dans la lutte contre le coronavirus à travers des décisions jugées rigides par certaines populations et observateurs. Parmi les mesures prises, il y avait notamment, l’interpellation de plus d’une centaine de belle-de-nuit du Centre-ville de Yaoundé. En effet, celles-ci étaient soupçonnées d’avoir livré des parties de jambe-en-l ’air avec les confinés des hôtels Xaviera et Hilton.
Rappelons que c’est en 1974 que le Mfoundi qui couvre 297 km2 des 07 arrondissements de Yaoundé a été créé du fait de l’éclatement en deux nouveaux départements de l’ancien département de la Mefou, à la suite du décret N° 74/193 du 11 mars 1974. Une scission va permettre la création d’une deuxième Mefou qui va éclater en 1995 pour donner naissance à la Mefou et Afamba et la Mefou et Akono. Le premier avec pour chef-lieu Mfou et Ngoumou pour ce qui est du second.
Précisons aussi que l’ancien département de la Mefou avait lui-même vu le jour à la suite d’un premier éclatement du Nyong et Sanaga en date du 25 juin 1964. Ce qui a abouti à la naissance de la Haute-Sanaga (Nanga-Eboko), la Lekié (Monatelé), la Mefou (Yaoundé), le Nyong et Mfoumou (Akonolinga) et le Nyong et So’o (Mbalmayo).
Innocent D H
Selon les informations publiées sur le site « kontripipo.com » la gorge de Trésor a été tranchée sur le pont de Mezam le 03 août dernier et ses assassins ont jeté son corps dans la rivière Mezam
La même source indique que « la jeune dame, originaire de Batibo faisait du commerce au niveau du marché principal de Bamenda et, après avoir filmé leur crime perpétré dans le département de la Mezam – Région du Nord Ouest, les terroristes ont partagé cet enregistrement dans l’optique de maximiser la terreur ».
Des images atroces
Insoutenables, insoutenables que celles qui depuis quarante huit circulent sur les réseaux sociaux. En voyant la quantité de sang autour du corps, il est loisible d’imaginer la souffrance qui a précédé les derniers instants sur terre de celle qui très certainement était la fille, la sœur, la fiancée ou l’épouse de ceux qui la pleurent amèrement ce jour. Arrachée à l’affection et à l’amour des siens à la fleur de l’âge à cause de la bestialité, la barbarie, la cruauté, l’inhumanité des individus dont les motivations restent jusqu’à ce jour, méconnues.
Les questions, tout le monde s’en posent.
Qu’est ce qui peut expliquer que ceux qui prétendent revendiquer leur indépendance s’en prennent à des civiles désarmées, ressortissantes de cette partie du Cameroun, alors que Trésor, comme Florence Ayafor, pour ne citer que ces deux exemples, n’avaient strictement rien à voir avec le pouvoir en place ?
Leurs complices et soutiens ne cessent de clamer haut et fort que les ambazoniens ont réussi à assujettir les Forces de Défense et de Sécurité en place dans les régions du Nord et du Sud Ouest mais, dans ce cas, comment comprendre la lâcheté du crime de Trésor ?
Qu’elle est la plus value de cet acte atroce ?
A quel moment va t –on vivre une levée de boucliers virulente provenant des acteurs de la « société civile » et ceux « de la défense des Droits de l’Homme » au moment où une énième famille est endeuillée à cause de l’appétit gargantuesque de pouvoir, de possession des richesses terrestres des individus pour qui la vie humaine est désormais sans aucune valeur ?
Difficile de garder son calme
Et de ne pas inviter l’Armée Camerounaise à plus de vélocité dans la traque de ces êtres sans Foi ni Lois, qui continuent dans leur logique criminelle, alors que le Gouvernement met tout en place, alors que jusqu’à présent, leurs victimes sont invitées, pratiquement obligées de leur accorder leur pardon.
Sincères condoléances à la famille de Trésor.
Nicole Ricci Minyem
L’ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de rendre public un communiqué de presse. Dans ce document, la représentation diplomatique américaine condamne avec fermeté l’attaque qui a fait une quinzaine de morts dans la région de l’Extrême-Nord, et qui suscitent l’inquiétude du pays de Donald Trump.
Après avoir la triste nouvelle sur l’attaque terroriste à Nguetchewe dans l’Extrême-Nord du Cameroun qui a fait 19 morts et 16 blessés selon un décompte du Gouvernement du Cameroun, l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé monte au créneau. Dans un communiqué publié ce mercredi, elle « condamne l’horrible attaque du 02 août qui aurait été menée par des insurgés de Boko Haram dans le village de Nguetchewe ».
Outre la condamnation de ces actes criminels, les Etats-Unis adressent leurs « plus sincères condoléances aux familles endeuillées ». Dans le même temps, le pays de Donald Trump déplore « l’horrible attaque » non sans exprimer son inquiétude. « Nous exprimons notre inquiétude que ces meurtres insensés, dans une localité où des personnes déplacées avaient cherché refuge, ne mettent plus en danger ceux qui dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », regrette-il.
L’attaque terroriste doublée d’attentats-kamikazes n’a pas jusqu’ici été revendiquée, cependant des sources concordantes indiquent qu’il porte la forme des assaillants de la secte terroriste Boko Haram, venus du Nigéria voisin qui mène depuis 2013 des incursions en territoire camerounais.
Les Etats-Unis soutiennent le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme, à travers notamment, la formation du personnel militaire, la fourniture en matériels de guerre et dans le renseignement.
Indiquons que mardi dernier, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés a condamné cette attaque. « Le HCR condamne fermement une attaque brutale contre un site hébergeant 800 personnes déplacés à l’intérieur du pays, dans le village Nguetchewe, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun », a écrit l’agence humanitaire dans un communiqué.
Innocent D H
L’ancien Ministre de la Défense et son épouse Bernadette Mebe Ngo’o écroués à Kondengui ont décidé de saisir la Cour d’appel du Centre, après que le président du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, le juge des libertés ait rejeté leur demande de remise en liberté.
Edgar Alain Mebe Ngo’o l’ancien Ministre de la Défense (Mindef) et son épouse Bernadette Mebe Ngo’o ont décidé d’intenter une autre action pour être remis en liberté. Le journal Kalara paru en kiosque le 4 août 2020, rapporte qu’il y a de cela une dizaine de jours où les requêtes séparément introduites auprès du président du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, le juge des libertés (Habeas Corpus) ont reçu une réponse négative. Sans donner les raisons du refus de remettre en liberté l’ancien Mindef et sa femme, le juge a décidé du rejet pur et simple de leurs requêtes.
Il faut rappeler que Edgar Alain Mebe Ngo’o et son épouse sont poursuivis pour des faits présumés de détournement de biens publics, corruption active, blanchiment aggravé de capitaux, délits d’initiés, intérêt dans un acte et violation de la réglementation des marchés publics. L’ancien Mindef a été placé en détention provisoire à la prison de Kondengui le 8 mars 2019. Son épouse y a été conduite le 11 mars, soit trois jours plus tard, pour des accusations de complicité de détournement de biens publics, blanchiment de capitaux et de complicité de corruption active.
Le couple est poursuivi avec des anciens collaborateurs de l’ex-Mindef à savoir le lieutenant-colonel Joël Mboutou et l’inspecteur du trésor Maxime Mbanguè, dans le cadre d’opérations d’acquisition de matériels militaires. Des opérations, selon l’accusation, entourées de surfacturations et de corruption dont le préjudice est évalué à plusieurs milliards de FCFA.
Liliane N.
La nouvelle avait déjà fuité et votre journal www.agencecamerounpresse.com vous le faisait savoir dans un précédent article, Jean Pierre Amougou Belinga fait l’objet de plusieurs enquêtes en ce moment. Un document en circulation sur la toile, signé le 29 juillet (il y a une semaine), vient le prouver.
Depuis cette fameuse interview où le Président Directeur Général du Groupe l’Anecdote avait ouvert la boîte à pandore sur ses relations avec certains de ses frères beti, il faut dire que c’est bien parce qu’il voyait venir cette furie dévastatrice sur sa personne et peut-être sur ses entreprises. Le PDG sentait certains de ses ressorts tomber. Et avec les dernières déclarations d’un certain Bachirou, qui a dévoilé les manœuvres de manipulation et de tracking des personnalités, Jean Pierre Amougou Belinga a vu se rallonger la liste de ses ennemis au sein de l’appareil de l’Etat. Ils sont nombreux, les ministres et Directeurs Généraux qui se sont sentis floués par le comportement de leur « fils » « frater » et « ami ».
Amougou Belinga est de plus en plus isolé, esseulé dans cet univers de mafia. De plus, le contexte est complexe. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est annoncé et au même moment, un remaniement ministériel. Or, il semble que celui qui dirige les opérations présidentielles en ce moment en a sur le cœur des actions du clan et des « parapluies » du tout puissant Directeur Général du Groupe l’Anecdote. Tout peut arriver. L’épouse de ce dernier peut perdre sa place de procureur général et le ministre de la justice peut être affecté à un portefeuille de moindre influence directe dans les affaires de l’Etat. Ce qui facilitera la réouverture des dossiers en cours au TCS sur les malversations financières dans lesquelles pourraient être impliquées le « Zomloa des Zomloa ». D’un autre côté, les médias de Jean Pierre Amougou Belinga constituent un bel instrument au service de ceux qui voudront le moment venu mener la bataille de la succession. Il est utile pour plusieurs, et le sera encore dans les mois à venir. L’équation aujourd’hui, c’est comment punir cet homme zélé et courageux sans ébranler pour le moment toute son édifice qui va encore servir. Et au-delà de ses médias, il y a toutes les actions par lesquelles il accompagne certains gouvernants dans des besognes qui n’ont pas besoin d’être dites sur les toits. Jean Pierre Amougou Belinga apparaît dans le sérail comme un mal qui est encore nécessaire. Mais pour combien de temps ?
Stéphane NZESSEU
Certains acteurs majeurs de la télévision panafricaine viennent d’être sanctionnés par le Conseil National de la Communication. En tête, le Président Directeur Général de la station, Jean Pierre Amougou Belinga. C’est un autre acte de la guéguerre qui court entre le magnat des médias et son aîné, Martin Mbarga Nguele.
Des informations de bonne source nous donnent des éléments pour comprendre qu’il s’agit ici de la suite du bras de fer qui oppose Jean Pierre Amougou Belinga et une certaine classe politique Beti. Le « Zomloa » est en froid avec certains de ses frères du village depuis quelques mois. Une situation que le magnat des médias a lui-même mis au goût du jour au cours d’une interview sur la télévision qu’il dirige.
La dernière fois que le CNC avait sanctionné Vision 4, c’est le 20 décembre 2017. A cette époque Peter Essoka avait suspendu Ernest Obama, Parfait AYISSI, Francis Bonga, Mekol Pem et le PDG lui-même. Non seulement, la télévision et ses responsables n’avaient pas honoré la décision du CNC, mais immédiatement, ils ont traîné la CNC devant les tribunaux pour contester cette décision de suspension. Et le 12 Juin 2019, la chambre administrative de la Cour Suprême avait confirmé cette décision. Vision 4 contestait la légalité et la légitimité du CNC dans les décisions prises à son encontre. Et visiblement, la justice leur a donné raison. Ceci peut donc justifier que la chaîne de télévision n’ait pas été inquiétée durant toute la période des élections et même après, alors que certains journalistes de cette chaîne de télévision se livraient à des propos empreints de tribalisme et d’encouragement de la haine entre certaines populations camerounaises.
Il est à remarquer ici que le CNC ose s’attaquer (ou punir selon…) cette fois encore à Vision 4 non pas de son propre fait, mais parce que le « Zomloa » n’est plus en odeur de sainteté avec certains de ses « parapluies » d’hier. En effet, le CNC estime que les propos de Mr Amougou Belinga à l’endroit de la communauté Beti est plus violent et plus virulent que les propos tenus sur cette chaîne sur les populations de l’ouest Cameroun et des régions anglophones. Le CNC estime que ce qui a été fait au cours des émissions « Club d’Elite » et des autres journaux à l’endroit de Martin Mbarga Nguele et de Ernest Obama est plus grave que les reportages sur les arrestations de certains camerounais comme George Gilbert Baongla. Manifestement, le clan qui supporte le patriarche Mbarga Nguele et le Ministre Secrétaire Général à la Présidence de la République donnera des forces au CNC pour tenir le coup face aux autres procédures judiciaires qui s’annoncent.
Stéphane NZESSEU