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Le président du Conseil d’administration de la filiale de la firme sud-africaine, la mobil Telecommunications Network (MTN) Cameroon, M. Colin E. Mukete vient d’annoncer que l’entreprise accueille un nouvel homme à la tête de sa direction générale. Il s’agit de Stephen Blewett, choisi le 1er août dernier pour diriger ce géant africain de la télécommunication au Cameroun.  

 

Consolider les réalisations de MTN au Cameroun, renforcer la position de l’entreprise dans le segment des télécoms ; maintenir un cadre de dialogue sain public/privé ; et travailler à la satisfaction des millions des clients du groupe au Cameroun. Telles sont les principales missions inscrites sur la feuille de route de Stephen Blewett, le nouveau Directeur général de MTN Cameroon (Chief executif manager), telles que brossées par le Président du Conseil d’Administration(PCA) de la firme, M. Colin E. Mukete.

S’agissant du profil de Stephen Blewett, il faut dire qu’il s’agit d’un homme pour qui la télécommunication n’est pas étrange. Titulaire d’un diplôme de commerce de l’Université du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, il justifie d’une expérience de 20 ans dans le paysage. Le nouveau DG a occupé les postes dans le domaine de la télécommunication en Afrique du Sud, en Namibie, au Mozambique, au Benin dans des entreprises telles Telkom Mobile, Mtc et MTN.

Précisons que le désormais manager de MTN Cameroon a par ailleurs dirigé le groupe au Benin de 2015 à 2020, où il a été félicité pour les chiffres réalisés. Ce qui lui a valu la reconnaissance de meilleur Dg du groupe pour l’année 2020.

Au nom du Conseil d’administration, le PCA de MTN Cameroon a remercié le Directeur financier, Monsieur Bodylawson Ebenezer pour avoir tenu la barque au cours des trois derniers mois, et a souhaité beaucoup de succès à Stephen Blewett.

Innocent D H

 

Le 05 mars dernier, quelques minutes après la fameuse annonce de Alassane Ouattara de ne plus se présenter à la candidature pour la présidentielle, le professeur de science politique avertissait l’opinion publique sur la capacité de roublardise du Chef de l’Etat ivoirien.

 

Eric Owona NGUINI faisait savoir ce jour-là qu’ « avec Alassane Dramane Ouattara, il faut toujours être prudent : il ne vend pas seulement de la viande mais sait aussi bien rouler (dans) la farine. Certains s'enthousiasment à propos de l’annonce faite par le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara de ne pas se présenter lors de la prochaine élection présidentielle de son pays, au motif qu'il veut passer le relais à la " jeune génération". L’expérience montre qu'il faut prendre avec circonspection cette déclaration quand on sait à qui on a affaire. Le président Ouattara n'en serait pas à sa première ruse ni à son premier reniement.

 

Les ruses du Président Alassane Ouattara

 

1) D’abord, il faut craindre qu'une telle annonce n'augure pas nécessairement d'une élection présidentielle ouverte mais plutôt de l’installation masquée d'un dauphin présidentiel monarchiquement adoubé avant que d’être plébiscitaient oint. Dans cette hypothèse, le dispositif électoral veillera à l’installation de ce dauphin en veillant à neutraliser même d'avance tous les compétiteurs consistants.

2) Ensuite dans le prolongement de ce scénario, ado peut se constituer en vice-président - contrôleur (super-président de fait) en africanisant le schéma Poutine-Medvedev.

3) Ado dit se retirer pour passer le relais à la " jeune génération", ce qui veut dire que dans son entendement typiquement présidentialiste, c'est lui qui a la place du peuple constitué en corps électoral et posé en souverain décidera, comme si le souverain ne pouvait pas faire confiance à un candidat représentant la " vieille génération ». Il y a là peut-être une ruse qui consistera à prendre prétexte de candidatures de la vieille génération (celles des présidents Bédié et Gbagbo), pour revenir sur sa décision s'il estime que ces candidatures " menacent " son dauphin de la jeune génération.

4) Ado inclut-il guillaume Kigbafori Soro, son cheval de Troie politico-militaire qu'il voue aujourd'hui aux gémonies parmi ceux de la " jeune génération" ? S'il l’exclut, est-ce à dire que son ancien premier ministre (mais aussi celui de Gbagbo) ferait de l’ombrage à son dauphin générationnellement pressenti ?

5) Avec son ethos bien ancré du reniement commode, le président Ouattara peut (même si cela semble improbable) user de cette annonce pour endormir non seulement ses rivaux mais aussi l’opinion nationale et l'opinion internationale pour confectionner une révision constitutionnelle sur mesure pour créer à nouveau des conditions légales de (re)- légitimation de sa candidature. »

Aujourd’hui les faits donnent raison au professeur Owona NGUINI. Si l’on s’en tient à la logique de son analyse, les prochains jours s’annoncent tumultueux pour la Côte d’Ivoire.

 

Stéphane NZESSEU

Les remous autour de l’affaire du pasteur qui a interdit à ses fidèles de porter un masque de protection fait des gorges chaudes au sein de l’opinion. Plus encore, certains théologiens s’interrogent sur l’état de la liberté religieuse à l’épreuve de l’ordre public dans notre pays. C’est l’objet de cette réflexion que propose Yves Lucien Otou.

 

Pour cet observateur de la scène publique camerounaise, c’est un fait divers comme on en a souvent dans notre pays. Mais, c’est une situation qui au-delà des faits interroge sur le rapport que notre administration devrait avoir avec la liberté religieuse. « Il n'y a pas une semaine qui passe au Cameroun sans qu'un événement ne vienne frayer la chronique surtout dans ce contexte particulier marqué par la crise sanitaire de la pandémie relative à la Covid-19. Ainsi en est-il du refus catégorique opposé par trois élèves aux surveillants à l'entrée d'un lycée de porter les masques pendant le déroulement des examens du probatoire dont ils étaient candidats. Cet incident continue de nourrir les débats passionnés qui auraient contraint l'État à prendre les mesures conservatoires contre l'église où sont membres nos jeunes candidats qui ont pris la décision de ne pas composer pour non-respect par l'autorité de leurs convictions religieuses. Cet incident pose à nouveau sur la table l'urgence d'un débat sur les principes de la liberté religieuse et l'ordre public au moment où notre pays fait face à différents défis qui mettent en mal son unité nationale. »

 

Yves Lucien Otou pose une série de problématiques fondamentales dans le champ de compréhension de ce phénomène. « Pour ma part, il est important de bien comprendre certaines notions telles que:

-La laïcité de l'État

-L'ordre public

-Liberté religieuse

Pour faire simple, la laïcité est un principe fondamental, inscrit dans la constitution camerounaise du 18 janvier 1996, qui distingue les pouvoirs publics des organisations religieuses et qui oblige l'État à la neutralité et à l'impartialité. En d'autres termes l'État n'est pas religieux et ne doit favoriser aucune religion au détriment des autres. Il reste cependant le garant de l'ordre public qui lui se définit comme l’état social correspondant à la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques.

Il existe deux types d'ordre public :

L’ordre public de direction, qui protège l'intérêt général ; l’ordre public de protection, qui protège les plus faibles, en général d'une partie forte, comme le consommateur ou le non professionnel face au professionnel, ou le locataire face au bailleur.

Par ailleurs, une norme d'ordre public est une règle impérative que les parties ne peuvent écarter.

La liberté religieuse est le droit de pratiquer ou pas une religion de son choix. Elle a à la foi une dimension d'ordre privée et publique. Cela veut dire qu'entre la liberté de conscience et celle des cultes, il existe un espace social public dont cette liberté a besoin pour s'exprimer. Cette dimension est individuelle autant que collective. La liberté religieuse inclut à la fois le droit d’enseigner la foi et celui, pour les confessions, de s’organiser librement. La même liberté gouverne leurs relations avec les fidèles dans le strict respect de l'ordre public. Voilà simplement définies quelques notions fondamentales qui doivent guider nos échanges de manière dépassionnée.

Les questions à se poser sont donc les suivantes :

1-Le fait que les enfants refusent de composer sous prétexte que l'État ne respecte pas leurs convictions religieuses est-il fondé sur le plan légal ? Autrement dit l'administration des examens avait-elle le droit de leur refuser l'accès dans la salle d'examens ?

2- Quelles sont les différentes responsabilités qui se dégagent de cet incident regrettable ?

3-Le Pasteur des enfants est-il responsable de cet incident, si oui à quel niveau ?

4- le sous-préfet a-t-il raison de fermer l'église, si oui pour quels motifs ?

5-Que penser de l'attitude des parents ?

6- Que pensez-vous de la mise sur pied d'un Observatoire des religions et de la laïcité au Cameroun ?

Bien vouloir laisser de côté les questions qui relèvent de l'éthique biblique. »

Une réflexion qui est appelée à se poursuivre. Question d’éclairer a lanterne des gouvernants qui laissent parfois le gouvernail de l’administration et de la répression obstruer leur vue et leur clairvoyance dans des situations aussi complexes que celles des libertés, et des libertés religieuses.

 

Par Stéphane NZESSEU

Roger Milla l’Ambassadeur itinérant pense qu’il revient à chaque génération des Lions indomptables de faire sa demande, par rapport à ses prouesses.

C’est en quelque sorte une réplique que Roger Milla fait, par rapport à la demande des Lions indomptables champions des Jeux Olympiques de Sydney 2000 qui réclament eux aussi, une récompense au Chef de l’Etat. On sait depuis deux ou trois jours, que le Président de la République a décidé de l’octroi de maisons aux 22 Lions indomptables de l’épopée de 90. Une génération de Lions à laquelle appartient l’Ambassadeur itinérant. La révélation de cette information a suscité d’autre demande, notamment celle des champions de Sydney de 2000. Pour Roger Milla, il revient à chaque génération de Lions de faire sa demande. La sienne a réclamé une maison. Que celle de Sydney 2000 fasse aussi la leur.

Aussi, pour Roger Milla, s’il faut regarder de plus près les prouesses des Lions indomptables, il devrait donc avoir un minimum de 3 maisons. «Tous les anciens Lions Indomptables n’ont pas réalisé le même exploit. S’il fallait seulement parler de ceux qui ont gagné les Coupes d’Afrique, ça veut dire que j’aurais trois maisons. Ceux des Jeux Olympiques ont eu ce que l’Etat leur a donné. Ils n’avaient qu’à demander des maisons. C’est chaque génération qui fait sa demande. Nous, on a fait la nôtre depuis 30 ans. Ils peuvent faire la leur maintenant. Mais ils ne doivent pas profiter de l’aboutissement de notre demande pour poser leurs revendications. En plus, je ne suis pas leur porte-voix. Ils doivent d’abord arrêter de m’insulter. Et il faut savoir que c’est le CALIF (Collectif des Anciens Lions Indomptables, NDLR) qui a écrit au Chef de l’Etat et non Roger Milla», a déclaré l’Ambassadeur itinérant, au micro du journaliste Boney Philippe ce 7 août 2020.

Liliane N.

 

Ces Lions indomptables champions olympiques 2000 estiment avoir connu le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial.

Si on s’en tient aux déclarations de certains Lions indomptables champions olympiques 2000, il n’y a pas que la génération 90, qui mérite d’être récompensée. Leurs prouesses démontrées lors des Jeux olympiques de l’an 2000 méritent aussi d’être récompensées. Ces anciens Lions indomptables se sont réunis le 6 août 2020, pour mieux peaufiner leur revendication. Ils ont mandaté Gérémi Sorele Njitap pour porter haut leur demande auprès de Paul Biya le Président de la République.

«Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine ( Geremi Sorele Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son excellence Paul BIYA, pour une récompense à la hauteur de notre performance il y’a 20 ans car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial » explique Serge Branco Namekong  l’un des médaillés d’or des Jeux olympiques de Sydney 2000, dans une correspondance adressée aux confrères de Cameroon-Info.net.

Cette demande des Lions indomptables champions olympiques 2000 peut trouver un écho favorable auprès du Chef de l’Etat. Etant donné que Françoise Mbango qui était aussi médaillée d’or en athlétisme lors des Jeux olympiques de Sydney, avait été récompensée par le Président de la République. Elle avait reçu une importante somme d’argent et une maison. Aussi, tout récemment le journaliste sportif Boney Philippe a rendu public l’information selon laquelle, le Président de la République a décidé de l’octroi des maisons aux 22 joueurs de l’épopée de 90.

Découvrez ci-dessous les noms des Lions champions 2000

 

1.Daniel N’Dene Bekono

 

2.Albert Meyong Zé

 

3.Pierre Nlend Womé

 

4.Serge Mimpo-Tsintsémé

 

5.Patrice Abanda Etong

 

6.Clement Beaud

 

7.Alnoudji Nicolas

 

8.Geremi Sorel Fotso Njitap

 

9.Samuel Eto’o Fils

 

10.Patrick Henri Mboma Dem

 

11.Daniel Ngom Kome

 

12.Laureano Bisan Etame Mayer

 

13.Aaron Nguimbat

 

14.Patrick Suffo Kegne

 

15.Newaka joel Epalle Dieudonne

 

16.Mbami Modeste

 

17.Namekong Serge Branco

 

18.Carlos Idriss kameni.

 Liliane N.

C’est à la faveur de la deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique (SIN) qui aura lieu à Yaoundé, siège des institutions camerounaises. Organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sous le parrainage du Président Paul Biya, l’évènement a pour ambition d’encourager les porteurs de projets pour un programme numérique émergent.

 

Cette deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique est placée sous le thème : « Jeunesse camerounaise face au défi de l’innovation numérique, en contexte de crise sanitaire ». Dans le cadre des activités liées à cet évènement, un concours d’appel à projets innovants dénommé « concours national du meilleur projet TIC », est organisé du 28 juillet au 28 août 2020. Il est question de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année en cours au Cameroun.

L’on apprend que dans le sillage de ce concours, près de 272 jeunes camerounais porteurs de projets ont postulé au départ et seuls 15 projets ont été présélectionnés, pour 03 places au final. L’initiative portée par le Président de la République, Paul Biya à travers le Minpostel le 28 août 2019, permettra donc de dévoiler cette dernière brochette de startuppeurs.  

Plusieurs critères sont mis en exergue dans la sélection des meilleurs projets et les candidats devront s’inscrire dans l’une des 07 thématiques applicatives du concours à savoir : l’e-Santé, l’e-éducation, l’e-Fin Tech, la robotique, la cyber-sécurité, l’e-services et bien d’autres.

Pour encourager la créativité camerounaise et locale, il sera question de cumuler la nationalité camerounaise à la domiciliation permanente du projet sur le sol camerounais. Pour cette compétition, le jury est constitué de de neuf experts. Elle ambitionne de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année au Cameroun présentés par les jeunes afin de stimuler la créativité et la saine émulation dans le domaine du numérique.

En rappel, lors de la dernière édition tous les 11 autres présélectionnés du concours ont été récompensés. Ils ont reçu au moins un chèque de 300 000 FCFA, un ordinateur portable plus un modem et une formation accélérée soit à l’IUT de Genève en Suisse, soit un stage à Orange Cameroun et une incubation à la Sup’PTIC Business Académy.    

Innocent D H

D’un ton ferme, le regard vif, l’artiste ivoirien de renommée internationale, le père du Zoblazo, le père de de plusieurs générations d’artistes est sorti de sa réserve et a pris la parole pour rappeler le Président Alassane Dramane Ouattara à l’ordre. Il demande clairement à l’actuel Président de Côte d’Ivoire de renoncer à ce troisième mandat, qui sera le mandat de trop.

 

Dans son intervention d’environ 05 minutes, MEIWAY est clair, le mandat annoncé sonne comme une trahison à l’endroit du peuple ivoirien. L’intégralité des propos tenu ce vendredi matin par l’artiste au Chef de l’Etat de son pays.

« Excellence Mr le Président de l République de Côte d’Ivoire, Mr Alassane Dramane Ouattara. Je viens de suivre l’intervention télévisée qui confirme votre candidature à un troisième mandat présidentiel, contrairement aux engagements que vous avez solennellement pris devant le peuple ivoirien. Toute ma vie d’artiste au nom de ma loyauté, j’ai milité pour le peuple, j’ai milité pour les plus faibles. J’ai sacrifié une grande partie de ma carrière pour défendre la paix, l’amour, l’unité et la prospérité dans mon pays. Par conséquent mon intervention s’impose car l’heure est grave.

 

 Mr le Président, on ne bâti pas un pays sur un régime de peur, on ne bâti pas un pays en exilant ses fils et en emprisonnant les porteurs d’idée opposée. En succombant à la tentation et à l’éternité politique, vous risquez de faire sombrer la Côte d’Ivoire dans un chaos que nous croyions éloigné à jamais. Allez-vous sacrifier tout ce que vous avez bâti pour vous classer du mauvais côté de l’histoire de notre pays ? Allez-vous tomber sans résister dans le destin tragique des chefs d’Etat africains obsédés par le pouvoir ?

Mr le Président, vous avez encore une chance d’échapper aux prédateurs qui s’agitent autour de vous pour leurs intérêts et non les vôtres. S’il n’y a aucune personne dans la jeune génération, compétente, pour vous succéder, vous avez dès lors Mr le Président échoué. Et il faut le reconnaître en renonçant à ce troisième mandat qui sera le mandat de trop. Car le peuple ivoirien qui vous a porté, qui vous a accompagné à la magistrature suprême pourra voua manquer de respect.

En vous remerciant en avance de votre attention, je vous prie Mr le Président de retenir que je sais prévenir, je ne sais pas guérir. »

Cette sortie de MEIWAY n’est que la première d’une longue série de condamnation qui vont pleuvoir dans les heures à venir.

 

Stéphane NZESSEU

Le Président de la République de Côte d’Ivoire vient d’annoncer, à la faveur de son discours à la Nation le jour de la fête nationale de son pays, sa participation à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Il a fait savoir que c’est une situation de cas de force majeure qui l’oblige à revenir sur son désengagement du 05 mars 2020.

 

Le 05 mars 2020, Alassane Dramane Ouattara crée la sensation en annonçant publiquement qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Il disait à cette époque qu’il souhaitait transmettre le pouvoir à une jeune génération d’homme politique. Et visiblement, la seule personne qui selon lui pouvait incarner cette jeune génération, c’était son Premier Ministre de l’époque, le regretté Amadou Gon Coulibaly. Invoquant un « cas de force majeure », M. Ouattara, 78 ans, a pris soin d’expliquer sa décision, un revirement puisqu’il avait annoncé solennellement en mars qu’il allait « laisser la place aux jeunes générations », avant d’adouber M. Gon Coulibaly, lequel a succombé à un infarctus le 8 juillet à l’âge de 61 ans. Les justificatifs du Président Alassane Ouattara sont « le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly laisse un vide ». « Le calendrier très serré, à peine à trois mois de la présidentielle », « les défis auxquels nous sommes confrontés, le maintien de la paix et la sécurité », la « crise sanitaire », « le risque que tous nos acquis (depuis 2011) soient compromis », « tout cela m’amène à reconsidérer ma position ».

 

« J’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat. Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre », va-t-il déclaré, dans un discours de près de 24 minutes à la télévision publique à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « Cette décision représente un grand sacrifice pour moi que j’assume pleinement par amour pour mon pays. »

 

Dans la suite de ses propos, l’actuel président de Côte d’Ivoire va promettre qu’il va continuer de travailler pour préparer une nouvelle génération de jeunes pour prendre le relais après lui. Comme quoi, la seule génération qu’il avait réussi à préparer jusqu’ici et à qui il comptait passer le pouvoir se résumait à un seul homme dont la précarité de l’Etat de santé ne lui donnait pas l’assurance de diriger le pays en toute sérénité. Alassane Ouattara estime qu’il n’y a personne qui puisse être considéré parmi les milliers de jeunes qui l’ont porté au pouvoir en luttant depuis les années 2000 à travers les conflits qui ont paralysés le pays. Mais aussi, le désormais candidat à la présidence de la république compte travailler pour la réconciliation nationale entre ivoiriens. Une décision diversement accueillie par les ivoiriens et les partenaires étrangers.

 

Stéphane NZESSEU

 331 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en une semaine au Cameroun, révèle le point de la pandémie ce 06 août 2020. Se confirme ainsi, un net recul de la maladie sur l’ensemble du triangle national même si le nombre de décès est en hausse.

 

Depuis le 05 mars 2020, le Cameroun a enregistré 393 décès liés au coronavirus, 17 586 cas d’infection et 15 996 guéris. Entre le 29 juillet et le 06 août 2020, 331 nouvelles infections ont été confirmés, 676 guérisons et 06 morts, contre seulement 02 seulement la semaine dernière. Ce sont les principales données rendues publiques à l’occasion de la réunion de veille et d’évaluation de la stratégie nationale de riposte contre la Covid-19. Le Gouvernement faisait ainsi le point de la lutte contre cette pandémie.

Cette réunion a permis de découvrir le message du Gouvernement qui reste l’observance stricte des mesures barrières. L’équipe pilotée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute met l’accent sur l’inclusion des solutions endogènes issues de la pharmacopée traditionnelle.

Le 04 août 2020, l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda a indiqué devant les journalistes, « le corona est vaincu ! ». Pour l’homme d’église, aucun camerounais ne devrait plus trouver la mort à cause du coronavirus. C’est ainsi qu’il déclare, « si nous nous organisons bien, aucun camerounais ne pourra trouver la mort ».

05 millions de comprimés de chloroquine et 2,5 millions d’azythromicyne ont été déjà fabriqués au Cameroun par l’Institut de Recherche sur les Plantes médicinales (IMPM), a-t-on appris lors de cette importante rencontre.  Précisons à titre de rappel que le double Conseil extraordinaire de cet institut tenu sous la présidence du Pr. Rose Gana Fomban avait été sanctionné par plusieurs résolutions parmi lesquelles l’acquisition des tests nécessaires pour la production de l’hydroxychloquine et de l’Azithromicyne.  Cette décision résultait de l’autorisation du Chef de l’Etat relayée par un communiqué du ministre de la Recherche Scientifique de l’Innovation (Minresi).   

Innocent D H

Le ministre délégué au ministère de la justice a reçu en audience cet après-midi son frère et ami, le président Jean Claude Shanda Tonme. Les deux hommes se sont rencontrés dans la salle de conférence du ministère de la justice ici à Yaoundé. Entre autre sujet au centre des discussions, les stratégies à mettre en œuvre pour réduire à sa plus simple expression le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun).

 

Le président du MPDR mène depuis son entrée sur la scène politique comme acteur et président d’une organisation politique, une guerre acharnée contre le MRC. Tout porte à croire que le Professeur, enseignant des universités est un instrument qui vient appuyer les actions de Fame Ndongo contre le MRC. Effectivement, l’opinion publique camerounaise de par sa maturité politique sait très bien lire entre les lignes et comprendre les intentions inavouées de certains acteurs.

 

Il n’a échappé à personne qu’il a été demandé à Jean De Dieu MOMO de reculer dans le combat acerbe qu’il menait contre Maurice Kamto. Les pontes du RDPC ont très vite constaté que Maître MOMO ne fait pas le poids. Au lieu de contredire objectivement l’adversaire politique de ceux qui tiennent le gouvernement, il se contentait d’animer les antennes de radio et télé de la république, sans apporter de véritables résultats politiques. Face à cette faiblesse, au lendemain des élections municipales et législatives où il a été démontré qu’il n’avait aucune assise politique concrète, le RDPC a décidé de redistribuer les cartes. C’est ainsi que le Pr Jacques Fame Ndongo à récupérer la lutte frontale contre Maurice Kamto. Mais comme ce gouvernement, mu par des velléités tribalistes, cherchait « un opposant du village », ils ont hésité entre Mr Célestin MONGA et le Prof Shanda Tonme. Finalement, c’est ce dernier qui a été choisi. Et dans un environnement où même le centriste Cabral Libii n’avait pas réussi à créer un parti politique, Jean Claude Shanda Tonme comme par miracle a eu les autorisations d’Atanga NJI en un laps de temps.

 

Ce jeudi après-midi, le Prof Shanda Tonme est allé à la rencontre de Maître Jean De Dieu. Est-ce une forme de passe d’armes ou alors une passation de service en douce qui se prépare ? Car il n’est pas exclu que maintenant que le ministre MOMO n’est plus aussi utile au sérail, qu’il soit écarté du gouvernement à l’occasion du prochain remaniement ministériel. Rappelons tout de même que ce jeudi après-midi, les deux hommes ont échangé sur l'avenir politique du Cameroun et leur vision du renouveau. Un consensus se dégage de leur entretien, Paul Biya est le maître du Cameroun et il faudrait combattre jusqu'à la dernière énergie les instigateurs et les apôtres zélés du tribalisme qui veulent faire couler le bateau Cameroun dans les eaux boueuses de la guerre civile. Et selon les deux hommes, le coupable est tout désigné : Maurice KAMTO.

 

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01