Pour l’honorable Cabral Libii – président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, « le sentiment d'appartenance étatique passe par la propriété »!
Sur sa page officielle, l’homme politique estime que : « La solution du problème au cœur du projet de concessions foncières de la vallée du Ntem, aux tensions autour de la socapalm (entre Eseka et Messondo), au Mbam..., se trouve dans le projet de société d'un Cameroun qui protège et qui libère les énergies. Nous avons clairement dit qu'une fois au pouvoir, nous allons immédiatement permettre aux communautés rurales et semi-rurales d'obtenir des titres fonciers gratuitement. Le titre de propriété sur les terres léguées par nos ancêtres doit être gratuit. C'est notre héritage identitaire, culturel, civilisationnel, cultuel...Notre terre c'est nous! C'est le « fatherland » qui figure dans la devise nationale. Sinon, pourquoi parle-t-on d'abandon de droits coutumiers? Simplement parce que ces droits existent!
Alors, une fois détentrices de ce précieux document, ces communautés pourront faire des transactions en toute liberté et même obligatoirement (sous impulsion étatique) à des investisseurs qui veulent s'installer chez elles. L'investisseur mettra le prix « qu'il faut » pour avoir la terre à la hauteur de son projet économique et les populations pourront tirer les premières retombées de cet héritage foncier, don du ciel et de leurs aïeux.
La facilitation de l'obtention du titre foncier permettra de :
1. Donner une valeur juridique et des droits de propriété aux terrains ruraux ;
2. Donner une valeur monétaire aux terrains ruraux, utile pour une la levée d'un financement (terrain hypothéquable en banque) ou pour une transaction immobilière (avec l'investisseur en question);
3. Faire entrer le libéralisme communautaire dans le monde rural (Les communautés rurales vendraient leur terres à un investisseur parce qu'elles sont dans le besoin et non parce qu'elles ont été forcées). Cela aurait le bénéfice de diminuer le sentiment d'expropriation.
Tout ceci n’est pas fait maintenant parce que les communautés villageoises n'ont pas les moyens d'immatriculer leurs terres et d'en acquérir les droits de propriété qui restent confisqués par l'Etat et ses fonctionnaires parfois véreux au nom du domaine national. Les procédures sont très fastidieuses et les coûts des démarches administratives prohibitifs.
Les citoyens subissent l'Etat jusque dans leurs derniers retranchements. Et c'est cela qui augmente la méfiance et l'indifférence vis-à-vis de tout ce qui administratif. Celui qui incarne l'autorité étatique est vu comme bourreau ou agresseur.
2025 c'est demain... ».
N.R.M