L’annonce a officiellement été faite Samedi dernier par l’archevêque de Douala Mgr Samuel Kleda lors d’une célébration eucharistique la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala
Les raisons de cette nouvelle mesure
Selon la Sœur Paule Valérie qui s’exprimait sur les antennes de Radio Vatican, « ce déconfinement se traduit par la reprise des cérémonies de baptême des petits enfants, tous les samedis, et suivant l’organisation de chaque paroisse ; l’organisation des sacrements d’initiation chrétienne pour les adultes, dès le mois d’octobre 2020 ; et la célébration des messes de Requiem avec présence du corps dans l’Eglise…
Mgr Samuel Kleda estime que le Corona virus n’est plus une menace pour le Cameroun ; il a tout de même recommandé le respect des mesures-barrières édictées par le Gouvernement camerounais contre la pandémie de la Covid-19 ».
La religieuse précise que « L’archevêque de Douala part du constat selon lequel les stocks de médicaments qu’il avait mis sur pieds pour éradiquer la pandémie ne s’écoulent plus depuis quelques semaines, preuve, selon lui, qu’il n’y a presque plus de malades de la Covid-19 au Cameroun ».
Dans la même logique, l’Archevêque de la capitale économique du Cameroun a instruit à chaque prêtre de l’archidiocèse de Douala de célébrer une messe d’action de grâce en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie qui a accompagné ses enfants tout au long de cette crise sanitaire.
Il est important de relever que malgré l’assouplissement des mesures de confinement décidé par le Gouvernement camerounais depuis le 30 avril 2020, l’Eglise catholique au Cameroun est restée prudente et a continué de veiller à la limitation des rassemblements, au respect de la distanciation sociale et au port obligatoire du masque toujours en vigueur dans le pays.
Un déconfinement qui semble s’étendre partout
Bien que très peu de personnes aient strictement respecté les mesures de prévention mises en place par l’Etat afin de préserver les Camerounais du fléau que constitue le Covid – 19, les responsables religieux toute obédience confondue ont imposé des règles qui obligeaient leurs fidèles à se protéger.
Or, lors de la célébration de l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kebir il y’a quelques jours, l’on a pu voir que les mosquées et autres espaces de prière ont été pris d’assaut pas de nombreux musulmans contrairement à ce qui a été observé quelques mois plus tôt.
Au sein de certaines églises pentecôtistes, l’on reprend de plus en plus les anciens programmes, dont deux cultes au lieu de trois, voire quatre, selon le nombre de fidèles.
Toutefois, les conseils concernant les mesures de protection sont permanemment donnés, afin que la courbe descendante de contamination que le Cameroun enregistre ces derniers temps, soit maintenue.
Nicole Ricci Minyem