Par le biais de ses avocats, Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou demande par ailleurs au Préfet des Hauts-Plateaux, un dédommagement symbolique.
La réaction de Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou, après la mise en garde que Yampen Ousmanou le Préfet de Hauts-Plateaux lui a servi, ne se fera plus attendre. Le Roi des Bamendjou par ailleurs doyen des chefs traditionnels de la région de l’Ouest a fait recours à deux avocats: Me Hyppolyte Meli et Me Serge Emmanuel Chendjou. Il a requis leur service pour contester la lettre de Yampen Ousmanou. Aussi pour réclamer une notification individuelle.
Selon les deux avocats suscités, Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou n’a découvert que la correspondance de l’autorité administrative sur les réseaux sociaux. Il exige donc le retrait administratif immédiat de la mise en garde du Préfet des Hauts-Plateaux et son «dédommagement symbolique» pour tous chefs de préjudices subis dans le ressort territorial de son commandement traditionnel, et à l’extérieur de celui-ci du fait de la publicité ayant entourée la mise en garde contestée», peut-on lire dans la lettre envoyée à l’autorité administrative.
Me Hyppolyte Meli et Me Serge Emmanuel Chendjou notent des vices et irrégularités dans l’action administrative du Préfet des Hauts-Plateaux. Ils citent notamment le vice d’incompétence, l’illicéité et l’illégalité grossière, et le détournement du pouvoir de l’administration préfectorale. «Votre mise en garde n’est pas encore soumise à la formalité de notification individuelle, et mérite de l’être, accompagnée du rapport qui vous informe de la tenue le 18 juillet 2020 de la réunion de concertation politique non déclarée qui le motive et justifie son intervention», ont-ils écrit.
A titre de rappel, en date du 24 juillet 2020, le Préfet des Hauts-Plateaux de l’Ouest a accusé Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou d’avoir tenue une réunion politique non déclarée dans sa chefferie. Ladite réunion a eu lieu le 18 juillet dernier. L’autorité administrative a de ce fait adressé une mise en garde au roi des Bamendjou, en l’accusant de rébellion.
Liliane N.