Invités dans le cadre d’une émission dominicale à Royal Fm, au cours de laquelle la question du don du Chef aux anciennes gloires a été évoquée, Eboa Elame Mikado – journaliste sportif a laissé entendre que c’est grâce à lui que l’ambassadeur itinérant a pu prendre part à la coupe du monde Italie 90.
Une assertion qui a sorti l’ancien attaquant de ses gongs et qui l’a amené à traité l’ex reporter sportif de menteur, ce d’autant plus que dans le studio, tout le monde s’est accordé à dire que Albert Roger Milla a pris part à cette compétition, par décision présidentielle.
Ce rappel des faits n’a pas calmé Eboa Elame Mikado qui, estimant qu’il a lui aussi droit à une maison ou tout au moins à un geste présidentiel, a argué que le Chef de l’Etat s’est basé sur les reportages qu’il avait réalisé à cette époque, pour exiger la présence de Roger Milla dans le onze entrant.
Voulant faire éclater la vérité, au regard des « déclarations mensongères » de son vis-à-vis, l’ambassadeur itinérant a demandé à Eric Kouam – présentateur de l’émission, de faire intervenir Abel Mbengue afin qu’il relate ce qui s’était exactement passé.
Ce qui a provoqué une vive réaction de la part du contradicteur de « Rodiès » : « Abel Mbengue est un malhonnête et son témoignage ne peut être crédible parce que je suis arrivé en Italie après tout le monde et comme j’étais chargé des émissions sportives à radio centre, je n’avais pas à courir derrière les joueurs pour que ces derniers me voient ».
« Pour qui faisiez-vous donc ces reportages, si ce n’est pour les Lions indomptables, puisque tous les journalistes présents à cette compétition sollicitaient la réaction des joueurs et de leurs entraîneurs » ? Lui a-t-on rétorqué en studio et, confronté à ses « mensonges », le journaliste qui semblait vouloir faire l’émission tout seul a promis de rapporter les bandes sonores du travail qu’il dit avoir abattu en 1990 et qui le conforte dans sa logique, parce que tous les reporters en 1990, étaient contre la participation d’Albert Roger Milla à cette compétition de grande envergure.
Attitude regrettable
Alors que les footballeurs concernés par la promesse du Chef de l’Etat attendent que cette dernière soit rigoureusement tenue par les responsables en charge de la gestion de ce dossier, nombreux sont ceux qui, à tort ou à raison, estiment qu’ils méritent une reconnaissance présidentielle.
Et pour se faire entendre, quelques uns semblent être prêts à toutes sortes de bassesses, pourvu que l’objectif soit atteint.
Nicole Ricci Minyem