Me Alice Nkom la militante des Droits de l‘homme apporte tout son soutien à Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Me Alice Nkom est prête à descendre dans la rue dans le cadre d’une marche que Maurice Kamto organiserait. Il convient de rappeler que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a indiqué que dans le cas où le corps électoral est convoqué, en ce temps où la crise anglophone persiste, il appellera au départ de Paul Biya et il lancera un nouveau Plan de résistance. Si depuis le 24 août 2020, cette sortie lui a valu de vifs reproches, l’avocate internationale salue pour sa part la démarche politique de celui-ci. De son point de vue, il est tout à fait normal que Kamto demande des comptes au Président de la République.
«Monsieur Maurice Kamto non seulement est un citoyen averti, mais aussi un leader de parti politique. Tout le monde l'a vu se battre pour les droits de l'homme dans ce pays. S'il constate que le Président Paul Biya ne respecte pas ce pour quoi il a été élu, il a le droit et le devoir de lui demander des comptes et défendre nos droits et nos libertés… Je soutiendrai ce mouvement d'un moyen ou d'un autre, même si moi-même je n'ai plus mes pieds pour marcher», a déclaré Me Nkom sur les antennes d’ABK Radio le 31 août 2020.
La déclaration susmentionnée de Maurice Kamto a été perçue par bon nombre d’hommes politiques et observateurs comme un appel à insurrection. Maximilienne Ngo Mbe du Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale qui a récemment réagi, a tout comme Alice Nkom pris une position qui passe pour être favorable à Maurice Kamto.
«J’ai écouté et réécouté la sortie du Pr. Kamto Maurice, je n’ai pas entendu le mot « insurrection ». J’ai lu son texte dans lequel il réclame son droit à la liberté d’opinion et de manifestation et depuis sa sortie on assiste à la sorcellerie pure et simple au grand jour. Tout le monde en tout cas, la plupart exprès ou inconsciemment, ont transformé cette sortie en lui attribuant ce qu’il n’a pas dit», peut-on lire dans sa publication faite sur Facebook le 30 août 2020.
Liliane N.