Un concept qui va permettre une meilleure appropriation par le grand public, des informations liées à la gestion de la pandémie au moment où semblent prédominer le relâchement, le désintérêt et même un manque de confiance à l’égard des actions gouvernementales menées jusqu’alors.
Au centre de ce projet, les Journalistes et autres professionnels des médias – acteurs majeurs de l’éducation des masses qui ont pris part il y’a quelques jours, à un atelier organisé à leur intention par le Réseau des journalistes sur les statistiques de genre sous le thème : « Data Journalism et Utilisation des Données Sexospécifiques en temps de pandémie ».
Objectifs
Il était question pour eux :
De Renforcer leurs capacités sur la prise en compte des données sexospécifiques dans le traitement de l’information sur le Covid – 19 -
D’intégrer l’usage des données désagrégés, l’approche genre, ainsi que les techniques de Data visualisation dans leur travail au quotidien - D’élaborer une stratégie éditoriale pour la production d’un hors – série sur le Genre ODD et Covid – 19 au Cameroun…
Autres thèmes abordés
Data Journalisme et Utilisation des Données Sexospécifiques en temps de pandémie ;
Impact du Covid – 19 sur les groupes vulnérables – Impact du Covid sur les déclarations des naissances et des décès au Cameroun.
Deux cas pratiques ont en outre été évoqués par les personnes ressources du Bucrep et de l’Institut National de la Statistique
Approche genre et traitement de l’information sur le Covid – 19 – Data visualisation et utilisation des données sur le genre dans le traitement de l’information sur le Covid – 19.
Contexte
La gestion de l’information ainsi que le suivi des actions de riposte face au coronavirus dans le monde, constituent une préoccupation majeure, dans le déploiement des stratégies des Etats.
En Afrique, mais plus particulièrement au Cameroun, l’accroissement du nombre de personnes exposées à cette pandémie est particulièrement dû au manque ou alors, à l’insuffisance d’explications des mesures gouvernementales. C’est ce qui pourrait justifier le relâchement, le désintérêt ou encore, le manque de confiance à l’égard des actions menées jusqu’à ce jour.
Presque dans le même registre, il faut relever que la méconnaissance du sujet par les professionnels de l’information, la production et la diffusion des reportages déniés de tout fondement scientifique, la mauvaise ou l’insuffisance utilisation des données statistiques, l’absence d’illustrations appropriées dans les différents éléments proposés au public… sont des éléments qui concourent à la compréhension erronée, biaisée ou incomplète de la situation, de même que la propagation des fausses informations.
Résultats
Mieux outillés, les journalistes et autres professionnels des médias ont désormais plus d’éléments à leur disposition, qui permettent des actions de communication autour de la pandémie.
Au lendemain de cet atelier, ils sont plus aptes à initier un plaidoyer local, basé sur la diffusion des informations soutenues par les données essentielles et crédibles.
Nicole Ricci Minyem