L’acte posé ce vendredi matin par l’ambassadeur du Cameroun à Berne en Suisse est regrettable. SE Léonard Henri BINDZI a fait preuve de cynisme envers ses compatriotes et même envers la patrie ce matin.
Une vidéo fait le tour de la toile depuis quelques minutes. On peut y voir, une scène regrettable, condamnable qui se déroule à l’entrée de l’ambassade du Cameroun à Berne en Suisse. En effet, suite aux crimes de Kumba et à l’indignation qui gagne le monde, les camerounais vivant dans ce pays ami ont eux aussi voulu exprimer leur désarroi. Quel le lieu le plus à même de les accueillir si ce n’est l’ambassade du Cameroun ? C’est ainsi que naturellement et spontanément, ils se rendent à l’ambassade du Cameroun situé à Brunnadernrain 29, 3006 Bern, Suisse.
Tout naturellement, et sans entrer dans l’enceinte de l’ambassade, ces camerounais vont ériger un autel à la mémoire de ces enfants. Gerbes de fleurs, bougies, cierges, des images pris sur les réseaux sociaux pour accompagner ce moment de douleur nationale. C’est alors qu’à la surprise générale, le patron des lieux, l’ambassadeur Léonard Henri BINDZI fait appel à la police qui débarque sur les lieux. Les hommes du maintien de l’ordre sont surpris de se rendre compte qu’il s’agit simplement d’un autel à la mémoire des disparus dont le monde entier entends parler, et pour qui même le Pape François a fait une prière. Ils essayent de dissuader Mr l’ambassadeur qui fait la sourde oreille ; Il décide alors lui-même de déguerpir ces camerounais venus exprimer leur douleur. On peut d’ailleurs voir sur les images la résistance que lui fait un policier.
Finalement, Léonard Henri BINDZI va saccager l’autel en question et demander à tous ces camerounais de quitter l’ambassade. C’est dans la désolation, l’amertume, la tristesse, la déception que les camerounais présents vont quitter la devanture de l’ambassade non sans proférer quelques paroles désobligeantes à l’endroit de celui qu’une dame appelle sur la vidéo « papa ». D’ailleurs cette même voix lui demande s’il n’a aucune émotion à l’endroit « de ses enfants qui sont tués » du fait de cette crise.
Un acte qui devrait être réprimer.
Stéphane NZESSEU