Pour répondre à ces attentes, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a reçu en audience il y’a quelques jours, le Représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Cameroun.
Au cours de cette rencontre, Olivier Guillaume Beer a dit au ministre de la Santé Publique, la difficulté qu’il a, d’entrer en possession des fonds alloués par la Banque Mondiale, pour le financement de ses activités sanitaires dans certaines communes du Cameroun, où le nombre des réfugiés est pourtant important.
En effet, la Banque Mondiale, pour le compte de l'année en cours, a en projet de financer à hauteur de 30 millions de dollars, l'amélioration de l' accès à la santé des zones de l'Est, du Nord et de l'Extrême-nord et de l'Adamaoua.
Un projet dont l'échéance court jusqu'en décembre 2022. Seulement jusqu'à ce jour, rien n'est fait pour la mise en œuvre de ce plan.
C’est la raison pour laquelle l'hôte du ministre de la Santé Publique est venu mener une sorte de plaidoyer auprès du Gouvernement, afin d'entrer en possession d'une partie de cette somme (10 millions de dollars), compte tenu de ce que l'année tire à sa fin.
De plus,
Le projet en lui-même connaît actuellement des blocages, au niveau de la signature des accords avec les ONG impliquées dans la mise en œuvre du plan. Or, au-delà des mois de juillet et d'août, il sera difficile pour le HCR de financer ses activités.
Après avoir écouté avec attention son invité, le Dr Manaouda Malachie a suggéré que les fonds dont parle Olivier Guillaume Beer soient mis à la disposition du HCR, à travers les ONG sus - citées; en précisant au passage que “ le ministre de la Santé Publique ne peut entrer en contact direct avec une ONG internationale pour un tel projet…”.
Par ailleurs, pour que le pays ne perde pas tous les fonds, il a été suggéré qu'une réunion soit organisée dans de brefs délais, afin de mettre sur pied, un plan d'utilisation du reste des 20 millions de dollars.
Nicole Ricci Minyem