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Les infirmiers crient à l’aide et demandent le secours des députés camerounais pour les sortir de la détresse

vendredi, 28 mai 2021 10:40 Stéphane Nzesseu

Le corps des professionnels des soins infirmiers va très mal au Cameroun. Et ça fait des années que ça dure. Grève après grève, les infirmiers de notre pas essayent autant que possible de se faire entendre. C’est face au mur du silence du gouvernement que quelques-uns se tournent vers les élus de la nation pour espérer faire bouger les choses. Un peu comme on a pu l’observer à travers le Covid 19.

 

Honorables,

Je vous écris ce jour pour vous alerter sur les conditions dramatiques de formation des PMS dans notre pays. Dans de trop nombreux établissements et en particulier dans le secteur privé, les conditions de formation, bien au-delà de la simple application des dispositions du statut de formation des PMS, sont plus que jamais assimilables à un capitalisme criminel. Ce n’est plus seulement un simple fait de formation des PMS. Avec un taux d'ouverture des établissements de formation sans aucune base légale de 180%, la qualité de la formation dans ces établissements est loin d'être celle visée par la loi règlementant l'exercice des professions d'infirmier, sage-femme et technicien médico-sanitaire au Cameroun.

 

Des conditions de formations dramatiques

 

Dans cette société qui joue à guichet fermé dans ses établissements, les activités sont remplacées par des cachets. Surtout tout dépend de la volonté de la direction, qui choisit pour nous : soit l'insertion sociale, soit la débrouillardise. Ici, ce n’est pas l'insertion sociale qui est visée, nous vivons l’absence de formation dans un endroit qui est pourtant censé la rendre. La formation abrutie plus qu’elle ne devrait par certains comportements de l’administration, par des promoteurs dont le comportement et les paroles sont totalement déplacés et par le recrutement au faciès des enseignants n'ayant aucune base en psychopédagogie, en ingénierie didactique, en docimologie et en docimasie. Quelques soit les pires injustices qu’elle produise, la formation a toujours raison aux yeux des autorités sanitaires et de la société.

 

La machine de l’application de la loi ne fonctionne plus quand il s’agit des infirmiers, sage-femme et technicien médico-sanitaire

 

Quant à l’application de la loi règlementant l'exercice des professions d'infirmier, sage-femme et technicien médico-sanitaire, on a l’impression que la machine est bloquée, qu’elle se trouve à l’arrêt. Alors qu’un conseil de l'ordre des PMS devrait répondre à une demande d’aménagement de la formation, ici, c’est plutôt tout le monde qui se fait appeler PMS. Que dire, aussi, de ceux qui se forment sans passer par le concours national.

Comment imaginer que l’on devienne meilleur en nous tuant la formation alors même que nous sommes censés protégés les vies humaines.

Soit on est cassé à vie et plus bon à rien. Soit, on est encore pire qu’avant et endurci à cause de la fluctuation que l’on nous a injectée par le non-respect de l'État de droit dans le secteur privé et par un recrutement à la cuillère à café dans le secteur public. La pandémie de la COVID-19 survenue l'an passé auraient dû mobiliser et interpeller les plus hautes autorités.

Aujourd’hui je dénonce le traumatisme de certains PMS, qui après leur formation, ont vécu le pire moment de leur vie, quand un gouvernement s’est rendu coupable de former des PMS et d’avoir demandé à un promoteur de les former également, et ne donner la possibilité qu'à 1/10è de mener une vie décente. Les PMS délaissés à eux même sont plus dangereux qu'une organisation terroriste bien structurée.

 

Chers honorables, vous êtes notre dernier espoir…

 

Quand l'Assemblée Nationale va-t-elle se saisir de la formation anarchique des PMS au mépris de la loi votée pendant une session plénière et décrétée par le Président de la République ?

L'Assemblée Nationale sera-t-elle assez lente pour laisser la formation des PMS sombrer dans l’agonie ? Pour faire simple, les PMS vont mal au sein de cette administration sanitaire ! Aujourd’hui, je m’expose à une multitude de sanctions, mais ne rien dire me rendrait complice, alors je préfère ne pas rester qu’un PMS qui subit, mais aussi qui dénonce.

Je dénoncerai toujours ce que nous subissons mais la liste est extrêmement longue !

Cordialement

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