Dans cet entretien à cœur ouvert, le Maire de la Commune de Batouri est entre autres revenu sur le travail des enfants dans les mines, la destruction de l’environnement et les relations qui existent entre les différentes communautés
Elle se porte à merveille ; les populations vaquent à leurs occupations. L’activité économique se déroule bien ; Le climat séculaire également…
C’est avec tristesse et désolation que nous avons appris ces nouvelles. Les populations se disent abandonnées à elles – mêmes face à ces mastodontes ; elles ont quelque part raison. Mais, c’est juste une impression. Nous avons les services compétents qui suivent ces activités ; les délégations des Mines et de l’Environnement, des organisations non-gouvernementales et chacun à son niveau essaie de faire ce qu’il peut.
L’exploitation minière artisanale se fait. De temps en temps, il y a des engins. C’est normal que les communautés qui n’étaient pas habituées au vrombissement des engins se plaignent. Elles ont certainement l’impression d’être écrasées.
Les responsabilités sont partagées ; il se dit que certains se sont introduits par effraction dans les mines. Suite à un incident survenu il y’a quelques années, nous nous étions accordés sur le fait qu’il est important de limiter le nombre de personnes ayant accès à la mine.
La mairie a bien d’autres tâches qu’elle ne va pas abandonner pour contrôler les activités dans les sites miniers mais, nous avons toujours pris le temps de sensibiliser afin de contenir les meutes. Je n’ai de cesse d’inviter les populations proches de ces sites à prendre toutes les dispositions sécuritaires lors du « Nguéré » ou « Sassayé ».
C’est un gros problème. Nous procédons à la sensibilisation. Nous sommes conscients que ce n’est certainement pas assez et que cela prendra beaucoup de temps mais, nous allons continuer.
Pour les substances toxiques utilisées sur les sites miniers, étant donné que les sociétés sont partout, il nous faut des moyens humains, matériels et logistiques pour nous assurer que les substances dangereuses ne sont pas utilisées dans les trous miniers.
Pour la prise en charge des cas, des services judiciaires compétents s’en sont saisis. Une fois de plus, je vais parler de sensibilisation. Il faut sensibiliser les frères.
La cohabitation entre les différents groupes ethniques est bonne. Il y’a certes de petits frottements par exemple la prise en otage d’un conseiller municipal parce que certains avaient besoin des renseignements ; Mais, tous se passe bien dans l’ensemble.
Au sein de la mairie, nous avons créé un service de l’Environnement avec un chef de service qui a des collaborateurs. Il revient aux chinois de restaurer l’environnement.
Vous savez, nous les convoquons régulièrement après des missions de contrôle et ils payent des amendes. Ce sont des gens qui ont de gros moyens. Je tiens à rappeler qu’à l’époque de nos parents, l’exploitation artisanale de l’or ne détruisait pas l’environnement malheureusement, nous vivons à une autre époque.
Nous sommes entrain de faire un suivi au niveau de la Commune mais, je dois dire qu’il y’a beaucoup de réticence à cause des enjeux. Pour remédier à la situation, le processus va prendre beaucoup de temps…
Nicole Ricci Minyem
L’économiste Dieudonné Essomba affirme que ces intellectuels de haute facture comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini qui font croire aux camerounais, que l’Etat pourra venir à bout des sécessionnistes, les trompent tout simplement.
Dieudonné Essomba l’a toujours dit quand il a eu à s’exprimer sur la résolution de la crise anglophone. Il affirme qu’à l’état actuel des choses, l’Etat ne peut pas venir à bout des sécessionnistes. Dans une nouvelle tribune, il affirme que les intellectuels comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini qui disent aux camerounais qu’après leur défaite, les ambazoniens reviendront dans l’Etat unitaire ne font que du mensonge.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
Sur le problème du NOSO : les intellectuels de luxe vous trompent !
Les Owona Nguini et d’autres dogmatiques de l’Etat westphalien vous trompent en promettant la victoire militaire du Gouvernement sur la Sécession et le retour des Anglophones dans l’Etat unitaire.
Ce sont des gens qui ne connaissent pas le Cameroun et ne font que réciter les livres étudiés en France ! Je ne suis pas sûr que tout ce monde-là n’ait jamais passé une seule nuit dans leur village qu’ils ne visitent que furtivement, au cours d’un deuil.
Aucun n’a visité les villages isolés du Cameroun lors d’une mission. Ce sont des intellectuels livresques qui n’ont vécu qu’en France, à Yaoundé et à Douala, dans les villas de luxe, les hôtels à étoiles et les campus universitaires de la Sorbonne.
Ils vivent dans des nuages inspirés des énormes grimoires qu’ils ingurgitent pour paraître savants et ne comprennent absolument rien du Cameroun !
Moi, je connais le Cameroun !
J’ai parcouru et dormi dans tous les recoins de la République dans ma carrière de Statisticien. J‘ai tout vu et je sais ce qui va se passer dans telle ou telle circonstance.
Et c’est ce que je vous dis qui est la vérité ! Il n’y a pas d’autres vérités au Cameroun en dehors de ce que je vous dis !
J’ai parcouru le Sud-ouest, lors des enquêtes statistiques et l’encadrement des entreprises agroindustrielles et j‘ai vu des forêts sinistres et noires, des marais de bambous de Chine où grouillaient des crocodiles géants. J’ai été pour les mêmes raisons au Nord-Ouest, où j‘ai vu des grottes aussi lugubres que l’enfer, d’où sourdaient les hurlements de fantômes.
Mais alors que je grelottais de peur, je voyais les autochtones évoluer dans cet environnement sinistre comme un poisson dans l’eau.
C’est pour cette raison que j’ai demandé au Gouvernement de sous-traiter la Sécession Anglophone par une police locale, recrutée dans cette population, maitrisant l’environnement comme les sécessionnistes, intégrée dans la population comme les Sécessionnistes, et qui combattraient plus efficacement les Sécessionnistes, l’armée nationale venant en appui.
Cette solution sage exigeait évidemment l’instauration du fédéralisme que malheureusement, le régime autiste de Yaoundé n’en voulait pas.
Et quand j’ai entendu les intellectuels pousser le Gouvernement à une guerre totale contre les Séparatistes dans ces zones étranges, j’ai compris que le Cameroun était perdu.
Quelle incroyable idée d’opposer dans des forêts sauvages et des montagnes escarpées une armée moderne et structurée à une guérilla séparatiste qui évolue comme un poisson dans l’eau dans un environnement humain et géographique aussi hostile ? Les techniques de la guerre classiques ne peuvent pas fonctionner ans ce cas-là !
Une fois de plus, je demande aux autorités du Cameroun de rejeter les conseils de ces intellectuels et d’écouter la raison en allant au fédéralisme. Le Cameroun unitaire ne gagnera pas cette guerre. Contrairement à ce que soutiennent les va-t-en-guerre, une sécession s’évalue comme un mouvement de libération et non comme une simple guerre qu’on mène aux rebelles.
Son objectif n’est pas de gagner militairement, mais de rendre la présence de l’Etat économiquement insupportable. Elle agit en ciseaux : d’un côté, elle entraine l’Etat dans des dépenses de sécurité et de reconstruction très importantes, alors même qu’elle sèvre l’Etat des ressources qu’il collectait dans la Zone. L’Etat est donc obligé d’aller puiser des maigres ailleurs pour les consacrer à la Région en rébellion.
Un pays unitaire peut contrôler une petite Sécession, qui couvre une part marginale d’une population nationale, comme la Casamance, la Corse ou le Cabinda qui représentent moins de 2% de leurs pays.
Mais quand elle franchit le seuil de 5%, elle devient incontrôlable avec les moyens d’un Etat unitaire.
Or, la Sécession Anglophone couvre 20% de la population camerounaise. On ne voit donc pas avec quelle magie le Cameroun pourrait maintenir une telle population avec les moyens militaires d’un Etat unitaire, autrement dit, sans l’appui d’une police locale pouvant bénéficier de l’adhésion de la population.
Et quant à cela, on ajoute que la Sécession saigne le Trésor public à blanc et que le pays lui-même est entré dans une crise économique qui va s’intensifier dans les prochains jours, il faut craindre qu’il ne soit déjà tard. Les intellectuels du Cameroun qui ont poussé le Gouvernement dans cette folie sont des menteurs et de vrais criminels !
La vidéo de la femme dénudée a été postée sur la toile. Le MRC de Maurice Kamto et des personnages publics dénoncent cette atteinte à la dignité humaine.
C’est l’un des potins qui bat actuellement son plein sur la toile. La vidéo d’une jeune femme contrainte à se déshabiller parce que accusée d’avoir essayé de voler des mèches. L’histoire s’est produite au quartier Nkomkana à Yaoundé, hier 6 juillet 2021. La femme en question a été obligée d’exhiber ses parties intimes et de présenter son visage. Ses bourreaux parmi lesquels, une femme apparemment propriétaire du salon de coiffure lui ont demandé de répéter la phrase qui suit : «on ne vole pas à Nkomkana».
Peut-être les bourreaux de cette femme accusée d’avoir voulu voler les mèches pensaient bien faire en la filmant et en balançant cette vidéo sur la toile, seulement, ils se sont rendus coupables de la loi N°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cyber sécurité et la cybercriminalité au Cameroun. L’article 74 de ladite loi dans son alinéa (1) dit qu’«est puni d’un emprisonnement de un (01) à deux (02) ans et d’une amende de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) F CFA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère privé ou confidentiel».
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto condamne cette atteinte à la dignité humaine et demande aux autorités de punir les auteurs de cet acte.
«Il nous revient qu’une dame aurait été déshabillée et ses photos nues partagées dans les réseaux sociaux. Si ces faits sont avérés, il est urgent que les autorités compétentes interpellent les auteurs de ce crime afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la république», a écrit Joseph Ateba le Secrétaire national à la communication du MRC ce mardi sur sa page Facebook.
Pour l’analyste politique Njoya Moussa, on se retrouve dans une extrême barbarie.
«Depuis quelques temps, je vois circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo d'une extrême barbarie humaine celle d'une présumée voleuse dénudée au quartier Nkomkana à Yaoundé. Face à cette horreur, je m'interroge sur ce que devient désormais le Cameroun pays de nos ancêtres. Où sont passées les bonnes mœurs, où est passée le respect de la dignité humaine, comment la femme, celle à qui l'humanité tient son existence peut-elle être aussi déshumanisée. J'invite et j'exhorte les autorités de ce pays à sévir et à punir avec la plus grande rudesse cette ignominie. Loin de moi l'idée d'encourager le supposé acte pour lequel elle bénéficie pourtant d'une présomption», a-t-il écrit le 6 juillet 2021.
Liliane N.
Edouard Fochive du Rassemblement démocratique du peuple camerounais condamne le fait que Maurice Kamto en tant que président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ait félicité la manifestation de Paris du 3 juillet 2021, au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau ambazonien.
Edouard Fochive militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) s’est exprimé sur les félicitations adressées par Maurice Kamto, aux manifestants de Paris, au cours de l’émission «face à l’actualité» de la chaîne de radio Dynamique Fm qui émet à Douala. C’était hier mardi 06 juillet 2021. L’homme politique a fini par conclure que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dirigé par Maurice Kamto est l’initiateur de cette manifestation de samedi dernier, qui de son point de vue était pour la division du pays. La raison étant que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a salué une manifestation anti-régime au cours de laquelle, on a vu brandi le drapeau des sécessionnistes.
«Il (Maurice Kamto NDLR) félicite une manifestation où l’on exhibe les drapeaux de l’ambazonie. Retenons que le MRC a organisé une marche à Paris pour la partition du Cameroun», a déclaré Edouard Fochive.
Aussi, analysant le fait que le samedi 3 juillet, Maurice Kamto s’étant désolidarisé de toute manifestation, pour venir le lendemain féliciter les manifestants, Edouard Fochive pense que le leader du MRC fait tout simplement dans le populisme.
«Maurice Kamto fait du populisme. Il faut faire attention aux populistes. A la veille, il se désolidarise parce qu’il se dit que les manifestations ne réussiront pas. Dès que cela donne un autre résultat, il récupère et le félicite. C’est incroyable», a déclaré le militant du RDPC.
Liliane N.
Le ministère de la Défense indique que le civil Ngoran Djibring Dubila a été malheureusement atteint par des tirs de dissuasion au cours d’un contrôle de routine.
Il y a de cela deux jours, des images montrant des Forces de Défense et de Sécurité ouvrant le feu sur un véhicule à Bamenda dans la région du Nord-Ouest, ont inondé la toile. Le véhicule en question appartenait à un civil répondant au nom de Ngoran Djibring Dubila. Ayant été touché par les balles des FDS, son décès a ému les jeunes de la région. Ils sont descendus dans la rue pour dénoncer la brutalité militaire dans ladite région. Ils ont même mis le feu au poste de contrôle de la police d'où Dubila Djibril a été tué.
Quelques jours après ce malheureux événement qui s’est produit le 4 juillet 2021, le ministère de la Défense par le biais de son porte-parole le Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack apporte des éclaircis sur ce qui s’est passé. De la version des faits de l’armée, Ngoran Djibring Dubila a été mortellement atteint au cours d’un contrôle de routine. Il a eu une attitude suspecte qui a poussé les FDS à ouvrir le feu, pour essayer de le dissuader de s‘enfuir.
«…Dans l’après-midi du dimanche 4 juillet 2021, aux environs de 14h30, le poste de contrôle mixte de Below-Foncha situé dans l’arrondissement de Bamenda 3, département de la Mezam, région du Nord-Ouest a été le théâtre d’un incident inhabituel. En effet, lors d’un contrôle de routine, un usager suspect, le nommé Ngoran Djibring Dubila, conducteur de marque Toyota, type Land cruiser de couleur blanche, immatriculé CE 250 BF, pris de panique, a engagé une brutale manœuvre automobile de dérobade, au moment précis où il lui était demandé d’immobiliser son véhicule. Dans sa fuite, il a été stoppé par des tirs de dissuasion qui l’ont malheureusement atteint. La famille du défunt a procédé à son inhumation dans la matinée du lundi 5 juillet 2021 au cimetière municipal de Ngomgham (Bamenda 2)», peut-on lire dans le communiqué de presse de l’armée.
Aussi, selon le ministère de la Défense, indique que le défunt civil faisait l’objet d’une condamnation de 3 ans d’emprisonnement ferme pour des faits d’apologie de sécession et menaces sous condition. Il fait également savoir, qu’il a été établi que Ngoran Djibring Dubila était le principal relais local des leaders sécessionnistes de la diaspora dans le secteur Nkwen (Bamenda 3).
Liliane N.
Consciente que leur divorce ne rencontre pas l’assentiment du peuple ivoirien, au regard des commentaires qui affluent de toutes parts depuis que le communiqué a été rendu public, l’ex première dame, dans une lettre ouverte a insisté sur le fait que : « La profonde espérance que cette vision a su lever en nous, perdure encore et ne veut, ni ne peut s’éteindre… »
Le contenu de la lettre
« Après 10 ans loin des siens et de son peuple, le Président Laurent Gbagbo nous est revenu le jeudi 17 juin 2021, avec une victoire magnifique sur toute l’adversité et un procès international.
Je bénis le nom de l’Eternel qui, jour après jour, a su le couvrir de son assistance et l’a délivré de ses ennemis qui étaient plus forts que lui. Par Sa main forte et puissante, Dieu nous l’a ramené vivant. Il mérite que nous fassions monter vers Lui, nos actions de grâce.
Chers frères et chères sœurs, le Président Laurent Gbagbo est enfin parmi nous. Tout comme moi, vous avez été nombreux à lui réserver un accueil très chaleureux. Je vous en remercie et vous en suis très reconnaissante.
Notre vision commune d’une nation forte et souveraine, d’une nation réconciliée, moderne, prospère et ouverte, d’une nation remplie de justice et d’équité, le Président Laurent Gbagbo l’a porté avec un brio inégalé encore aujourd’hui.
Ce retour, a aussi été le fruit de l’accord du Chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara, de voir le Président Laurent Gbagbo, rentrer dans son pays. Je lui dis infiniment merci pour cela.
Et je viens encore une fois, plaider pour qu’il continue à poser ces actes forts d’apaisement et de réconciliation que tout le peuple de Côte d’Ivoire attend. Notamment :
- Faire revenir au pays, Charles Blé Goudé et tous les nombreux fils et filles de la Côte d’Ivoire, encore en exil ;
- Libérer les prisonniers civils et militaires de la crise post électorale qui continuent de purger leurs lourdes peines ;
- Libérer les nombreux prisonniers de la dernière crise politique dite " du troisième mandat".
Au-delà de l’affection, de l’amitié, de l’amour et même, de l’attachement que tous nous portons à la personne du Président Laurent Gbagbo, nous ne devons jamais oublier que la grande aspiration du peuple, est de voir notre pays la Côte d’Ivoire, sortir définitivement de ses contradictions internes, de ses difficultés et de ses limitations. Ce peuple rêve d’une nation véritablement réconciliée, développée, modernisée.
La profonde espérance que cette vision a su lever en nous, perdure encore et ne veut, ni ne peut s’éteindre.
Frères et sœurs, aujourd’hui, le temps est favorable pour la manifestation de l’Amour avec grand A envers tous les concitoyens, peu importe leur ethnie, leur religion ou obédience politique. Le temps n’est plus aux imprécations ! Ne donnons donc aucune place à l’amertume, à la rancune, à la douleur, à la déception et à la colère.
Levons-nous plutôt et avançons nos yeux fixés sur la vision.
Dieu veille, Il dirige tout, Il conduit tout. Ne quittons pas notre place, restons calme et gardons notre sang froid. L’essentiel est encore à venir.
Je voudrais enfin, saisir l’opportunité de cette adresse pour vous exprimer toute ma joie, ma gratitude et ma reconnaissance pour l’attachement que vous avez manifesté à ma personne à l’occasion de la célébration de mon dernier anniversaire.
J’ai été célébrée en Côte d’Ivoire, dans plusieurs pays africains, en France, en Angleterre, au Canada, pour ne citer que ces places. Des plateaux télés m’ont même été consacrés. Plusieurs vœux m’ont été transmis par des internautes sur les réseaux sociaux.
Pour toutes vos marques d’attention et d’affection, je vous dis merci du fond du cœur. Je voudrais terminer mes propos en vous invitant à garder le cap, les yeux fixés sur la vision. Tout va bien.
Que Dieu vous bénisse tous, et qu’Il bénisse la Côte d’Ivoire » !
N.R.M
La question foncière était au centre des débats ce lundi au sein de l’hémicycle du Palais des Congrès. Les députés ont durci le ton devant les membres du gouvernement, en relevant avec exemples que cette problématique est une véritable source de conflits, tant au niveau familial que public.
Au cours des différentes prises de parole, les élus du Peuple ont axé leurs dénonciations et leurs plaidoyers autour de l’aspect social et, pour l’honorable Rolande Ngo Issi, député Pcrn du Nyong et Kelle, « C’est ce volet qui conditionne l'encadrement de tous les autres domaines visés au cours de cette plénière… » ; Car, de son point de vue, « Tout l'habillage juridique, économique et financier n'aura de pertinence que si tout cela profite à l'Humain ».
Et pourtant, il est avéré que les terres au Cameroun sont à peine immatriculées mais, pour avoir le « précieux sésame », la procédure est longue étant donné que tous ceux qui interviennent dans la chaîne font preuve de « machiavélisme », vis-à-vis notamment des couches les plus vulnérables de la Société.
Il ne se passe pas un jour, une semaine, un mois sans qu’on entende parler d’expropriation abusive d’une famille, d’une communauté aux sordides motifs que « La terre est une propriété de l’Etat ».
La corruption, l’avilissement des « sans voix », les outrages de toutes sortes se vivent en permanence surtout au sein des Communautés riveraines qui se voient spoliées de leurs héritages, au profit des grandes industries qui possèdent un passe droit qui se résume en ces quelques mots : « Nous avons tout payé à Yaoundé, allez vous plaindre là bas ».
« La prédation des terres par les riches »
Un groupe de mots lâché ce 5Juillet devant le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières et de ses collègues membres du Gouvernement car, du point de vue de l’honorable Rolande Ngo Issi « La plupart des camerounais vivent sur les terres qui en réalité ressortissent du bon vouloir de l'État du fait de l'incapacité financière et relationnelle d'obtenir une immatriculation… C'est à dire qu'un matin, vous pouvez voir quelqu'un vous demander de libérer les lieux parce qu'étant devenu propriétaire après les démarches entreprises auprès des pouvoirs publics… » ;
Allant plus loin, la Députée, comme tous les autres élus avant elle, a transmis les questions des Populations Camerounaises :
« Quelles sont les mesures sociales prises pour que ces personnes qui sont nées à ces endroits, qui n'ont là que pour seul biotope de leur vie, ne soient plus chassées comme des vulgaires malpropres?
L'État prévoit-il qu'en cas de sollicitation d'immatriculation par un tiers d'une surface, que ceux qui l'occupent de fait soient informés à l'avance avec la possibilité par exemple, aux coûts différents, d'obtenir la priorité ?
Ne peut-on pas scinder la procédure d'immatriculation en deux c'est-à-dire, plus accessible et réservée à ceux qui occupent de fait l'espace et l'autre, plus complexe car réservée généralement à ceux qui ont un peu de moyens financiers?
Que pensez-vous de la possibilité de fixer les quotas d'immatriculation ?
Ne doit on pas procéder avant toute reforme, à une sorte d'États généraux du foncier camerounais ?
Et même aux audits ou alors si le mot est fort, au recensement des terres avec noms de propriétaires ?
Quelles sont les dispositions juridiques qui peuvent être prises afin de limiter la gloutonnerie foncière de certains individus qui n’hésitent pas à acquérir tout seul, un village tout entier ?
Mise en place d’une Loi qui punit durement les corrupteurs
Car, au - delà des discours et des résolutions qui à peine prises, sont gardées dans les placards, il est plus que temps de mettre en place, des mécanismes juridiques qui déterminent les sanctions qui peuvent être prises contre les responsables de l’Administration pris en situation de flagrance de surenchères dans la procédure, parce que rien ne justifie le vol de l’argent dont ils se rendent coupables auprès des Populations ;
Il est tout aussi important que s’arrêtent les trafics d’influence, matérialisés par les descentes au-delà des heures de service, dans les villages et autres communautés avec des escouades de policiers et gendarmes ;
L’Etat a l’obligation de faire respecter les clauses contenus dans les cahiers de charge que signent les responsables des grosses sociétés industrielles qui s’implantent au petit bonheur la chance sur l’ensemble du triangle national, arrachant allégrement l’héritage des pauvres populations, avec la complicité des fonctionnaires corrompues…
Des solutions concrètes qui vont participer et construire la cohésion sociale.
Nicole Ricci Minyem
La filiale de la Libyan Foreign Bank entend saisir les autorités camerounaises pour signer une convention minière afin de développer ce projet. C'est en droite ligne de la mise en œuvre du projet de construction d’une voie ferrée reliant Mbalam au port de Kribi.
C'est une véritable aubaine que va représenter pour l'exploitation des gisements miniers connexes, la voie gérée Mbalam-Kribi que veut construire le consortium Bestway Finance Ltd et AutSino Ressources, en plus de l’acheminement des minerais issus de l’exploitation des gisements d’Avima, Badondo, Nabéba au Congo et de Mbalam au Cameroun. Dans la foulée, l’un des gisements les plus en vue pour exploitation, c'est la mine de fer de Nkout, dans la région du Sud du Cameroun, à une trentaine de kilomètres de Mbalam. A la manœuvre, la société Cameroon Mining Exploration (Caminex), propriété de la Libyan Foreign Bank (LFB), elle-même filiale de la Banque centrale de Libye (BCL) qui a mis en évidence ce projet minier sur le site.
La mine de fer de Nkout dispose d’un potentiel de 3 milliards de tonnes de minerais. De quoi aiguillonner davantage l'envie des sociétés en charge d'exploitation des minerais notamment Caminex. « Nous comptons relancer les autorités camerounaises dans les prochains jours, afin de signer une convention minière avec elles pour le développement de Nkout, dont nous sommes détenteurs du permis d’exploration », a réagi Elias Pungong, le président de Caminex dans les colonnes de Jeune Afrique.
Indiquons que le 25 juin dernier, le président de cette société était présent à la signature du mémorandum d’entente pour la construction du chemin de fer de 540 km. Caminex aurait déjà déboursé près de 300 millions de dollars pour financer les études de faisabilité de Nkout et du projet minier du Ntem, près de Kribi, dont elle continue de détenir les permis d’exploration, informe Jeune Afrique.
Innocent D H
L'annonce est faite par la Banque africaine de développement (BAD) qui a lancé ce fonds d’investissements en 2014. A travers cette reconduction pour un nouveau mandat de 5 ans, le Conseil d’administration renouvelle ainsi à Alain Ebobisse « sa confiance dans sa capacité à conduire Africa50 dans la prochaine phase de son développement stratégique et croissance », apprend-on.
A en croire Akinwumi Adesina, président de la BAD et président du Conseil d'administration d'Africa50, « Depuis sa nomination en 2016, et tout au long des années de formation de l'entreprise, Alain a été un atout considérable pour Africa50, apportant sa vaste expérience mondiale et son expertise dans le développement d'infrastructures pour façonner les bases solides qui sous-tendent le succès présent et futur d'Africa50. Son leadership a contribué à faire d'Africa50 une entité pleinement opérationnelle, avec une équipe de cadres et de professionnels hautement qualifiés, une structure de gouvernance solide, une culture axée sur les résultats et un solide portefeuille d'investissements, qui ont un impact et des rendements attrayants ».
Selon des sources concordantes, ce renouvellement du mandat du financier camerounais Alain Ebobisse présente un atout pour son pays d'origine. Il devrait par exemple permettre de densifier les investissements d’Africa50 au Cameroun. Déjà présent dans le tour de table de Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), la société de projet du barrage de Nachtigal (420 MW), Africa50 lorgne également les secteurs aéroportuaire et gazier au Cameroun.
En marge du 2ème forum pour l’investissement en Afrique organisé par la BAD du 11 au 13 novembre 2019 à Johannesburg M. Ebobisse avait déclaré, « Nous avons de l’appétit pour investir plus au Cameroun dans divers secteurs. J’ai parlé aux autorités camerounaises, d’ailleurs sur instruction du président de la République. Regardez un peu le secteur aéroportuaire : c’est un secteur qui nous intéresse ». Dans cette lancée, le DG du fonds Africa50 avait ajouté, « Le Cameroun a beaucoup de gaz. J’ai évoqué l’idée avec les autorités d’essayer de gazéifier un peu plus l’économie camerounaise, parce que le gaz est une énergie de transition. On a l’ambition d’investir au Cameroun dès lors qu’il y a des projets acceptables pour nous ».
Innocent D H
C'était au cours d'une cérémonie de présentation publique du livre « L’exception en Droit. Mélanges en l’honneur de Joseph Owona », présidée par le Ministre d'Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo.
L'ouvrage présenté est paru le 21 mai 2021 aux éditions l'Harmattan. Il s'agit d'un livre de 796 pages qui célèbre l'agrégé de droit de 76 ans. La présentation solennelle de l’ouvrage portant l’estampille de ses anciens étudiants devenus à leur tour des maîtres du droit à l’instar du Pr Magloire Ondoa, recteur de l’université de Douala, a été ponctuée par un colloque scientifique sur l’exception du droit.
Selon Minesup, c'était ainsi, l'occasion pour la communauté universitaire de le « magnifier pour la densité et la puissance heuristique de sa production scientifique ». Jacques Fame Ndongo indique par ailleurs que le Pr Joseph Owona est auteur de plus d’une vingtaine de publications et lauréat de nombreux prix.
A en croire la maison d'édition Nouveaux Editeurs : « Chaque domaine de la science repose sur des travaux qui fondent et tracent l'avenir d'une discipline. Les travaux du Pr. Joseph Owona sont l'un des piliers du droit public au Cameroun. Ces mélanges en son honneur lui reconnaissent sa dimension exceptionnelle dans la science du droit public ».
Notons que le livre n’honore pas seulement la trajectoire universitaire de l'auteur, mais aussi et surtout évoque son brillant parcours politique et administratif. En effet, Pr Joseph Owona est aussi ancien directeur de l’Iric, chancelier honoraire de l’université de Yaoundé, ancien secrétaire général à la présidence de la République ayant été à la tête de plusieurs ministères. Il est actuellement membre du Conseil constitutionnel et du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc).
Innocent D H
Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey a signé avec la banque allemande KFW, l'accord de financement y afférent. Ce don de la République fédérale d’Allemagne servira au financement de la restauration des paysages dégradés et le reboisement des forêts au Cameroun dans le cadre du Programme sectoriel forêt environnement (PFSE), apprend-on de sources officielles.
L'accord de financement d'un montant de 10 millions d'euros servira à mener des actions précises de reboisement au Cameroun, sur une superficie globale de 46 000 hectares. Sont concernés essentiellement par ce projet de la banque allemande KFW, les régions du Nord et de l’Extrême-Nord qui subissent les menaces de la désertification.
L’appui financier permet ainsi au Cameroun de financer partiellement son engagement à restaurer 12 millions d’hectares de forêts à l’horizon 2030. Engagement qui avait d'ailleurs été pris dans le cadre du « Défi de Bonne », initiative lancée en 2011 lors d'un événement organisé par l'Allemagne et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN en anglais).
A travers cet engagement, le pays de Paul Biya s’inscrit dans un effort mondial visant à restaurer 150 millions d'hectares de terres dégradées et déboisées d'ici à 2020 et 350 millions d'hectares d'ici 2030.
Innocent D H
Le collectif des 07 avocats constitués pour la défense de Malicka Bayemi soupçonne le ministère public de manœuvre contre la citation directe déposée le 24 juin 2021, au Tribunal de première instance de Bonanjo.
Les plaintes du collectif «Fousse» sont relayées dans l'édition de ce 6 juillet 2021 du confrère Le Jour. Le collectif de 7 avocats qui défend Malicka Bayemi, la jeune fille de la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb se plaint de certaines manœuvres visant la citation directe déposée depuis le 24 juin 2021, au Tribunal de première instance de Bonanjo. Ledit collectif note que 12 jours après le dépôt de la citation, la date de la première audience n’a toujours pas été communiquée à la partie civile.
« Dans une procédure en citation directe de particulier, la citation directe, la fixation de la date d’audience est une prérogative du procureur de la République. Elle l’est, non pas parce que c’est à lui qu’incombe la conduite de la procédure ; la citation directe de particulier, comme son nom l’indique est à l’initiative exclusive des particuliers. Il intervient uniquement parce qu’il est le chef du Parquet et que c’est le Ministère public que représente le Parquet, qui doit soutenir l’action publique à l’audience », explique maître Guy Olivier Moteng, avocat et membre du Collectif «Fousse».
Sur le fait d’avoir choisi une citation directe, le Collectif des 7 avocats indique que cela a été fait ainsi pour éviter l’obstacle qu’aurait pu être un parquet.
« Cette prudence, qui visait à éviter un blocage de la procédure par des proches et soutiens des prévenus, semble n’avoir pas encore totalement opéré. Surtout lorsqu’une action en cybercriminalité, soutenue par une plainte, requiert l’appui du Parquet pour identifier les suspects, mener les enquêtes et mobiliser l’action publique », écrivent les avocats.
Liliane N.
Le Conseil national de la Communication vient de sanctionner un bon nombre de journalistes pour manquement à l’exercice de leurs fonctions.
Le 5 juillet 2021, Joseph Chebonkeng Kalabubse, l’ancien employé de la CRTV, présidant désormais aux destinées du Conseil national de la Communication (CNC), dans le cadre de la 28e session extraordinaire de l’organe de régulation des médias. Selon le communiqué de l’instance de régulation des médias au Cameroun, des sanctions ont été retenues à l’encontre de plusieurs confrères.
Parmi les confrères sanctionnés, il y a Sismondi Barlev Bidjocka le promoteur de la radio Ris Fm. Une plainte a été déposée contre lui au CNC par le député Cabral Libii pour diffamation dans son éditorial diffusé sur sa radio le 25 mai 2021. Cet éditorial indiquait que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a gagné des marchés Covid-19. Une allégation que n’a pas laissé passer le concerné, qui avait promis de laver son honneur. Le CNC a donc reconnu Sismondi Barlev Bidjocka coupable de diffusion d’informations « non fondées et offensantes » à l’égard du député Cabral Libii. Il est sanctionné pour une période d’un mois.
Le CNC a aussi sanctionné Emmanuel Nyamsi Ngouya, le Directeur de publication du magazine Confidences. Il écope d’une suspension de 6 mois. Il est reconnu coupable de « propos offensants » à l’endroit du sénateur Sylvestre Ngouchingue. Le journaliste avait publié un article accusant l’homme d’affaires de confisquer la fortune d’un ancien membre du gouvernement.
Il y a également le journaliste Steve Jocelyn Ngoss, en service au sein de la chaîne de télévision privée DBS. Il est suspendu pour 1 mois. Le CNC considère qu’il avait tenu des « propos non fondés et offensants de nature à porter atteinte à l’honorabilité du Chef de l’Etat français et l’image de la France » lors d’un programme diffusé en avril dernier.
Liliane N.