Lisette Sabine Akono, jeune dame de 23 ans va devoir passer le reste de sa vie amputée d’une jambe, à cause d’un coup de machette donné par son compagnon ;
Une histoire rocambolesque qui fait fureur sur la toile car, dit – on le crime à été commis à cause d’un plat de Spaghetti au niveau de « Mvog – Nnomo », petit village situé à quelques encablures de Mfou.
Aujourd’hui hospitalisée au niveau de l’hôpital de District du Chef – Lieu du Département de la Mefou et Afamba pour un suivi médical, cette maman relate les faits qui font désormais d’elle, une estropiée à vie.
Lisette Sabine Akono – victime : « Ma fille et moi avons mangé les restes du plat de spaghetti que j’avais préparé la veille. J’ai réchauffé et nous avons mangé. Lorsqu’il est rentré et qu’il a constaté qu’il n’y’avait plus rien, il s’est mis à me menacer, me disant (Ne fais pas en sorte que je te gatte aujourd’hui) ;
Surprise par son attitude, je cherche à comprendre ce qui ne va pas et je lui pose la question. Il réitère son message. C’est ainsi que dans ma pensée, je me dis que cela doit certainement avoir un lien avec le plat de spaghetti que nous avons mangé ;
Je le connais et ce n’est pas la première fois. Quand un membre de sa famille arrive à la maison et que je serre à manger, il n’a jamais manqué de me dire que j’ai donné la part qui devait me revenir et que je n’ai plus droit à rien… ».
Ce comportement, dévoilé par sa compagne à sa belle - sœur semble plus cristalliser la colère du bourreau
« Répondant aux questions de sa sœur qui se sentait très mal à l’aise au regard de l’attitude affichée par son frère, je lui ai fais savoir que le problème vient assurément du plat de spaghetti ;
Et pendant que j’échangeais avec elle, il a repris sa machette et est reparti là où il abattait ses troncs. Et en partant, il n’avait de cesse de menacer, répétant inlassablement la même chose : je vais te gâter si tu as le malheur de descendre ici à la cuisine ».
Des menaces prises au sérieux par Lisette Sabine Akono qui a donc pris la résolution de rentrer dans sa famille. C’est pendant qu’elle prenait ses affaires personnelles que le pire s’est produit car son amant et bourreau n’a pas manqué de lui faire comprendre que toutes les fois où elle a pris la décision de s’en aller, il n’est jamais revenu la chercher.
Lisette Sabine Akono – victime : « Pendant que je rangeais mes affaires, il m’a une fois de plus dit que tout ce que je cherche, je vais écoper, parce qu’il n’est jamais revenu me chercher. Je veux aussi dire que chaque fois que nous avons eu des disputes et que je suis rentrée dans ma famille, il est resté tout vendre dans la maison. Cette fois, je ne voulais plus rien laisser derrière mois. Concentrée, j’ai juste senti comment la machette a pris mon pied ».
Après avoir commis son forfait, le quidam, appelé Jean Paulain Guindom, âgé de 32 ans a pris la fuite et s’est ensuite rendu à la police. Aux dernières nouvelles, il serait écroué à la prison de Mfou.
Quelques curiosités
Au-delà des commentaires de quelques inconnus sur les réseaux sociaux, aucun groupe de féministes, aucune Ong dont les objectifs sont prétendument portés vers la cause de la femme n’ont été entendus. Pas un seul collectif d’avocats ne s’est formé, afin de défendre la cause d’une véritable victime ;
Aucune manifestation avec pancartes pour décrier ce crime n’a été vue à quelque niveau que ce soit. Silence total de la part des bien – pensants, des juges des supposées causes qui ont envahi les réseaux sociaux alors qu’il ne leur a pas été possible de donner la moindre preuve qui incrimine ceux dont ils veulent absolument la tête.
Au-delà de cet acte d’une barbarie indescriptible, l’on ne compte pas le nombre de féminicides au Cameroun depuis le début de l’année en cours ;
il n’est pas possible d’avoir avec exactitude le nombre de viols perpétrés contre de jeunes enfants, filles comme garçons au sein des familles, avec la complicité de ces dernières, sous le fallacieux prétexte qu’ « il faut préserver l’honneur d’un tel ou d’un tel autre, pour d’obscures raisons ».
L’acte posé par Jean Paulain Guindom comme de nombreux autres crimes va t –il passé sous silence ? A quel moment va t –on assister à l’envie d’en découdre avec cet homme qui a ôté sa jambe à une jeune dame de 23 ans pour que de telles actions ne se répètent plus jamais ? Pour que les sanctions prises à son encontre soient un exemple ?
Beaucoup de courage à Lisette Sabine Akono.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’une des résolutions prises ce mercredi, à l’issue du Forum d’information et d’échanges organisé ce Mercredi au Palais des Congrès de Yaoundé et dont le fil conducteur portait sur la problématique de L’habitat et de l’accès au foncier des Camerounais de l’étranger
Des résolutions qui, comme le souhaitent les participants, vont aller au-delà des discours et prendre effet, dans les plus brefs délais
Les autres recommandations
Que les administrations impliquées dans la politique d’investissement au Cameroun par sa diaspora travaillent sous la coordination du ministère des Relations Extérieures ;
Que le Gouvernement établisse une communication fiable au niveau des représentations diplomatiques et consulaires afin de permettre à la diaspora d’avoir l’information juste et utile ;
Que le Gouvernement mette en place des mesures exceptionnelles d’allègement, mais encadrées, de la délivrance du visa préalable vis-à-vis de l’acquisition immobilière aux ressortissants de la diaspora ayant acquis des nationalités étrangères au même titre que celles appliquées pour les Camerounais vivant à l’intérieur du pays ;
Que l’Etat accélère la mise en place du cadre juridique de la copropriété en tenant compte des expériences étrangères comme celles de la France, du Sénégal, du Mali, entre autres ;
Que le ministère de l’Eau et de l’Energie s’assure de la prise en charge des réseaux divers par les concessionnaires concernés, afin de les inciter à amener de l’eau et de l’énergie au plus près des lotissements ;
Que le Gouvernement œuvre pour l’harmonisation des coûts des matériaux de construction sur le Territoire National ;
Que le Gouvernement harmonise les relations entre le ministère de la Justice et les ministères en charge de l’immobilier, en matière de litiges immobiliers ;
Que le Gouvernement procède à la sécurisation de la procédure d’établissement des titres fonciers, sécurise davantage le titre foncier et protège les acquéreurs de bonne foi ;
Que l’Etat mette en place et assure le fonctionnement effectif et efficace des guichets uniques des transactions foncières et immobilières en vue de rétablir la confiance entre le Cameroun et sa diaspora ;
Que le Gouvernement élargisse l’assiette de collecte à 15% de la contribution actuelle, celle-ci n’étant constituée essentiellement que des salariés des secteurs publics et privés dans le but de permettre au Crédit Foncier de mieux répondre à la demande croissante des compatriotes, surtout ceux de la diaspora en matière de projets immobiliers ;
Que l’Etat mette à la disposition des Communes, des terres à condition qu’un pourcentage soit réservé à la diaspora. Par ailleurs, que les Maires soient intégrés au sein des commissions consultatives ;
Que le Gouvernement procède à l’amélioration des mécanismes de communication, de publicité en matière foncière et de gouvernance dans la délivrance du permis de bâtir…
Nicole Ricci Minyem
La synthèse du rapport d’audit des Fonds Coronavirus indique que la Chambre des comptes dénonce entre autres, de graves erreurs, la non-prise en compte de certains marchés passés, la contradiction parfois relevée dans les documents des ministères ayant géré les ressources de lutte contre cette pandémie.
Les conclusions de la synthèse du rapport d’audit sur l’utilisation des Fonds Covid-19 de la Chambre des comptes sont suffisamment graves. L’institution révèle avoir décidé d’ouvrir 14 procédures pour faute de gestion, 01 procédure pour gestion de fait. Elle indique avoir transmis au ministère de la Justice, 12 dossiers susceptibles de revêtir une qualification pénale.
Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka qui a lu cette synthèse du rapport d’audit des Fonds Covid-19 de la Chambre des comptes, affirme même que la fin de ce rapport, notamment les recommandations : 30 sont effrayantes et créent une atmosphère de mise à mort à la Guillotine. «30 recommandations parmi lesquelles certaines qualifiées de faute de gestion, et d’autres de détournement», ajoute-t-il.
Il faut savoir que le rapport d’audit des Fonds Covid-19 contenu sur 27 pages, est centré sur les activités menées par 3 ministères à savoir celui de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et des Finances. Les enquêteurs de la Chambre des comptes parlent de plus de 157 milliards de fcfa largement au-dessus des prévisions. Les trois départements ministériels suscités ont effectué des dépenses évaluées à 167,7 milliards de FCFA, contre 9,8 milliards de FCFA pour le reste des administrations concernées.
Les enquêteurs de la Chambre des comptes relèvent un certain nombre de dysfonctionnements. Il y a à titre d’exemple des marchés importants attribués à des entreprises ne justifiant d’aucune expérience. Le cas de MEDELINE MEDICAL CAMEROON SA qui a bénéficié d’une surfacturation de 15,3 milliards de FCFA dans le cadre de la fourniture des tests COVID. Il y a un décalage entre les activités menées et les budgets arrêtés, ce qui amène la Chambre des comptes à se poser des questions.
Les enquêteurs de la Chambre des comptes évoquent la violation du Code des marchés publics. A ce sujet, ils parlent de deux marchés d’un montant de 631,6 millions de FCFA attribués au Directeur général de la société SARL BF Rest dans le cadre de l’aménagement du centre de prise en charge des patients d’ORCA à Yaoundé. Le problème c’est que le Directeur général de SARL BF Rest est aussi le Directeur général d’ORCA, qui appartient au groupe PROMOTAL.
La synthèse du rapport d’audit des Fonds Covid-19 énonce de graves erreurs et des documents provenant des administrations qui sont souvent contradictoires.
Liliane N.
Anthony Baffoe affirme que sa démission du poste de vice-président de la Confédération africaine de football est due à des raisons personnelles.
La Confédération africaine de football (CAF) a sorti un communiqué en rapport avec la démission d’Anthony Baffoe son vice-président. Il ne s’agit pas d’une intox ou d’une rumeur, Baffoe n’est plus vice-président de la CAF depuis le 30 juin 2021. C’est une décision personnelle qui a pris effet à partir d’hier.
«C’est une décision que j’ai prise il y a trois mois pour des raisons personnelles. Le voyage qui a commencé en novembre 2017 se termine tristement, laissant place au début d’un nouveau voyage. Je me considère chanceux d’avoir servi la CAF et d’avoir été à l’avant-garde de l’administration du jeu sur le continent. Loué soit le Tout-Puissant Allah. Je suis reconnaissant au Comité exécutif de la CAF dirigé par Patrice Motsepe pour l’opportunité qui m’a été offerte, sans oublier l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui a vu le potentiel en moi de première main. Je pars la tête haute car, avec votre soutien, nous avons franchi de nombreuses étapes et de nombreux obstacles en ce qui concerne le développement et la promotion du football africain. En tant que premier footballeur à occuper un poste de direction aussi élevé, je suis convaincu que je ne serai pas le dernier. Mes collègues légendes, merci pour le soutien et ma famille pour avoir toujours été mon rocher», a déclaré Anthony Baffoe.
Pour la petite histoire, le ghanéen Anthony Baffoe est né le 25 mai 1965 à Bonn (capitale de l’ancienne République Fédérale d’Allemagne). L’international ghanéen de football, a évolué au poste de défenseur. Il était réputé rude sur l’homme dans son jeu. Il a fait l’essentiel de sa carrière en Allemagne, mais il a passé également deux ans au FC Metz. Il compte 16 sélections en équipe du Ghana avec laquelle il dispute la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 1992, perdue face à la Côte d’ivoire. Il est d’ailleurs l’auteur du tir au but fatal pour le Ghana.
Plus tard, il a intègré la Fédération ghanéenne de football. En 2006, le multilingue est nommé responsable des relations internationales au sein de ladite fédération. Dans la même mouvance, il est coopté comme membre du Comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des Nations «Ghana 2008». Après, il intègre la CAF où il fera valoir ses qualités : amoureux du travail bien fait, Anthony Baffoe ne s’est pas souvent accommodé d’un certain type de comportement de ses pairs, au Caire. Tout comme pendant son fonctionnement, il était contre toutes formes de tricherie. C’est un homme rigoureux, un homme de principes.
Veron Mosengo-Omba le Secrétaire général de la CAF, a remercié Anthony Baffoe pour ses services et lui a souhaité bonne chance dans ses futurs projets.
Liliane N.
Maurice Kamto et les autres leaders de partis politiques de l’opposition se sont rencontrés hier 30 juin 2021, dans le cadre de la plateforme républicaine qu’ils ont mis sur pied, il y a de cela des mois.
Jusqu’ici, la presse n’a pas encore les informations sur ce que se sont dit hier, Maurice Kamto, Joshua Osih, Cabral Libii, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Pierre Kwemo et Hilaire Dzipan. Ce qu’on sait c’est que ces leaders de partis politiques de l’opposition se sont retrouvés à Yaoundé, juste un mois après la réception des propositions sur la réforme du Code électoral.
Il faut souligner que la collection des propositions pour la révision du Code électoral, faisait partie de la première étape du travail que Maurice Kamto et les autres leaders de l’opposition suscités se sont assignés. Le 6 juin 2021, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) dans un communiqué, indiquait qu’il y a eu «de très nombreuses et pertinentes contributions». Celle-ci avait alors annoncé une réunion des leaders de la plate-forme afin de finaliser l’élaboration d’un document comportant les amendements au système électoral actuel.
«Les Leaders ont pris la résolution de porter ce document au gouvernement de la République, dans la perspective d'une démarche garantissant le consensus le plus large possible», précisait le communiqué.
Il faut noter qu’Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya coordonne un secrétariat technique créé pour la cause. Il convient de rappeler que Maurice Kamto et les leaders politiques suscités, pensent qu’il faut absolument réviser le Code électoral pour avoir un jeu démocratique crédible, juste, équitable, transparent et pacifique.
Liliane N.
La romancière Calixthe Beyala demande de faire attention avec le degré d’ethnicisation dorénavant donné à tous les problèmes au Cameroun.
Pour Calixthe Beyala, c’est pas un fait anodin ou à prendre à la légère. Il y a un danger qui subtilement s’implante dans les problèmes qui naissent au Cameroun. L’écrivaine avait déjà réagi après une sortie de l’artiste Letis Diva dans laquelle, celle-ci demandait aux Bamilékés à prendre des mesures radicales contre tous ses confrères tribalistes. Il convient de noter que cette dernière aussi réagissait à la déclaration de Coco Argentée qui a indiqué que le présentateur de l’émission Cameroon Feeling diffusé sur la Crtv Eric Christian Nya reçoit plus des invités Bamilékés.
Pour l’écrivaine Calixthe Beyala, il faut faire attention. Les camerounais ne doivent pas se penser en fonction de leur ethnie, mais comme des citoyens du Cameroun. Pour elle, il faut donner la priorité à l’identité géographique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
Cameroun : attention danger !
Je suis surprise par le degrés d'ethnicisation de tous les problèmes au Cameroun. Un X de unetelle tribu pose un acte grave, tous ceux de son ethnie trouvent normal de le défendre.
On n'est plus raison, attention, humaniste, intellectuel ou salopard, on semble être d'abord de l'ethnie dont nous sommes issus par hasard et assignés à rouler pour notre tribu.
Il me semble que de plus en plus d'enfants naissent et sont comme moi des morcellements génétiques de plusieurs tribus du Cameroun. Que fait-on d'eux ? Devrait-on les assigner génétiquement ? Culturellement ? Devrait-on créer une nouvelle tribu, celle du métissage ? A quel niveau commence-t-elle ? Ou s'arrête-t-elle? Lui inventera-t-on une langue ?
En ce qui me concerne, l'être humain appartient à une culture et non à une race. Encore moins à une tribu. Ainsi, un petit Douala, Bassa, Bamileke né à Paris est avant tout un titi Parisien ; il raisonne comme le parisien qu'il est, mange et réfléchit comme le parisien qu'il est. Je ne le considère pas comme un acculturé. Il peut aussi choisir de se rapprocher de ses cultures d'origine, mais il s'agit là d'un choix et non d'une obligation !
Aussi, pour sauver notre beau pays, le Cameroun, apprenons à réfléchir d'abord comme des camerounais et non comme des Beti ou des Bamileke ; dépassons ces mots ethniques qu'on nous accole et qui ne tiennent nullement compte de l'importance de la culture géographique. L'identité géographique des peuples domine l'identité raciale de nos jours, grâce à la mondialisation ou à cause d'elle. Le petit Yaoundéen d'origine Bassa est plus Beti que le petit Beti qui est né et qui a grandi à Douala
Je sais. Je suis le parfait produit des mixages ethniques, même si ma dominance culturelle est Eton, car j'ai été élevée par les Eton. Sauvons le Cameroun en condamnant avec la même force les déviances d'où qu'elles viennent et à aimer ceux qui portent haut les couleurs de notre beau pays d'où qu'ils viennent.
C’est ce qui ressort du bilan des trois années après le lancement du plan en 2017 sur hautes instructions du Chef de l’Etat Paul Biya. Ce chiffre et plusieurs autres disponibles sur la page Facebook de Crtv Web, révèlent les avancées dans le processus de mise de cette politique présidentielle au profit de l’insertion socio-économique des jeunes.
Le bilan de la mise en œuvre du Plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes) à mi-parcours vient d’être publié par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Les chiffres qui montrent des avancées significatives sont relayés depuis ce mercredi, 30 juin 2021 par la Cameroon Radio Television sur sa page web. L’on découvre qu’après 3 ans depuis son lancement, le Plan affiche : 100 milliards de FCFA accordés ; 1,6 millions de jeunes touchés ; 7 300 projets réalisés ; 22 000 emplois directs créés et 66 villages pionniers développés.
Controverse
Toutefois, depuis sa publication, ce bilan fait l’objet d’une controverse sur la toile. Si d’aucuns saluent les résultats présentés par le Minjec, Mounouna Foutsou, d’autres internautes émettent des réserves. S’agissant de ceux qui qualifient ces chiffres de réalistes, ce jeune qui commente : « Je connais plusieurs bénéficiaires dans divers domaines. Les financements concernent les jeunes qui ont des comportements et esprit civique. Ils ont au préalables ont été réarmés moralement par les CMPJ », témoigne-t-il.
Dans le camp de ceux qui sont sceptiques, cet internaute : « Tous les Camerounais savent que ces chiffres ne reflètent pas la réalité ! Ce sont les statistiques falsifiées pour justifier le détournement de 100 milliards par un groupe d’amis », critique-t-il.
Indiquons que le PTS-Jeunes a été lancé depuis 2017 avec une enveloppe initiale de 102 milliards de FCFA. Selon les informations fournies par le Minjec en février dernier, il a permis le financement de 5 485 projets. Le Plan présidentiel vise à faciliter l’insertion socioéconomique des jeunes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un débat qui a eu cours ce Mercredi au Palais des Congrès de Yaoundé, entre les députés et les membres du Réseau des Parlementaires pour la Diaspora, la Coopération Décentralisée et Transfrontalière sous le thème : « Diaspora, Habitat et Politique Foncière au Cameroun : Situation Actuelle et Perspective »
Un sujet dont l’objectif premier est d’amener les participants prenant part à cette session d’échanges de s’approprier des Lois et Règlements en vigueur, des innovations de même que des défis à relever.
Mais aussi, de renforcer les capacités des parlementaires, membres de ce Réseau des procédures d’acquisition immobilière, des connaissances qui peuvent leur permettre de susciter une éclosion des investissements de la part de la diaspora.
Il faut préciser que le secteur Immobilier est véritablement porteur et pour Cavaye Yeguié Djibril – président de l’Assemblée Nationale, « Il nécessite l’implication des compatriotes des compatriotes de la diaspora. Les enjeux ici sont multiples. Les investissements peuvent ainsi porter sur des projets d’ordre personnel ou de masse à l’instar des logements sociaux…
Il peut s’agir aussi de l’implantation des industries et autres structures d’affaires. Je pense enfin à des partenariats entre les agents immobiliers locaux et les membres de la diaspora.
Toutes choses qui concourent au développement socio – économique du Cameroun… ».
Les procédures
Il s’agit notamment de l’ordonnance du 6 Juillet 1974 et la Loi du 14 Juillet 2020 qui sont les principaux instruments utilisés en matière de Droit Foncier au Cameroun.
Affaires foncières et domaniales: Du pain béni pour des arnaqueurs
Depuis des années, certains individus dotés d’une mauvaise foi indescriptible en ont fait un terreau de malfaisants qui, du point de vue du président de l’Assemblée nationale, « devient un phénomène qui menace de nature à déstabiliser la cohésion sociale et à décourager le plus engagé des investisseurs ».
Qu’est ce qu’il convient de faire ?
Les élus de la Nation ainsi que les acteurs de ce secteur recommandent entre autres la mise sur pied d’une véritable police des affaires foncières et domaniales qui sache étendre les velléités des fraudeurs, des agents véreux et des facilitateurs non agréés…
C’est dans ce même ordre d’idée que les différentes allocutions et interventions ont porté, à l’instar de celles des honorable Abba Alim ; Banmi Emmanuel ; Ngantcha Louis Henri ; ou encore Jean Yves Elemva Essono – représentant de la diaspora.
Les membres du Gouvernement Henri Eyebe Ayissi – ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières ; Célestine Ketcha Courtès – ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières ou encore Lejeune Bella Bella – ministre des Relations Extérieures sont allés dans la même logique sont allés dans le même ordre d’idées, promettant de tout mettre en œuvre afin que des lendemains soient enchanteurs pour les promoteurs immobiliers.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la principale problématique que soulève Abakar Ahamat dans cet autre ouvrage intitulé « Le Fameux Article 2…Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la Réglementation en vigueur »
Du point de vue de l’auteur, si ce dernier est « Tant prisé, choyé, souhaité et vénéré c’est certainement à cause de ses non – dits, ses sous – entendus, ses (pas clairement exprimés) ; Mais surtout pour les mille et une possibilités auxquelles cette formulation prédispose… ».
L’Administrateur Civil Principal qui a réuni les Hommes des médias ce Mardi dans l’une des salles de lecture de la librairie Livre Afrique a ajouté que :
« Ceux qui bénéficient pas de cet Article 2, pourraient être tentés d’arrondir les fins de mois en se faisant stipendier ; ce n’est pas moralement correct, même si humainement, on peut les comprendre.
Mai, quand ce sont ceux qui sont des privilégiés, confortés et graciés par la magie de cet Article 2 qui se laissent aller à ces pratiques outrageantes, disgracieuses, compromettantes et dévalorisantes, alors, cela devient incompréhensible, impardonnable et donc sévèrement condamnable ».
Un discours qui n’émeut malheureusement personne
Tout simplement parce que les « bénéficiaires du Décret » semblent incapables de se contenter des avantages tels qu’ils sont prévus par la réglementation en vigueur, avançant sans vergogne cet adage : « La chèvre broute là où elle est attachée ».
Ils ne peuvent dès lors que se sentir agacés car, de leur point de vue, « l’auteur, lorsqu’il était en fonction, a joui de tous ces biens et aujourd’hui, il veut jouer le rôle de moralisateur » Alors qu’en fait, il n’est qu’ « un empêcheur de manger en paix… ».
Ceux qui profitent « Des avantages de toute nature » refusent d’assumer leurs responsabilités en se rendant de plus en plus coupables des forfais si impressionnants alors qu’il est évident pour tous que leurs salaires, encore moins leurs indemnités ne peuvent expliquer leur train de vie…
Comment sortir de toute cette perversion, de tous ces boulevards de détournements de deniers publics que confère la délégation de signature ?
L’ancien gouverneur croit savoir que seuls «l’Article 66 et la Loi de 2006, bien qu’incomplète devraient être mis en contribution pour sanctionner toux ceux qui sont incapables d’expliquer la provenance de leurs richesses, de leurs avoirs… ».
« Le Fameux Article 2 » est un chef d’œuvre de 211 pages, subdivisés en quatre chapitres ( Agent Public : un statut de rêve pour tous ; Les avantages prévus par la réglementation ; Les avantages sonnants et trébuchants ; Les divers autres avantages non prévus par la réglementation). Il est écrit en français et en anglais » et, pour Abakar Ahamat, il ne s’agit pas d’un « règlement de compte, de l’attitude d’un homme aigri » mais plutôt « Une manière d’amener les futures générations à éviter les nombreux écueils qui meublent la carrière des administrateurs civils ». Il a été publié par les « Editions de Midi ».
Nicole Ricci Minyem
La manifestation anti-régime Biya est prévue pour le samedi 3 juillet 2021, à Paris.
Depuis des jours déjà, voire des semaines, des camerounais connus pour être de véritables pourfendeurs du régime Biya annoncent la tenue d’une grande manifestation à Paris en France. Ils invitent les compatriotes de la diaspora à y prendre massivement part. Valsero rappeur engagé explique que cette manifestation, a pour but de dénoncer la corruption et les détournements de fonds au Cameroun, ainsi que les atteintes à la dignité de la femme.
«Nous sommes tous d’accord, que voir voler 180 milliards de FCFA destinés au COVID est horrible. Nous sommes tous d’accord que les coupables doivent payer. Nous sommes tous d’accord que nous ne pouvons pas laisser les gens qui ont volé et humilié notre pays continuer de vivre tranquillement…Le 3 juillet à Paris, le peuple camerounais, tous bords confondus, qui est au moins d’accord sur ce point, devra se retrouver Place de la République pour manifester son indignation. Cette manifestation aurait eu plus de poids, encore plus de force si elle avait eu lieu au Cameroun. Mais au Cameroun, les gens focalisent encore sur ceux qui les divisent au lieu de focaliser sur ce qui les unit. Un groupe de cyberpornographie, dangereux pour la vie des jeunes filles au Cameroun, a été mis à nu. Une fille, une enfant, une camerounaise a été humiliée et exposée sur les réseaux sociaux. Nous sommes au moins d’accord ensemble que les responsables doivent payer de leur crime. Pour ça le 3 juillet à Paris, les Camerounais de la diaspora vont se lever pour marcher. Voler les milliards de la CAN est une humiliation, les Camerounais vont se lever pour dire non au braquage à ciel ouvert», a déclaré Valsero dans une vidéo postée sur la toile.
Wilfried Ekanga le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dans un post fait sur sa page Facebook, a tenu à préciser que cette manifestation n’est pas organisée pour magnifier Maurice Kamto, le président de son parti politique.
«Comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…», a-t-il écrit.
Liliane N.
Pour l’instant, le bilan fait état d’une personne disparue, un blessé et des dégâts matériels importants.
Il s’agit d’un immeuble qui devait abriter les futurs bureaux du groupe Acmar, qui est une agence conseil en communication média. Il est situé au lieu-dit Youpwe, dans la ville de Douala. L’ouvrage s’est effondré aux environs de 4 heures du matin de ce 30 juin 2021. D’après le communiqué rendu public par le groupe, le bilan provisoire fait état d’une personne portée disparue, un blessé et d’importants dégâts matériels.
«Les autorités de la ville de Douala, conduites par le gouverneur de la région du Littoral (Samuel Dieudonné Ivaha Diboua NDLR), ont effectué une descente sur le site dès 6h…Pour l’heure le corps des sapeurs-pompiers est à pied sur le site. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet accident», peut-on lire dans le communiqué d’Acmar.
Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun pense que la presse camerounaise pour être libre et indépendante, doit posséder des moyens matériels pour l’être.
La sortie de Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) fait suite aux déclarations de Joseph Chebonkeng Kalabubse, le nouveau président du Conseil National de la Communication (CNC). C’est en quelque sorte un désaccord avec le nouveau patron du CNC qui a indiqué que son mandat est placé sous le signe de l’assainissement de la presse. Pour Denis Nkwebo, il faut travailler à fournir à la presse des moyens qui lui permettront de s’affranchir des maux qui la minent à l’instar de la précarité.
«Le CNC n'a aucune qualité, aucune légitimité et aucun moyen pour assainir une presse où règnent la précarité, la rente et le clientélisme. Une presse libre et indépendante doit avoir les moyens matériels d'une telle liberté et d'une telle indépendance», a écrit Denis Nkwebo.
A titre de rappel, Joseph Chebonkeng Kalabubse a été nommé le 4 juin 2021 par le président de la République à la tête du CNC, en remplacement de Peter Essoka. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions par Joseph Dion Ngute le premier ministre le 29 juin 2021, c’est-à-dire hier. Au terme de la cérémonie, il a indiqué ce qui allait être son champ de bataille.
«Je remercie Dieu qui m’a donné l’opportunité de servir le pays une fois encore. Je remercie aussi le Chef de l’Etat qui a pris l’acte pour me placer où je suis…On doit travailler pour assainir la presse au Cameroun. Je place mon mandat sous le signe de l’assainissement, parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans le pays qui sont intolérables. Les règles sont là, on va les appliquer, fermement s’il faut. On va aussi éduquer, parce que la presse doit faire son travail dans une société respectable comme la nôtre…Nous ne voulons pas des charlatans dans une profession aussi noble que celle du journalisme qui mène à tout et que la société admire avec beaucoup de fierté», a-t-il déclaré.
Liliane N.
La Fédération malienne de football a remis à Rigobert Song Bahanag ancien capitaine des Lions indomptables une attestation de mérite.
La journée du lundi 28 juin 2021 a été particulière et riche en émotions pour Rigobert Song Bahanag. Celui qui a été le capitaine de l’équipe des Lions indomptables à l’époque de Patrick Mboma et Geremi Njitap a été honoré par la Fédération malienne de football. En lui remettant une attestation de mérite, celle-ci souhaitait saluer son «immense contribution au développement du football camerounais et Africain». La distinction a été remise lors de la finale du championnat du Mali à laquelle Rigobert a été invité par Mamoutou TOURÉ, le président de la Fédération malienne de football.
Après avoir reçu l’attestation de mérite, il a remercié les autorités maliennes et sa Fédération de football.
«J'ai eu le privilège de recevoir la clé du Mali des mains de Mossa AG Attaher, Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Mille merci», a déclaré l'ancien capitaine des Lions indomptables.
La cérémonie a été suivie par Augustin Senghor le premier vice-président de la Confédération Africaine de Footbal qui est aussi le président de la Fédération Sénégalaise de Football, Hamidou Djibrilla Hima le président de la Fédération Nigérienne de Football.
Liliane N.
Selon le Ministre camerounais de l'Eau et de l'Energie (Minee) Gaston Eloundou Essomba, les problèmes d’électricité dans le pays pourraient être résolus en 2035 si le gouvernement dispose de la rondelette somme de 6000 milliards de FCFA. Les projections gouvernementales prévoient « 70% pour le secteur de la production développée, 16% pour le transport de l’électricité et 14% pour la distribution en milieu péri-urbain et rural ». Le membre du Gouvernement était récemment face aux députés de la Nation.
Apportant des réponses aux préoccupations des députés relatives à l’électrification de leurs différentes localités, le Minee assure que les 9000 localités du Cameroun nécessitent pas moins de 874 milliards de FCFA, Soient une enveloppe de 267 milliards pour le Nord, 104 milliards pour le Centre, 101 milliards pour l’Adamaoua, 95 milliards pour le Sud, 90 milliards pour l’Extrême-Nord, 66 milliards pour le Nord-Ouest, 66 milliards pour l’Est, 50 milliards pour le Littoral, 45 milliards pour l’Ouest, et 28 milliards pour le Sud-Ouest. Des enveloppes que ne peuvent pas couvrir les 7 milliards contenus dans le Fonds de développement du secteur de l’électricité pour l’exercice 2021, fait observer le membre du gouvernement.
Mesures entreprises
Le gouvernement s’est tourné vers l’entreprise responsable de la distribution d’électricité, en attendant une potentielle fourniture plus conséquente de ce Fonds. A en croire le Minee, un ensemble de mesures ont été recommandées à Eneo. L'entreprise a été appelée à « Renforcer ses équipes d’intervention lors d’incidents et de réduire les délais d’intervention, accélérer le processus de remplacement des poteaux bois par des poteaux en béton, prendre en charge la maintenance et l’exploitation des centrales thermiques construites par les mairies pour réduire leurs charges liées à l’achat des combustibles, nettoyer systématiquement au bulldozer les emprises des lignes envahies par la végétation ».
L'on apprend également que la Sonatrel (Société nationale de transport d’électricité) avait quant à elle hérité de la mission : « de finaliser l’abattage de tous les arbres hors corridor qui pourraient dans leur chute endommager les lignes de transport d’électricité, accélérer les travaux de nettoyage au bulldozer, des corridors des lignes de transport, de renforcer les équipes d’intervention lors d’incident et de réduire les délais d’intervention etc. », rappelle Gaston Eloundou Essomba face aux députés.
Innocent D H