Calibri Calibro le commandant de la Brigade anti-sadinards doit également payer 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.
C’est hier lundi 05 juillet 2021, que le Tribunal de Paris a rendu son verdict dans « l’affaire du saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris ». Il en est donc que Calibri Calibro commandant de la Brigade anti-sadinards (BAS) a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.
Il n’est pas le seul à avoir été assigné en justice par l’Ambassade du Cameroun à Paris. Il y a aussi le dénommé Robert Wanto dit « Général Wanto » et Nelson Azonsop Tchetchago qui écopent de la même condamnation sauf que le dernier s’en tire avec 4 mois de prison avec sursis. Tous les trois sont astreints chacun au paiement de 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.
Pour la BAS, ce verdict du Tribunal de Paris s’apparente à une victoire. Car, apprend-on, les différentes peines d’emprisonnement ne sont pas portées sur le casier judiciaire des trois activistes. Toutefois, il convient de préciser que cette information reste encore à vérifier. Aussi pour la Brigade, c’est une victoire parce que Calibri Calibro et les deux autres n’ont pas été condamnés à des peines privatives de liberté tel que l’avait souhaité la partie civile.
« Une petite victoire pour la résistance camerounaise de France étant donné que l’Etat du Cameroun a été débouté sur l’ensemble des demandes de leurs avocats », a déclaré Calibri Calibro à l’issue de l’audience.
A titre de rappel, c’est le 26 janvier 2019, que des activistes de la BAS se réclamant de la société civile militante avait procédé au saccage de la représentation diplomatique du Cameroun à Paris en France. Alors que ce saccage avait lieu en France, au Cameroun, le MRC de Maurice Kamto organisait aussi des marches dites blanches. Le but de ces marches était de protester contre «la victoire volée de Maurice Kamto » à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, comme l’ont souligné les organisateurs de la marche.
Liliane N.
Le fait que ses militants et sympathisants lui attribuent en permanence le titre de président élu, légal et légitime au Cameroun ? Les discours de haine et de division qu’ils tiennent en permanence lorsqu’ils organisent ce genre d’évènements ? Ou alors la barbarie dont ils ont fait montre en agressant violemment et sauvagement une dame qui portait le drapeau du Cameroun ?
Autant de questions qui taraudent les esprits, surtout lorsqu’on se souvient que quelques heures avant le début de cette marche, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un texte dans lequel il se désengageait de toutes les exactions qui pourraient se produire devant les représentations diplomatiques du Cameroun en France et dans d’autres pays.
Juste devant les ambassades
Un détail que ceux qui se sont empressés de féliciter la tête de proue du Mrc n’ont pas voulu ou pu voir ; La preuve, les adeptes de cette formation politique ont tôt fait de leur rappeler qui ils sont réellement car, au-delà de tout ce qui a été entendu et qui n’est en fait qu’un « already heard », l’image qui est la matérialisation concrète du comportement de ces gens depuis 2018 est celle de la bousculade brutale de cette dame blanche.
Prise à partie par une demi-douzaine de colosses, arborant des polos estampillés « kamto », ils n’ont à aucun moment tenu compte du fait qu’ils avaient en face d’eux un être fragile et qu’on aurait pu congédier de manière plus subtile, plus courtoise et avec élégance.
Quelques unes des personnes ayant condamné cet acte, ont expliqué qu’ : « Au Sujet de la femme blanche donc tu fais allusion, il se trouve d’après les renseignements à notre disposition que cette femme (Sdf connue sur la place de la République à Paris comme étant toxicomane notoire a été payée pour faire la marche comme tant ‘autres personnes africaines où européennes ; Mais seulement, elle voulait avoir la moitié de la somme, c'est-à-dire 15 €, et c’est la même somme qui devait revenir à son copain ; Sauf que kamoua la panthère n’a pas voulu leur donner le moindre franc avant les marches. Voilà donc où sont parties les hostilités… ». Est-ce cela que félicite Maurice Kamto ?
Par ailleurs, comment analyser la présence des ambazoniens et de leur drapeau à côté de ceux qui portaient le Vert – Rouge – Jaune national, au cours d’une marche où des individus traitent le Président de la République d’assassin ?
Nicole Ricci Minyem
Le crime, selon l’avocat d’Onyinyechi Ugwu Emmanuella, la victime, est attribué aux ambazoniens qui « Ont ouvert le feu sur des véhicules de transport le vendredi 02 juillet 2021 à Manyemen une localité de la subdivision de Nguti dans la région agitée du Sud-Ouest du Cameroun... ».
Un point de vue partagé par l’un des chauffeurs dont l’identité n’a pas été révélée, pour des besoins de sécurité
« La dame a quitté Douala dans la matinée en compagnie de ses deux enfants et se dirigeait vers le Nigeria pour des vacances. Au moment où elle a été tuée, elle était à bord d'un véhicule de transport public Toyota Carina avec des verres teintés…
En faisant marche arrière pour éviter les balles perdues, j’ai remarqué que mon véhicule avait été touché par quatre balles dont une fracassant le pare-brise à l'arrière. C'est à ce moment-là que j’ai réalisé que la femme avait été tuée… ». Un garçon qui était l'un des trois passagers adultes du véhicule a été blessé, ajoute le rapport.
Après avoir eu vent de cette attaque, les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide, (BIR), en détachement de ce côté, se sont précipités sur les lieux pour éviter toute autre victime mais aussi initié des enquêtes afin de mettre la main sur ces individus sans foi, ni loi.
Le corps de Onyinyechi Ugwu Emmanuella l'hôpital du district de Kumba tandis que le passager blessé a été transporté vers l'unité d'urgence du même établissement de santé.
Des voies se sont levées pour condamner cet autre acte terroriste
Dont celle d’Ackpo Maximillian Efanyi - président de l'Union nigériane à Kumba qui a exprimé son regret pour ce « malheureux incident ».
Les autorités administratives et traditionnelles ont-elles également fait part de leur colère, leur désarroi au regard de ce crime perpétré contre une dame qui n’est en aucune manière concernée par les prétendues « revendications » des ambazoniens afin de justifier ces crimes permanents ; Cette nigériane, pas plus que leurs nombreuses autres victimes d’ailleurs.
Un assassinat qui remet en mémoire, celui qui a été commis par les mêmes individus il y’a un peu plus d’un an, (31 mai 2020). Lourdement armés, ces terroristes ont ouvert le feu sur une voiture privée à Ikiliwindi, le long de la route Kumba-Mamfe, tuant un ancien de l'église presbytérienne au Cameroun, Akwo Gabriel Makia qui se préparait à célébrer son mariage traditionnel à Batibo.
Nicole Ricci Minyem
Selon Maurice Kamto, les camerounais de la diaspora ont montré le samedi 3 juillet 2021, qu’ils sont des acteurs majeurs de la Résistance Nationale.
Dans l’après-midi du samedi 3 juillet 2021, Maurice Kamto avait pourtant déclaré par le biais de ses plateformes numériques, que son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’est l’initiateur d’aucune manifestation prévue le 3 juillet devant l'Ambassade des USA à Yaoundé ou ailleurs dans le monde. Il avait précisé que le MRC n’organise aucune de ces manifestations devant l'ambassade d'aucun pays dans le monde et que les commanditaires de tels projets doivent se dévoiler et en assumer l’entière responsabilité.
Seulement, juste après la manifestation de Paris au cours de laquelle on a vu des personnes arborant des tee-shirts sur lesquels étaient écrits son nom, Maurice Kamto a sorti un communiqué pour saluer ces camerounais de la diaspora hostiles au régime.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Maurice Kamto
Mes chers compatriotes de la diaspora,Vous venez, une fois de plus, de démontrer, à travers la réussite éclatante et populaire de votre manifestation du 03 juillet 2021 tenue à Paris, que vous êtes des acteurs majeurs de la Résistance Nationale.
Malgré les multiples manœuvres du régime de Yaoundé visant à faire échec à cette démonstration de force pacifique, vous avez su éviter les provocations, dont certaines relevant du désespoir, étaient particulièrement grossières.
Je vous en félicite chaleureusement. Vous avez montré à ceux qui avaient annoncé votre dispersion et votre découragement que vous êtes plus mobilisés, plus rassemblés et déterminés que jamais. Notre voie du changement dans la paix et par les urnes est longue, mais assurément la plus sûre pour la victoire.
Continuez de porter haut la flamme de la Résistance nationale. Toute victoire se prépare avec le plus grand soin. Nous devons tirer toutes les leçons des expériences électorales passées et des épreuves récentes, notamment avec la répression barbare liée aux marches pacifiques du 22 septembre 2020, pour préparer les échéances politiques à venir, dont nous ne connaissons pas les échéances. Nous ne devons pas nous laisser surprendre. C'est pourquoi j'en appelle au sens élevé de l'intérêt supérieur de l'avenir du Cameroun pour que les efforts de tous, militants ou non, soient mobilisés pour ne pas manquer le virage historique qui se profile devant notre peuple.
La Résistance nationale triomphera ! Le Cameroun sera libéré d'un régime arrogant et méprisant qui a sombré dans une dérive inhumaine et kleptocratique.
Vive la Résistance nationale
Vive le Cameroun
Yaoundé le 04 juillet 2021,
Maurice KAMTO
Selon des sources, Patrick Mboma pourrait bien remplacer Anthony Baffoe démissionnaire du poste de Secrétaire général adjoint de la Confédération africaine de football.
Cette rumeur, on la tient pour le moment de sources concordantes et bien introduites au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Elle circule depuis le samedi 3 juillet 2021. Patrick Mboma ancienne gloire du football camerounais pourrait bien être le remplaçant du ghanéen Anthony Baffoe au poste de Secrétaire général (SG) adjoint de la CAF. Les prochains jours nous diront si ce qui n’est pour l’instant une rumeur deviendra une information.
Pour l’instant, il faut rappeler que c’est le 30 juin 2021, que le ghanéen Anthony Baffoe a décidé de démissionner de son poste de SG adjoint de la CAF. Cette information avait fuité des semaines avant. Cependant, il y avait eu des démentis à ce propos.
«C’est une décision que j’ai prise il y a trois mois pour des raisons personnelles. Le voyage qui a commencé en novembre 2017 se termine tristement, laissant place au début d’un nouveau voyage. Je me considère chanceux d’avoir servi la CAF et d’avoir été à l’avant-garde de l’administration du jeu sur le continent. Loué soit le Tout-Puissant Allah. Je suis reconnaissant au Comité exécutif de la CAF dirigé par Patrice Motsepe pour l’opportunité qui m’a été offerte, sans oublier l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui a vu le potentiel en moi de première main. Je pars la tête haute car, avec votre soutien, nous avons franchi de nombreuses étapes et de nombreux obstacles en ce qui concerne le développement et la promotion du football africain. En tant que premier footballeur à occuper un poste de direction aussi élevé, je suis convaincu que je ne serai pas le dernier. Mes collègues légendes, merci pour le soutien et ma famille pour avoir toujours été mon rocher», a déclaré Anthony Baffoe.
Liliane N.
Les manifestants rassemblés à la Place de la République à Paris en France le 3 juillet 2021 ont dénoncé la mal gouvernance au Cameroun.
Selon certaines de nos sources faisant allusion à la police française, le samedi 3 juillet 2021, il y a eu environ 1000 personnes à la Place de la République à Paris, en France. Elles ont répondu à l’appel à manifestation contre le pouvoir de Yaoundé, lancé par certains camerounais hostiles au régime.
Certains manifestants arboraient des tee-shirts avec le message: «l'alternance c'est Kamto» « Free Ambazonia ». Sur d'autres polos, on pouvait lire «Cameroon we can», «les Justicières», «Cameroon Stop Repression», etc... D’autres avaient le drapeau du Cameroun et des pancartes où l’on pouvait lire «oui au changement », «Kamto ou rien», «non au tripatouillage des urnes» etc.
«Nous avons montré au monde l’importance des Camerounais de la diaspora qui veulent un changement...Aujourd’hui commence l’étape supérieure de cette lutte et, tous les Camerounais mobilisés, nous jurons à protester pacifiquement jusqu’à l'obtention du changement», a déclaré une manifestante à Camer be.
Selon nos sources, la manifestation s’est déroulée de 13h à 18h. Elle a connu la participation du rappeur Valsero, Cyrille Kemmegne ancien journaliste de la CRTV, Pierre Ngaetan Ngankam militant du MRC, l'artiste Willy De Paris, Wilfried Siewé, Kamoua la Panthère, Bouba Dalil, Djimeli Djiff, Justine Boukam, Kate D'Argone, La Twins, sans oublier Wilfried Ekanga etc
Les manifestants de samedi dernier ont indiqué qu’ils dénoncent les violations des droits humains au Cameroun, les massacres dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les détournements liés à la gestion des fonds Covid-19 et de la Can 2022. Ils réclament aussi un processus électoral normalisé.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme que son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne porte la responsabilité d’aucune manifestation anti-régime Biya, qui se tient ce samedi 3 juillet 2021 dans le pays ou à l’étranger.
Maurice Kamto ne veut pas que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) son parti politique soit associé à aucune manifestation anti-régime Biya prévue ce samedi 3 juillet 2021 au pays comme à l’étranger. Via ses plateformes numériques, il a décliné toute responsabilité. Et il a demandé que les initiateurs de ces manifestations qui ont lieu ce jour, se dénoncent et assument leurs actes.
«Le MRC n'organise aucune manifestation ce jour devant l'Ambassade des USA à Yaoundé ou ailleurs dans le monde. Il n’en organise aucune devant l'ambassade d'aucun pays dans le monde. Les commanditaires de tels projets doivent se dévoiler et en assumer l’entière responsabilité», a écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter.
Cette sortie de Maurice Kamto qui survient ce jour de manifestations, sera-t-elle suffisante pour le dédouaner avec son parti politique le MRC ? Aucune certitude à ce niveau. Parce que de l’avis de certains internautes, pourquoi n’avoir attendu que ce jour pour faire cette sortie, alors que des manifestations anti-régime sont annoncées depuis des semaines. D’ailleurs celle prévue à Paris est soutenue par les grands militants de son parti à l’instar de Wilfried Ekanga.
Wilfried Ekanga cherchant à justifier l’organisation de la manifestation de Paris, avait écrit: «comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…».
Liliane N.
L’information a été rendue publique grâce à un communiqué publié ce Vendredi sur les réseaux sociaux ; Communiqué dans lequel le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun revient sur les dérives langagières qui ont cours depuis des semaines entre Camerounais
La quintessence dudit message
« Sur les dérives langagières dans les échanges entre Camerounais, notamment dans les réseaux sociaux.
Mon attention a été attirée sur la persistance des dérives langagières de certains de nos compatriotes, notamment dans les réseaux sociaux, en dépit de ma condamnation réitérée et sans ambages des propos haineux, tribalistes, méprisants ou dégradants et mes exhortations à l’expression des désaccords dans la civilité.
Je réitère que toute dénonciation doit se faire sans outrage, et que la contradiction par les faits et/ou une argumentation raisonnée doivent être l’arme privilégiée pour exprimer les désaccords ou pour subjuguer l’adversaire. Tout en comprenant certaines colères, sentiments de frustrations, voire de trahison, je crois qu’on peut exprimer fermement son opinion sans insultes.
Tout auteur des propos injurieux, calomnieux ou, pire encore, à caractère tribaliste envers un compatriote, qu’il soit membre ou non du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, est indigne de la Résistance nationale, est ici fermement désavoué et ne saurait en aucune manière parler en mon nom… ».
Ce message va t –il enfin produire les résultats escomptés ?
La question se pose avec acuité étant donné que les fois précédentes, des individus qui se réclament de cette formation politique n’ont eu de cesse de s’en prendre violemment à tous ceux qui ne sont pas d’accord ou alors osent porter critique à tout ce que le professeur Kamto Maurice dit. Leur agressivité semble plus accentuée, lorsqu’il s’agit de leurs anciens camarades.
Toutefois, sont –ils les seuls à proférer des insultes et inciter les autres au repli identitaire ?
Certainement que non. Ces tares, ces fléaux semblent désormais être le sport favori de quelques individus qui pensent ainsi trouver un exutoire à leur mal être. Ils s’en donnent à cœur joie dans ces pratiques qui frisent la sorcellerie, mettant à mal la cohésion sociale, bravant et défiant les autorités qui tentent tant bien que mal de mettre un terme à tout cela.
Hélas, les réseaux sociaux offrent un espace d’expression et il n’est pas toujours évident de contrôler tous ceux qui viennent s’y épancher, malheureusement pas toujours de la meilleure des manières.
Nicole Ricci Minyem
Dans un entretien accordé à nos confrères de « Voa Africa », la Spécialiste en Santé Publique dans le Maryland tentait ainsi d’expliquer les raisons pour lesquelles les Africains sont sceptiques quant à l’existence de cette infection mais plus encore quant à l’utilité de se faire vacciner…
Docteur Marie Mbaga : L’analyse est claire, elle découle de ce que nous décrions depuis l’année dernière, c'est-à-dire une infection asymétrique, mais surtout la perception des populations, de l’impact de la maladie, au niveau de l’Afrique ;
Je veux juste rappeler que l’Afrique n’a pas eu une démonstration forte autant que l’Europe ou l’Amérique, ce qui a donné la perception aux populations locales que soit, l’infection n’existait pas, soit qu’elle n’affectait pas les Africains.
Il faut aussi ajouter que nonobstant le manque des mesures barrières au niveau de ces populations, c'est-à-dire le port des masques et la distanciation sociale, les Africains ont vu qui a continué (normalement) sans incidence de la maladie ;
Ce qui fait que la maladie n’a pas été perçue comme un problème sur place, ce qui fait que la vaccination aujourd’hui ne pourra pas être perçue comme telle et c’est difficile de faire vacciner une population qui ne croit pas à l’existence d’une maladie.
C’est pour cette raison que l’analyse selon laquelle c’est l’accès au vaccin qui est un problème en Afrique me semble quand même facile ; Il s’agit aussi un problème de mentalité que nous décrions, nous les professionnels de la Santé Publique qui nous intéressons à l’Afrique.
Soient les Africains ne sont pas assez conscients de l’impact que la maladie peut avoir et de notre point de vue, c’est la conséquence logique de ce manque d’intérêt ou alors de penser que la maladie c’est chez les autres et pas en Afrique et, on le voit avec la vaccination.
Je pense que les conséquences ne sont pas drastiques ni fatales ; L’Europe est entrain de faire une évaluation au niveau de l’Inde et telles que les choses sont parties, ils vont homologuer ce vaccin.
Je pense que ce qui est intéressant à dire ici c’est que le « Covid child » est issu de l’initiative Covax de l’Oms ; cet organisme qui est sensé être le coordonateur de la santé mondiale et ce vaccin est homologué à ce niveau depuis Février 2021 ;
On voit aujourd’hui, les européens qui veulent l’homologuer. Ca veut dire qu’il y’a un peu de désordre et qu’il existe une coordination de la santé mondiale à double vitesse.
Ca fait que les contributeurs comme l’Union européenne payent les fonctionnaires de l’Oms pour faire un travail et ils payent encore des fonctionnaires au niveau de l’Union européenne pour refaire le même travail.
Ce désordre nait dut fait que et je le décrie, la place de l’Oms en tant que organisation qui coordonne la Santé mondiale ne lui est pas donnée. Ce que les spécialistes à ce niveau font, est confronté à ce que font en parallèle, les pays comme la Chine, les Etats Unis et bien d’autres. Ils suivent leurs propres règles et ne sont pas tenus de respecter celles inscrites par l’Oms.
Cet organisme a donc l’obligation de tout mettre en œuvre afin de réparer ces couacs, qui font croire qu’il n’est là que pour les pays pauvres et d’ailleurs que ces derniers n’ont droit qu’à des sous produits.
Docteur Marie Mbaga : L’hésitation au vaccin peut toujours se vaincre et je dirais d’ailleurs que cette troisième vague, probablement démonstrative par rapport aux autres, pourra être cet élément qui montre aux Africains que l’infection à Covid 19 est réelle ; Et que c’est une infection qui n’atteint pas que les autres, qu’il faut la prévenir.
De deux, il y’a quelque chose qui est très important que les autorités Africaines doivent absolument faire, c'est-à-dire lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux.
Cette campagne de désinformation sur le vaccin et la maladie est une épidémie en elle-même et, des informations fausses sur le virus, la vaccination circulent de manière libre et incontrôlée en longueur de journée dans les pays d’Afrique.
Il faudrait que les autorités Africaines de communication trouvent le moyen de filtrer ces informations et sélectionner celles qui doivent être livrées au grand public.
Il faut en fait une politique d’information bien huilée, qui va permettre de lutter de manière énergétique contre les fake news. Ce sont en fait ces derniers qui affectent énormément la capacité des Africains à accepter la maladie et la vaccination.
N.R.M
Jusqu’à ce jour, la plainte déposée par la famille de l’étudiante Lydienne Taba n’a toujours pas abouti.
Nous sommes rendus à 12 mois, depuis le décès de Lydienne Taba. Lydienne était une étudiante âgée de 23 ans, qui a trouvé la mort dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020, au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, à l’époque Sous-préfet de la Lokoundjé. Le drame s’est produit à Kribi, ville située dans le département de l’Océan, région du Sud.
L’étudiante avait été atteinte par un coup de feu alors qu’elle se trouvait chez Frank Derlin Eyono Ebanga son petit ami. Le 3 septembre 2020, un collectif d’avocats qui s’est saisi de cette affaire a déposé une plainte déposée. Seulement, celle-ci est restée sans suite. La jeune étudiante de 23 ans est décédée alors qu’elle se trouvait au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, sous-préfet de la Lokoundjé dans le département de l’Océan, région du Sud. La plainte en question a été déposée au Tribunal militaire d’Ebolowa contre l’ancien sous-préfet. Elle précise aussi que Franck Derlin Eyono a été violent sur la victime enceinte de 11 semaines.
«Notre plainte a été déposée au tribunal militaire d’Ebolowa. Nous avons fait plus trois déplacements dans cette ville pour savoir la suite réservée à cette plainte. Jusqu’à ce jour nous n’avons jamais été convoqués pour une confrontation devant le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire de meurtre. C’est très révoltant de constater qu’un an après le décès de cette étudiante, le principal suspect du meurtre ne soit pas encore à la disposition du tribunal pour qu’il soit jugé. Pourtant seul un procès équitable est capable de consoler une famille encore choquée par la disparition brutale d’un des leurs», a déclaré au quotidien Le Jour, Me Dominique Fousse, présidente du collectif d’avocats constitué pour le compte de la famille de Solange Lydienne Taba.
Le collectif d’avocats indique par ailleurs qu’il est impossible de dire où se trouve actuellement l’ancien Sous-préfet de la Lokoundjé.
«Quelques jours à Ebolowa, le suspect avait été conduit à la légion de gendarmerie d’Ebolowa. Nous l’avons rencontré dans cette unité de gendarmerie en septembre dernier lorsque nous sommes allés déposer notre plainte. Étant donné que l’affaire n’avance pas nous ne savons pas où il est actuellement», a confié au quotidien Le Jour, un autre avocat du collectif.
Liliane N.
Cette mission de la Confédération africaine de football doit définitivement lever le doute sur la capacité des villes de Garoua et de Bafoussam, à abriter tous les acteurs d'une poule de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.
Au terme de cette autre inspection de la Confédération africaine de football (CAF), les camerounais seront situés sur le maintien ou pas de Garoua et de Bafoussam comme sites retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Depuis hier 1er juillet 2021, la mission de la CAF accompagnée de Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) par ailleurs président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN) se trouve à Garoua dans la région du Nord. Cette mission est conduite par le Sénégalais Bowte Sarr, chef de service de la Logistique et l’Egyptienne Inas Ahmed Aly Fahmy, responsable des voyages de l’institution panafricaine. Elle va séjourner au Cameroun jusqu’au 6 juillet 2021.
A Garoua, la mission de la CAF évalue jusqu'à ce vendredi les hôtels. En faisant son évaluation, elle va s’assurer de la prise en compte de ses recommandations. Ce sera la même chose à Bafoussam, ville située dans la région de l’Ouest. Il faut rappeler qu’en mai dernier, la délégation conjointe CAF-FIFA qui avait sillonné les établissements hôteliers des six villes retenus pour la compétition, avait quand même noté que les capacités d’accueil des hôtels à Garoua et Bafoussam ne sont pas encore optimales.
Il faut préciser que la mission de la CAF est arrivée au Cameroun juste après la démission du ghanéen Anthony Baffoe du poste de vice-président de l’instance faitière du football africain, pour des raisons personnelles.
Liliane N.
Délocalisé de la Direction générale à la sûreté nationale, le nouveau centre de production de passeport au Cameroun se trouve à Etoudi.
En dépit des changements récemment décidés par le président de la République, les camerounais n’ont pas perdu le temps pour aller à la quête du passeport, document qui leur permet de se déplacer dans tout le monde entier. Ils ne sont pas allés à la Direction générale à la sûreté nationale (DGSN) sise au centre-ville de Yaoundé, mais plutôt au quartier Etoudi, où a été construit le nouveau centre de production de passeports camerounais. C’est un ouvrage qui a ouvert ses portes hier 1er juillet 2021. Il tient en haleine ceux de nos compatriotes qui ont déjà foulé son sol.
«Cette infrastructure moderne offre un meilleur accueil aux demandeurs de passeports, et réduit considérablement les délais de délivrance des titres de voyage désormais ramenés à 48h», a expliqué une source à la cellule de la Communication et des Relations publiques.
Il convient de rappeler que depuis hier 1er juillet 2021, selon l’ordonnance du président de la République, le droit de timbre sur les passeports nationaux a été fixé ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires à 110 000 FCFA. Il n’est donc plus à 75 000 FCFA. Aussi, les nouveaux passeports biométriques sont désormais produits et délivrés aux demandeurs en 48 heures après la présentation des documents requis. Ils sont produits par le consortium INCM-AUGENTIC avec lequel la DGSN a signé un contrat le 17 septembre 2020, sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya. Les premiers passeports sont annoncés pour ce vendredi 2 juillet 2021.
Liliane N.
Luc Messi Atangana le Maire de ville de Yaoundé demande par ailleurs aux habitants de la capitale propriétaires d’immeubles situés en bordures des axes de la capitale, de peindre leurs façades en «couleur jaune ocre ou blanche».
C’est un communiqué qui suscite déjà la polémique sur la toile. Signé le 29 juin 2021 par Luc Messi Atangana, le Maire de ville de Yaoundé risque de mettre en colère certains habitants de la capitale qui se retrouveraient concernés par les décisions qu’il vient de prendre. Il y en a au total 2. La première est que ceux des habitants de Yaoundé dont les immeubles se trouvent en bordure des axes de la capitale doivent peindre les façades en couleur jaune ocre ou blanche, au plus tard le 30 octobre 2021.
L’autorité demande aussi de procéder au désherbage et de nettoyer systématiquement les alentours des immeubles. Luc Messi Atangana présentant cette décision comme un rappel, demande d’arrêter le séchage de linge sur les balcons des immeubles et des maisons.
Selon nos sources, ces mesures de Luc Messi Atangana sont prises en rapport avec la Coupe d’Afrique des Nations que le pays va abriter l’année prochaine. Il faut rappeler que le 22 avril 2021, les engins de la mairie de ville de Yaoundé ont fait irruption au Carrefour Nkolbisson pour réduire à néant, les boutiques construites par la mairie de la commune du 7e arrondissement.
Le 9 février 2021, Luc Messi Atangana par le biais d’un communiqué, avait également demandé aux occupants illégaux des abords du Lac municipal de libérer les lieux. Il précisait que «tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment l’expulsion forcée et la mise en fourrière des véhicules».
Liliane N.