Pour justifier ce renvoi, les juges du Tribunal de première instance de Douala Bonanjo ont évoqué le problème de Collégialité irrégulière.
L’audience qui devait être la deuxième dans l’affaire qui oppose Malicka Sango Bayemi au journaliste Martin Camus Mimb et à son coaccusé Wilfrid Eteki, a été reportée au 18 août prochain. Cette audience, faut-il le préciser, devait se tenir hier 4 août 2021 au Tribunal de première instance de Bonanjo à Douala. Cependant, les juges de cette juridiction ont noté un problème de collégialité irrégulière.
Il convient de rappeler que c’est une audience qui était d’une importance capitale. Parce qu’elle devait être la première à laquelle prend part Malicka Sango Bayemi la plaignante. Puisqu’à la toute première qui a eu lieu le 21 juillet dernier, elle avait répondu aux abonnés absents du fait de n’avoir pas été notifiée.
Il convient de souligner aussi que le procès de Malicka contre Martin et Wilfrid se poursuit sous fond d’accusation. Me Michelle Mpacko, avocate de Wilfrid Eteki, accuse le Collectif Fousse qui défend la jeune fille d’avoir des visées sur la fortune de Samuel Eto’o Fils. Et selon elle, c’est ce qui justifierait l’acharnement du Collectif.
«C’est au cours de ce chat que Wilfrid Etéki comprend qu’en réalité, l’objectif poursuivi au travers de la violence de la charge du Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defence, dans les médias et sur les réseaux sociaux, ne vise qu’à atteindre la fortune de Samuel Eto’o Fils, et l’inciter à payer les 60 millions réclamés pour ‘‘changer la vie’’ de Malicka Bayémi… alors que le même Collectif est abondamment financé par des contributions nationales et internationales, dans le cadre de cette affaire. Il se murmure d’ailleurs que l’ancien capitaine des Lions Indomptables aurait proposé, par personne interposée, la somme de 30 millions de francs CFA, que le Collectif aurait refusée. ‘‘Ce sera 60 millions, sinon RIEN’’ », a écrit Me Mpacko.
Le collectif Fousse a réfuté catégoriquement ces soupçons et s’est réservé le droit de poursuites judiciaires pour diffamation.
Liliane N.