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Il a été reçu le 2 août 2018 au ministère des Relations extérieures.Le diplomate espagnol est allé faire ses adieux à LeJeune Mbella Mbella ministre des Relations extérieures. Les échanges ont naturellement porté sur la coopération existante entre les deux pays.  L’ambassadeur d’espagnol au Cameroun s’est dit heureux d’avoir travaillé sans  difficulté auprès des autorités camerounaises. «Il y a un énorme champ de possibilités, de parallélisme et de similarités entre nos deux pays. Nous sommes très proches. Nous aimons la fête, le sport, on a une jeunesse aussi très active qu’au Cameroun. Je suis sûr qu’une coopération économique plus active et sanitaire est envisageable. Je crois que ça va se produire. Il y a plus de 500 personnels médicaux espagnols qui viennent tous les ans pendant leurs vacances pour travailler ici au Cameroun. Ce qui est une preuve de générosité. Il y a des opportunités énormes pour les espagnols et je crois que ça va augmenter la coopération de nos deux pays dans le futur», a déclaré Jorge De Orueta Permatin. Arrivé en fin de son mandat qui a duré trois années, le diplomate espagnol affirme qu’il garde de bons souvenirs de son séjour au Cameroun. «J’ai commencé ma carrière diplomatique en Afrique il y a 35 ans. J’ai été nommé ambassadeur au Cameroun, ce qui a été pour moi un privilège pendant trois ans. J’ai vu un grand pays qui a un grand futur», a-t-il ajouté. Jorge De Orueta Pemartin a été affecté en Chine.
Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) soutient que cette option ne peut garantir le succès d’un opposant à une élection présidentielle organisée au Cameroun.
« Personne ne veut la coalition autant que moi. Personne n’a œuvré autant que moi pour qu’il y ait une coalition ». C’est en ces termes que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto a évoqué le projet de coalition qu’il s’attèle à faire naître. L’invité du journal télévisé de 20 heures  du 2 août 2018 sur Equinoxe télévision a indiqué que pour cela il a rencontré « tous les leaders des principaux partis politiques de l’opposition à quelques une ou deux exceptions près ». Seuls manquaient à l’appel les responsables de l’UNDP (Union nationale pour la démocratie et le progrès et de l’UDC  (Union démocratique du Cameroun). Maurice Kamto dit vouloir former avec les partis qu’il a rencontrés une coalition qui va au-delà de la prochaine élection présidentielle. Le but étant de faire en sorte que ses membres se partagent les sièges au Parlement par exemple. Le professeur Kamto fait savoir qu’il communiquera le résultat de ses consultations après qu’ELECAM ait rendu publique la liste des candidats retenus pour le scrutin. Selon lui, des partis ont accepté d’être dans une coalition avec le MRC. Il ajoute que des discussions ont lieu en ce moment avec d’autres formations politiques. Maurice Kamto garde un mauvais souvenir des précédentes expériences en rapport avec la candidature unique de l’opposition. « Nous devons éviter de leurrer les Camerounais. Par le passé on a fait croire aux Camerounais que l’on aboutirait à un candidat unique  de l’opposition. La population camerounaise a vécu dans cet espoir. Pour qu’à la fin, à la veille de l’élection on lui dise : « ça a été impossible ». C’est catastrophique parce que c’est le plus sûr moyen d’amener les Camerounais à rester chez eux », dit-il assurant que cela n’est pas faisable. « J’ai toujours mis tout le monde en garde. J’ai dit qu’il n’y aura pas de candidat unique de l’opposition pour une raison très simple : même si vous parvenez, parmi les acteurs actuellement connus à avoir un candidat unique, le gouvernement peut toujours susciter un candidat. Deuxièmement je pense qu’une élection c’est au-delà simplement des coalitions d’état-major. Après cela c’est la capacité de la  coalition à créer une dynamique autour de la candidature que l’on aura retenue. Parce que c’est la population, le peuple, ce sont les électeurs qui portent une candidature ». Pour lui, l’appel à la désignation d’un candidat unique est une thèse que le camp du pouvoir fait prospérer en prétendant que sans elle l’opposition ne peut l’emporter. Or soutient-il, la victoire dépend de la capacité de chaque candidat à présenter un profil qui parle aux Camerounais.
L’audience s’est déroulée dans les locaux du ministère de l’Administration territoriale, en présence du maire de Buea, Patrick Ekema.« Les terroristes ont assez fait mal et il est temps que l’ordre soit rétabli ! ». C’est en ces termes que le ministre de l’Administration territoriale, a choisi de ragaillardir le moral des 4 chefs traditionnels, anciens otages des sécessionnistes, qui ont fait le déplacement de leurs villages respectifs pour Yaoundé ce jour. Il était exactement 12 heures lorsque le ministre, qu’accompagnait le maire de Buea, a fait son entrée dans la salle de conférence de son département ministériel, où se déroulait la réception. Une fois la mise en place effectuée, le ministre Paul Atanga Nji a lu un discours à l’assistance présente. De ce message officiel, on retient essentiellement que pour lui, la récréation est terminée pour les terroristes. Paul Atanga Nji a déploré les conséquences des actes posés par les terroristes sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, donnant au passage quelques chiffres effroyables. Il a notamment révélé que près de 1450 jeunes filles mineures ont été violées dans ces régions. A cela s’ajoutent les enlèvements, les actes de tortures et d’autres formes de violence de plus en plus croissantes, enregistrés au quotidien depuis le début de la crise. « Les terroristes ont assez fait mal et il est temps que l’ordre soit rétabli », a martelé le Minat. « Ils seront traqués et rendus à la justice, en respect aux instructions du président de la République ». Pour cette raison, il a convié les autorités de Buea à retourner dans leurs domiciles respectifs, « non pas avec un esprit de vengeance, mais avec un esprit de sensibilisation ». « C’est fort de courage que vous pourrez faire face aux terroristes », a-t-il ajouté. Paul Atanga Nji a également présenté Patrick Ekema, maire de Buea présent à ce point de presse, comme un modèle de courage pour tous les camerounais. Il a par la suite précisé que le combat contre « les terroristes » est  un devoir des forces de l’ordre, mais celles-ci ne peuvent pas parvenir à réinstaurer la paix si la population ne les soutient pas. En rappel, les quatre chefs traditionnels reçus aujourd’hui par le Minat font partie des huit à avoir été libérés mardi dernier. Avant cette libération, le maire de Buea avait annoncé la tenue d’une marche patriotique à cet effet. Un chef a finalement perdu la vie dans cette embuscade.
Alors qu’une rumeur sur la délocalisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019), prévue au Cameroun, circule avec insistance dans les médias, la Confédération africaine de football (Caf) a formellement démenti avoir envisagé cette option.Contrairement à ce qui est relayé ces depuis peu dans les médias, la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019) aura bel et bien lieu au Cameroun. Tel est le démenti fait le 25 juillet sur le site de Jeune Afrique, par le Comité exécutif de la Caf, sur l’information publiée le 24 juillet dans un tweet par le journaliste Algérien de Beinsport, Hafid Derradji, sur une éventuelle délocalisation de la Can au Maroc. L’instance dirigeante du football africain dément formellement avoir envisagé une telle option, au moment où le Cameroun affirme par la voix du ministre des Sports, Ismaël Bidoung Mkpatt, être prêt à accueillir la compétition. «Ce qu’il faut savoir, c’est que le Maroc n’a pas saisi la Caf pour officialiser sa candidature, au cas où le Cameroun ne pourrait pas honorer ses engagements. Il y a beaucoup de spéculations, de rumeurs, mais rien n’est fondé. Des missions d’inspection vont se rendre au Cameroun, lequel n’a jamais dit qu’il envisageait de se retirer», a expliqué l’un des membres du Comité exécutif de la Caf. La rumeur sur la délocalisation de la Can circule depuis le 20 juillet, date de l’adoption par la Caf, lors des travaux du symposium tenu du 18 au 20 juillet au Maroc, de l’élargissement du tournoi de seize à vingt-quatre équipes. Estimant que le Cameroun n’était pas prêt à abriter la compétition sous ce format, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa avait affirmé que son pays était prêt à suppléer le Cameroun. À la suite de Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération algérienne de football (Faf), Kheireddine Zetchi, avait lui aussi proposé les services de l’Algérie. [video width="640" height="360" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/08/WhatsApp-Video-2018-08-03-at-19.01.55.mp4"][/video]

LA JEUNESSE CAMEROUNAISE CYBERESPACE ET GUERRE HYBRIDE.

Dans un article intitulé : « La guerre hybride au Cameroun. Comment gagner la bataille des idées ? », Le patriote anonyme définit le concept de guerre hybride, dégage ses caractéristiques, établit sa finalité, son effectivité et ses manifestations au Cameroun, avant d’ébaucher des solutions pour faire efficacement face au volet idéologique d’une telle guerre. Selon lui, la guerre hybride dépasse le simple cadre d’une guerre conventionnelle, celle qui met aux prises deux ou plusieurs entités identifiables. Elle est aussi une guerre asymétrique dont le principal objectif est de provoquer les changements de régimes politiques et de déstabiliser les États. Les moyens dont se servent les promoteurs de la guerre hybride pour atteindre cet objectif sont les suivants : la guerre « par procuration, le terrorisme, la propagande, la désinformation, la manipulation de l’opinion, la guerre cybernétique, le sabotage économique » etc. Pour cet auteur, les guerres que le groupe Boko Haram et les sécessionnistes imposent à l’État camerounais rentrent effectivement dans la catégorie de la guerre hybride. Telle quelle se manifeste au Cameroun et dans le monde, la guerre hybride a pour cible privilégiée la jeunesse qui en est la principale victime. En effet, comme toute guerre, la guerre hybride généralise l’insécurité, désorganise le tissu social et familial, détruit les structures de l’État (écoles, système de santé, tissu économique…). De ce point de vue, elle st un véritable poison pour la jeunesse dont elle hypothèque inexorablement l’avenir. Plus spécifiquement, la guerre hybride emprunte les autoroutes de l’information comme moyen de déstabilisation, de désinformation, de propagande, et de recrutement des soldats. En polluant ainsi ces autoroutes de l’information et de la communication, la guerre hybride affecte principalement les jeunes qui sont, pour l’essentiel, des usagers non avertis de ces autoroutes. La mise en scène spectaculaire et la diffusion dans les réseaux sociaux des horreurs, des actes de barbarie et de cannibalisme dans lesquels excelle Boko Haram et les sécessionnistes du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, affecte surtout les jeunes chez qui elle provoque des traumatismes parfois irréversibles. La diffusion, par ces groupes et d’autres, de fausses informations (Fake News), ne vise qu’à susciter la peur et à créer un sentiment d’insécurité auprès des populations. En recrutant dans des milices armées comme enfants-soldats des « marginaux issus du lumpenprolétariat (déclassés sociaux, voyous, voleurs, délinquants, mendiants » qu’ils idéalisent et héroïsent, les promoteurs de la guerre hybride provoquent, chez les jeunes, une crise de repères. Ceux-ci deviennent alors des pantins entre les mains expertes de ces manipulateurs qui n’hésitent pas à les transformer en chair à canon. Compte-tenu de ce qui précède, on peut dire que la guerre hybride vise surtout la jeunesse dont elle détruit les structures mentales pour en faire de véritables légionnaires. La bataille cybernétique qu’elle livre aux États cible surtout cette jeunesse. C’est pourquoi, en plus de sensibiliser massivement les jeunes aux dangers de la guerre hybride, l’État camerounais devrait mieux encadrer la fréquentation du cyberespace. Article par J.P.A. (le Jeune Patriot Anonyme)
Ils souhaitent mettre fin aux problèmes comme le retard de vol, les mauvaises conditions climatiques et les pannes techniques.Les Directeurs généraux des compagnies des compagnies aériennes africaines ont siégé le 30 juillet 2018 à Yaoundé. L’objectif de la 176e réunion du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines était de parvenir à rendre les airs confortables pour les passagers. Le Chief executive officer à RwandAir et président de séance Yvonne Manzi Makolo, a précisé que les discussions ont été focalisées sur la clientèle et l’appréciation qu’elle fait du transport aérien. Au cours des assises faites à huis clos, il a été décidé de la mise en place des stratégies devant favoriser une étroite collaboration entre les compagnies membres de l’Afraa, pour garantir plus de performance dans le secteur. Cependant, il s’est trouvé que la non ratification de l’accord qui régit l’Afraa par certains pays constitue un gros obstacle sur la voie. «A cause de ce manque de synergie, nous n’arrivons pas à faire une large implémentation des recommandations prises en vue de parvenir à l’atteinte de nos objectifs», a déploré Yvonne Manzi Makolo. L’autre problème qui a retenu l’attention des Directeurs généraux des compagnies aériennes nationales a été celui du rapatriement. «Pour regagner leur pays d’origine les personnes expulsées d’un Etat donné font le voyage gratuitement. Cela cause un préjudice aux compagnies qui doivent supporter les coûts y relatifs», a relevé Yvonne Manzi Makolo. Le comité exécutif de l’Afraa est composé de 11 membres. Ont répondu présent à la rencontre, les Directeurs généraux issus de l’Egypte, du Keyna, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, du Burkina Faso, de la Tunisie du Zimbabwe et du Maroc dont le directeur général de la compagnie nationale est le président de cette instance.
Alors que le ministère de la Santé publique a récemment présenté des statistiques inquiétantes du nombre de personnes susceptibles d’être atteintes de l’épidémie, annonçant une série de mesures à prendre ; les commerces infectes se multiplient impunément dans les villes camerounaises malgré le risque qu’ils comportent.Sourde propensionUn rapport du ministère de la Santé publique publié ce 25 juillet estime à 142 le nombre de cas suspects dont 11 confirmés et 11 décès. 33 cas suspects se sont ajoutés aux 109 dernièrement répertoriés, on note deux morts de plus. L’épidémie sévit majoritairement dans deux régions du Cameroun jusqu’à ce stade. Il y a en primeur la région du Nord avec 65 cas suspects pour 8 confirmés ; on en est à 10 décès dans cette région, soit 2 de plus comparativement aux dernières annonces du MINSANTE. La région du Centre préoccupe également ; on y est passé de 25 à 35 cas suspects dont 3 ont déjà été confirmés ; le rapport confirme la mort d’une seule personne jusqu’à ce stade. Outre ces deux régions attaquées, le rapport relève que trois autres sont à haut risque. Il s’agit notamment de la région du Littoral avec 26 cas suspects, de l’Est avec 1 cas suspect et de l’Extrême-Nord où aucun cas n’a encore été signalé.Main tendue au choléraDans le Nord, la consommation commune de fruits en provenance du Nigéria a été présentée comme l’origine du Choléra chez certains patients. Au relâchement des pratiques hygiéniques (ne pas se laver les mains avant de manger, vivre dans un cadre sain) vient se greffer sans surprise la logorrhée de marchandises commercialisées dans les rues. Pour se faire plaisir, certains vont savourer le vibrion cholérique à pleines dents. Malgré la présence annoncée de l’épidémie du choléra, du Caramel, des noix de coco, des brochettes de viandes, des beignets et autres marchandises qui se consomment directement à l’achat se vendent à découvert à Yaoundé. Nombre de commerçants ont été remarqué à Yaoundé colportant ou ayant exposé ces articles sur des étals, proches des décharges d’ordures pour quelques-uns. Ces vendeurs ambulants sont de plus en plus nombreux dans les rues par ces temps de vacances et sont pour la plupart conscients du danger sanitaire auquel ils exposent leurs clients en vendant des aliments qui absorbent poussières et autres microbes à longueur de journées. Ils se défendent par un argument presque partagé « quand on couvre les gens ne voient pas ce qu’on vend… et ça n’attire pas les clients » bien d’autres ont évoqué la fragilité de leurs marchandises « si je ferme mes caramels dans un sceau transparent ça risque fondre ; je suis obligé de marcher avec comme ça » a indiqué une commerçante. Avec l’actualité ils ont tout de même rassuré que leur clientèle est restée intacte et se fait toujours plus importante lorsqu’ils étendent leurs secteurs de vente. A l’évidence, ces derniers n’entendent guère rompre avec la vente des marchandises à découvert ; un usage qui a pourtant tout pour favoriser la propension du Choléra au Cameroun.Agir à tempsDans la mosaïque des mesures à prendre en réponse à l’épidémie, des investigations approfondies sont annoncées, aussi il est indiqué dans le rapport que seront organisées des sessions de coaching virtuelles des équipes d’investigation par la CDC de l’Atlanta et l’OMS. L’actualisation des outils d’évaluation de la préparation et la réponse à l’épidémie, la sensibilisation des personnels de santé sont entre autres mesures celles sur lesquelles le MINSANTE mise pour barrer la voie au Choléra ; eu égard le taux de létalité globale qui a déjà atteint 7,7, « le gouvernement doit agir efficacement quand il est temps, et sans laisser aucune brèche par laquelle l’épidémie pourra passer » a expliqué un expert à 237online ; ces commerçants continuent d’arpenter les rues camerounaises ; aucune décision officielle n’ayant été prise à leur encontre.
Le 31 juillet 2018, elles ont sillonné les rues de la ville chef-lieu de la région du Sud-Ouest.Un seul but à rythmer la marche patriotique des populations de la ville de Buea : redire leur adhésion et leur soutien à la République. C’était aussi le moyen de marquer leur désaccord face aux exactions commises par les sécessionnistes. D’après notre source, il y avait à peu près une soixantaine de personnes dans les rues pour cette marche patriotique. «Oui au Chef de l’Etat. Oui au respect des institutions publiques et oui à la promotion de l’unité nationale», l’un des messages brandis au cours de cette manifestation à laquelle ont pris part les élites de la région. Les populations de la ville de Buea ont par ailleurs voulu indiquer leur refus de se plier à l’opération des villes mortes fermement combattue par le maire Patrick Ekema. Un fort dispositif sécuritaire a été mis en place pour permettre que la marche se déroule de façon pacifique. Celle-ci a été ponctuée par une bonne nouvelle : la libération de huit chefs traditionnels enlevés par les sécessionnistes. «On avait donné 24 heures pour libérer les chefs, ils ont été libérés. Toutes les boutiques qui étaient scellées par la mairie ont été rouvertes. Nous commençons vers une nouvelle page», a déclaré le maire. La marche a été aussi ponctuée par la remise du mémorandum des populations au gouverneur de la région Bernard Okalia Bilaï. «Nous allons transmettre ce mémorandum à qui de droit mais nous avons tenu à expliquer au maire et aux populations que l’Etat continue de veiller sur les populations, leur sécurité et sur les instructions du Président de la république», a-t-il déclaré.
L’arrivée d’une importante délégation du gouvernement israélien a été une occasion idoine pour démontrer les secteurs qui tiennent ce pays à cœur et où elle a décidé d’apporter son expertise.C’est en présence des personnalités telles que Rony HIZKIYAHU, ministre israélien des finances, M.Dror GABAY, Directeur général adjoint de l’administration, M. Yuval RAZ trésorier payeur adjoint, M.ALON David, Directeur du département de la coordination, M. Ofer MAZAR, Chef de bureau de la direction financière du ministre des affaires étrangères, les représentants de TASSAH ACADEMY et l’école NEX GEN, les représentants de l’Unicef, de la République de Grande Bretagne et divers membres que S.E RAN Gidor a effectué sa remise de dons ce 31 juillet 2018. Tassah Academy, établissement situé à Messamendongo à Yaoundé, a été le premier bénéficiaire de cette descente sur le terrain. Dans son souci de soutenir l’éducation au Cameroun, l’ambassade d’Israël a jeté son dévolu sur cet établissement qui excelle depuis quelques années par le résultat de ses élèves aux différents examens officiels. Un important don d’ordinateurs y a été fait et la démonstration par les élèves des différents usages qu’ils en font a séduit la délégation. Au mois de mai 2018 l’ambassade d’Israël a été le sponsor d’une compétition de mathématiques pour les élèves de Yaoundé 3 et 4. Des élèves de Tassah Academy qui y ont pris part se sont démarqués et étaient des lauréats. 3 de ses élèves participeront au mois d’août à une compétition international de mathématiques au Mexique et cette délégation ne compte pas revenir bredouille. Nex Gen, le deuxième bénéficiaire du jour, a reçu des équipements 3D. Une visite de la forte délégation israélienne a permis aux apprenants de cette école, de démontrer leur savoir-faire par le montage des robots détecteur d’énergie, l’élaboration des prototypes de maison verte connectée, la conception de modèles 3D, mais aussi des détecteurs d’eau potable ou non. Une découverte pour les membres de la délégation qui sont partis satisfaits. Mme Janet FOFANG, promotrice de ces deux institutions académiques est une bénéficiaire du programme MASHAV (agence israélienne de la coopération internationale au développement) à travers l’Ambassade d’Israël  en partenariat avec IT SCHOOLS AFRICA (ITSA), une Ong de charité britannique qui apporte leur soutien aux élèves du primaire et du secondaire à long terme. Ceci pour faciliter leur accès à la haute technologie. Elle est située à l’école polytechnique de Yaoundé et a été mise en place par le gouvernement israélien en 2012. Elle forme les ingénieurs en robotique, mécatronique, électronique, informatique et bientôt en impression 3D. Tout en remerciant ce geste, Mme FOFANG a tenu a précisé qu’au Cameroun « il y a du potentiel. Nos apprenants commencent à un jeune âge et font des choses merveilleuses. J’espère qu’avec de tels projets et le soutien des partenaires, ce genre d’action permettra de réduire l’immigration clandestine et la fuite des cerveaux. Ils peuvent développer le Cameroun par ces robots qu’ils réalisent et ainsi proposer une vie meilleurs à leurs proches et par la même occasion faire face au chômage »Une belle vision que semble partager S.E RAN Gidor qui a tenu a soulevé que « Israël a su se hisser au rang qu’il occupe dans le monde par la technologie et il apparait normal que nous soutenions ce secteur de l’éducation car je pense que le Cameroun est la future Silicon Valey de l’Afrique. Ces jeunes en sont la preuve et tant que nous pourrons, nous les soutiendrons. »Pour rappel ITSA dans sa vision de transformer les vies à travers le e-learning est présente depuis 2004. Elle donne accès à une éducation de qualité à des millions d’enfants à travers l’Afrique. Elle travaille pour assurer l’utilisation durable des ordinateurs en Afrique, en veillant à ce qu’ils restent en état de fonctionnement aussi longtemps que possible. Depuis sa création elle a offert 80000 ordinateurs en Afrique, crée 15000 plateformes d’apprentissage en ligne et compte d’ici 2020 donner l’accès à l’apprentissage en ligne à 10.000.000 de personnes.
Sous l’impulsion du sous-préfet de cet arrondissement, Amadou Garma, la somme de un million de FCFA vient d’être mobilisée par les populations. C’était lors d’un grand meeting de collecte organisé le 28 juillet 2018.L’élan de solidarité national initié par le Chef de l’État en faveur des populations en détresse du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vient d’atteindre la localité de Mvangan dans le département de la Mvila, région du sud. Les populations de cette localité viennent de marquer leur adhésion à cette initiative en mobilisant en un trait la somme de un million deux cent mille FCFA. Comme un seul homme et sans distinction de rang ou de catégorie sociale, elles ont investi la «place de l’unité» de Mvangan, démontrant par là qu’elles ne sont pas insensibles à la situation qui prévaut dans la zone anglophone du pays. La somme ainsi collectée a été remise au percepteur du trésor qui est chargé de l’acheminement de cet argent vers la caisse indiquée par le Président de la République. Selon le chef de terre Amadou Carma, l’arrondissement de Mvangan ne saurait rester en marge de cette dynamique de solidarité nationale. Car le Chef de l’État compte énormément sur cette localité. Notons que dans le département de la Mvila, après l’arrondissement d’Ebolowa I qui a cotisé la somme de cinq cent mille FCFA, l’arrondissement de Mvangan bat actuellement le record avec ce montant de 1,2 million de FCFA. Ce qui fait dire au premier magistrat municipal Thomas Minsili Eba que les populations de «la cité de la côte de crocodiles» ne pouvaient pas rester insensibles aux malheurs que subissent les camerounais des régions anglophones du pays car Mvangan est une localité cosmopolite abritant bon nombre de ressortissants des autres régions du Cameroun. Le signal donné à Ebolowa avec la collecte de 120 millions connaît un véritable électrochoc à travers les quatre départements que compte la région du Sud.






Sunday, 05 June 2022 11:01