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D’après un communiqué produit à cet effet, la compagnie informe qu’elle a effectué cinq vols pour la seule journée de samedi dernier. La veille, la forte affluence de voyageurs l’a conduit à aller jusqu’à sept déplacements.
La circulation est rétablie samedi dernier au lieu-dit Pont Bocom Cogefar à Douala. Après l’effondrement de la buse métallique mercredi sur la Nationale n°3, et en attendant la construction du dalot définitif, la buse de déviation a été construite en 72h, rétablissant le trafic entre les deux métropoles Yaoundé et Douala. Pendant cette perturbation du trafic, les agences de transport interurbain aussi ont dû revoir leurs habitudes. Le voyage est passé de près de 4 heures à environ 7 heures de temps. Dans certaines agences il a fallu réduire la fréquence de voyage question d’éviter des engorgements au niveau de l’axe routier accidenté. Le gros bénéficiaire de cette perturbation est Camair-Co, la compagnie aérienne nationale. L’entreprise a réaménagé ses offres pour servir le plus grand nombre d’usagers. Selon Cameroon Tribune du lundi 30 juillet 2018, depuis jeudi, au lendemain de l’effondrement de la buse sur le tronçon de la pénétrante Est de la ville de Douala, la voie aérienne est très courue. Pour contenir le flot de passagers qui ont frappé à ses portes, Camair-Co a pris un certain nombre de mesures. «Nos services techniques et commerciales se sont mobilisés pour assurer les vols jusqu’au rétablissement du trafic. Cela s’est traduit par une augmentation de trois séquences supplémentaires de vols depuis jeudi dernier. Ce qui représente une croissance de 75% de la capacité des sièges disponibles à la vente transportant ainsi plus de 2700 passagers contre 1500 qu’on transporte habituellement tous les trois jours», explique Nadia Nathalie Nono, délégué régionale de Camair-Co pour le Littoral et le Sud-Ouest. Ainsi, la compagnie informe qu’elle a effectué cinq vols pour la seule journée de samedi dernier. La veille, la forte affluence de voyageurs l’a conduit à aller jusqu’à sept déplacements.
Hier, aux alentours de minuit des terroristes se sont introduits dans la ville de Ndop. Ils étaient environ une vingtaine à s'être introduit dans la ville de Ndop, armés et prêts à lancer l'assaut. Dans la nuit de samedi à dimanche, tout le monde dormait sauf les gardiens de la prison. Ils ne savaient pas qu'ils allaient être attaqués par des terroristes sécessionnistes. À l'heure ou l'Agence Cameroun presse publie cette information, nous n'avons guere beaucoup d'éléments en notre possession... Mais nous savons de source sure que plus de 160 prisonniers se sont échappés de leurs cellules de la prison. À la fin de l'attaque terroriste, une gardienne de prison aurait été enlevée puis libérée à quelques kilomètres de là. Aucun mort dans cette attaque mais la prison aurau subi des conséquences lourdes de cet incendie criminel. Pour l'heure il est encore impossible de savoir si elle pourra accueillir de nouveau des détenus dans les jours à venir... Et encore moins de savoir si ces criminels qui ont pris la fuite seront retrouvés dans les prochaines heures. Les services d'élites de la gendarmerie camerounaise sont sur le pont.
Dans un article paru le 23 juillet dernier sur le site politic.co.uk, Bede Sheppard directeur adjoint de la division des droits de l'enfants a HRW (Human Rights Watch), dénonce les actions violentes commisent par les séparatistes anglophones camerounais contre les écoles et les enseignants.Le journaliste Alex Devechio (@AlexRedChef) a publié cet article dans la presse française. Il traite de boycott des écoles par les terroristes anglophones au Cameroun.
La confirmation a été faite le jeudi 26 juillet 2018 par le Ministre de la Santé publique en visite de travail sur le site du chantier.Le cap est bientôt mis sur un meilleur encadrement de la femme et de l’enfant dans la région du Sud. L’hôpital gynéco-obstétrique d’Ebolowa prend corps, les bâtiments sortent de terre. Pour André Mama FOUDA, le ministre de la Santé publique, le projet a certes pris du retard, mais «mieux vaut aller doucement et avoir un bel ouvrage à la sortie». Parlant avec autorité  et certitude, le ministre de la Santé publique a d’ailleurs affirmé que cet hôpital dont rêve le Président de la République sera ouvert au grand public d’ici la fin de cette année. La super structure avec tous les aménagements devraient être achevées d’ici le mois de novembre 2018. Les équipements ont déjà été commandés pour enfin concrétiser dans les faits cette promesse du Chef de l’État de doter la région du Sud d’un bel ensemble immobilier dédié à la mère et à l’enfant. Il est donc question de réduire le taux de mortalité chez ces deux couches sociales. L’objectif du gouvernement camerounais étant de leur assurer le bien-être. Après la visite des différents compartiments de cette structure hospitalière, André Mama FOUDA a eu l’occasion lors de la séance de travail de repréciser les instructions du gouvernement dans la perspective de l’ouverture de cet hôpital. Le contrat des pouvoirs publics envers les femmes et les enfants au sujet des affections gynécologiques les touchant est de ce fait bien remplit et le sera davantage avec l’ouverture prochaine de cette infrastructure hospitalière.
Plusieurs chefs religieux, réunis jeudi à Douala, à l’initiative de l’archevêque émérite de Douala le cardinal Christian Tumi, ont fait part de leur volonté de s’investir dans la résolution des violences sécessionnistes qui embrasent les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun.Offrant leurs bons offices, les leaders religieux dont le révérend pasteur Babila George Fochang de l’Eglise presbytérienne du Cameroun(EPC), l’imam Tukur Mohammed Adamu de la mosquée centrale de Bamenda et le chef Imam Alhadji Mohammed Aboubakar de la mosquée centrale de Buea, se sont, dans une déclaration commune, dit prêts à servir de « facilitateurs » entre le gouvernement camerounais et les sécessionnistes. Déplorant le fait que les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest souffrent depuis bientôt deux ans, ils estiment que «le moment est venu de mettre fin à ce conflit à travers un dialogue national franc, inclusif et complet sur le problème anglophone». Convaincus que « ce n’est pas par les armes qu’on fera la paix », ces responsables religieux se disent « ouverts à toutes les propositions devant favoriser le retour à la paix » dans les zones de conflit du Cameroun.
Un pasteur autoproclamé, se disant spécialiste en exorcisme, a été mis hors d’état de nuire le 24 juillet 2018 à Biwong-Bulu.Alexis Otsame Engolo avait pendant près de cinq ans réussi à tromper la vigilance des populations de l’arrondissement de Biwong-Bulu, une commune du Cameroun située dans le département de la Mvila, région du Sud. Il se passait pour un pasteur exorciste doublé de la qualité de voyant. Diseur de bonnes choses, il a vu sa supercherie fondre comme du beurre au soleil après qu’il ait détourné l’épouse d’un de ses fidèles. Il a été pris en flagrant délit d’adultère au village Eminevom où il se la coulait douce avec la femme mariée. Quand le mari cocufié découvre la forfaiture, il ameute la contrée et le faux pasteur est interpellé par la gendarmerie. Les enquêtes ouvertes par David Beko’o, le commandant de la brigade de gendarmerie de Biwong-Bulu, permettront de découvrir que Alexis Otsame Engolo n’est qu’un faux pasteur. On apprend également que le pseudo homme de Dieu avait fait du détournement des femmes mariées une activité en plein temps. Il est désormais établit que ce natif d’Ebomam, dans l’arrondissement d’Ebolowa II, a toujours mené une vie crapuleuse. Une victime a d’ailleurs avoué au commandant David Beko’o de la brigade de gendarmerie de Biwong-Bulu qu’elle avait fait vider le contenu de son poulailler en faveur de l’incriminé pour des rites qui n’ont jamais eu lieu. Le pasteur de façade et de pacotille a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés et est actuellement gardé à vue dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Biwong-Bulu.

En stratégie militaire, le concept de guerre hybride est récent. Il fut utilisé́ pour la première fois en 2005, par deux officiers supérieurs de l’armée américaine : le colonel Frank Hoffman et le général James Mattis qui est, depuis 2016, Secrétaire à la défense. Dans le contexte de la guerre d’Irak, ces officiers issus du corps des Marines, créent ce nouveau concept pour désigner les nouvelles stratégies militaires combinant à la fois les opérations de guerre conventionnelle et de guerre non conventionnelle, asymétrique. A cela s’ajoutent la guerre de l’information et la guerre cybernétique.

La guerre hybride et ses caractéristiques : - Le recours à des groupes armés et aux équipements militaires dépourvus d’emblèmes et opérant clandestinement en territoires étrangers sans être reconnus. Par exemple, qui se cache derrière Boko Haram ou le mouvement « ambazonien » ? - L’utilisation de tactiques irrégulières et le recours à des formes extrêmes de violence et mise à mort : égorgement, démembrement, énucléation des adversaires, cannibalisme ; - Les actions clandestines de terrorisme sous faux drapeaux ; - Les activités illicites et criminelles (trafic d’êtres humains, trafic d’organes et d’ossements humains, esclavage, trafic de stupéfiants, banditisme, etc. ; - La guerre de l’information (communication de masse et campagnes agressives de désinformation et de manipulation de l’opinion) dans les réseaux sociaux (Facebook, Whatsapp, Viber, IMO, etc.) ; - La cyberguerre (cyberattaques ou attaques informatiques) ; - L’enrôlement des acteurs locaux (forces indépendantistes, séparatistes), l’objectif étant la guerre par procuration (Proxy War) ; - La tenue des séminaires de formation, le financement et la mobilisation des activistes par des ONGs et des fondations caritatives nationales ou d’origine étrangère comme Open Society Foundation/OSIWA, Friedrich Ebert Stiftung, National Endowment for Democracy, The Fomunyoh Foundation, etc), pour l’organisation des « mouvements populaires spontanés » ; - L’organisation des campagnes en faveur de l’organisation des élections, des référendums, l’objectif étant d’accélérer le processus d’alternance et de changement de régime ; - La culturalisation, la cléricalisation, la confessionnalisation et la tribalisation des conflits. Politiques ou sociaux à l’origine, les conflits prennent vite une coloration culturelle (le cas de l’ «Ambazonie»), religieuse (le cas de Boko Haram) et ethnique (cf. la ligne que tentent d’imposer M. Patrice Nganang au conflit du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et certains militants de certains partis d’opposition, dans leur manœuvres pour accéder au pouvoir). Il s’agit ici d’un trait caractéristique majeur des guerres hybrides qui se font pour la défense de l’identité ethno- culturelle, linguistique, religieuse de communautés qu’on suppose marginalisées. C’est ce qui fait dire aux spécialistes que les guerres hybrides n’opposent plus directement les ordres politiques constitués (Entités étatiques), mais les cultures, les religions, les traditions, les langues ; - La mobilisation du lumpenprolétariat (prolétariat en haillons) pour le recrutement des milices composées en grande partie d’enfants-soldats : marginaux, sauvageons, drogués, voyous, délinquants, bandits, criminels. Incultes et désocialisés, ces marginaux barbares ont pour fonction de semer le chaos, de perturber l’ordre social, d’ensauvager la société, question de rendre toute cohésion sociale impossible et faciliter ainsi le démanteler des entités étatiques établies et de fragmenter les nations.
Depuis plusieurs mois, on attend le successeur de Hugo Broos à la tête de l’équipe nationale du Cameroun. Son contrat avait été résilié par l’actuel président du Comité de Normalisation, Dieudonné Happi. Depuis lors, empêtré dans une guerre pratiquement sans merci avec le ministre des sports, la short-list proposée par la Fécafoot au Ministère est conspuée. Ce jeudi, on apprend qu’un déblocage est peut-être imminent, avec la possible signature d’un technicien qui n’est pas passé par le processus d’appel à candidature, Sven-Göran Eriksson.
Il affiche clairement ses 70 ans depuis le 5 février puisqu’il est né en 1948 en Suède. Il est aussi un entraîneur qui a connu beaucoup de succès et glané dix-huit trophées dans plusieurs championnats dont la Suède, le Portugal, et l’Italie entre 1979 et 2000. Il a déjà dirigé les équipes nationales de trois pays, l’Angleterre, le Mexique et la Côte d’Ivoire. Il a ainsi travaillé dans neuf pays différents. Outre ceux déjà cités plus haut, on retrouve aussi l’Italie, la Thaïlande, les Emirats Arabes Unis, et la Chine. On annonce qu’il aurait proposé ses services au Cameroun. Et aimerait diriger les Lions Indomptables à la Coupe d’Afrique des Nations 2019, et de qualifier l’équipe nationale en 2022. On verra dans les prochains jours.
La cérémonie de remise des attestations et diplômes de fin de formation aux apprenants des écoles agricoles du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), promotion 2016-2018, a eu lieu à Ebolowa le 24 juillet 2018.En remettant les diplômes et attestations aux trois cent lauréats du complexe ETA-CRA-EFSC d’Ebolowa, Alexandre Le Grand Goucheme, le Secrétaire Général des services du gouverneur de la région du Sud, leur a rappelé qu’ils étaient tous investit d’une mission républicaine, celle de garantir la sécurité alimentaire des camerounais. Dans les différentes prises de paroles et les allocutions de circonstance, les orateurs ont mentionné, exemples à l’appui, la place capitale de la formation dans l’agriculture de seconde génération. En vingt mois de formation, les lauréats ont acquis des solides capacités leur permettant non seulement de créer et de gérer des exploitations agricoles et des coopératives, mais aussi et surtout d’assurer l’accompagnement des entreprises agricoles. Ils se doivent ainsi d’être des acteurs utiles et efficaces pour le développement de la nation. Le professeur Patrice Messanga Abessolo, expert en décentralisation, dans le discours académique qu’il a prononcé, s’est appuyé sur le thème «le jeune diplômé du Minader face aux défis de l’intégration nationale de la croissance économique et de l’emploi», pour exhorter les diplômés à transformer les savoirs savant acquis sur les bancs en compétences réelles sur le terrain. Même s’ils se disent prêts et disponibles, les trois cent étudiants en fin de formation dans les écoles agricoles du Minader, par le biais de leur représentant, ont souhaité un accès facile aux crédits dans l’optique de relever les nombreux défis qui les interpellent. Une contribution additionnelle dans le combat pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.
Le maire de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest secouée depuis bientôt deux ans par une crise socio-politique, avait fait apposer des scellés sur les portes des entreprises qui ferment boutique chaque lundi, pour respecter la consigne de « ville morte » décidée par le mouvement sécessionniste anglophone. Il est finalement revenu sur cette décision.Soulagement chez les opérateurs Orange, MTN et Nexttel. Au terme d’une longue concertation, Patrick Ekema Esunge, le maire de la ville de Buea, a décidé dans l’après-midi du 25 juillet de lever les scellés qu’il avait fait apposer deux jours plus tôt aux portes des locaux desdites entreprises. La veille, les agences bancaires de la Bicec (groupe BPCE) et d’Ecobank Cameroun étaient autorisées à rouvrir, en cette période de paiement des salaires des agents publics. La sanction avait touché une centaine d’entreprises, des PME pour la plupart, dont les bureaux se trouvent sur la principale avenue de capitale de la région du Sud-Ouest, et à qui le maire reproche de n’avoir pas ouvert leurs portes le lundi 23 juillet, souvent par peur de représailles de la part des sécessionnistes qui imposent une journée ville morte au début de chaque semaine dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Peur des représaillesLes opérateurs économiques doivent remplir deux conditions pour bénéficier de la mansuétude de l’édile : « Elles doivent signer un engagement de ne plus recommencer et payer l’impôt libératoire que certaines n’ont pas acquitté depuis deux ans au moins », expose Patrick Ekema, contacté par Jeune Afrique. Un comportement insupportable pour Patrick Ekema qui estime que ces opérateurs économiques font le jeu des « bandits ». « J’ai pourtant tenu une réunion de sensibilisation il y a deux semaines, en compagnie des responsables du maintien de l’ordre, pour leur donner des assurances quant à la sécurité de leurs installations. Constatant qu’ils ont respecté le mot d’ordre de ville morte la semaine dernière, j’ai rédigé un communiqué de rappel. Cette fois, je leur impose aussi la ville morte », martèle-t-il. Les assurances du maire ne semblent pas convaincre des entreprises prises entre le marteau sécessionniste et l’enclume de l’autorité municipale. D’autant que Patrick Ekema avait déjà usé de la même démarche il y a cinq mois. « Nos employés et leur famille font l’objet de menaces permanentes dans leur lieu d’habitation où les gendarmes et les militaires ne peuvent les protéger. La pression est telle que certains vivent dans un stress permanent et beaucoup exigent d’être affectés hors de ces régions », confie sous anonymat un cadre d’un opérateur de téléphonie.Les taxis bientôt concernés ?« Depuis deux ans, une dizaine de mes collaborateurs ont été kidnappés, sans compter les pertes financières enregistrées du fait de la baisse d’activité », renchérit le responsable d’une entreprise spécialisée dans la finance. Des arguments loin de toucher le maire qui a l’intention de s’attaquer à une autre cible. « Si les taximen continuent de respecter le mot d’ordre des sécessionnistes, j’enverrai les véhicules à la fourrière la semaine prochaine », tranche-t-il. La crise sociopolitique, sur fond de revendications sécessionnistes, qui affecte le Cameroun anglophone depuis bientôt deux années impacte sérieusement l’économie de ces deux régions. « Les pertes d’activités sont importantes. Elles atteignent 5 % pour certains établissements bancaires et jusqu’à 50 % pour des entreprises de distribution », faisait récemment valoir le président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba.






Sunday, 05 June 2022 11:01