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L’événement se tiendra le mercredi 29 et jeudi 30 août 2018 à Buea.

 

Accusée de demeurer silencieuse face à la crise anglophone qu’elle subit de plein fouet, l’église catholique, par la voix du cardinal Christian Tumi, vient de réagir en initiant une conférence générale des anglophones à ce propos. Il s’agit de la principale résolution issue de la concertation qui s’est déroulée ce 25 juillet à Douala entre cette éminence de l’église catholique, les imams des mosquées de Buea et Bamenda, et le chef de l’église presbytérienne au Cameroun.

 

Les quatre autorités religieuses indiquent que ce grand rassemblement public aura pour but de désigner les personnes qui seront habilitées à parler au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national sur la crise anglophone. Car, bien que convoquée à plusieurs reprises par les différentes parties qui se sont prononcées dans cette crise, la matérialisation du dialogue national sur la question du problème anglophone est toujours attendue.

La conférence générale des anglophones sera ouverte à tous ceux qui se réclament de cette partie du Cameroun, et qui répondent aux deux exigences précisées dans le communiqué publié après le meeting des leaders religieux. Il s’agit de « ceux dont les ancêtres sont issus des 13 départements qui composent les deux régions anglophones du Cameroun« , et de ceux dont les ancêtres s’y sont installés permanement « avant 1961« .

 

L’organisation de cette conférence a par ailleurs été confiée à M Simon Munzu, une personnalité bien connue de la scène socio-politique anglophone, ancien assistant et porte-parole du secrétaire général des nations unies. Pour assurer sa tenue effective, les autorités religieuses plaident pour un cessez-le-feu immédiat, aussi bien du côté des forces de défense comme chez les sécessionnistes.

 

Les autorités administratives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, ainsi que la communauté internationale, sont invités à supporter cette initiative qui vise « la recherche commune d’une paix définitive et durable au problème anglophone, et à la crise anglophone au Cameroun ».

Au cours de l’émission de débat « l’Arène » diffusée dimanche 22 juillet 2018 sur Canal 2 International, le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale a présenté les voies de sortie du marasme dans lequel se trouve le Cameroun.

Tout d’abord, en ce qui concerne le secteur de l’éducation. Sur un ton vif et d’aplomb, Serge Espoir Matomba pense le développement du Cameroun via la refondation du système éducatif et la construction d’un nouveau profil du Camerounais. « Un homme maître de lui-même et non un conformiste, celui qui s’intègre et ne s’insère pas, un entrepreneur et non un fonctionnaire ».  Plus que jamais, il sera question de décharger les parents des frais d’APEE, car désormais « l’école sera gratuite mais surtout obligatoire », souligne le leader du PURS.

Cette éducation rénovée est la garantie d’une croissance durable avec un impact fort sur l’économie, dont les états généraux seront convoqués dès la prise du pouvoir. L’idée étant de boucher toutes les poches de fuite de capitaux et de récupérer les fonds immobilisés dans les banques internationales.

 « Production, transformation et consommation des produits camerounais » sont les maitres-mots de la politique économique que prévoit Espoir Matomba.  Au-delà de cet aspect, il y a l’encadrement des PME/PMI qui seront exonérées de quelques taxes pour celles qui emploieront au moins cinq camerounais.

La promesse du candidat à la présidentielle d’octobre prochain, est d’assurer une garantie souveraine auprès des institutions financières pour l’accompagnement des petites et moyennes structures.  Ainsi pourra-t-on renforcer le tissu de notre économie et le rendre compétitif, avec à la clé, la création de 5 millions d’emplois en 5 ans.

Enfin, la politique de santé de Serge Espoir Matomba donne priorité à l’assurance maladie pour tous et la réforme des structures de soins. Tout cela financé par le secteur tertiaire dont les services dynamiseront les caisses de l’Etat.

Cette somme a été engrangée au terme d’un meeting de collecte organisé le 22 juillet dernier à Douala
 

Il y a moins de deux semaines, le président de la République, Paul Biya, annonçait via son compte Twitter, sa candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue pour le 07 octobre 2018. Suite à ce vœu de l’actuel chef de l’Etat de briguer pour sept ans encore la présidence de la République, la Délégation permanente régionale du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est déjà en ordre de bataille. En effet, le 22 juillet dernier, un meeting de collecte initié par le ministre de la Justice, Laurent Esso, a permis d’engranger 125 millions de FCFA, destinés au financement de la campagne du parti au pouvoir. Notamment environ 94 millions en espèces, 6,4 millions en chèques et 26 millions de FCFA en promesses.

 

D’après le bihebdomadaire « Repèresdu » lundi 23 juillet 2018, plusieurs partis de l’opposition ont presque ravis la vedette de par leur présence à cet évènement, signe de leur engagement à soutenir le RDPC au cours lors de la Présidentielle de 2018. En effet, étaient présents à ce meeting qui s’est déroulé à la maison du Parti de Douala, le président du Mouvement Ecologique pour le Cameroun (MEC), Fritz Pierre Ngoh; Issa Tchiroma Bakary, président national du Front  pour le Salut National du Cameroun (FSNC) ; Robert Bapooh Lipot, secrétaire général de l’Union pour les populations du Cameroun (UPC), entre autres.

 

Ces partis, apprend-on de « Repères », justifient leur position par souci de la « préservation de la paix, la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Cameroun et la poursuite des chantiers structurels ». Ce meeting a été par ailleurs le prétexte pour les partisans du RDPC de faire un bilan élogieux des grands projets structurants arrivés à terme ou en cours de réalisation. Ce qui de leur avis, va sans doute permettre d’aboutir à une éclatante victoire à Paul Biya, le candidat du parti de la Flamme.

Les Nations unies se disent très préoccupées par les rapports sur des violations des droits de l’homme dans les deux régions anglophones et dans le nord du pays, a-t-on appris d’un communiqué de l’ONU mercredi.

“Le chef des droits de l’homme de l’ONU (Zeid Raad Al Hussein) a exprimé mercredi sa profonde inquiétude suite aux informations persistantes faisant état de violations des droits de l’homme et abus commis dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun”, en proie à un conflit opposant séparatistes anglophones et gouvernement central, “ainsi que dans l’Extrême-Nord” où sévit le groupe jihadiste Boko Haram, indique le communiqué.

 

Dans les zones anglophones, les violences fondées sur une “discrimination structurelle” sont croissantes depuis 2016, rappelle l’ONU.

 

“Les rapports font état d’enlèvements, d’assassinats ciblés contre la police et les autorités locales, de destructions d’écoles par des éléments armés” et “révèlent aussi que les forces gouvernementales seraient responsables de tueries, d’usage excessif de la force, d’incendie de maisons, de détentions arbitraires et de torture”, selon le texte.

 

M. Zeid, qui dit regretter que le gouvernement camerounais n’ait pas donné accès à l’ONU aux régions anglophones, a demandé à Yaoundé de lancer “des enquêtes indépendantes sur les violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité de l’État ainsi que les abus perpétrés par les éléments armés”.

 

L’ONU condamne “les attaques par des éléments armés” souvent identifiés comme des sécessionnistes anglophones par Yaoundé et notamment l’attaque du convoi du ministre de la Défense le 13 juillet.

 

“Mais la lourde répression que le gouvernement semble avoir employé depuis octobre de l’année dernière ne fera qu’aggraver la situation pour les femmes, les enfants et les hommes pris au milieu des violences”, estime le haut-commissaire onusien.

Le conflit en zone anglophone a créé 21.000 réfugiés dans les pays voisins et 160.000 déplacés internes, selon l’organisation internationale qui ajoute que ce chiffre est certainement sous-estimé car “beaucoup” de personnes seraient cachées en forêt.

 

M. Zeid se dit enfin “consterné” par une vidéo montrant de présumés membres de l’armée exécutant sommairement deux femmes et leurs deux enfants accusés d’être des jihadistes de Boko Haram. Le représentant onusien craint que ces meurtres “ne soient pas des cas isolés” dans l’Extrême-Nord.

 

L’armée camerounaise est régulièrement accusée par des ONG de perpétrer des exactions contre des personnes soupçonnées d’appartenir au groupe Boko Haram, ce qu’elle a toujours démenti.

Il s’appelle Loïc Mbe Soh, né le 13 juin 2001 à Souza Gare au Cameroun. À tout juste 17 ans, il a signé son premier contrat de joueur professionnel dans son club formateur, le mythique club du Paris St-Germain. Mais il a déjà tout un pedigree. Champion de France U17 en 2016-2017, il a évolué lors de la saison 2017-2018 au sein de l’équipe U19 avec laquelle il a notamment pris part à 7 rencontres d’UEFA Youth League (1 but). Il a également disputé 3 rencontres avec l’équipe réserve du PSG, engagée en National 2.


Loïc Mbe Soh est arrivé au Centre de Formation parisien en 2013. Et comme la France aime le Cameroun, son talent a rapidement été découvert. Il est directement sélectionné dans les équipes jeunes, en équipes de France U16 (9 sélections) et U17 (9 sélections). Sa présence, son leadership, sa qualités ont rapidement fait de lui le capitaine. dont il a porté à plusieurs reprises le brassard de capitaine.




Il fait partie du groupe de 25 joueurs qui vont aller en tourné de présaison asiatique avec le PSG.


En lui souhaitant le meilleur, on est quand même un peu pincé qu’à cause de la cacophonie ambiante qui règne à la Fécafoot qu’il ne puisse pas considérer de représenter ton véritable pays, le Cameroun.

L’hépatite C, la grande oubliée (3). Le pays est l’un des plus touchés par le virus sur le continent mais le coût du dépistage reste un frein pour la prise en charge des malades.

Par Josiane Kouagheu (Douala, correspondance)

 

Lorsque Pauline* évoque « ses maladies », elle tente en vain de contenir les larmes qui perlent sur ses joues creusées. Vêtue d’une robe fleurie qui flotte sur sa frêle silhouette, cette quadragénaire est séropositive depuis 2013.
« Mon mari est décédé en juin 2017 et, en novembre, j’ai découvert qu’en dehors du sida, j’avais aussi l’hépatite C », sanglote cette mère de trois « jolies filles », rencontrée à la mi-juillet au centre agréé de prise en charge des personnes vivant avec le VIH de l’hôpital Laquintinie de Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

A la mort de son époux, Pauline tombe malade. Dans les centres de santé où elle se rend, les médecins lui disent qu’elle souffre « de la fièvre, du paludisme, de fatigue chronique ». Commerçante sur un marché de Douala, Pauline finit petit à petit par être terrassée par tous ces symptômes dont elle ignore l’origine et qui l’obligent presque à cesser de travailler. « Malgré tout ce que les médecins me disaient, je ne guérissais pas, se souvient-elle, en fronçant ses sourcils. Ce n’est qu’ici, à l’hôpital Laquintinie, qu’on a su dépister l’hépatite C. »

 

« Je ne connaissais même pas cette maladie et j’ai découvert qu’elle est non seulement dangereuse, mais aussi très chère », poursuit la veuve. Après un premier test positif au virus de l’hépatite C, qui se transmet par voie sanguine, Pauline, « abattue, traumatisée, démoralisée », a dû subir un bilan préthérapeutique pour déterminer le taux de charge virale dans son sang, le type de génotype et l’état de son foie… Coût total de l’opération : plus de 300 000 francs CFA (457 euros). Une somme considérable dans un pays où le salaire minimum interprofessionnel garanti s’élève à 36 270 francs CFA.

 

Pour payer cette facture, Pauline se résout à vendre un terrain que lui a légué son mari dans son village natal. « Il était pour nos enfants. Mais, si je ne le vendais pas, je ne pouvais pas guérir et les élever. » Ce n’est qu’à la fin mai qu’elle a pu débuter son traitement.

 

Cancer du foie ou cirrhose

Au Cameroun, environ 10 000 personnes meurent chaque année d’une hépatite. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays fait partie des 17 les plus touchés dans le monde. Les hépatites les plus répandues sont l’hépatite B, dont le taux de prévalence (nombre de personnes infectées) est de 11,9 %, et l’hépatite C, dont la prévalence moyenne est de 13 %, soit plus de 2,5 millions de personnes touchées.

 

Comme pour Pauline, le diagnostic reste l’un des principaux freins au traitement de l’hépatite C au Cameroun. Après avoir effectué la première phase de test, peu onéreuse, « la majorité des patients n’ont pas les moyens de faire la seconde phase, le bilan thérapeutique, dont le coût est compris entre 200 000 et 300 000 francs CFA. Ils se découragent à ce stade. Beaucoup fuient après avoir été dépistés positifs et l’on n’est pas capable de dire s’ils développent une hépatite chronique », soupire le docteur Hubert Leundji, hépato-gastro-entérologue, responsable du Centre médical de l’Estuaire.

 

Car presque un tiers des personnes contaminées se débarrassent spontanément du virus. Les autres deviennent, en l’absence de traitement, « chroniquement » infectées et connaissent, comme Pauline, des épisodes de perte d’appétit et de poids, de douleurs musculaires et articulaires, de fatigue, de troubles du sommeil, de nausées, de vomissements, de diarrhées, de maux de tête et de troubles dépressifs. Des signes qui ne sont pas forcément imputés à l’hépatite C et peuvent durer deux à trois décennies avant que le malade ne déclare une cirrhose ou un cancer du foie.

 

« JE NE CONNAISSAIS MÊME PAS CETTE MALADIE ET J’AI DÉCOUVERT QU’ELLE EST NON SEULEMENT DANGEREUSE, MAIS AUSSI TRÈS CHÈRE À TRAITER »

 

Pourtant, en 2009, Hubert Leundji a mené avec des confrères une étude sur les hépatites qui leur a permis de recenser « tous les patients atteints de cirrhose et cancer du foie » de l’hôpital Laquintinie. Résultats : 54 % des cas étaient liés à l’hépatite C et 34 % à l’hépatite B. Une situation qui pourrait donc être évitée.

 

Plus grave, le spécialiste, par ailleurs secrétaire général de l’ONG SOS Hépatites Cameroun, souligne que les patients coinfectés au VIH et à l’hépatite C comme Pauline, sont plus exposés s’ils ne sont pas dépistés et traités « à temps ». « L’hépatite est plus dangereuse que le VIH. Lorsqu’on est coinfecté, on court le risque d’avoir les charges virales plus élevées, ce qui favorise la contamination de l’entourage, notamment lors d’un accouchement. On sait aussi que le malade porteur du VHC développera plus vite une cirrhose que celui qui n’est pas contaminé par le VIH », précise le spécialiste.

 

Prix prohibitifs

Contrairement à celle du VIH, la prise en charge de l’hépatite C n’est pas gratuite au Cameroun. Sa guérison est pourtant possible après seulement trois mois de traitement grâce à la découverte de nouvelles molécules en 2014. Le coût du traitement, revu à la baisse à la faveur de partenariats entre gouvernement et des firmes pharmaceutiques internationales, n’est toujours pas accessible à tous les Camerounais.

 

Selon un communiqué du ministre de la santé publique André Mama Fouda, daté du 5 janvier 2018, les nouveaux prix des « protocoles hépatite virale C » oscillent désormais entre 20 000 et 120 000 francs CFA contre 30 000 à 280 000 francs CFA auparavant. Des prix encore prohibitifs qui reviennent « à ne pouvoir soigner que l’élite », déplore le docteur Hubert Leundji.

 

« BEAUCOUP FUIENT APRÈS AVOIR ÉTÉ DÉPISTÉS POSITIFS ET L’ON N’EST PAS CAPABLE DE DIRE S’ILS DÉVELOPPENT UNE HÉPATITE CHRONIQUE »

 

« Le traitement des malades coinfectés au VIH et à l’hépatite B est gratuit, car il consiste en des combinaisons d’antirétroviraux » utilisés pour lutter contre le sida. « Ceux qui sont coinfectés au VIH et à l’hépatite C doivent malheureusement, pour le moment, acheter eux-mêmes leur traitement », déplore le professeur Magloire Biwole Sida, coordonnateur du Comité national de lutte contre les hépatites au ministère de la santé publique.

 

Il note cependant que « du fait de l’évolution technologique des firmes pharmaceutiques, le coût du traitement de l’hépatite C dégringole de mois en mois », concédant que le « réel problème demeure le diagnostic ». Même constat dressé par les principales associations de lutte contre les hépatites qui mènent des actions de plaidoyer auprès du gouvernement et des organisations internationales pour la gratuité du diagnostic.

 

Le professeur Magloire Biwole Sida précise que le gouvernement travaille en collaboration avec des partenaires « pour résoudre ce problème ». C’est le cas de l’ONG Foundation for Innovative Diagnostics (FIND) qui essaie de mettre sur pied de meilleurs outils de diagnostics de l’hépatite C et de les intégrer avec le traitement dans les programmes de lutte contre le VIH dans sept pays, dont le Cameroun. La fondation a même signé en 2017 un accord de coopération avec Yaoundé, « qui n’en est qu’a ses débuts », assure Sonjelle Shilton, de l’ONG FIND. Mais avant toute chose, prévient Magloire Biwole Sida, « si une solution n’est pas développée pour aplanir l’accès au diagnostic, on n’aura pas résolu le problème. Donc, il faut que le dépistage soit gratuit, il faut que les examens de suivi soient proposés à des coûts très réduits pour qu’on puisse passer à la phase d’éradication ».

 

Pour l’héritage des filles de Pauline, englouti dans les soins, il est trop tard. Son traitement doit prendre fin dans quelques semaines : « Ne me parlez plus de cette maladie, dit-elle en se détournant. On m’a dit que j’allais guérir. Je veux guérir. Pour pouvoir élever mes enfants. »

Un gendarme accusé de viol sur mineure a été mis aux arrêts à Bamenda dans la région du Nord-ouest, secouée comme celle du sud-ouest, par des revendications sociopolitiques depuis octobre 2016, qui ont débouché sur la crise anglophone.

La victime a 17 ans

 

Le cas d’atteinte aux bonnes mœurs a été commis dans la matinée du 23 juillet par un personnel militaire déployé à Bamenda Search Bamenda dans le cadre d’une opération de sécurisation des populations désireuses de vaquer à leurs occupations malgré les mots d’ordre de « villes mortes » lancés par les sécessionnistes.

 

Le soldat de 1ere classe, Arthur Mbida aurait abusé d’une jeune fille, nommée Violet Ndikahu, « malicieusement » sous le prétexte d’un contrôle d’identité de routine.

 

Mise aux arrêts

Le soldat fautif a été mis aux arrêts par la gendarmerie et déféré au parquet militaire de Bamenda hier mardi 24 juillet, pour répondre au pénal des actes odieux qu’il aurait commis.

Le viol est puni par le code pénal camerounais. S’il est reconnu coupable, le gendarme risque entre 5 et 10 ans d’emprisonnement.

En outre, des « sanctions disciplinaires seront prises à l’encontre du soldat », promet Joseph Beti Assomo le ministre délégué à la présidence chargé de la défense (Mindef).

 

Vidéo

Dans une vidéo rapidement devenue virale sur internet, la jeune dame a affirmé qu’elle a été violée par le gendarme.

« Je l’ai supplié en lui expliquant que j’ai un enfant », affirme-t-elle.

« Mais il m’a déshabillé pour me violer », souffle la victime présumée.

Le bourreau aurait conduit sa victime à l’abri du regard des autres soldats commis au contrôle, avant d’abuser sexuellement d’elle apprend-on.

 

Récurrence

Les soldats camerounais sont régulièrement accusés d’exactions sur les civils. Amnesty international a récemment documenté des accusations d’exactions contre les soldats camerounais.

Ces accusations ont vite été balayées par les officiels qui accusent de « déstabilisation », l’ONG spécialisée dans la défense des droits de l’homme.

Au plan local, d’autres ONG, accusent l’armée d’abus contre les civils. Des vidéos ont montré des étudiantes sous la menace d’armes, forcées de se baigner dans la boue ou encore des suspects molestés après leur arrestation.

Dans d’autres vidéos virales, l’on peut voir des maisons et villages tout entiers incendiés par des soldats.

 

 

Redorer le blason

Joseph Beti Assomo, le Mindef, a indiqué qu’il s’agit de l’acte « d’un soldat égaré.»

Il tente de rassurer l’opinion sur « l’image » et le « professionnalisme » de l’armée camerounaise, « respectueuse » des droits de l’homme.

Pour une certaine opinion, la sanction du Mindef est une démarche de « séduction », qui n’a pour seul but que de redorer le blason de l’armée camerounaise.

D’autres voient la mise aux arrêts du gendarme Arthur Mbida, comme le début d’une nouvelle ère d’impunité dans les rangs des forces de défense et de sécurité du Cameroun. 

Une averse torrentielle s’est abattue sur la ville de Limbé depuis 3 heures du matin a laissé beaucoup des personnes sans-abri. Mabeta, Motowo, Church Street, Manga Williams Avenue, Clerk’s Quarters, Mbonjo et Down Beach sont parmi les plus durement touchés.

En effet cinq personnes sont mortes et une autre a été portée disparu lors de l’inondation qui a touché Limbé depuis ce matin selon les informations parvenues à l’agence camerounaise de presse. Ce bilan qui reste encore provisoire peut s’alourdir vue les dégats martériels occusionnés par la montée des eaux.

 

Les activités économiques notamment celles du marché de mardi Limbe ont été durement affectées par ces pluies diluviennes.

Le préfet du département de Fako, Emmanuel Ledoux, était sur place pour faire le point sur la situation. Mais pour l’heure, les secours se font attendre laissant la populations dans le désaroi total comme le montrent les images ci-dessous

Après l’annonce le 9 juillet dernier de la tenue des élections présidentielles au Cameroun le 7 octobre prochain, Paul Biya a annoncé qu’il se présentait à nouveau. Alors qu’une partie de l’opposition tente de se coaliser afin de le faire chuter, un groupe de vingt partis, sous le nom de G20, lui apporte son soutien.

 

Paul Biya, un Président au pouvoir depuis 1982. Âgé de 85 ans, et président de la République du Cameroun depuis 36 ans, suite à la démission en 1982 du Président Ahmadou Ahidjo pour des raisons de santé, Paul Biya a été réélu à 6 reprises, entre 1984 et 2011. En 2008, il a fait retirer la limite de deux mandats présidentiels maximum de la constitution.

Un soutien de la part des partis d’opposition. Alors que le parti traverse une série de soubresauts sécuritaires dans les régions anglophones du pays, une coalition de vingt partis a décidé d’apporter son soutien à la candidature de Paul Biya. Cette prise de position est justifié, selon les initiateurs de ce soutien par les conditions de sécurité, mais également par les difficultés de trouver un candidat d’opposition derrière lequel se rallier.

 

 

La présence d’anciens opposants à Biya, Ainsi, alors que l’avocat Jean De Dieu Momo s’était porté candidat en 2011 contre Biya, il a décidé cette année de se rallier à lui. Il explique sa décision en estimant que le Président actuel ayant déjà l’armée avec lui est le plus à même de maintenant le Cameroun dans la paix et la stabilité.

 

De son côté Bapooh Lipot de l’UPC, autre parti ayant rejoint le G20, estime que «  Pour le moment, au regard des enjeux, en attendant que l’opposition camerounaise puisse proposer à son peuple une alternative structurée, nous disons que nous ne pouvons pas porter notre choix sur l’aventure », évoquant ainsi les candidats s’opposant à Paul Biya.

Le Premier ministre a procédé samedi à une visite d’évaluation des travaux en cours dans la capitale économique, à la veille de la troisième inspection des experts de la Caf.

 

Après sa dernière visite des grands chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (Can Total 2019) à Douala en mars 2018, Philémon Yang, le Premier ministre du Cameroun, a procédé samedi 21 juillet à une autre descente de terrain, pour évaluer l’avancée des travaux. Cette sortie du chef du gouvernement intervient à quelques jours de la troisième inspection des experts de la Confédération africaine de football (Caf) prévue du 04 au 10 août 2018.

 

Au niveau des infrastructures sportives, la délégation du Pm a visité le complexe sportif de Japoma, les stades d’entrainement de Mbappé Léppé et de Bonamoussadi. Même si le premier ministre, par ailleurs président du Comité national de préparation des Coupes d’Afrique des Nations de football (Can) 2016 et 2019 (Comip-Can), n’a pas fait de déclaration à l’issue de la tournée, une source proche du Comité a indiqué que le taux de réalisation des travaux du complexe sportif de Japoma se situe à 60%.

 

Pour ce complexe de 50 000 places construit par la société turque Yenigün, les préfabriqués (produits en Turquie et au Cameroun) sont déjà prêts à être montés. Aussi, au stade annexe côté Nord du complexe, les travaux ont été entamés et l’aire de jeu est achevée. Les gradins sont déjà posés. L’heure est à l’ensemencement de la pelouse.

 

Quand à l’annexe B, l’aire de jeu est également achevée. Les équipes sont actuellement à pied d’œuvre pour l’ensemencement de la pelouse, apprend-on. Notre source fait également savoir que le terrassement des terrains de tennis, de volley Ball et de basket-ball est déjà achevé.

 

Sur le terrain à Bepanda, un responsable du chantier a indiqué que la construction des aires de jeu sera prête à la fin d’année 2018. «On maitrise le planning des travaux. Nous aurons atteint 90% au mois de novembre », a-t-il rassuré. Globalement, les stades d’entrainements Bonamoussadi et Mbappe Leppe sont estimés à un taux de 41 % d’avancement des travaux et 9 % de retard.

 

Le Pm et sa délégation ont également visité plusieurs infrastructures dans la capitale économique, notamment des hôtels, l’aéroport international de Douala, l’Hôpital gynéco-obstétrique et l’hôpital général. La visite s’est achevée par un huis clos à la Communauté urbaine, où le chef du gouvernement est sans doute revenu sur les prescriptions de la Caf et faire quelques recommandations pour la bonne évolution des chantiers.







Sunday, 05 June 2022 11:01