Ils souhaitent mettre fin aux problèmes comme le retard de vol, les mauvaises conditions climatiques et les pannes techniques.Les Directeurs généraux des compagnies des compagnies aériennes africaines ont siégé le 30 juillet 2018 à Yaoundé. L’objectif de la 176e réunion du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines était de parvenir à rendre les airs confortables pour les passagers. Le Chief executive officer à RwandAir et président de séance Yvonne Manzi Makolo, a précisé que les discussions ont été focalisées sur la clientèle et l’appréciation qu’elle fait du transport aérien.
Au cours des assises faites à huis clos, il a été décidé de la mise en place des stratégies devant favoriser une étroite collaboration entre les compagnies membres de l’Afraa, pour garantir plus de performance dans le secteur. Cependant, il s’est trouvé que la non ratification de l’accord qui régit l’Afraa par certains pays constitue un gros obstacle sur la voie. «A cause de ce manque de synergie, nous n’arrivons pas à faire une large implémentation des recommandations prises en vue de parvenir à l’atteinte de nos objectifs», a déploré Yvonne Manzi Makolo.
L’autre problème qui a retenu l’attention des Directeurs généraux des compagnies aériennes nationales a été celui du rapatriement. «Pour regagner leur pays d’origine les personnes expulsées d’un Etat donné font le voyage gratuitement. Cela cause un préjudice aux compagnies qui doivent supporter les coûts y relatifs», a relevé Yvonne Manzi Makolo.
Le comité exécutif de l’Afraa est composé de 11 membres. Ont répondu présent à la rencontre, les Directeurs généraux issus de l’Egypte, du Keyna, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, du Burkina Faso, de la Tunisie du Zimbabwe et du Maroc dont le directeur général de la compagnie nationale est le président de cette instance.