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L’évènement présidé le 3 août dernier par le ministre des Postes et Télécommunications était organisé par le technopole Ocean Innovation Center (OIC) fondé par Jacques Bonjawo.

Pendant quatre jours, Kribi a été la capitale de l’innovation et des technologies. La ville abritait alors le premier forum sur l’innovation et les technologies émergentes. L’évènement était placé sous l’égide de la Minpostel, Minette Libom Li Likeng, en présence de plusieurs invités dont le représentant régional pour l’Afrique centrale et Madagascar de l’Union internationale des télécommunications, le représentant résident de l’IAI au Cameroun et des experts de Microsoft.
Les jeunes de ce centre et ceux venus d’ailleurs ont ainsi bénéficié de l’expertise des génies du numérique lors des conférences-débats et autres ateliers d’échanges dont l’exposition dédiée aux startups. Selon Cameroon Tribune du lundi 6 Août 2018, l’un des temps forts de la manifestation ayant été le startup innovation challenge : un concours national destiné à encourager et à récompenser les jeunes porteurs d’un projet original et innovant dans les technologies émergentes. Plusieurs projets innovants et porteurs ont alors été identifiés. Pour le promoteur du forum, il était question de provoquer une dynamique nationale autour du numérique. Et surtout, initier des partenariats avec les différents acteurs du digital. Le rendez-vous de Kribi, placé sous le thème : «L’innovation technologique au service de la société», a aussi permis de montrer comment le digital touche l’ensemble de la population et transforme tous les secteurs depuis quelque temps. Quant à la «Journée de la fille digitale», elle a créé un environnement national encourageant les jeunes filles à envisager une carrière dans un secteur en pleine expansion. En se séparant, les universitaires, les chercheurs et les autres acteurs exerçant dans l’«Open innovation» ont proposé des pistes de solutions pour améliorer la stratégie de l’économie numérique au Cameroun.
Le média néerlandais De Telegraaf nous apprend que « l’annonce de la Fédération camerounaise de football à l’effet que Clarence Seedorf est le nouvel sélectionneur national et Patrick Kluivert son assistant est prématurée. Mais des discussions sérieuses se poursuivent, c’est certain ». Contacté, le principal intéressé, Seedorf, répond par une simple phrase : « Pas encore, mais presque », alors que Kluivert délibère et considère le projet tel que cela lui a été présenté.
Si les qualités des deux super vedettes en tant que joueur ne font aucun doute, il y a un ajustement par rapport aux responsabilités qui devrait être bien pensé, mûri, réfléchi, avant toute décision. C’est que le Cameroun ne vole pas véritablement haut pour la qualité de son encadrement administratif. Ces deux énormes personnalités du monde du football ont vécu dans un environnement favorable au travail et au développement personnel. Rayé par le monde pour son environnement malsain, l’annonce du ministre Bidoung Mpkwatt, avant l’aboutissement complet des négociations entre les parties, vient prouver à satiété que les choses ne se passent pas au Cameroun comme ailleurs. Et pourtant, l’exposition médiatique qu’aura le Cameroun dans le cas où tout se confirme peut-être très intéressant. Si Clarence Seedorf parle couramment plusieurs langues, le néerlandais, l’espagnol, l’italien, l’anglais, son collègue, Patrick Kluivert s’exprime aussi très bien en français puisqu’il a évolué en France à Lille OSC en tant que joueur et au PSG en tant que directeur sportif. Si tout vient à se concrétiser, le duo sera a la tête des Lions Indomptables lors de la CAN 2019 que le Cameroun organise et gérera possiblement les éliminatoires de la prochaine coupe du monde 2022.
Source : Camfoot
Les concernés avaient embarqué le 29 juillet dans un camion militaire devant les conduire à la frontière Cameroun-Nigeria. Le véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé qui a libéré sa charge.Six demandeurs d’asile et six militaires camerounais ont péri le 29 juillet dernier dans une explosion lors d’une opération de rapatriement de Nigérians arrivés dans le pays pour échapper aux exactions de Boko Haram. Le 29 juillet, les militaires camerounais ont embarqué 12 demandeurs d’asile d’origine nigériane dans un camion de l’armée pour  les ramener à la frontière. Six soldats ont été désignés pour les accompagner. Le véhicule les transportant a roulé sur un explosif au niveau d’Homaka (département du Mayo-Sava). Six autres demandeurs d’asile ont été blessés dans l’explosion occasionnée. Pour le Haut-commissariat des nations Unies, cet incident remet à l’ordre du jour la pratique des expulsions de demandeurs d’asile nigérians de l’Extrême-Nord alors que les conditions de retour ne sont pas réunies dans leurs régions d’origine. « Cet incident tragique est un témoignage décevant des retours forcés (refoulements) de réfugiés et de demandeurs d’asile du Cameroun, malgré les nombreux appels lancés par le HCR au gouvernement camerounais pour respecter ses obligations« , déclare Valentin Tapsoba, directeur du bureau régional du HCR pour l’Afrique. Selon le Hcr, près de 800 Nigérians ont été contraints à retourner dans leur pays depuis le début de l’année 2018. A l’opposé, le pays a enregistré 8000 nouveaux arrivants à la même période. Ce qui porte à 367 000 le nombre de personnes réfugiées au Cameroun.
Afanwi Ndifor (Mcnc) : Le prophète peaufine sa stratégie de campagne Quatorze jours après avoir déposé son dossier de candidature à Elections Cameroon (Elecam), le candidat du Mouvement citoyen national camerounais (Mcnc), Afanwi Ndifor, travaille sur sa stratégie de campagne. « Nous sommes en train de mettre en place nos stratégies pour la campagne sur le territoire national », indique le prophète qui lorgne le palais d’Etoudi. Le leader du Mcnc multiplie des réunions de concertation avec les cadres de son parti dans leur quartier général à Douala. A quelques jours de la publication de la liste officielle des candidats retenus pour le scrutin du 07 octobre prochain, Afanwi Ndifor semble plutôt optimiste quant à la sélection de son dossier de candidature. « Quand votre dossier est correct et que vous travaillez avec Dieu, tout est possible », croit-il savoir, en attendant le verdict officiel de la désignation des challengers du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Paul Biya.Patrice Etondè Etondè (Candidat indépendant) : Déploiement dans le grand NordUn peu plus de deux semaines après l’annonce et le dépôt de sa candidature pour la prochaine élection présidentielle, le candidat indépendant des « Dreamers », Jean Patrice Etondè Etondè, se déploie déjà sur le terrain pour séduire quelques électeurs. D’après les membres de son équipe de campagne, « tout comme les autres candidats, il peaufine sa stratégie et met tout en oeuvre pour gagner l’élection. La campagne se déroule bien ». Depuis quelques jours, Jean Patrice Etondè Etondè s’est installé dans le septentrion, où il communique sur la vision qu’il a du Cameroun, rassure-t-on dans son entourage. Sans vouloir donner de détails sur les localités ayant reçu ce le candidat, les membres de son équipe assurent de que toutes les régions recevront leur leader-candidat. Peu disert sur les difficultés rencontrées, la même équipe se montre confiante quant à l’avenir. « Ce sont ces difficultés qui rendent la campagne intéressante ; les surmonter lui donne un sens », indique son Qg de campagne.  Roger Chantal Tuilé (Debout le Cameroun) : Une coalition en préparationDepuis quelques semaines, Roger Chantal Tuilé et son parti Debout le Cameroun, ont engagé une série de discussions avec quatre autres formations politiques de l’opposition en vue d’une coalition pour l’élection présidentielle du 07 octobre prochain. Sur l’identité de ces dernières, le président fondateur de Debout le Cameroun estime qu’il est préférable de garder le secret, parce qu’ils [lui et les leaders des quatre autres partis politiques, Ndlr] « pourraient être déstabilisés par la grande machine qu’est le Rdpc ». Roger Chantal Tuilé promet l’aboutissement de ces pourparlers d’ici la fin de semaine en cours. En attendant le lancement officiel de la compagne électorale, l’ancien journaliste a également entamé des descentes sur le terrain, afin de constituer ses équipes de travail. Après sa visite hier mercredi à Obala et la semaine dernière à Bertoua, ce candidat annonce une descente dans la ville de Monatelé dès la semaine prochaine. « Ces équipes que nous mettons en place sont chargées de sensibiliser dans les petits villages et par la même occasion, d’installer nos représentants dans les départements et les arrondissements », explique le président de Debout le Cameroun. Qui ajoute que ces différentes tournées visent aussi à recruter des scrutateurs qui devront contrôler les différents bureaux de vote. Chantal Tuilé a adossé son projet politique sur le fédéralisme, la limitation du mandat présidentiel et la diminution du train de vie de l’Etat.  Isaac Feuzeu (Merci) : En attendant la campagne…Il peut désormais se considérer comme un habitué de l’élection présidentielle. Isaac Feuzeu du Mouvement pour l’émergence et le réveil du citoyen (Merci), avait déjà challengé Paul Biya à l’élection de 2011, soit dix ans après la création de son parti politique. Le 16 juillet dernier, il a une fois de plus déposé son dossier de candidature pour la présidentielle du 07 octobre prochain à Elections Cameroon (Elecam). Selon les confrères présents sur les lieux ce jour-là, le président du Merci avait promis s’exprimer uniquement lorsque la campagne sera officiellement lancée. En 2011, lors de son baptême du feu à l’élection présidentielle, Isaac Feuzeu a obtenu 9216 voix. Un résultat qui lui donnait un pourcentage de 0,19%. Le président du Merci a occupé le 17e rang sur 23 candidats. Le natif de Bandenkop, dans le département des Hauts-plateaux, région de l’Ouest Cameroun, entend certainement pour le scrutin du 07 octobre prochain, réaliser un meilleur score. Seulement, comme il l’a promis lors du dépôt de son dossier de candidature le 16 juillet dernier, il est encore totalement absent sur le terrain, contrairement à beaucoup d’autres candidats qui l’ont investi depuis la convocation du corps électoral, le 09 juillet dernier.
Face aux hommes des médias vendredi 3 août 2018, le Directeur général de cet hôpital public a indiqué que tout est fait dans la formation sanitaire dont il a la charge, pour que les femmes ne meurent pas en donnant la vie.Le Directeur général (Dg) de l’hôpital central de Yaoundé affirme fermement qu’il n’y a jamais eu de patientes séquestrées au sein de cette formation sanitaire publique. L’information qui a cependant fait le tour de la toile, d’après lui est erronée. C’est en quelque sorte le message principal du point de presse qu’il a donné vendredi dernier. «J’ai été surpris de voir cette information à la revue de presse. J’ai par ailleurs vu des photos insoutenables de femmes-mères à même le sol, d’autres sous le lit, dans une pièce exiguë.  Situation inacceptable et inhumaine», déclare-t-il. Il indique que jusqu’à vendredi dernier, l’hôpital n’enregistrait qu’une seule femme qui était en attente de paiement à la maternité, sans pour autant être séquestrée. Et aux dernières nouvelles, cette dernière est retournée chez elle. Contrairement à cette affaire de séquestration d’une dizaine de femmes qui a été largement relayée sur les réseaux sociaux, le Dg de l’hôpital central de Yaoundé affirme que sa structure au quotidien met tout en œuvre pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie. La prise en charge sans condition des urgences vitales décidée par la hiérarchie est appliquée à la lettre, bien que le recouvrement ne soit pas aisé. Il déclare qu’en 2017, le manque à gagner de l’hôpital par rapport aux kits de césarienne était de près de 13 millions de Fcfa. Ceci sans compter les frais de chirurgie, d’anesthésie, de laboratoire, d’hospitalisation et de sang servi.  Soit près de 33 millions au total. En un an, fait-il savoir, plus de 350 femmes ont eu leurs enfants par césarienne sur les 4000 accouchements enregistrés. Une bonne partie vient des structures périphériques et n’arrive pas à régler ses factures. «Notre rôle est de les sauver ainsi que leurs enfants dans le respect de la dignité humaine», a-t-il déclaré.

Ce 6 août marque le retour remarqué de la population de Nguti dans leur village.

Ils avaient quitté les lieux alors que les terroristes séparatistes les menaçaient. Grâce au BIR, de nombreux civils sont enfin rentrés chez eux. Des consultations médicales et des reliquats de denrées ont été offertes.
Comme les deux premières fois, le but de la descente des experts de la Confédération africaine de footbal (Caf) est de procéder à l’évaluation des chantiers devant abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football.Longtemps annoncée, d’après l’une de nos sources dignes de foi, la délégation d’experts de la Caf sera au Cameroun aujourd’hui. Même si on n’a pas encore le programme de sa tournée, on sait que cette descente, devra rassurer la Caf sur la capacité du Cameroun à pouvoir organiser la Can 2019. Surtout que la semaine dernière la rumeur sur le retrait de cette compétition au pays de Samuel Eto’o a alimenté les chaumières. D’après ladite rumeur, la compétition aurait été donnée au Maroc. Cependant pour mettre fin à ces supputations, le premier vice-président de la commission chargée de l’organisation des compétitions à la Caf, Philip Chiyangwa a fait une sortie publique au cours de laquelle, il a déclaré «je vais vous faire une promesse en qualité de l’un des vice-présidents de la commission d’organisation de la Can. Je souhaite que rien de fâcheux n’arrive au Cameroun…Si le Cameroun construit à terme tous ses stades et ses aéroports, que les gens peuvent aller et venir sans problèmes et que la sécurité est garantie, le Cameroun est la destination où nous voulons être en 2019». Rendu donc à moins d’un an de la tenue de la Can 2019, de façon globale on peut affirmer que les travaux de construction des stades avancent plutôt bien. Par exemple au stade Olembe le gros œuvre est achevé. Au Complexe Omnisport de japoma les travaux de réalisation sont de 68% et le l’ouvrage peut être livré à la fin du mois de décembre 2018. En début du mois de juillet dernier, le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine indiquait que le taux d’exécution des travaux dans son territoire était de 40%. Lors de ses récentes visites dans ces chantiers le Premier ministre a instruit aux entreprises adjudicataires de ces marchés, de tout faire pour respecter les délais de livraison.
La filiale camerounaise de la multinationale sud-africaine s’est associée à l’entreprise INTERTON pour postuler à l’appel à candidatures lancé par le gouvernement dans le but de moderniser 14 postes de péages.
MTN-Cameroun veut se déployer sur les routes du pays. La compagnie de téléphonie mobile fait partie des entreprises ayant répondu à l’appel d’offres pour la modernisation de 14 postes de péages  lancé par le gouvernement. Pour candidater, MTN s’est associée à l’entreprise sud-africaine INTERTON. « Notre intention est de fournir un service qui est probablement le  meilleur qui puisse être fourni sur le territoire camerounais. Etant donné qu’INTERTON est le leader africain en matière de péage moderne notamment avec leurs réalisations en Afrique du Sud, MTN est un leader incontesté au niveau de la téléphonie mobile au Cameroun », explique le general manager mobile financial services de MTN-Cameroun Alain Claude Nono. Si elle est retenue son entreprise ne compte pas relever les prix du péage à court et moyen terme. Elle les maintiendra à 500 Francs CFA. « Sauf si le gouvernement décidait qu’il en soit autrement », conditionne Alain Claude Nono. Il sera question pour MTN d’améliorer l’expérience du paiement  au niveau du client c’est –à-dire le dématérialiser complètement. Il s’agira de permettre que quel que soit le moyen de paiement dont il dispose qu’il  puisse effectuer son paiement. Permettre aux usagers de pouvoir recharger leurs cartes de paiement  du péage sur l’ensemble du réseau de MTN est l’autre intention de cet opérateur de téléphonie mobile. « Nous sommes dans une logique de diversification de nos activités. MTN aujourd’hui est une entreprise digitale. Ce n’est plus une entreprise de télécommunications. Il y a beaucoup d’évolutions dans les services sur le domaine du digital. Et MTN se veut à l’avant-garde de cette évolution-là. L’activité de la voix va decrescendo donc il est important que nous puissions diversifier notre portefeuille de services », réagit M. Nono. La digitalisation et la dématérialisation des paiements au niveau des péages fait partie des ajustements effectués par la Mobile telecommunications network.
C’est le bilan des nouvelles violences qui ont émaillé les journées des 4 et 5 août dans les régions anglophones.Le nombre de victimes du conflit qui secoue actuellement le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun ne cesse de s’alourdir. Ce weekend, de nouveaux décès ont été enregistrés dans les rangs des forces de défense et de sécurité, chez les militants sécessionnistes et chez des civils. Samedi matin, de violents affrontements se sont déroulés entre forces de défense et militants sécessionnistes dans le département de la Mechum, région du Nord-Ouest. Des sources locales indiquent avoir entendu des tirs à l’arme lourde. Les populations, apeurées, ont quitté les lieux en masse. C’est dans ces circonstances que trois gendarmes auraient été décapités. Le lendemain, la découverte des corps sans vie de trois autres gendarmes a entraîné une descente musclée des forces de défense dans la ville de Tombel (Sud-Ouest). Cinq maisons auraient été incendiées à Mboh, un sécessionniste neutralisé, et deux civils tués par balles. A Mutenguene (Sud-Ouest), Ekahnjume Simon, un officier de police exerçant dans ladite ville a été tué à son domicile samedi soir par des hommes armés. Ceux-ci ont attaqué sa résidence tard dans la soirée avant de s’enfuir après leur acte. Difficile de savoir s’il s’agit d’une attaque menée par des combattants séparatistes. Ce que l’on sait néanmoins, c’est qu’il s’agit du deuxième officier de police à avoir trouvé la mort à Mutenguene au cours de ces deux dernières semaines. Le premier avait été tué à Ombe (sur l’axe routier Mutenguene–Limbe), par des hommes non armés qui se sont emparés de son arme. Les violences continuent dans les régions anglophones, malgré l’appel au cessez-le-feu lancé par le cardinal Christian Tumi. C’était au cours de l’annonce de l’organisation d’une conférence générale des anglophones qui se tiendra les 29 et 30 août prochains à Buea.
Les faits remontent au 30 juillet 2018.Les ravisseurs exigeaient le paiement d’une rançon de 3 millions de Fcfa par otage. Et les otages avaient déjà passé trois jours en détention. Ils ont été kidnappés par des gangs armés qui sévissent dans la région de l’Adamaoua. Lors de la libération desdits otages, il y a eu un affrontement entre les militaires du 5èmeBataillon d’intervention rapide (Bir) et les kidnappeurs. Durant ledit affrontement l’une des victimes s’est pris une balle. Il s’agit du nommé Hamagabdo Hayatou qui a finalement succombé à ses blessures. L’un des ex-otages raconte qu’ils étaient en fait au départ neuf. Cinq ont été libérés  après que leur rançon ait été payée. Toutefois les otages libérés ont été présentés à leur famille le 30 juillet dernier. L’opération de ces derniers a également permis de libérer un jeune garçon âgé de 20 ans. Il avait déjà passé 12 jours en détention. Dans  un communiqué publié par Rachid Hamoua le sous-préfet de l’arrondissement de Martap a indiqué que deux preneurs d’otages ont été blessés par balles. Et il se trouve qu’ils sont en errance dans les villages de Martap à la recherche de soins. Il appelle les populations à collaborer avec les forces de défense pour rattraper ces kidnappeurs.






Sunday, 05 June 2022 11:01