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Près de 11.000 ménages seront sensibilisés dans le Grand-Nord, par le personnel du  programme de réponse à l’impact des mouvements de populations internes et externes dans le Grand-Nord.Selon le coordonnateur du projet de renforcement de la résilience des populations des régions du septentrionales que nous avons rencontrés le 06 Aout 2018, « le Cameroun est confronté depuis plusieurs années à une crise humanitaire complexe dans ses régions de l’Est, l’Adamaoua, Nord et l’Extrême-Nord. L’instabilité politique dans les pays voisins a conduit des centaines de milliers de personnes à s’y refugier. Dans le septentrion du Cameroun, on rencontre deux grandes catégories de populations affectées : des refugiés nigérians et des déplacés internes. Les mouvements de réfugiés nigérians vers le Cameroun sont dus aux exactions de la secte terroriste boko haram semant la désolation dans le sud-est du Nigeria. Depuis 2014, 70.378 réfugiés nigérians ont été enregistrés dans l’Extrême-Nord par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR) tandis que 156.316 personnes déplacées internes (PDI) ont été dénombrés par l’Organisation internationale pour les Migrants (OIM). Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord font partie des régions les plus pauvres et les vulnérables du Cameroun, avec un taux de pauvreté monétaire respectivement de 47%, 67% et 74% contre une moyenne nationale de 37% (Ecam4). Cette situation est aggravée par une très forte croissance démographique (3,4% contre 2,6% à l’échelle nationale). Totalisant près de 35% de la population nationale, ces régions affichent les plus fort scores d’insécurité alimentaire, de l’ordre de 56% (étude nutritionnelle, SNV Cameroun 2014) dans la région de l’Extrême-Nord, et la disponibilité annuelle moyenne de céréale par tête y oscille entre 100 et 110 kg contre une moyenne nationale optimale fixée à 230 Kg. On compte environ 2,3 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans ces régions qui accueillent les réfugiés nigérians et centrafricains ainsi que des déplacés internes. Les prévalences de malnutrition chronique pour les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua sont respectivement de 38,9%, 37,8%, 34,6%. Le taux de prévalence de l’insuffisance pondérale y est respectivement de 24,6% ,20% et 15,4%. Pour ce qui est de la malnutrition aigüe sévère, l’Extrême-Nord est en situation d’urgence et présente une prévalence de 2%. Les régions de l’Adamaoua et du Nord par contre, sont en situation d’alerte avec des prévalences respectives de 1,6% et 1,4%. Le projet de renforcement de la résilience des populations des régions septentrionales (PRESEC) fait partie du programme de réponse à l’impact des mouvements de populations internes et externes dans les régions du septentrion. Il est financé par l’Union européenne pour l’Afrique et est mis en œuvre par le consortium constitué de l’organisation Néerlandaise de Développementale (PRESEC), et a pour objectif de renforcer la résilience des populations vulnérables à l’insécurité nutritionnelle dans le septentrion Camerounais tout en contribuant à la cohésion sociale.
Le Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) a rendu publique ce mardi 7 août 2018 la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 7 octobre 2018. Il s’agit de: Biya Paul Garga haman Kamto Maurice Libii Cabral Matomba Serge Muna Akere Ndam Njoya Ndifor A Franklin Josiah Osih Les autres dossiers rejetés pour diverses raisons. Nous y reviendrons…
Le ministre de l’Administration territoriale en a fait l’annonce vendredi dernier, au cours de la réception des chefs traditionnels libérés par les sécessionnistes.Le gouvernement camerounais s’apprête à ramener de nouveaux militants sécessionnistes au pays. Cette information était contenue dans le discours prononcé par le ministre de l’Administration territoriale, le vendredi 03 août dernier, au cours de la cérémonie d’accueil de quatre chefs traditionnels de la région du Sud-Ouest, précédemment libérés  par les combattants sécessionnistes. Dans cette allocution, le ministre Paul Atanga Nji a révélé que les individus qui apportent des aides financières aux groupes armés qui se battent en zone anglophone ont été identifiés. « Les forces de défense mettent tout en œuvre pour capturer tous les terroristes. Je peux vous dire que tous ceux qui financent les activités terroristes depuis l’extérieur du pays ont été clairement identifiés. Très bientôt, un avion sera dépêché pour aller les chercher et les ramener au Cameroun comme les 47 du Nigeria. Il n’y aura aucun endroit où les terroristes pourront se cacher. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Cameroun», a déclaré Paul Atanga Nji. Le secrétaire permanent du Conseil national de sécurité durcit le ton, à l’heure où de nombreux appels au cessez-le-feu se font entendre. « Ils vont payer pour ces crimes et toute leur descendance payera pour cela », a-t-il martelé au cours des échanges, avant de souligner que le président de la République a soutenu que « force doit revenir à la loi, pour protéger les populations civiles ». L’arrestation de nouveaux militants sécessionnistes au sein de la communauté camerounaise de la diaspora viendra alourdir les rangs de personnes déjà arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Le 05 janvier 2018, 47 présumés activistes terroristes ont été arrêtés au Nigeria. Parmi ceux-ci, se trouvait le leader des séparatistes, Sissiku Ayuk Tabe. Pour le ministre Issa Tchiroma Bakary, ces personnes seront traduises devant les autorités judiciaires, pour répondre des actes qui leur sont reprochés.
A un mois de la rentrée scolaire, ils attendent encore d’être fournis par les éditeurs qui ont accusé du retard dans la production des livres à cause de la publication tardive de la liste homologuée.Les libraires et papetiers du Cameroun sont inquiets. L’indisponibilité des manuels scolaires dans les rayons à un mois de la rentrée scolaire n’augure rien de bon dans la prospérité de leur business et leur rapport avec les parents d’élèves, leurs principaux clients. Ils font savoir que cette indisponibilité était prévisible avec le retard déjà enregistré dans la parution de la liste des manuels qui, selon un décret du Premier ministre, devait être homologuée au plus tard cinq mois avant la rentrée scolaire prévue le 03 septembre prochain. Mais ladite liste attendue autour du 24 mars a été finalement rendue publique le 13 juin dernier, soit trois mois plus tard. «Généralement, les parents commencent à se ravitailler le 15 juillet. Nous faisons nos chiffres pendant deux mois (juillet et août). L’année dernière, la plupart des manuels scolaires étaient disponibles quand la liste a été publiée », se rappelle un libraire à Douala. Apollinaire Ngassa, le président national du Syndicat des libraires et papetiers du Cameroun (Synalipac), explique que les éditeurs ont pris du retard dans l’édition des manuels à cause de la publication tardive de la liste homologuée. Lors d’une réunion à la primature le 31 juillet 2018, les éditeurs les plus optimistes ont annoncé une disponibilité des livres pour le mois d’août courant. Afredit (maison d’édition) a indiqué la date du 25 août pour être à jour. Cosmos a donné rendez-vous le 27 août. En date du 06 août 2018, seul l’éditeur Sopecam (Société de presse et d’édition du Cameroun) disposait des premiers manuels scolaires à l’attention des libraires. En attendant la production des autres éditeurs, les libraires pensent à la création d’une centrale d’achat. Ce qui permettra aux libraires à la petite bourse de se ravitailler en livres lorsque les éditeurs prescrivent un minimum d’achat de dix livres.90% des pertesLes libraires sont certes mécontents, mais ils apprécient la réforme du livre et la politique du Premier ministre qui a institué le « livre unique ». « Beaucoup ne comprenaient pas ce qu’est le livre unique. Beaucoup pensaient que le livre unique était un coup de massue sur la tête des libraires. Pourtant, les libraires ne vont plus courir de gauche à droite, chez différents éditeurs, pour aller chercher les livres. Actuellement, nous allons avoir certains distributeurs agréés qui vont avoir tous ces livres-là sur place. Ça va donner la possibilité aux libraires de ne pas perdre leur temps », a détaillé Justin Tingeu Sepo, le secrétaire général du Synalipac. Mais le livre unique ne rapportera pas tout de suite aux libraires. Ils font savoir qu’il faudra patienter dans cette nouvelle formule pendant près de quatre ans. Cependant, les livres de l’année dernière restés en stock constituent une grosse perte pour les libraires. «Les livres qui sont restés en stocks, c’est une perte. Ça devait nous aider à constituer le nouveau capital de départ cette année. Mais c’est dans l’eau. Des éditeurs ne récupèrent pas les anciens livres. Chaque libraire perd ainsi 80 à 90% du stock qu’il avait », déplore Audrey Nzeako, libraire au quartier Mboppi. Lucas Demveng, libraire au quartier Cité des Palmiers à Douala, soutient que les ventes de cette année ne pourront pas combler les pertes de l’ancien stock. Il apprécie néanmoins la politique du livre unique qui supprime les livrets du programme. Le libraire déplore cependant la piraterie qui mine le secteur du manuel scolaire. Il propose aussi au gouvernement de lutter contre ces fondateurs qui ont installé des librairies devant leurs établissements scolaires et vendent les ouvrages aux parents d’élèves qui viennent inscrire leurs enfants.

Il fait la fierté des habitants de son village de Bamendjou dans l'est du Cameroun.

Le lieutenant-colonel Felix Tetcha, surnommé "Tango" vient d'être décoré de la médaille de la vaillance par décret du President Paul Biya...
Lokombe Derek Mwanjo a été enlevé samedi par des hommes armés alors qu’il tentait de rallier les localités de Bamenda et Wum, dans la région du Nord-Ouest.Le sous-préfet de la Menchum a été kidnappé samedi par des individus non identifiés alors qu’il se trouvait sur la route Bamenda – Wum. Selon certaines sources, la scène se serait déroulée aux environs de 16h. Lokombe Derek Mwanjo aurait été sorti de son véhicule et emmené vers une destination inconnue. Il s’agit du deuxième sous-prefet enlevé dans les régions anglophones depuis le début de l’année 2016. Le premier, Namata Diteng a été capturé puis tué le 11 février par des individus armés. Les véhicules de ces deux autorités ont été retrouvés incendiés. Ce énième enlèvement survient après la libération de sept chefs traditionnels du Fako (région du Sud-Ouest), plus de deux semaines après leur prise d’otage. Une mobilisation organisée par le maire de Buea, Patrick Ekema, s’est tenue mardi avec pour objectif de contester ces kidnapping.
Deux camions sont entrés en collision ce lundi matin sur l’axe lourd Douala-Yaoundé. Le bilan fait état d’un mort.La circulation est fortement perturbée depuis ce 06 août 2018 sur la Route nationale n°3 (Rn3), au niveau de la ville de Pouma. A l’origine du ralentissement du trafic, un accident de la circulation impliquant deux camions gros porteur, à une encablure de ladite ville. Selon des sources concordantes, il s’agit d’un camion grumier immatriculé LT TR 269 AO, qui a percuté un camion de la société de logistique Transimex. La violence du choc a sérieusement endommagé les carrosseries des deux véhicules. Le chauffeur du camion de Transimex est décédé sur le champ. Sur la route, seuls les conducteurs de mototaxis et les piétons peuvent désormais se faufiler avec difficulté sur la chaussée. Les cars de transport de l’axe Douala-Yaoundé sont presque à l’arrêt. Les éléments de la gendarmerie sont descendus sur les lieux. En rappel c’est la deuxième fois au cours de cette année, que des camions se retrouvent impliqués dans un accident de la circulation à Pouma. Le 28 avril dernier, trois camions avaient déjà provoqué un carambolage qui a paralysé la circulation pendant de longues heures.
Les résultats de l’étude relative à la surveillance de la radioactivité environnementale des zones minières et à fort potentiel minier dans certaines régions du Cameroun sont alarmants.Il s’agit d’une étude menée par l’Institut de recherches géologiques et minières. Les résultats de ladite étude rendus publics vendredi dernier indiquent que notamment les localités de Betare Oya et de Kambele à l’Est du pays, connaissent une pollution par des métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, des substances radioactives, le mercure.La situation décrite est causée par l’exploitation exagérée et illégale de l’or, de la bauxite, de l’uranium dans ces localités, qui a engendré une destruction de l’environnement avec la déviation des cours d’eau et la création de lacs artificiels. Sur le plan humain, les résultats révèlent qu’il y a perte en vies humaines. Ceci du fait des éboulements, de noyade et la perte d’espaces exploitables à des fins agricoles ou pastorales ainsi que des contaminations suite à la consommation d’aliments souillés. Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique), Ernest Gwaboubou qui a supervisé l’étude précise qu’il existe des zones où le niveau d’exposition radiologique du public est bien supérieur à la moyenne mondiale. Pour ce qui est de la mesure des polluants dans l’air, du fait de l’activité industrielle et automobile, il en ressort une présence des polluants à effet cancérigène aussi à Yaoundé. Toutefois les experts dans l’étude ne font pas que présenter la situation. Ils proposent aussi une palette de solutions. Parmi lesquelles la mise place dans l’urgence d’un plan national Radon au Cameroun, pour prévenir le risque de développement du cancer radio-induit du poumon, suite à l’inhalation de ces gaz radioactifs. Pour eux il faut aussi procéder au financement des activités de terrain et d’analyse. Autres solutions recommandées : l’extension de l’étude à tous les sites aurifères de la région de l’Est ainsi que la réalisation d’une cartographie radiologique du Cameroun à court terme et l’extension de la mesure des polluants atmosphériques dans l’air aux milieux urbains.
La commémoration du 73e anniversaire du souvenir des bombes atomiques larguées à Hiroshima et Nagasaki au Japon a donné l’occasion le 6 Août dernier à une volontaire japonaise d’attirer l’attention des camerounais sur l’importance de la paix.Hirata Moe, 23 ans, est une jeune volontaire japonaise native de Hiroshima. Depuis son arrivée à Ebolowa il y’a un an, elle passe l’essentiel de son temps à parler aux camerounais de la nécessité de préserver la paix dans notre pays. Le 6 Août dernier a été pour la jeune volontaire japonaise l’occasion idoine pour rappeler à la conscience nationale l’histoire négative des bombes atomiques, mais aussi de démontrer, preuves à l’appui, les répercussions de ces actes : blessures dues aux radiations et au rayonnement thermique, au feu ,les dommages physiques… L’exposition des images de cette guerre, la mini-conférence sur la nécessité de la paix, ont emmené Hirata Moe à affirmer aux populations d’Ebolowa que si la bombe était larguée aujourd’hui au-dessus d’Ebolowa, toute la ville allait s’effondrer. «Je n’ai pas personnellement vécue ces atrocités mais toute ma famille en a péri. Le Cameroun étant ma deuxième patrie, je me dois de travailler dans le sens de la préservation de la paix», a-t-elle déclaré. L’affluence notée à l’école bilingue d’Angale, lieu de l’événement, est un indicateur de ce que les camerounais restent très attachés à la paix. Selon Charles Ollé Ollé, enseignant à l’École normale des instituteurs de l’enseignement technique (Eniet) d’Ebolowa, l’initiative est très bonne et d’ailleurs l’opportunité s’y prête vu l’actualité de l’heure au pays. Les nombreux participants ont marqué leur adhésion massive à cette initiative en consignant sur une toile des messages de paix en signe d’engagement à être des ambassadeurs de la paix dans notre pays.
Le président régional des cadres communaux financiers du Nord a adressé cette doléance au ministre de la Décentralisation et du Développement local. C’était le 4 août 2018 lors de leur traditionnel rencontre à Garoua.Le Réseau des Cadres Communaux Financiers du Nord (RECCOFIN) s’est retrouvé au siège de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) du Nord à Garoua pour  signifier son soutien, ses encouragements et ses félicitations à Georges Elanga Obam pour sa nomination à la fonction de Ministre de la Décentralisation et du Développement Local lors du remaniement du gouvernement du 02 Mars 2018. «Cette date est  désormais gravée en lettre d’or dans l’agenda des Collectivités Territoriales Décentralisées, car en ce jour, le Chef de l’Etat S.E PAUL BIYA vous a remis sa confiance dans ce nouveau Ministère que vous avez la lourde charge de diriger», ont-ils affirmé à l’endroit du ministre pour mieux adresser les problèmes des collectivités locales. Malgré les avancées considérables de la décentralisation, 14 ans après sa mise en œuvre, de nombreux griefs plombent la matérialisation optimale de ce processus. L’État doit encore envisager des mesures plus fortes au plan normatif, managérial et financier. En tête des préoccupations des Communes : établir clairement le paradigme de gestion d’un État unitaire décentralisé. En effet, cette mesure appelle à dresser les responsabilités de l’État central et les collectivités territoriales décentralisées. Ainsi, le Réseau des Cadres Communaux Financiers du Nord, sait pertinemment que la tâche du ministre Georges Elanga Obam ne sera pas de tout repos. Le réseau a identifié un certains nombres de points qui freinaient la mise en place de la décentralisation. Notamment la fonction publique locale qui ouvre le chemin vers un statut harmonisant la situation du personnel des Collectivités Territoriales Décentralisées. Son amélioration sera une marque de la reconnaissance des compétences pour le développement des Communes car la ressource humaine est non négligeable pour un meilleur développement. L’autre mesure urgente identifiée est que le personnel communal de la région du Nord est exposé à des multiples obstacles dus au manque de statut devant encadrer sa gestion dans les municipalités. Nonobstant certaines tensions sociales dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les cadres communaux financiers du Nord, ont exprimé leur attachement aux valeurs de paix et d’unité nationale.






Sunday, 05 June 2022 11:01