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En vue de rehausser la performance footballistique, l’instance du football camerounais pourrait convaincre les jeunes footballeurs d’origine camerounaise à rejoindre la sélection nationale.Ils sont nombreux, ces jeunes footballeurs camerounais évoluant au sein des sélections nationales étrangères. Tout récemment, le Cameroun, absent du mondial russe 2018 remporté par les Bleus, a vu ses compatriotes redorer le blason de la France. Et ce, grâce, en partie, aux prouesses de Samuel Um Titi et de Kylian Mbappé, tous deux, d’origine camerounaise. Par ailleurs, il faut relever qu’au cours de ce même mondial du football, parmi les 23 joueurs de la sélection suisse, l’on a compté trois natifs du Cameroun. Il s’agit de Brel Embolo, Yvon Mvogo et François Moubandje. En clair, la Fécafoot doit multiplier ses efforts et employer des démarches nouvelles afin de récupérer ses binationaux. Seulement, ayant pris pour habitude de récupérer avec facilité ses joueurs binationaux tels que Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom, Marvin Matip et Arnaud Djoum, le Cameroun est aujourd’hui confronté à des difficultés qui ne lui facilitent pas les choses. Raison pour laquelle, il a choisi d’emprunter des voies dessinées auparavant par plusieurs, à l’instar de Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Pourtant, dans un pays où les championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2 sont d’un niveau bas, il faut souligner qu’il est de plus en plus difficile de trouver des joueurs pouvant prétendre à une place en équipe fanion au Cameroun. Ce faible niveau de jeu se justifie notamment par le fait que, les représentants camerounais en coupes africaines interclubs sont régulièrement éliminés dès le premier tour. Dans ce registre, des cas sont légions. Lors du récent championnat d’Afrique amateur, une compétition regroupant les meilleurs joueurs locaux du continent, le Cameroun a montré, par exemple, une pâle image de son football au Maroc.ReconstructionParlant de double nationalité, en rappel, sur le changement d’association, l’article 18 des statuts de la Fifa stipule que « si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité, conformément aux conditions énumérées ci-après : le joueur n’a pas encore disputé de match international « A » (intégralement ou partiellement) dans le cadre d’une compétition officielle pour l’association dont il relève jusqu’au moment de la demande, et il était déjà au bénéfice de la nationalité qu’il souhaite désormais représenter, au moment de sa première entrée en jeu (intégrale ou partielle) dans un match international d’une compétition officielle. Il n’est pas autorisé à jouer pour sa nouvelle association dans toute compétition à laquelle il a déjà participé pour son ancienne association ». Ainsi, dans la perspective de la Can 2019, des Jeux olympiques du Japon 2020, de la Coupe du monde Qatar 2022, le Cameroun, pour se reconstruire, se doit de puiser dans le réservoir de ces jeunes binationaux disséminés à travers l’Europe.
La dernière journée du championnat d’élite de football se joue ce dimanche. Le dernier représentant en coupe de la Confédération et le dernier relégué en Elite Two seront connus.La 34e et dernière journée du championnat national Mtn Elite One se dispute ce dimanche après-midi sur l’ensemble du territoire national. Deux enjeux sont à suivre. Il s’agit de la lutte pour la dernière place qualificative pour la coupe de la confédération africaine, et celle du dernier club à se maintenir. Depuis la redistribution des cartes par la Confédération africaine de football, en effet, la troisième place du championnat donne à nouveau accès à la Coupe de la Confédération, la deuxième compétition continentale dédié aux clubs. Une reconfiguration qui augure d’une bataille pour cette position, actuellement occupée par Bamboutos de Mbouda qui recevra Yafoot à Limbe. Toutefois, restent à l’affût en cas de défaillance de ce dernier, Fovu club de Baham et  New Stars de Douala, tous deux à 48 points (soit deux longueurs juste de Bamboutos). New Stars affrontera Feutcheu Fc et Stade Renard-Fovu.La dernière journée du championnat revêt aussi un enjeu dans le bas de tableau. Si la messe est déjà dite pour Yafoot et Aigle de la Menoua rétrogradés en Elite Two, elle ne l’est toujours pas pour les joueurs de stade Renard. Dernier relégable depuis l’avant-dernière journée, l’équipe de Melong peut encore se sortir du bas de classement. Il faudra pour cela s’imposer à domicile et espérer un faux pas des trois premiers non relégables. Ces trois autres clubs concernés par la lutte pour le maintien sont Unisport du Haut Nkam, As Fortuna et Astres de Douala. La première équipe citée se déplace pour affronter Colombe qui a presque validé son maintien. Avec la menace émanant du Moungo, le duel As Fortuna – Astres s’annonce crucial pour la survie dans l’élite. En rappel, Coton sport de Garoua, champion du Cameroun, et UMS de Loum disputeront la ligue des champions la saison prochaine. Yafoot et Aigle de la Menoua, quant à eux, sont assurés d’évoluer en 2e division.
Cette année la campagne va se dérouler sous le thème de « Génération Androïd, cliquons sur le dépistage du VIH».D’après le communiqué du Secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, Jean Stéphane BIATCHA la 16e édition de la campagne Vacances sans sida placée sous le Sous le haut patronage de la Première Dame Madame Chantal Biya, débute au mois d’août 2018. La cérémonie de lancement officiel des activités de ladite campagne aura lieu au siège de Synergies africaines sis au quartier Melen à Yaoundé. Cette cérémonie sera coprésidée par le ministre de la Santé publique André Mama Fouda, président du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls) et le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique Mounouna Foutsou. Rappelons que la campagne Vacances sans sida est une initiative de la Première Dame qui a vu le jour en 2003. L’année dernière cette campagne nationale de sensibilisation sur le Vih/Sida menée par les jeunes pour les jeunes pendant la période des vacances scolaires et universitaires avait comme thème, «Génération androïde cliquons sur le dépistage du VIH». Au cours de cette édition, il avait été dit qu’en 2016, plus de 800 jeunes avaient été déclarés séropositifs. Et pour l’édition de 2017 l’ambition était de dépister 50 000 jeunes soit 30.000 filles et 20.000 garçons et ainsi pousser les jeunes à connaitre leur statut sérologique.
La première édition du «Festival du cinéma du Sud», le 27 juillet dernier à Ebolowa, a été une occasion idoine pour les armateurs du 7e art de démontrer tout leur génie créateur.Sous la houlette des parlementaires de la région, la maison du parti RDPC de Nko’ovos à Ebolowa s’est transformée pendant deux jours en une vaste salle de cinéma. Les promoteurs de cet événement ont fait une véritable démonstration de force en présentant aux yeux du public le savoir-faire des acteurs de cinéma de la région la plus au sud du pays. Ainsi le public ayant répondu à cet appel a eu droit à une palette d’activités parmi lesquelles des projections de films tous formats produits et réalisés dans la région du Sud, des conférences débats, des ateliers de formation, des échanges d’expérience, une exposition du dispositif technique utilisé dans l’industrie du cinéma. Le rendez-vous d’Ebolowa s’est rapidement mué en une vaste réflexion sur les techniques d’amélioration de la qualité des productions effectuées dans la région. A l’unanimité, les différentes intervenants ont reconnu le manque de moyens logistiques, techniques et financiers devant œuvrer au principe d’amélioration en qualité et en quantité des œuvres du 7e art. En dehors de cet aspect, le peu d’engouement des jeunes et des filles vis-à-vis du cinéma a été souligné à côté du manque de salles de cinéma. Le concept «Festival du cinéma du Sud» doit, selon la promotrice Patricia Lynn, faire la ronde des autres départements de la région pour susciter également l’adhésion massive des autres couches de la société et du grand public.
Ce poste lui confère également les prérogatives de sous-Secrétaire général des Nations Unies.
S.E. Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a nommé le 25 juillet 2018, Monsieur Victor Kisob, de nationalité camerounaise, au poste de Directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UN-Habitat), avec rang de sous-Secrétaire général des Nations Unies. Diplômé d’universités américaines, Monsieur Victor Kisob a intégré le système des Nations unies en 1989, assumant des postes de responsabilités de plus en plus élevés. A sa nomination, il occupait les fonctions de directeur de la Division du Perfectionnement et de la Valorisation des Ressources Humaines au Bureau des Nations Unies pour la gestion des Ressources humaines. Dans ses nouvelles fonctions, Monsieur Kisob aura notamment à assister le Directeur exécutif de UN-Habitat dans la gestion globale et la réforme en cours de cette importante institution onusienne, l’aidant ainsi à remplir son mandat, spécifiquement dans la mise en œuvre du nouvel Agenda urbain, Objectif de développement durable numéro 11, et les dimensions urbaines de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Dans un communiqué rendu public à la suite de cette nommination, et relayé par Cameroon Tribune du lundi 30 Juillet 2018, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, au nom du Président de la République, chef de la diplomatie, adresse ses «vives félicitations au promu, dont la nomination vient relever la présence camerounaise dans les plus hautes instances de l’ONU, symbolisant la vitalité de la diplomatie camerounaise, ainsi que les excellentes relations entre le Système des Nations Unies et le Cameroun». Le ministre des Relations extérieures tient également à réaffirmer «le ferme attachement de S.E. Paul Biya au placement des Camerounais dans la fonction publique internationale, qui est l’un des piliers de l’action diplomatique du Cameroun».
Une délégation de la Fondation Westminter a été reçue en audience mercredi dernier, par Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans la coopération entre le Cameroun et la Grande-Bretagne. Le 25 juillet 2018 Peter Mafany Musonge et Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun ont échangé sur les questions relatives aux missions assignées à la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) par le Président de la République. Au terme de ces échanges auxquels ont pris part une délégation de la Fondation Westminter conduite par Mme Sophia Elbied, Rowan James Laxton a salué l’agenda dressé par le CNPBM. «J’ai été très impressionné par le savoir-faire et leur calendrier extrêmement chargé. Face aux multiples défis nous devons maximiser, je crois qu’ils ont un agenda important. Je suis venu avec mon équipe et la Fondation Westminter pour la Démocratie pour restaurer une collaboration entre le président Peter Mafany Musonge, son équipe et le Gouvernement britannique. L’enjeu consiste à affronter les nombreux défis. Le Cameroun est un pays merveilleux connu pour son immense diversité et ethnique. C’est une longue route que nous restaurons pour travailler ensemble», a-t-il déclaré. Mentionnant toujours l’agenda de la CNPBM le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun a indiqué qu’il est très important. Et il faut maximiser les opportunités partant du fait que le Cameroun est bien connu pour sa diversité, sa biodiversité, sa linguistique. «C’est un grand atout pour cette organisation, du Gouvernement britannique et de plusieurs organisations non gouvernementales comme la Fondation Westminter pour la démocratie. Nous venons accompagner nos amis de la Commission d’ici comme ailleurs pour ces deux aspects : surmonter les défis et surtout maximaliser les opportunités qui existent dans un pays comme le Cameroun avec sa grande diversité», a ajouté Rowan James Laxton.
Les communes d’arrondissements de Douala II, III et V ont été les plus touchées par les inondations dues aux pluies diluviennes de mardi et mercredi dernier.
En questionnant les causes, Fritz Ntonè Ntonè estime qu’il ne faut pas se limiter aux questions sur les drains, sur les caniveaux, et parfois sur le ramassage des ordures. Car, explique-t-il dans une interview accordée à Cameroon Tribune du Lundi 30 Juillet 2018, «si nous ramenons ce débat à cela, nous serons toujours surpris». «La pluie qui s’est déversée à Douala dans la nuit de mardi à mercredi, on doit l’analyser côté météorologique, côté changements climatiques. On doit l’analyser beaucoup plus finement. Une telle pluie, même si elle tombe dans une ville où tous les caniveaux sont ouverts, il y aura inondation. Quand le niveau d’eau arrive aux toits, je ne vois aucun caniveau qui peut stopper cela. Et imaginez si ces pluies arrivent en moment de marée haute, comme à Limbe, où même l’océan est sorti de son lit», poursuit-il. Selon le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, avec les changements climatiques, les inondations vont arriver de plus en plus. Il faut donc qu’on soit vigilant dans l’amélioration des systèmes de leurs prévisions. «Dans certains pays où ces systèmes sont affinés, on peut avertir les populations qu’il y aura telle ou telle chose dans leur zone. Ici, nous ne savons pas quand cela va survenir. Ces phénomènes prévisibles à plus de 50% doivent donc être annoncés». A l’heure actuelle, la préoccupation de la CUD c’est la création des services météorologiques en collaboration avec les services de l’Etat compétents pour que les prévisions entrent dans nos mœurs. «Nous ne devons pas parler en priorité des caniveaux bouchés ou pas. Nous devons parler de nos comportements. Tous ceux qui, parce qu’ils vont faire du feu de bois et autres vont dévaster les mangroves doivent le savoir. Tous ceux qui, parce que cherchant à avoir une habitation, vont aller remblayer nos rivières, les marécages, doivent savoir qu’à un moment, il n’y aura plus de bassin de rétention. Mettons l’accent sur ces éléments. Ça préparera mieux nos populations, ça va sensibiliser les décideurs», explique Ntonè Ntonè.
Selon le site Baretanews, affilié a certaines factions anglophones, six des sept chefs, retenues en otages par les "Forces de Restauration du Cameroun Sud" auraient étés libérés. Le chef mjombe serait encore retenu en otage par les sécessionistes. Les six chefs, liberés, seraient en bonnes santés.
Dans l’esprit des Africains, la victoire à la coupe du monde de football reste encore un objectif lointain, voire inaccessible. Parce que réservé, dit-on, aux « grandes équipes ».
Curieusement, plusieurs équipes européennes s’appuient sur des joueurs d’origine africaine pour gagner. Autant dire que ce qui manque le plus à l’Afrique ce n’est pas le talent, mais l’organisation et le mental.
 
Le jour où les équipes du continent iront au Mondial avec l’ambition de remporter le trophée et non pour éviter le ridicule, il en ira autrement.
 
Au-delà des incantations, l’Afrique doit se donner les moyens de la victoire Même si les équipes africaines se sont illustrées tardivement à la coupe du monde de football, la première participation du continent remonte aux origines de cette grande compétition.
 
L’Egypte est présente dès la deuxième édition de 1934 en Italie. Soixante-seize ans plus tard, en 2010, le Mondial va atterrir pour la première fois en terre africaine, plus précisément en Afrique du Sud.
 
Alors que la participation est systématique depuis 1974, aucune sélection africaine n’a figuré jusqu’à ce jour dans le dernier carré en coupe du monde, les plus téméraires (Cameroun, Sénégal et Ghana) s’étant contentées des ¼ de finales.
 
Pourquoi ce stade de la compétition est-il devenu un obstacle infranchissable pour les Africains alors que dans les catégories inférieures (coupes du monde des -17 ans et -20 ans), les Africains se sont déjà illustrés au plus haut niveau ?
Les équipes qui participent à la coupe du monde peuvent se répartir en trois grandes catégories : dans la première se trouvent les sélections d’envergure mondiale qui ont déjà été sacrées et sont de ce fait considérées comme des favoris logiques, des champions du monde en puissance.
 
Dans la deuxième catégorie, figurent des équipes ayant enregistré des progressions sur longue période telle que reflète leur position au classement Fifa.
 
Dans la troisième groupe, figurent des équipes sans conviction ni objectif, qui se retrouvent là comme par hasard et qui comptent sur un éventuel miracle pour traverser l’étape du premier tour. La plupart des représentants africains font partie de cette dernière catégorie.
 
Peu d’entre eux se présentent en effet au Mondial avec la ferme détermination de remporter le trophée tant convoité. Même si on le proclame parfois, c’est du bout des lèvres.
 
Il y a au départ comme un manque de vision, d’ambition, voire de culot, sur le double plan de l’encadrement administratif et technique. Le discours tenu aux joueurs, principaux artisans d’une éventuelle victoire, varie rarement :
 
« faites-vous plaisir, donnez la meilleure image de notre football en évitant le ridicule » On l’aura compris : l’essentiel ce n’est pas le sacre final, mais plutôt une « participation honorable ».
 
Alors que la flamboyante équipe du Cameroun à la Coupe du monde de 1982 avait la possibilité de dépasser le stade du premier tour, le sélectionneur de l’époque prêcha la retenue aux joueurs qui sortirent néanmoins de la compétition invaincus avec trois matchs nuls à leur actif.
 
Les Lions de 1990 en Italie avaient des moyens pour se hisser au moins en demi-finales mais tout le monde avait désormais la tête ailleurs.
 
Selon certains témoignages, à la veille de l’important match de quart de finale face à l’Angleterre, les officiels et les joueurs brulaient d’envie de rentrer « faire la fête au pays ». Apparemment, ils étaient satisfaits d’avoir « beaucoup fait ».
 
Après une victoire retentissante contre la France en 2002, le va s’effondrer de façon inexplicable en ¼ face à une modeste équipe de Turquie En 2010, le Ghanéen Asamoah Gyan avait au bout du pied le pénalty pour propulser un pays africain pour la première fois en demi-finale. Ce fut un total gâchis.

Sortir du piège minimaliste

Ces multiples ratés sont révélateurs d’un état d’esprit qui fait l’apologie du service minimum.
On va dans une grande compétition sportive non pour la remporter, mais pour limiter les dégâts, pour « faire l’essentiel » avec pour unique ambition de « donner une meilleure image »
Les entraineurs l’ont si bien compris qu’ils privilégient des schémas tactiques faisant la part belle à l’attentisme, voire à la résignation, se contentant au besoin des « défaites honorables », alors qu’ils auraient pu mieux faire.
 
On a pu ainsi assister en direct à la descente aux enfers de certaines équipes pourvues d’importants atouts mais qui ont renoncé volontairement à s’en servir quand les circonstances l’exigeaient.
 
Il en va ainsi du Nigeria qui avait tous les moyens pour battre l’Argentine lors du troisième match de groupe en Russie mais qui a choisi de jouer à la défensive lors du dernier quart d’heure pour se contenter d’un match nul qualificatif. Le but argentin a réduit à néant tous ces calculs d’antiquaire.
 
La leçon n’a malheureusement pas servi au Sénégal qui avait besoin d’un match nul et de 5 points pour passer en 8è de finales. Dominateurs face à la Colombie à la première mi-temps, les Africains se sont repliés étrangement dans la seconde manche dans leur défense qui a fini par céder sous les coups de boutoir des Colombiens survoltés.
 
Qui faut-il blâmer dans ces cas ? On aura beau accuser l’arbitrage ou le manque de fair-play, les Africains ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Aussi longtemps que les représentants de la CAF iront à la coupe du monde pour faire de la figuration, le palmarès du continent dans cette compétition restera très maigre.
 
Au risque de choquer certaines sensibilités, le problème des Africains en coupe du monde est plus d’ordre mental que technique. Au-delà de certains facteurs plus ou moins prévisibles, ce n’est pas uniquement le talent qui fait défaut chez l’Africain, mais une certaine disposition d’esprit qui handicape les représentants du continent qui ne semblent pas suffisamment armés de la motivation requise pour aller au bout de l’aventure.
 
Et cela ne se limite pas aux simples questions des primes impayés ou insuffisantes, ni aux batailles administratives préjudiciables au bon rendement.
On ne le dira jamais assez : le problème est surtout d’ordre mental, voire psychologique et se résume en un mot :
 
le minimalisme. Du Cameroun au Nigeria en passant par le Maroc, la Tunisie, le Ghana ou le Sénégal, peu de pays ayant pris part jusqu’ici à une coupe du monde avaient l’intention dès le départ de la gagner.
Même si l’espoir ne soulève pas nécessairement les montagnes, au moins il permet de mieux faire face à l’adversité.

Efficacité et gestion du timing

Même si on peut mettre l’élimination successive de l’Egypte, du Maroc, du Nigeria, du Sénégal et de la Tunisie sur le compte des incertitudes liées aux grandes joutes sportives, en plus des multiples paramètres et enjeux qui échappent souvent aux acteurs du terrain, il n’en demeure pas moins vrai que certains signes inquiétants qui s’accumulent doivent interpeller les instances dirigeantes du football africain.
Les multiples plaintes entendues ici et là n’auront aucun écho durable dès lors que les joueurs africains ne se posent pas la question de fond :
« pourquoi sont-ils si incapables de faire la décision sur un exploit individuel ou collectif et de sécuriser ensuite le résultat pour triompher au final ? N’est-il pas hasardeux, voire absurde de continuer à compter sur le bon vouloir des arbitres ou des penalties pour progresser dans un tournoi mondial ? On aura beau dénoncer les injustices ou des comportements suspects, il ne faut pas perdre de vue que la force des grandes équipes mondiales (Allemagne, Brésil, Italie, Argentine, Espagne, France, Angleterre) tient à leur force mentale, à leur grande capacité à combiner des ingrédients pour des victoires presque programmées à l’avance.
 
C’est tout aussi vrai que le succès d’une grande équipe repose sur un ou deux joueurs d’exception,, dépositaires du jeu de l’équipe, leaders dans les vestiaires et en dehors et capables de remobiliser la troupe et de booster son moral quand cela est nécessaire.
 
Le Brésil des années 70 s’appuyait sur Pelé, celui de 1994 sur Romario et Bebeto, celle de 2002 sur Ronaldhino, etc. L’Italie de 1982 pouvait compter sur Paolo Rossi, l’Argentine de 1996 sur Maradona, la France de 1998 et de 2006 sur Zidane, celle de 2018 sur Kylian Mbappe.
 
A contrario, des équipes africaines en coupe du monde disposent de moins en moins de joueurs charismatiques capables de produire l’étincelle indispensable ou de rallumer la flamme.
 
Les équivalents de Milla ou Okocha sont devenus rares. A la coupe du monde 2018, l’Egyptien Salah et le Sénégalais Sadio Mané n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes. Et les ennuis physiques n’expliquent pas tout.
 
L’autre gros problème des joueurs africains c’est le manque de lucidité et de réalisme devant les buts adverses. Si on s’en tenait au nombre d’occasions créées lors de certaines rencontres, certaines équipes seraient déjà des champions du monde.
 
Côté finition, on chercherait en vain un attaquant africain ayant le flair et le sens du but d’un Mario Mandzukic (Croatie), d’un Cristiano Ronaldo (Portugal), d’un Mbappe (France), d’un Harry Kane (Angleterre) ou d’un Lukaku (Belgique).
 
Ils ne sont pas forcément des extra-terrestres, mais au-delà du talent intrinsèque, ils ont une particularité rare : la confiance en soi et l’envie de se surpasser en permanence.
Le manque d’efficacité dans le dernier geste va de pair avec la gestion calamiteuse des fins de match. A la coupe du monde 2018, trois équipes ont quitté la compétition sur des petits détails liés à la mauvaise gestion du timing.
 
Le Maroc tenait sa victoire à quelques minutes du coup de sifflet final avant que n’intervienne le but espagnol.
 
Idem pour le Nigeria qui tenait la qualification avec le match nul avant le but assassin de l’Argentine. Le Sénégal peut nourrir des regrets d’avoir cédé de point du match nul au Japon (2-2) avant de recevoir le coup de massue face à la Colombie.  
La circulation est rétablie depuis 16h50 ce samedi au lieu dit Pont Bocom Cogefar à Douala. Après l’effondrement de la buse métallique mercredi sur la Nationale n°3, et en attendant la construction du dalot definitif, la buse de déviation a été construite en 72h.La circulation avait été coupée mercredi dernier entre les deux plus grandes métropoles du pays suite à des pluies diluviennes. Selon le communiqué du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, rendu public après cet incident, «la batterie de buses du lieu-dit Cogefar entre la station Tradex Boko et le carrefour Yassa a perdu une partie de son bloc technique avec pour conséquence, l’effondrement d’une des plaques de béton antérieurement posée pour renforcer l’ouvrage». Aussitôt informé de la situation, le ministre des Travaux publics a prescrit «l’interruption temporaire de la circulation sur cet itinéraire avec déviation sur des itinéraires de soutien et la mobilisation de l’entreprise retenue pour finaliser dans un délai de soixante-douze (72) heures, les travaux préalablement commandés pour l’aménagement d’une déviation appropriée en lien avec le remplacement programmé du dalot endommagé».






Sunday, 05 June 2022 11:01