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Dans une lettre publiée jeudi, l’ensemble des chefs traditionnels décrie l’assassinat, il y a deux semaines, du chef de Lysoka, dans la région du Sud-Ouest.Les autorités traditionnelles du Cameroun manifestent leur courroux après le meurtre du chef Mbanda qui se trouvait otage de présumés sécessionnistes au moment des faits. Sa dépouille avait été retrouvée non loin de sa chefferie, mais celui-ci aurait été tué dans une brousse avant d’être jeté sur les lieux où il a été finalement découvert. Dans une lettre rendue publique jeudi, les chefs de toutes les régions du pays ont condamné cet énième assassinat d’un membre de leur corps dans les régions frondeuses du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Les populations de ces deux régions anglophones ont suivi, en novembre 2016, un mouvement d’humeur pour dénoncer la marginalisation dont elles se sentent victimes  vis-à-vis des citoyens d’expression française. La manifestation a rapidement viré en des violences avec la radicalisation de plus en plus ancrée de séparatistes et aussi du gouvernement, qui refuse tout débat sur une éventuelle modification de la forme de l’Etat. La situation s’est peu à peu muée en conflits entre les forces de défense et de sécurité camerounaises et les différents groupes séparatistes présents dans les régions anglophones. La population civile est prise entre ces deux feux. Autorités traditionnelles, religieuses, et administratives, civils, continuent d’en faire les frais.
Les émissaires de la CAF ont observé hier l’avancée rapide des chantiers.
Stade municipal de Bamendzi ce 9 août 2018. Dans la suite de la délégation de la CAFvenue inspecter l’état d’avancement des chantiers de la CAN Total 2019 à Bafoussam, l’ancien Lion indomptable Geremi Sorèle Njitap Fotso foule avec gaieté le gazon du stade. Un plaisir qu’il n’avait pas connu du temps où il jouait au bercail.
L’ancien Lion indomptable, présent dans la suite du ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt, et du président du site de Bafoussam, Augustine Awa Fonka, a observé, tout comme les contrôleurs de la CAF, que les quatre stades d’entraînements (les stades municipaux de Bafoussam, Bandjoun et Mbouda ainsi que le stade Omnisport annexe de Kouekong) sont gazonnés. Les employés qui s’activent pour finaliser les travaux des vestiaires et des gradins vont braver le cordon de sécurité pour immortaliser la présence de Geremi Njitap. Ce qui a souvent fait rire les membres de la délégation de la CAF, répartie en deux groupes. La première, conduite par Antony Baffoe, secrétaire général adjoint de la CAF, inspectait les stades tandis que la seconde a minutieusement observé les quatre principaux hôtels. Côté stades, avec les aires de jeu opérationnelles, reste la finalisation des vestiaires et tribunes. L’entreprise China Machinery Engineering Corporation (Cmec) qui réalise ces ouvrages, a donné l’assurance que tout sera livré d’ici la fin de cette année. La délégation de la CAF s’est aussi intéressée aux questions liées à la sécurité (barrière, éclairage, vidéo-surveillance). Des questions revenues aussi dans les hôtels. Que ce soit à l’hôtel Zingana, à Tajidor Garden Palace de Bangou, à l’hôtel la Vallée de Bana, et à l’hôtel Bantou de Bafoussam, les explications des propriétaires sur les réalisations effectuées pour améliorer le standing de leurs établissements ont permis à la délégation de la CAF de constater que la détermination à accueillir cette CAN 2019, met autant à l’œuvre le secteur public que le secteur privé.
Source : Camfoot
En décidant de passer la main lors de la prochaine présidentielle à un de ses proches, le président de la République démocratique du Congo a évité l’escalade qui se préparait et a sagement lâché le pouvoir.Au contraire du Cameroun où l’homme du Renouveau, au pouvoir depuis 1982, est toujours en course pour un énième mandat le 07 octobre prochain. La soif immodérée du pouvoir l’avait presque aveuglé. Mais sentant son sort scellé par un peuple qu’il a oppressé sans retenue, l’actuel président de la Rdc Joseph Kabila vient de lâcher prise. Pour une fois, il a choisi la voie de la sagesse. Il ne sera pas candidat lors du rendez-vous de décembre prochain. Conscient que les voyants sont au rouge et que le châtiment qui l’attend au bout du chemin sera des plus impitoyables, le fils du feu Laurent Désiré Kabila a opté pour un départ sans bain de sang. En effet, la colère des populations, la haine qu’il a lui-même attirée contre lui doublée des contestations multiformes venant de toutes parts, ont finalement eu raison de lui. Les acteurs politiques, la société civile et même l’Eglise ont prié pour sa fin de règne. Et comme une révélation qu’il reçoit en songe, l’homme à la barbiche blanche a cédé à la pression pour que Emmanuel Ramazani, candidat de la majorité et admis de tous, représente son bord.ViolencesQuoi qu’ayant servi dans son administration en qualité d’ancien ministre de l’intérieur et secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd, principale formation politique de la coalition au pouvoir). Un dauphin que personne n’a vu venir mais qui est le choix de toutes les forces réunies autour de Kabila pour mettre un terme aux violences qui ont lieu au pays depuis que le mandat du président sortant fait l’objet de multiples renvois par des arguments fallacieux. Le choix de la raison et l’audace de mettre son peuple à l’abri du carnage ont sûrement animé celui qui, dans certains milieux était assimilé à un dictateur vient ainsi d’ouvrir les portes de l’histoire dans un pays où le départ de ses prédécesseurs a toujours fait l’objet de coup d’Etat et des tueries aux élans de règlement de compte. Son homologue au Cameroun reste en course pour tenter de conserver le pouvoir qu’il tient d’une main de fer depuis le départ d’Ahidjo le 06 novembre 1982. Il n’a pas l’intention de partir parce que Paul Biya aime le pouvoir et l’argument usité pour son maintien au forceps est « l’appel du peuple » confisqué par une certaine élite et rafistolé en l’absence de ce peuple muselé. L’homme du Renouveau et son appareil ont du mal à s’imaginer hors du pouvoir au regard des privilèges et autres avantages liés à la fonction, d’où leur gymnastique ubuesque et les entourloupes qu’ils développent inlassablement pour demeurer à la mangeoire. Le non respect des clauses contractuelles avec les acteurs politiques du changement à partir des années de braise, la violation constante de la constitution au sujet de la décentralisation et d’autres dispositions, la manipulation de l’opposition, l’interpellation et le broyage systématique de ses potentiels challengers sous la bannière l’assainissement des moeurs publiques au travers de l’opération Epervier, sont quelques clichés suffisamment éloquents.Crise anglophoneQue dire de la crise anglophone ? Tableau sombre d’une guerre qui risque de plonger le Cameroun dans le chaos ! L’alerte donne froid au dos et sonne comme si le pays de Ruben Um Nyobe était sous une poudrière, pour ne pas dire sur un volcan. Mais ce cliché quoiqu’alarmiste, colle parfaitement à l’actualité qui se vit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. La crise qui y a débuté en octobre 2016, s’est transformée en conflit entre les forces de sécurité et des séparatistes de mieux en mieux armés qui luttent au nom de la minorité anglophone marginalisée. L’élan séparatiste va crescendo parmi les anglophones tandis que le régime de Paul Biya fait peu de cas des griefs historiques de la communauté. La violence s’est répandue : plus de 100 civils et au moins 43 membres des forces de sécurité seraient morts au cours des sept derniers mois, ainsi qu’un nombre inconnu de militants armés. Des indices laissent penser que les séparatistes contrôlent des portions de territoire ; 34 000 personnes ont trouvé refuge au Nigéria dans des conditions précaires et environ 40 000 sont déplacées dans la région anglophone du Sud-Ouest. Pire, de nombreux militants semblent considérer qu’ils ont intérêt à se battre pour être en position de force en cas de négociations avec le pouvoir de Yaoundé. L’Union africaine et les puissances occidentales ont appelé au dialogue. Le gouvernement reconnait la nécessité d’engager des pourparlers, mais rejette des propositions du cardinal Christian Tumi, pour un retour à la Paix. Traité de tous les noms d’oiseaux, lavé dans tous les marigots et marres sans que cela soulève la moindre vague d’indignation au sein de l’Eglise et du sérail, l’homélie de la sortie de crise est brocardé des politiciens qui se découvrent l’art oratoire funeste sur le tard. C’est dans cette atmosphère lourde que Paul Biya attend sereinement de se faire élire au soir du 07 octobre prochain. La messe est dite !
La cérémonie de signature des contrats des nouveaux entraineurs des Lions indomptables a eu lieu ce 10 août 2018 au siège de la Fécafoot à Yaoundé ; les techniciens se disent confiants à 5 mois de la Coupe d’Afrique des Nations.Plus de doute, Clarence Seedorf a pris la suite du Belge Hugo Broos, et sera secondé par son compatriote néerlandais Patrick Kluivert. Arrivés en terre Camerounaise ce jeudi, les deux techniciens ont finalisé leur processus de recrutement au siège de la Fécafoot. Un acte qui a été précédé par une longue période de pourparlers et de décryptages ; il était question pour les deux hommes de s’imprégner des termes du contrat avant d’apposer leur signature. C’est sans doute la raison pour laquelle le parafe prévu avoir lieu le 09 août n’a eu lieu que ce vendredi matin. Ils auront la charge de mobiliser et de préparer le onze national camerounais pour la coupe d’Afrique des nations qui aura lieu entre juin et juillet 2019 au Cameroun. Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a prescrit aux deux hommes de faire en sorte que les lions indomptables retrouvent leur fighting spirit dans cette compétition où ils sont la bête à abattre ; tenants du titre. Patrick Kluivert est rassuré « Nous sommes très contents d’être ici, de travailler avec le Cameroun, nous sommes très conscients que c’est un travail très important. Le Cameroun c’est le vainqueur de la CAN 2017, et on veut gagner encore cette coupe avec un groupe qui a beaucoup de potentiel. Je pense qu’on peut faire de grandes choses avec eux…on va le voir sur le terrain » a-t-il déclaré. Cette volonté des techniciens n’occulte pas l’évident retard dans le choix de l’entraîneur de la sélection nationale fanion de football du Cameroun. Hugo Broos avait pris les rênes de la sélection le 13 février 2016, soit à 11 mois et 1 jour de la Can 2017 remportée par le Cameroun au pays de l’Okoumé. À quelque 10 mois de la biennale du football africain, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert s’installent sur le banc de touche de l’équipe qui accueille la Can 2019… le mystère est entier sur ce qu’ils pourront faire à leur tour.
La réception provisoire du chantier a été faite le 8 Août dernier par le Ministre l’Habitat et du Développement urbain. Le projet vise à alléger les peines des couches défavorisées en matière d’habitat dans la région du Sud.Avec la construction des 100 logements sociaux à Ngalan par le gouvernement, c’est la physionomie de la ville d’Ebolowa qui prend un sérieux coup de neuf. A ce jour le taux d’avancement des travaux est de 98,99%. Dans les détails il s’agit de 26 villas dont 14 jumelées et 12 isolées, le reste étant en fait des appartements de trois ou quatre chambres et salon. Le complexe comprend également des équipements socio-culturels dont un centre de santé, une école maternelle, une école primaire à cycle complet, des aires de jeux, des bureaux, un supermarché, un poste de police et un poste de gendarmerie. Le tout relié par des voies bitumées. Un cadre de vie paradisiaque qui n’a pas laissé indifférent le Ministre l’Habitat et du Développement urbain visiblement séduit lors de la visite des lieux le 8 août 2018. Jean Claude Mbwentchou n’a pas hésité à procéder à la réception provisoire de l’ouvrage: «c’est une volonté du Président de la république qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’urgence Triennal. Ici les travaux sont exécutés par une entreprise marocaine qui est vraiment à la hauteur de nos attentes». Sur place, l’essentiel du travail est presque achevé. Ce qui fait dire au maitre d’œuvre que l’heure est désormais aux ultimes détails. L’ingénieur en chef des travaux explique que selon les recommandations du ministre, les techniciens sur le chantier vont d’atteler aux finitions. A travers ce projet de construction des logements sociaux, Ebolowa augmente son capital séduction pour devenir véritablement une destination prisée.
Souvent sollicité, l’ex capitaine des Lions indomptables du Cameroun n’a pas souvent reçu d’offres concrètes des clubs qui pensent le recruter. Mais depuis mardi, ses agents ont en leur possession une offre concrète du club français de Toulouse qui cherche à faire signer un défenseur central. Libre de tout contrat depuis sa rupture de contrat la saison dernière avec le club chinois du Heibei China Fortune, il peut s’engager avec le club de son choix.
Un temps proposé en MLS à Atlanta United, il n’a pas pu s’entendre sur les termes d’un contrat. Toulouse FC lui proposerait un salaire de 100 000 euros brut mensuels.
Source : Camfoot
Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a été marqué par les insuffisances constatées sur plusieurs axes routiers au cours de la tournée des chantiers de réhabilitation qu’il effectue en ce moment dans les régions de l’Adamaoua et du Nord.
«Je ne suis pas satisfait du travail parce que cela commence à prendre beaucoup de temps. L’entreprise a été contractualisée pour dix mois de travaux. Elle est en train d’aller au-delà», a notamment indiqué le ministre à propos de l’axe Bois de Mardock-Université de Dang. Selon Cameroon Tribune qui rapporte ses propos dans son numéro 11657 du vendredi 10 Août 2018, face à ces manquements en termes d’organisation et de déploiement des entreprises en charge des routes parcourues, les sanctions n’ont pas tardé à tomber. «Nous avons été amenés à mettre en demeure ces entreprises. Et l’évaluation de notre mise en demeure va intervenir dans 21 jours, afin que nous puissions en tirer les conséquences», a indiqué le patron des Travaux publics. Hier encore, en route pour le Nord, Emmanuel Nganou Djoumessi a également constaté d’autres défauts sur les chantiers de cette région. Cependant, note le journal, le tableau n’est pas totalement sombre. Dans cette ronde qui a offert au MINTP et à sa délégation la possibilité de passer en revue les tronçons Ngaoundéré-Febati, Ngaoundéré- Touboro, entre autres, quelques points positifs ont été retenus. À l’issue de cette visite d’inspection, le ministre a voulu souligner sa satisfaction devant la bonne exécution des travaux de quelques chantiers. «J’ai visité un axe routier en terre bien entretenu. L’entreprise a bien fait son travail. Il ne reste plus que les travaux d’assainissement», a déclaré Emmanuel Nganou Djoumessi parlant de l’axe Ngaoundéré-Febati. Malgré quelques manquements observés, Emmanuel Nganou Djoumessi s’est dit satisfait des travaux dans la région de l’Adamaoua. «C’est une satisfaction générale, il faut le reconnaitre, il y a des grands efforts qui sont fait par l’Entreprise Berni, il faut que les autres fassent de la même manière. Ce qui reste à recommander fortement, c’est qu’elle insiste sur ces questions d’assainissement. Il faut réussir à faire en sorte que les eaux ne stagnent pas sur la plateforme», a-t-il déclaré face à la presse. «Nous sommes aussi satisfaits de ce que les produits innovants ont apportés. Il est question de généraliser l’utilisation de ces produits sur les routes en terre pour stabiliser la chaussée et conséquemment prolonger la durée de vie de la route. La fondrière est une matière de forte préoccupation mais on peut dévier l’itinéraire en attendant. Nous allons réussir à traiter la fondrière par des blocs rocheux ou des murs de soutènement, les études techniques détermineront. C’est une question que nous avons déjà intégrée et la solution va être trouvée», a-t-il poursuivi. La tournée du MINTP dans le Septentrion s’achève ce jour.
Après la publication par Elecam de la liste des candidats autorisés à prendre part à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, les recalés avaient deux jours pour déposer leur recours devant le Conseil constitutionnel.
Au bout des deux jours impartis, 12 dossiers avec des motifs divers ont été déposés au greffe de l’institution. Dans les colonnes de Cameroon Tribune du vendredi 10 Août 2018, l’on apprend que Kum Ane Ihims, le président du Bilingual Yaounde Political (Biya Party) demande de déclarer «l’inéligibilité du candidat Paul Biya» et de «me considérer comme le candidat éligible. Car, il ne saurait y avoir deux Biya dans ce scrutin».Comme lui, Léopold Steves Ndjoumou pense qu’il faut invalider la candidature de Paul Biya. L’un des motifs des deux dossiers du candidat déclaré de l’Union pour le redressement économique du Cameroun (Urec): «Son dossier n’a pas fait l’objet d’un examen rigoureux par le Conseil électoral», écrit-il. Bertin Kisob, président national du Cameroon Party for Social Justice, est aussi dans la logique du «rejet» de la candidature du président de la République, dans ses trois recours déposés. Vincent-Sosthène Fouda, candidat du Mouvement camerounais pour la Social-Démocratie demande la validation de sa candidature. Selon lui, contrairement aux motifs de rejet évoqués par Elecam, notamment l’absence de certificat de versement de cautionnement et celle de certificat de nationalité, son dossier contenait bel et bien ces pièces. Pour sa part, Olivier Bilé souhaite la réhabilitation de sa candidature. La notification d’Elecam est précise sur le motif de rejet: «absence de certificat de versement du cautionnement». Le concerné indique sa disposition «à corriger cette lacune». Rév Rigobert Gaban Midanha sollicite la requalification de sa candidature à l’élection présidentielle. Selon lui, le Conseil doit l’examiner au fond. Même s’il ne parle pas du versement ou non de la caution de 30 millions FCFA, l’une des raisons du rejet de son dossier. Sans oublier l’absence de la liste de 300 signatures des personnalités requises par la loi. Geneviève Zeh Amvene est formelle. «Si vous déclarez la guerre à Dieu, vous aurez des problèmes», écrit-elle dans sa requête. Elle parle plus de son appel reçu de l’Eternel que des éléments qui manquent à son dossier. Outre le motif évoqué plus haut, Léopold Steves Ndjoumou et Bertin Kisob, dans d’autres recours, contestent le rejet de leurs candidatures.  Bertin Kisob demande aussi, l’annulation, du décret de convocation du corps électoral pour la présidentielle du 7 octobre 2018 à cause de l’insécurité qui prévaut dans le pays. Tandis que Valentin Egono de l’Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation considère que le silence d’Elecam vaut validation de son dossier de candidature. En effet, il indique n’avoir pas été notifié du rejet de son dossier. Alors qu’Aboubakar Kamaldine, le premier à déposer sa requête, le 7 août dernier, estime avoir été victime de la part du personnel d’Elecam Douala. Ce qui aurait eu pour conséquence, la non-transmission de son dossier à la direction générale des Elections. Le Conseil a un délai de 10 jours pour rendre sa copie.

Les plaintes des populations du tronçon Kribi – Bipindi ont donc trouvé une suite favorable. Le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, élite du département de l’Océan, par ailleurs président de l’Association pour le développement de l’Océan (ADO), a pesé de tout son poids pour contraindre les exploitants forestiers à respecter leurs cahiers de charges.

Le 3 août 2018, dans la salle des Actes de la Communauté urbaine de Kribi, le président de l’ADO a rencontré les forces vives des arrondissements de Kribi I, Kribi II et Lokoundjé. A cette réunion, ont également assisté les exploitants forestiers en service dans le département. Ils sont accusés par les populations d’être à l’origine de la dégradation des routes et des ponts du département. Les débats ont duré trois heures d’horloge. Au finish, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune du vendredi 10 Août 2018, les exploitants forestiers ont reconnu leur tort et ont pris des engagements qu’ils respecteront leurs cahiers de charges en ce qui concerne les routes, les ponts, les écoles et les Centres de santé. Un autre gros problème sur le fonctionnement des forêts communautaires et communales dans le département de l’Océan a également été abordé. Parlant à la fois comme ministre des Forêts et de la Faune, élite du département et aussi comme président de l’ADO, Jules Doret Ndongo a mis les points sur les « i ». «Chacun sait désormais ce qu’il doit faire. Je rentre satisfait», a-t-il déclaré. Les nids-de-poule, véritable cauchemar des populations de la route Kribi – Akom II seront bientôt raclés. D’après le président de l’ADO, les projets évoqués lors de la rencontre n’entrent pas dans le registre de la prochaine campagne électorale comme le pensent certaines personnes. «Le gouvernement, quel que soit le temps, apporte toujours des moyens nécessaires pour le bien-être des populations», a soutenu le ministre Jules Doret Ndongo.
Le drapeau a été dressé à Ossing cet après-midi comme dans plusieurs autres villages de cette région. La patrouille d'Eyumojock du BIR est venue en aide aux différents villages de cette région, ravivant ainsi l'espoir.






Sunday, 05 June 2022 11:01