Surpris dans leur sommeil par les assaillants dans la nuit du 4 au 5 septembre dernier, les deux chefs de famille n’ont pas eu le temps de prendre la fuite
Les membres du comité de vigilance avaient à peine donné l’alerte que les habitants de Gouzodo, village situé à 15 km de l’arrondissement de Mora, dans l’Extrême Nord ont tenté de prendre la fuite vers le refuge qu’ils se sont construits. Malheureusement, il était trop tard. Les terroristes étaient déjà là, fortement armés, détruisant tout sur leur passage, semant la peur et la désolation. L’armée présente, a tenu en respect les assaillants qui n’ont pu avoir accès à leur caserne. Ils pensaient faire main basse sur l’armement lourd à l’instar des lances roquettes, des mitrailleuses ainsi que les munitions qu’ils convoitaient.
Butés à cette résistance, Ils se sont repliés vers Les cases et ont mis le feu dans le village.
Le sous préfet de l’arrondissement de Mora et les membres de l’armée camerounaise sont descendues dans cette localité mais, juste pour constater que les populations éplorées malgré les fortes pluies qui s’abattent dans la localité ont dû trouver refuge ailleurs.
Ils n’ont pu mettre la main sur les assaillants, qui dans leur fuite, ont emporté le bétail, les semences, les sacs de mil et l’engrais.
Depuis quelques mois, bien qu’on ne fasse plus allusion aux attaques de Boko haram, l’attention étant focalisée dans les régions du Nord et Sud Ouest, elles sont de plus en plus récurrentes. Il faut toutefois relever que le déploiement de l’armée camerounaise, qui travaille avec la force multinationale, a apporté une certaine stabilité. La preuve, nombreux sont les villages qui ont été rebâtis, les populations qui s’étaient réfugiées au Nigeria voisin et dans d’autres localités sont revenues chez elle, l’école a réouvert ses portes.
Les habitants, dont les principales activités tournent autour de l’élevage, de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat ont peu à peu retrouvé leur autonomie financière. L’on ne parle plus d’enlèvement, encore moins des attaques kamikazes.
Gouzodo fait partie des quelques villes, situées à un jet de pierre de la frontière avec le Nigeria. C’est d’ailleurs de ce côté que vont se réfugier les terroristes après chaque raide.
Face à cette autre attaque, les autorités administratives et militaires sont appelées à renforcer les mesures sécuritaires déjà très importantes et, qui leur ont permis de déjouer la plupart des plans machiavéliques pensés par des hommes sans foi ni lois, engagés à semer la terreur auprès des populations qui ne demandent qu’à vivre en paix.
Fort heureusement, ils travaillent en parfaite intelligence avec les membres des comités de vigilance. Leur tâche aurait peut être été plus aisée si ces villages avaient été pourvus en énergie électrique, ou encore éclairés grâce à l’énergie solaire. Il faut rappeler que c’est depuis 2014 que les populations de ce côté vivent dans le noir. Les installations électriques ont été détruites par Boko haram et jusqu’ici, aucune mesure n’a été prise pour remédier à la situation; or, les terroristes arrivent au milieu de la nuit pour surprendre leurs victimes dans le sommeil.
Nicole Ricci Minyem
« Ce que nous avons vu jusqu’à présent est vraiment très impressionnant, le gouvernement a fait d’énormes efforts pour accueillir la meilleure Afcon de tous les temps et nous sommes très enthousiastes à ce sujet. « Nous sommes vraiment du fond de notre âme, désireux de voir le Cameroun faire cela parce que nous savons que cela va avoir un impact énorme non seulement sur le Cameroun, mais aussi sur le continent africain. »Le Cameroun accueillera la première Coupe des Nations qui se tiendra en juin et juillet et dont le nombre d’équipes est passé de 16 à 24. La déclaration de Pinnick survient après la troisième inspection par Caf des stades et des installations hôtelières dans les 6 villes hôtes.
Les rites accompagnés de sacrifices ne sont pas simplement du domaine des légendes urbaines dans un grand nombre de pays d’Afrique. Un mélange de croyances, de superstitions, de désirs de pouvoir et d’argent conduit certaines personnes à commettre l’irréparable les menant à torturer et tuer des innocents. Le Cameroun n’est pas épargné et les autorités agissent en conséquence.
L’affaire de 2015
Une macabre affaire de crimes rituels a secoué le Cameroun il y a trois ans, mettant en plein jour ces pratiques secrètes particulièrement choquantes que l’on retrouve sur l’ensemble du continent africain.
Ainsi au début du mois d’août de l’année 2015 le corps d’un enfant couvert de stigmates et signes de mutilations a été découvert à Tchang dans l’Ouest du Cameroun.
Une enquête fut alors diligentée qui conduisit à l’arrestation par la police d’un groupe d’une vingtaine d’hommes d’affaires.
La raison de ce meurtre peut paraître particulièrement choquante. En effet, selon les aveux de ces hommes, l’enfant aurait été la victime d’un rituel qui leur aurait été recommandé afin de devenir riche.
Ces cérémonies mêlant magie noire, croyances ancestrales et superstition ne sont malheureusement pas rares.
Dans la plupart des cas, le but de ces crimes rituels est d’obtenir des richesses ou d’avoir accès à des pouvoirs relevant du domaine mystique.
Le Cameroun n’est pas isolé sur ce genre de pratique, et on retrouve ces mêmes cérémonies sanguinaires au Gabon ou en Tanzanie.
La récente découverte d’une tête d’enfant
Ces pratiques sanguinaires sont revenues sur le devant de la scène à la fin de ce mois d’août avec la découverte d’une tête d’enfant dans une benne à ordures du 5e arrondissement de Yaoundé. Un homme cherchant de la nourriture pour son élevage de porcs est tombé nez à nez avec le visage de l’enfant.
Ce type de pratique consistant à mutiler un enfant signe systématiquement l’accomplissement d’un crime rituel.
Les crimes rituels : réceptacles de toutes les peurs de la société
Dépassant le cadre même de ces crimes, l’imaginaire populaire s’est emparé de ces cas en appliquant aux responsables politiques les mêmes schémas criminels sans avancer la moindre preuve.
Dans l’esprit d’une partie de la population, souvent influençable et influencée, ces crimes sont souvent le prétexte pour accuser les responsables politiques d’avoir réussi à se maintenir au pouvoir par le biais de crimes rituels.
Les autorités camerounaises sont mobilisées afin de lutter contre ces crimes et de mettre fin à ces pratiques d’un autre temps.
Le sélectionneur des Lions Indomptables, après avoir annoncé le 20 août dernier les 23 joueurs qui composeront l’équipe qui affrontera les Comores lors du déplacement du 8 septembre prochain à Mitsamihuli, a dévoilé les 17 membres du staff qui accompagnera l’Équipe nationale camerounaise. Cette liste a été construite par la Fecafoot (Fédération Camerounaise de Football) et le Ministère des sports. Les deux institutions se sont associés afin de produire la meilleure équipe d'entraîneurs adjoints, de préparateurs physiques, de kinésithérapeutes et de médecin qui entoureront la sélection nationale.
La liste des membres du staff n’avait pas encore été dévoilé et ceux qui la composent semblent déjà présents à Nairobi, la capitale du Kenya, où les Lions Indomptables sont actuellement en train d’effectuer leur préparation pour le match de samedi face aux Comores.
Cette liste, ayant été longtemps restée secrète, elle avait suscité de nombreuses supputations concernant certains postes clés, plus particulièrement celui de “Team Press Officer” dont la fonction consiste à faire le lien entre la presse et l’Équipe nationale.
En effet, une rumeur prétendait que le journaliste Martin Camus Mimb avait hérité du poste de Vincent de Paul Atangana. Ce dernier a dû démentir lorsque Mimb a commencé à recevoir des messages de félicitations sur les réseaux sociaux. Finalement la journaliste Lucrèce Medou Djemba de la CRTV a été choisie pour assurer cette fonction au sein du staff. Cette annonce a fait réagir de nombreux commentateurs s’étonnant d’une part qu’elle ne semble pas être connue pour sa connaissance du sport en général et du football en particulier, et d’autre part car en tant que francophone, certains s’interrogent si elle pourra parfaitement transmettre les informations d’une équipe qui est gérée en anglais par Clarence Seedorf et son premier entraîneur adjoint Patrick Kluivert.
La présence de Lucrèce Medou Djemba s’expliquerait par la volonté du ministre des sports et de l’éducation physique, Pierre Ismael Bidoung Mkpatt, de voir au sein de l’équipe accompagnante en charge des médias une journaliste provenant du service public.
On note également la présence d’anciens footballeurs. Ainsi Bill Tchato récupère le poste de Team Manager et Jean Alain Boumsong apparaît en tant que coach adjoint.
Le joueur du Racing de Boufassam, Simon Nlend, est aussi présent dans le staff en tant qu'entraineur des gardiens de but, remplaçant temporairement Alioum Boukar.