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Le conseiller municipal reste convaincu que sans coalition, aucun candidat de l’opposition ne peut remporter l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
Le conseiller municipal était invité le 9 septembre 2018 à l’émission 7 Hebdo diffusée les dimanches sur la chaîne de télévision STV. S’exprimant sur la Présidentielle 2018, Elimbi Lobe a appelé les électeurs à ne pas voter les candidats de l’opposition. La raison étant que ces derniers n’ont pas accepté l’idée de la coalition. Il reste convaincu que c’est en présentant un candidat unique que l’opposition pourrait venir à bout du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il a fait souligner que le parti au pouvoir, ne va pas tout seul à cette échéance. Il y va avec des partis politiques alliés à l’instar du Front du salut national pour le Cameroun (FSNC), de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), l’Union des populations du Cameroun (UPC) la faction de Bapooh Lipot et l’Union pour la démocratie et le progrès (UNDP). Tout au long de son argumentaire, Elimbi Lobe a précisé qu’il ne demande pas aux camerounais de ne pas se rendre aux urnes. Bien au contraire, il les convie à y aller pour mettre dans lesdites urnes, des bulletins blancs. Ce qui pour lui, sera une façon efficace de sanctionner Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Akere Muna du Front populaire pour le développement (FPD), Cabral Libi de l’UNIVERS, Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), Joshua Osih du Social democratic front (SDF), Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), Garga Haman Adji de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) et Ndifor Afanwi Franklin du Mouvement citoyen national (MCNC). Le conseiller municipal pense qu’un vote blanc servira de leçon à l’opposition qui après le scrutin du 7 octobre 2018, va devoir se préparer pour les municipales et les législatives reportées en 2019.
L’organisation politique panafricaine a décidé de superviser de manière spécialise la prochaine élection présentielle au pays de Paul Biya
La Présidentielle 2018 aura lieu précisément le 07 octobre avec neuf candidats dont Paul Biya, le président sortant au pourvoir depuis 36 ans. Compte tenu des enjeux de ce scrutin qui survient dans un contexte très tendu sur une bonne partie du territoire national, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine a instruit que ce soit une mission d’observation à longue durée de l’UA qui soit déployée au Cameroun. « Quatre (4) équipes d’analystes et huit (8) observateurs à long terme (OLT) sont arrivées à Yaoundé, au Cameroun, le 5 septembre 2018 et resteront dans le pays jusqu’au 19 octobre 2018 afin d’évaluer de manière globale le processus électoral Méthodologie d’observation syndicale à long terme. La mission d’observation à long terme sera accompagnée d’une mission d’observation à court terme proche des bureaux de vote du 7 octobre, du 28 septembre 2018 au 10 octobre 2018» explique l’organisation panafricaine dans un communiqué publié le mercredi 05 septembre 2018.Dans la même annonce, il est indiqué que le mandat de la Mission découle des instruments pertinents de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et les droits de l’homme, en particulier la Charte de 2007 de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance; la Déclaration 2002 de l’OUA / UA sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique; les lignes directrices de 2002 de l’Union africaine sur les missions d’observation et de suivi des élections; et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et agira conformément à ces instruments internationaux et régionaux et à d’autres instruments pertinents, ainsi qu’au cadre juridique régissant les élections au Cameroun. L’UA rappelle aussi dans son communiqué que l’objectif général des missions d’observation des élections de l’Union africaine est de promouvoir la démocratie et de renforcer la confiance du public dans les processus électoraux dans les États membres de l’UA. Les missions sont déployées conformément aux aspirations de l’Union africaine énoncées dans l’Agenda 2063, en particulier l’aspiration n ° 3, qui vise à assurer la bonne gouvernance, la démocratie et le respect des droits de l’homme, de la justice et de l’état de droit sur le continent. La tenue d’élections crédibles, démocratiques et pacifiques dans les États membres est considérée comme essentielle à la réalisation des aspirations de l’Union africaine et à son objectif général d’assurer un continent intégré, pacifique et prospère.
Minette Libom Li Likeng ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) dément les allégations de coupure d’Internet au soir du 7 octobre prochain, date prévue pour l’élection présidentielle au Cameroun.Des propos attribués à la ministre des Postes et Télécommunications, en rapport avec la coupure d’Internet, ont circulé sur les médias sociaux américains (facebook, twitter, ndlr). D’après leurs auteurs, les autorités camerounaises prévoyaient de couper internet en vue d’interdire la publication des tendances sur les réseaux sociaux. Il s’agit de “grossières manipulations et d’un Fake news”, dément la patronne des Postes et Télécommunications.Une telle accusation ne vise qu’à “jeter l’anathème sur les autorités camerounaises”, précise madame Libom Li Likeng. “Sous l’impulsion du président Biya, et la coordination du chef du gouvernement, le Minpostel s’attèle à la mise en œuvre d’une politique de développement de l’écosystème numérique et respectueuse des droits du citoyen”, rappelle-t-elle. L’élection présidentielle est prévue le 7 octobre prochain dans un contexte sécuritaire tendu. 9 candidats dont le président Biya y prennent part. Donné favori du scrutin le président Biya, est candidat à un septième mandat.

L’ancien Directeur Général de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers a introduit auprès du tribunal de grande instance du Mfoundi, une procédure en Habeas Corpus

Après avoir remporté quatre batailles judiciaires contre l’État du Cameroun, devant le tribunal criminel spécial ( TCS), l’homme en blanc comme il se fait appelé a aussi été acquitté à deux reprises et beneficié de deux non lieux à poursuite depuis son incarcération le 26 août 2009.

Condamné à 30 ans de prison le 12 octobre 2012 pour crimes économiques et pour fautes de gestion, Jean Baptiste Nguini Effa, devant les victoires engrangées, a estimé qu’il est arbitrairement maintenu en prison et sur la base d’un mandat de détention provisoire caduc qui a expiré depuis 7 ans aujourd’hui.

Tout au long de ses procès, le fondateur de Renaissance football club de Ngoumou, que ses proches considèrent comme combattif et déterminé avait tout mis en oeuvre afin de laver son honneur; mettant parfois dans l’embarras ses contradicteurs. Ces derniers ont amenés plus d’une fois à reconnaître tacitement son innocence.

Sa requête a été déférée devant la cour d’appel du Centre, après un rejet devant le tribunal de grande instance du Mfoundi. Le 13 septembre prochain, ses avocats entendent présenter leurs plaidoiries au fond, pour la libération de l’ex Directeur Général de la SCDP.

C’est devant la même cour d’appel que sont passés des personnalités ayant été arrêtées dans le cadre de l’opération épervier. A l’instar de Jean Marie Atangana Mebara, ancien secrétaire général à la Présidence de la République, acquitté. D’autres prisonniers, dont les affaires ont été moins médiatisées et, incarcérés pour diverses raisons s’étaient vus accordés la liberté. Ce tribunal, au cours du procès jeudi prochain, sera au défi de démontrer que la justice au Cameroun est aveugle et indépendane. Elle sera amenée à démontrer que tous les justiciables, nonobstant leur rang social, peuvent prétendre à un jugement impartial et équitable.

A ll’issue de son verdict au tribunal de grande instance du Wouri, l’ancien directeur général de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers avait vu ses biens confisqués, ses comptes bancaires gelés et ses biens immobiliers saisis.

Solidairement comdamné avec l’ancien directeur financier de la SCDP Onana Adzi ( 13 ans) de prison, Jean Beautemps Mackonge Gueye, ancien directeur administratif (12 ans) et Didier Etoundi (10 ans), ses coaccusés et lui devaient payer la somme de 2 125 459 661 FCFA à cette Société. Un montant, selon l’ État du Cameroun, qui représente les fonds détournés. Il avait été ajouté 20 000 000 de dommages et intérêts à payer ainsi que 108 152 000 fcfa.

Jean Baptiste Nguini Effa est un ingénieur pétrochimiste. Il est par ailleurs docteur ès sciences physiques. C’est à l’âge de 39 ans qu’il est nommé par décret présidentiel, Directeur Général de la SCDP. Il remplace à ce poste Nguea Lottin, décédé de suite d’un empoisonnement.

L’homme en blanc a commis de nombreux ouvrages, parmi lesquels: Les Hydrocarbures dans le monde, en Afrique et au Cameroun.

Nicole Ricci Minyem

L’hebdomadaire édité à Paris présente dans son édition en kiosque cette semaine le parcours, les forces et faiblesses du leader du MRC.
L’une des couvertures de l’édition numéro 3009 de Jeune Afrique en kiosque cette semaine est consacrée au professeur Maurice Kamto. L’hebdomadaire parisien s’interroge sur les chances de victoire de ce candidat à la prochaine élection présidentielle. La journaliste Clarisse Juompan-Yakam répond dans un long article intitulé « Maurice Kamto peut-il battre Biya ? ». Bien que notre consœur écrive dans le chapeau que « le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’est imposé comme le plus sérieux adversaire du président sortant », elle relève qu’il n’est « pas sûr, pourtant, qu’il ait vraiment les moyens de l’emporter le 7 octobre ». Pour montrer la force de Maurice Kamto Jeune Afrique fait état des réactions proches de la panique que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) suscite au sein du pouvoir. « Officiellement, si Maurice n’est pas encore en campagne. Mais à Yaoundé, on s’inquiète presque de l’hyperactivité de cet ancien ministre délégué à la Justice qui a réussi la prouesse de faire oublier à ses partisans qu’il avait servi le président Paul Biya de 2004 à 2011. On se rassure en rappelant que son parti est jeune (il a été créé en 2012) et qu’il ne dispose que d’un seul siège à l’Assemblée nationale. On répète qu’aucune campagne de terrain, aussi efficace soit-elle, ne peut véritablement concurrencer l’implantation locale du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti dont Paul Biya est une nouvelle fois le candidat. On en veut pour preuve le fait que personne ne se risque à pronostiquer la défaite d’un président dont l’administration contrôle aussi étroitement – et depuis aussi longtemps– l’organisation des élections. Mais tout de même… », rapporte le journal panafricain. Jeune Afrique met en avant les tournées qu’effectue dans le pays depuis près de trois ans la « caravane de la renaissance » dans le but de se faire davantage connaître des potentiels électeurs. « Lorsqu’il décide de commencer à arpenter le pays, en novembre 2015, il n’a donc qu’une idée en tête : implanter le MRC sur l’ensemble du territoire pour être en mesure de peser le moment venu ». Jeune Afrique souligne que les persécutions subies de la part des autorités ont l’effet inverse. Elles donnent de la visibilité à un Muarice Kamto surtout connu jusque-là pour avoir supervisé le règlement du différend avec le Nigeria à propos de la presqu’île de Bakassi. Même s’il n’a pas l’adhésion des élites, Kamto se voit créditer d’une capacité de séduction qui va au-delà de son département d’origine. « Sa principale force est toutefois d’être parvenu à débarrasser le MRC de l’étiquette de parti régionaliste que l’on a tenté de lui accoler. Une prouesse dans un pays où les leaders politiques ont toujours eu du mal à recruter au-delà des frontières de leur région. Lui-même est originaire de la petite ville de Baham, dans l’Ouest, mais les cinq vice-présidents du parti sont issus de l’Extrême-Nord, du Centre, du Littoral, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest », indique le journal de Béchir Ben Yahmed. A celui qui « est parvenu à insuffler un nouveau dynamisme à l’opposition », les détracteurs rappellent qu’il ne peut parler de changement alors qu’il est comptable du bilan de Paul Biya. Pour ce qui est des moyens financiers du parti de Maurice Kamto, Jeune Afrique fait oarler l’économiste Christian Penda Ekok : « Ceux qui ont de l’argent le font savoir, en particulier quand ils donnent au RDPC. Mais je ne suis pas sûr qu’ils n’en donnent pas pour autant au MRC. Aucun homme d’affaires ne prendrait le risque de claironner qu’il le finance. » A ceux qui estiment que Maurice Kamto est peu visible à l’international, Jeune Afrique fait lire cette réponse de l’universitaire : « Le Cameroun ne se conquiert ni de l’étranger ni sur les réseaux sociaux, rétorque Kamto. Mettre sur Facebook mes selfies avec les grands de ce monde, quel intérêt ? »  Et le journal d’énumérer « les clichés ne manqueraient pas : sa décoration par l’ex-chef de l’État nigérien Mamadou Tandja, ses rencontres avec les présidents nigérians de ces trois dernières décennies, sa collaboration avec Kofi Annan et Ban Ki-moon lorsqu’ils étaient secrétaires généraux des Nations unies. Il a aussi présidé la Commission du droit international de l’institution, un organe subsidiaire de son Assemblée générale, et participé à la rédaction des statuts de la Cour pénale internationale. « Avec ça, conclut l’un de ses proches, s’il ne dispose pas d’un solide carnet d’adresses… ».
Il se battait aux côtés de combattants sécessionniste dans cette localité située dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Il a été abattu au cours d’une opération menée par l’armée camerounaise.L’armée camerounaise a déclaré avoir tué un ancien gendarme aux côtés d’une dizaine de combattants séparatistes à Ndop lors d’une opération conjointe menée par l’armée, la police et la gendarmerie nationale autour de Ndop, Bamessing et Bambalang le mardi 4 septembre 2018. L’armée a également déclaré avoir détruit trois camps séparatistes dans les localités où les opérations avaient eu lieu, tandis que plus de 31 armes à feu fabriquées localement ont été saisies, ainsi que 19 munitions, des téléphones portables, des cartes d’identité nationales et des produits alimentaires. L’opération menée par le lieutenant-colonel Bella a vu deux soldats de l’armée camerounaise blessés mais ils ont immédiatement été évacués pour recevoir des soins médicaux appropriés.
Un meeting du FSNC a été tenu le 08 Septembre 2018 à Garoua pour confirmer le choix du Candidat Paul Biya. C’était en présence du Secrétaire adjoint du RDPC, Grégoire Owona, du  Ministre de la fonction publique Joseph Lé et des milliers des militants des autres partis alliés du RDPC.«Au niveau du FSNC, nous avons estimé qu’il faudrait occuper le terrain. Le président Paul Biya ne sera pas seul sur le terrain et l’objectif du FSNC c’est de démolir tous les échafaudages et les fabrications que les autres dirigeants ont bâtir pour empêcher le peuple de voir la réalité des faits». Tels sont les propos du président du Front pour le Salut du Cameroun, qui avait fait la promesse d’organiser un meeting trois fois plus grandiose pour confirmer, s’il en est encore besoin, du soutien et l’adhésion de son parti à la politique du président Paul Biya. Quatre mois jour pour jour, cette promesse a été tenue le 08 Septembre 2018 à Garoua avec des invités de marque tels que le Ministre de la fonction publique Joseph Lé, le Secrétaire adjoint du Comité central du RDPC, Grégoire Owona et des milliers des militants des autres partis alliés du RDPC. Ce meeting intervient au lendemain de la réunion du comité central et du bureau politique dont l’objet portait sur la désignation par le FSNC de son candidat à l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018. A l’unanimité, les membres du Comité central et du bureau politique ont décidé de porter leur choix sur le candidat Paul Biya, leur allié. La rencontre du 8 Septembre à Garoua marque la matérialisation du soutien du parti de Issa TCHIROMA BAKARY à la candidature de Paul Biya et le début d’une série d’activités visant à amener les populations à apporter un vote massif en faveur du président Paul Biya le 7 Octobre prochain. Pour le Secrétaire Général du FSNC, «depuis un mois environ, des candidats à l’élection présidentielle nous proposent des programmes politiques, je trouve pour ma part que cette émulation est une bonne chose pour notre pays, même si ceux qui les proposent ne savent pas encore comment et qui va financer tout ça. C’est une bonne chose mais le développement du Cameroun ne peut être contenu dans un programme». Pour conduire le Cameroun, précise-t-il, il faut une vision. «Sauf erreur de ma part, le seul qui en a une, clair, précise, chiffrée pour le Cameroun, c’est notre Candidat Paul Biya. Le 7 octobre prochain nous serons face à notre destin, nous devons choisir entre l’amateurisme et l’expérience. Le 7 octobre nous devrons voter pour le candidat Paul Biya pour garantir la paix et le vivre ensemble». Une mobilisation historique au meeting du FSNC à Garoua, où son président national Issa Tchiroma Bakary a exposé les raisons pour lesquelles l’on doit plébisciter Paul Biya à la prochaine élection présidentielle. En attendant, la concrétisation des 100 pour cent des voix  promu par le parti du Ministre de la Communication, l’on peut déjà affirmer sans risque que le président Paul Biya n’a pas encore perdu le Nord-Cameroun.
A cause de cette opération réussie des sécessionnistes, le gouverneur de la Région du Nord-Ouest a signé un arrêté qui interdit la circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de son territoire de commandement entre 18h et 6h.
S’ils avaient l’intention de démontrer qu’ils contrôlent la situation dans la Région du Nord-Ouest, les rebelles sécessionnistes ont réussi une opération qui fait tache d’huile. Dans la nuit d’hier à ce dimanche 09 septembre 2018, les terroristes séparatistes ont interrompu pendant plusieurs heures la circulation entre Bamenda et Santa, un tronçon de la route nationale numéro 6. Un axe très fréquenté surtout pendant le week-end. Selon plusieurs témoignages concordants, des hommes et femmes armés ont investi vers 21heures, la route au niveau d’Akum, un village situé à 12 kilomètres de Santa d’une part et à 10 kilomètres de Bamenda d’autre part. A l’aide d’une pelleteuse, ils ont creusé une tranchée afin d’interrompre la circulation et de s’attaquer aux voitures. « Les rebelles ambazoniens ont trouvé la pelleteuse sur place. Cet engin appartient à une entreprise qui travaille sur la route Babadjou – Bamenda. Après avoir coupé la route en deux, les sécessionnistes qui étaient, un groupe de près de 315 personnes, ont immobilisé les véhicules sur plusieurs kilomètres, en demandant sous la menace des armes. à tous ceux qui étaient à bord de descendre. Ils ont confisqué les téléphones avant de les remettre longtemps après et pendant le contrôle des cartes nationales d’identité, ils exigeaient qu’on efface les couleurs du drapeau vert rouge jaune qui se trouvent à l’extrême gauche au dos de la carte. Personnes n’a été molestée en dehors du chauffeur d’un bus qui a été abattu. Les Amba boys ont aussi détruit plusieurs bus. La majorité de ces bus appartenaient à l’agence Amour Mezam » raconte un témoin. « Les Bus de l’agence Amour Mezam étaient dans le viseur des sécessionnistes, parce que, selon les rebelles, c’est ces bus qui transportent les militaires et policières qui viennent les combattre au Nord-Ouest » explique notre source. Au journal de 20h de la Radio d’Etat, un responsable de l’Agence Amour Mezam a estimé les bus détruits à environ 900 millions de FCFA. Au bout de leurs opérations, les sécessionnistes sont repartis sans être inquiétés. Les forces de défense et de sécurité, ainsi que les autorités administratives sont arrivées sur les lieux de l’agression à l’aube. La circulation a été rétablie en fin de matinée. A cause de cette opération réussie des sécessionnistes, le gouverneur de la Région du Nord-Ouest a signé un arrêté qui instaure un couvre-feu avec interdiction de la circulation des personnes et des biens sur l’ensemble de son territoire de commandement entre 18h et 6h.
Les experts nationaux en matière de faune et de flore ont séjourné à Ebolowa le 6 septembre dernier. C’était dans l’optique de trouver des stratégies pour lutter efficacement contre le braconnage et le trafic illicite des produits fauniques.Le comité interministériel de suivi de la mise en œuvre  du plan d’action national vise à terme l’éradication de la criminalité faunique avec un accent particulier sur l’éléphant. Même si la situation actuelle va vers la diminution progressive du phénomène du braconnage avec la rareté des saisies sur le terrain, il est nécessaire de maintenir le dispositif de surveillance en éveil. Et pour Simon Essissima Brigadier National et point focal du système d’information sur le commerce illicite d’éléphants, «on note vraiment une meilleure dynamique de service en charge de l’application de la loi. Les stratégies sont développées à plusieurs niveaux qui siègent chacun pour faire le point». Après trois ans de mise en œuvre du plan d’action national, il était opportun que ce comité ad-hoc siège dans le cadre des missions qui lui avaient été assignées. C’est à l’effet de permettre à ses membres d’examiner et d’évaluer son fonctionnement en vue de capitaliser ses résultats. Au terme des échanges fructueux dans la capitale régionale du Sud, il est attendu que les responsabilités des autres sectorielles impliquées dans la mise en œuvre du plan d’action national soient établies en vue d’une meilleure collaboration et que les difficultés dans la mise en œuvre en commun des activités entre les sectorielles soient identifiées. L’exercice misait également sur des ajustements et des orientations des activités du Plan d’action national pour l’ivoire en vue de renforcer la lutte contre le trafic d’ivoires et proposer des solutions idoines et efficaces.
La ville de Bamenda a été coupée pendant des heures du reste pays par des hommes armés dans la nuit de samedi à dimanche.Les assaillants dont certains brandissaient le drapeau de l’Ambazonie, s’en sont pris à des bus de transport, tuant un chauffeur et faisant de nombreux otages. L’armée a rétabli la circulation dimanche à la mi-journée. La région est depuis lors et jusqu’à nouvel ordre, sous couvre-feu. Ce coup de force des assaillants aux portes de Bamenda a eu pour conséquence immédiate la ré instauration du couvre-feu dans la région du nord-ouest. Ainsi, entre 18 heures et 6 heures du matin, les mouvements des personnes et des biens sont strictement interdits, la circulation des moto taxis suspendue. De même tous les débits de boisson, les snack-bars et les boîtes de nuit resteront fermés dans le même intervalle de temps. Le gouverneur, signataire du décret, met par ailleurs en garde tout contrevenant à ces directives, qui sera puni, annonçait-t-il, selon les lois en vigueur. Ce n’est pas la première fois que de telles restrictions sont expérimentées dans le Nord-Ouest et principalement à Bamenda, depuis le déclenchement de cette crise sociopolitique il y a deux ans. En février et en novembre 2017, les populations avaient déjà été soumises à un tel régime de privation. Ces mesures sont pour autant loin d’intimider les combattants qui se réclament de l’Ambazonie. Le 11 février 2018, ils avaient réussi en plein couvre-feu à enlever le sous-préfet de l’arrondissement de Batibo, dont on est toujours sans nouvelles à ce jour.
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Sunday, 05 June 2022 11:01