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Les derniers événements au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) semblent avoir semé le trouble au sein de cette formation politique

La nomination, il y’a quelques heures de Olivier Bibou Nissack comme porte-parole du professeur Maurice Kamto dans le cadre de la campagne présidentielle du 7 octobre prochain semble être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. De multiples interrogations sont nées face au choix opéré par celui qui a été porté au moisd’avril dernier pour conduire aux destinées de ce parti politique.

A t-il à un moment ou à un autre été militant ou sympathisant du MRC ?En 1992, Maurice Kamto est chroniqueur au sein du journal mutations et il rejoint la coalition derrière le candidat du SDF Ni John Fru Ndi, parallèle étrange, quelques années plus tard ; le même qui se présente à l’élection présidentielle va chercher son porte-parole au sein de la même rédaction. Existe-t-il un réseau secret que privilégierait le président du MRC dans ses nominations au détriment des militants aguerris et dont les compétences ne sont plus à démontrer ?

Le secrétaire national à la communication Sosthène Médard Lipot devrait il se sentir menacé d’éviction de son poste de Senacom ? Lors d’une interview accordée dans une chaîne de télévision de la place, le président du MRC a tenu face à toutes ces interrogations, à préciser que l’un ne fait pas ombrage à l’autre.Mais, au vu des images et des informations concordantes, nous sommes enclins à penser qu’il existerait de l’eau dans le gaz entre le Senacom et le président du MRC.

Ce n’est pourtant pas le seul changement vécu ces derniers jours. Célestin Djamen, démissionnaire du SDF occupe le poste de secrétaire national chargé des droits de l’Homme et de la gouvernance. Le même qu’il avait au sein du SDF. Kamto Maurice ne fait-il pas confiance au potentiel interne ?

Toutes ces questions et bien d’autres ont amené les analystes politique, toujours à l’affût de la moindre information et prêt à décrypter chaque acte posé dans la sphère politique à la veille de cette importante échéance électorale, à affirmer que le MRC de Maurice Kamto serait un parti de réseau, laissant penser à un autre grand parti qui depuis longtemps déjà, tient les rênes du pays , tout simplement à cause de son appartenance au gouvernement du Président Paul Biya, malgré sa démission dont certains doutent encore aujourd’hui de la sincérité.

Pendant que certains manifestent ainsi leurs désaccords, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun poursuit son programme. Quand il n’est pas sur le terrain, il est sur les plateaux de télévision afin de présenter son programme politique axé sur cinq points dont quelques-uns sont relevés ici :

L’éradication des grandes endémies – La mise en place d’un système éducatif qui va allier la recherche, l’innovation, la professionnalisation ainsi que la création des centres de métiers et des instituts de formation professionnelle dans chaque chef-lieu d’arrondissement.

Dans le secteur économique et productif, il compte initier les états généraux du foncier, créer un semencier national et passer à la mécanisation.

Maurice Kamto annonce par ailleurs la gratuité impérieuse de la césarienne dès l’année prochaine, de même que de tous les soins de santé de base. Il a aussi parlé de la limitation du mandat présidentiel à deux exercices avec l’instauration des élections à deux tours.

C’est pendant la même conférence de presse que la levée de fonds de la somme de 1000 frs a été lancée afin que les militants et les sympathisants se sentent impliqués dans les réformes qu’il entend apporter s’il était élu président de la République au soir du 7 octobre 2018.

Article : Nicole Ricci MINYEM

Une biographie de Paul Biya a vu le jour dans les librairies. Dans le livre écrit par Oswald Baboke, on peut retracer le parcours politique du Chef de l'État camerounais! Cette encyclopédie peut être trouvé dans toutes les librairies francophone, notamment en France.

 

L'explication dans ce reportage :

Le club de la capitale française espère recruter l’international camerounais avant la fin du présent mercato. Choupo-Moting a refusé de quitter Stoke City pour le promu en Premier League Huddersfield Town, probablement parce qu’il attendait meilleure proposition. Seulement trois semaines après ce refus, il pourrait rejoindre l’un des plus gros effectifs de l’Europe, et de facto jouera la Champions League. Son transfert devrait avoisiner les 20 millions d’euros.
Le joueur qui a un salaire annuel de 3 500 000 euros est l’un des joueurs les mieux payés du club, mais son manager ne compte pas vraiment sur lui. Il n’a livré jusqu’ici aucun match depuis le début de la saison.   Le coach du PSG, Thomas Tuchel, connait bien le talentueux attaquant qui est un pur produit de l’école allemande. Il a été le coach de Choupo-Moting à Mayence entre 2011 et 2014. Il est convaincu qu’il peut lui apporter beaucoup de solutions de par son profil et stabiliser cette équipe en manque d’équilibre. Ce serait aussi une très bonne chose pour l’international camerounais qui retrouvera le très haut niveau après ce passage outre-manche qu’il faut oublier.
Sous la présidence de Peter Mafany Musonge, le Forum du Sud-Ouest s’est tenu le 25 août 2018.
« La paix doit revenir ». C’est le vœu collectif émis par les participants à ce forum. Samedi dernier, les élites de la région du Sud-Ouest se sont retrouvées à Buea pour débattre autour de la crise qui secoue leur région et l’autre région anglophone du Nord-Ouest depuis bientôt 2 ans. Outre Peter Mafany Musonge, l’ancien Premier Ministre qui présidait les assises, toutes les forces vives de région étaient présentes, parmi lesquelles le gouverneur Bernard Akalia Bilai. A cause de la crise, l’activité économique tourne au ralenti et les services de santé ainsi que l’école sont fortement perturbés. Les élites de cette région ont ainsi formulé des propositions pour une sortie de crise. « Les travaux du forum se sont donc structurés autour de quatre ateliers, portant sur : l’impact socioéconomique de la crise ; les choix politiques du Sud-Ouest ; l’urgence de promouvoir les jeunes et les femmes ; le réveil culturel et la préservation de la région du Sud-Ouest. En ouverture des échanges, avant que se forment les groupes pour les ateliers », lit-on dans Cameroon Tribune paru ce 27 août 2018. Mafany Musonge a fustigé l’escalade de la violence depuis plusieurs mois. Notamment : « enlèvements et meurtres de chefs traditionnels, assassinats de citoyens, intimidations d’enseignants et d’élèves, destructions de biens et de projets d’investissement public, incendies de stations-service, de banques et d’infrastructures de la CDC et de PAMOL (poids lourds de l’agro-industrie), la destruction de l’économie cacaoyère, etc. », note le journal. L’ancien PM, par ailleurs président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme a lancé un vibrant appel pour la cessation des hostilités : « Frères et sœurs, il vient un temps dans la vie d’un peuple où il doit dire qu’assez c’est assez », a déclaré M. Mafany Musonge.
Des mesures sont en train d’être mises en œuvre pour assurer une réintégration sociale des anciens combattants de ladite secte, a annoncé le Minat, en marge d’une visite dans le septentrion.Le Cameroun devrait bientôt entreprendre la prise en charge des combattants repentis de la secte terroriste Boko Haram. Parmi les chantiers entrepris pour ce projet, se trouve la construction d’un camp de déradicalisation. Un site a déjà été retenu pour abriter ledit camp, a fait savoir le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji, dans une interview publiée lundi dans la presse publique. « Les repentis doivent réintégrer la République pleinement et pour cela, ils doivent être éduqués. On doit sortir de leurs têtes l’idée de commettre des actes de criminalité et assurer leur prise en charge psychologique. Le chef de l’Etat a même déjà débloqué les moyens pour cela. Et les constructions vont commencer très bientôt », a indiqué Atanga Nji, qui effectue une visite dans les trois régions septentrionales du Cameroun. Il est encore impossible d’établir le profil de ces repentis, mais Paul Atanga Nji affirme avoir vu des jeunes de 15, 16 et 17 ans, ainsi que des adultes. Leur nombre aussi est inconnu. En octobre dernier cependant, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary faisait savoir qu’une cinquantaine de personnes avait déposé les armes. Ces repentis sont gardés à la base de la Force multinationale mixte où ils ont subi des interrogatoires sur le mode opératoire de Boko Haram et sur leurs rôles au sein de cette secte.
Ces entreprises sont essentiellement présentes dans le secteur tertiaire (services) même si l’on retrouve quelques-unes dans les secteurs secondaire et primaire.
Sur les 209.482 entreprises qui opèrent au Cameroun, 2,4% appartiennent aux opérateurs économiques de nationalité nigériane. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Institut national de la statistique (Ins) sur le recensement général des entreprises (RGE2) rendu public cette année. «Les ressortissants du grand voisin qu’est le Nigeria sont la deuxième nationalité après les camerounais en termes d’entreprenariat au Cameroun (2,4%), soit plus de la moitié des promoteurs étrangers. Ceux-ci exercent leurs activités principalement dans les très-petites entreprises du sous-secteur commercial», précise l’Ins dans son 2ème RGE. Pour le Quotidien de l’Economie du mercredi 29 août 2018, même si l’Ins ne s’étend pas sur les secteurs dans lesquels opèrent ces entreprises dont les nigérians sont propriétaires en terre camerounaise, l’on retrouve toutefois les opérateurs économiques nigérians dans plusieurs villes du Cameroun (Douala et Yaoundé, Bamenda, Limbé, etc.) et dans des secteurs d’activité variés et diversifiés tels que la mécanique automobile, la coiffure, la couture, la soudure, le commerce de gros et détail, la quincaillerie, etc. Mais aussi, lit-on, ils sont présent dans des secteurs stratégiques et importants tels que le secteur bancaire, la distribution des produits pétroliers, la production du ciment, etc. Le journal révèle qu’à Douala, dans la cité économique, les opérateurs économiques nigérians ont faits des espaces commerciaux tels que le marché Mboppi, le camp Yabassi et le marché central leur principaux pôles d’activité. Notons que parmi les entreprises nigérianes opérant au Cameroun, les plus célèbres sont, entre autres, Dangote Ciment Cameroon du milliardaire Aliko Dangote, United Bank for Africa cameroon (UBA Cameroon) du milliardaire et philanthrope nigérian Tony O. Elumelu, la Union Bank of Cameroon du groupe bancaire nigérian Oceanic Bank, ou encore le distributeur de produits pétroliers MRS (Corlay cameroon) propriétaire d’environ 130 stations-services à travers le pays. A côté de ces entreprises réputées mondialement, il y a également l’entreprise nigériane des BTP Atidolf Nigeria. Cette dernière a posé ses valises au Cameroun en 2016 grâce à un contrat pour les travaux routiers (axe routier Soa-Esse-Awae) évalués à 34,5 milliards de FCFA. Autant de structures qui démontrent à suffisance le dynamisme des opérateurs économiques nigérians au Cameroun.
C’est dans les installations d’une entreprise internationale de transport de colis que la saisie a été opérée le lundi 27 août 2018. Entre 3 et 4 kilogrammes de métamphétamines, en partance pour les Philippines.
«Le paquet a été expédié de Yaoundé par la poste. La drogue était dissimulée dans une représentation de la Vierge marie en relief», a expliqué Roger Tafam, commandant du groupement actif des douanes secteur Litorral II, dans les colonnes de Cameroon Tribune du mercredi 29 août 2018. Selon le journal, un douanier, élément de la brigade commerciale des colis postaux et messagerie, a soulevé le relief et découvert le colis, alors qu’il procédait au contrôle des paquets censés quitter le territoire camerounais. Le même jour, apprend-on, une autre saisie de drogue a été effectuée par la Douane à Douala, cette fois à la Poste centrale de Bonanjo. Il s’agissait de 22 enveloppes contenant de la drogue sous forme de comprimés de Dizapam. Poids total: 3,74 kg. Les «lettre» ont été expédiées de Tiko et partaient pour différentes destinations: Angleterre, Allemagne, Irlande, Etats-Unis. «Nous avons les noms des destinataires, et aux dernières nouvelles, les forces de l’ordre ont mis la main sur l’expéditeur», confie une source à la douane. S’agisant de la provenance de toute cette drogue, les informations de Cameroon Tribune indexent un pays voisin, déjà fiché et «blacklisté» par les pays occidentaux, qui ouvrent un œil particulièrement vigilant sur les colis qui en proviennent. Les trafiquants essayent donc de passer par le Cameroun, utilisé comme «plaque tournante de ce vil business», écrit le journal.
C’est ce qui ressort d’une circulaire du ministre des sports aux présidents de fédérations civiles sportives.
Les finalistes de la Coupe du Cameroun de football seront connus le 9 septembre 2018. Le tirage au sort des demi-finales s’est déroulé le 28 août. Panthère du Ndé et Lion Blessé de Fotouni s’affrontent le 8 septembre au stade militaire. Le lendemain, dimanche 9 septembre, Eding sport de la Lekie sera opposé à Unisport du Haut-Nkam. Pour l’heure, la date de la finale n’est pas encore connue. Une chose est certaine, les finalistes vont patienter encore au moins pendant un mois. C’est ce qui ressort d’une circulaire du ministre des Sports et de l’Education Physique aux présidents de fédérations sportives civiles nationales. Dans ce document signé le 27 août, Bidoung Mkpatt écrit : « J’ai l’honneur de vous inviter à bien vouloir déposer vos trophées à la Direction des Normes et du Suivi des Organisations Sportives de mon département ministériel au plus tard le mercredi 17 octobre 2018 ».De l’analyse de cette circulaire, il ressort que la finale de la Coupe du Cameroun de football ne va pas se disputer après la date sus évoquée. L’évènement qui fait officie de clôture officielle de la saison sportive au Cameroun, se tiendra donc après l’élection présidentielle du 7 octobre. C’est sans doute dans le Président de la République nouvellement élu, qui va présider la cérémonie.
Ebloui par le palmarès des Lions indomptables, l’ancienne gloire du football des Pays-Bas, devenu depuis le 10 août 2018, l’entraineur de l’équipe nationale, ne masque plus sa déception au contact de la réalité du terrain au Cameroun.
Le technicien néerlandais Clarence Seedorf et son compatriote Patrick Kluivert, recrutés le 10 août 2018 en qualité d’entraineur national sélectionneur et entraineur adjoint de l’équipe nationale du Cameroun de football, sont comme perdus dans la tanière des Lions indomptables. A jour, J-5 pour le regroupement des joueurs de la sélection fanion du Cameroun à Nairobi au Kenya, le nouvel entraineur n’est toujours pas fixé sur l’identité de ses nouveaux collaborateurs et le kit indispensable pour le stage préparatoire du match contre les Comores, prévu le 08 septembre 2018 dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019. « En principe, quand un remplaçant n’est pas désigné, celui qui occupe la fonction continue en attendant. Sauf qu’après le recrutement du duo néerlandais, on a mis les anciens collaborateurs sur la touche en déclarant qu’un nouveau staff sera constitué. Depuis qu’on attendant, rien n’est fait mais le stage de Nairobi avance à grand pas » s’inquiète une source proche du nouveau coach en chef des Lions indomptables. A l’origine de ce retard inquiétant et intriguant, le ministre des sports et de l’éducation physique, qu’on soupçonne de vouloir tripatouiller la liste des nominations qu’il a reçue pour avis de la part du Président du Comité de normalisation de la FECAFOOT. « Le Ministre Bidoung s’est assis sur la liste des personnalités à nommer pour travailler avec le nouvel entraineur. Le Ministre veut absolument y positionner certains protégés. Il a d’abord tenté de le faire quand on était à la recherche d’un entraineur. Il a fallu un rappel à l’ordre de la Présidence de la République pour que le Ministre arrête ses manœuvres. Maintenant il veut encore torpiller les choix du Comité de normalisation. Mais, j’ai le sentiment qu’il va encore se faire taper sur les doigts » analyse un haut responsable au ministère des sports. Pendant que le ministre prend son temps, l’entraineur Clarence Seedorf, se montre inquiet. Un proche du technicien néerlandais indique que ce dernier avait demandé à voir son staff au complet à Nairobi au Kenya après demain vendredi 31 août pour peaufiner la préparation du stage avant l’arrivée des joueurs le lundi 03 septembre 2018. « Il avait donné rendez-vous pour une séance de travail avec tout le monde vendredi prochain. Aujourd’hui, il est non seulement très fâché, mais il se demande aussi comment cela est-il possible ? Vous savez, pour quelqu’un qui est habitué à travailler dans un environnement très professionnel, il tombe des nues quand, au fil des jours, il se frotte aux réalités de notre pays » analyse notre source, proche du technicien néerlandais.
Ces chefs traditionnels musulmans ont promis de réitérer leur attachement à Paul Biya et à sa politique lundi dernier lors d’une rencontre avec le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, à Ngaoundéré.
«Aujourd’hui que le Chef de l’Etat a dit oui, nous lui en savons gré et la balle est dans notre camp maintenant. Nous attendons le jour dit pour manifester notre attachement à sa personne et à sa politique. Nos populations ne comprendraient pas que les chefs traditionnels ne soient pas en avant-garde de ce défi de voter le Chef de l’Etat plus que par le passé à 100%. En plus de ce choix du cœur et de la raison, il s’agit d’un défi», a indiqué le porte-parole des lamibé de l’Adamaoua, Mohaman Galdo. Après cette prise de position, rapporte Cameroon Tribune du mercredi 29 août 2018, Paul Atanga Nji a promis de transmettre leur engagement politique à son illustre destinataire. Avant la rencontre avec les chefs traditionnels musulmans de la région de l’Adamaoua, le ministre de l’Administration territoriale a présidé une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans la salle des conférences des services du gouverneur. Le ministre a déclaré à la presse qu’il avait transmis aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité les encouragements du Chef de l’Etat pour «le bon travail» fait par les autorités administratives et pour le «professionnalisme» des forces de défense et de sécurité. Parlant des exactions des coupeurs de route et des preneurs d’otages avec demande de rançons dans la région, Paul Atanga Nji a déclaré que «l’efficacité de nos forces de défense a permis de neutraliser les malfaiteurs d’une manière chirurgicale parce que la plupart du temps, la population est protégée et les preneurs d’otages sont neutralisés dans dégâts». A propos de l’organisation de la présidentielle du 7 octobre prochain, «les autorités devront accompagner Elecam dans le processus. Elles doivent protéger les bureaux de vote, assurer la sécurité du matériel électoral ainsi que celle de tous les démembrements d’Elecam, car la présidentielle doit se tenir dans un climat apaisé selon le vœu du président de la République», a fait savoir le ministre de l’Administration territoriale.
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Sunday, 05 June 2022 11:01