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Au cours d’une séance de travail de synthèse élargie aux acteurs du processus électoral et aux autorités administratives, les membres du conseil électoral d’Elecam, rendus au terme de leur tournée régional à l’Est, ont reçu les garanties de tous les acteurs pour respecter à la lettre les consignes contenues dans le Code électoral.Pierre Roger Effandéné Bekono et Dieudonné Belle Amougou, respectivement chargés des départements du Lom et Djerem et du Haut-Nyong et de la Boumba et Ngoko et de la Kadey vient de terminer par l’étape de Bertoua, le 21 août dernier, leur périple dans le Soleil Levant. En effet, les deux membres du conseil électoral de l’organe en charge de la préparation technique et de la gestion des élections au Cameroun ont sillonné tous les 33 démembrements territoriaux d’Elecam dans la région de l’Est. Au cours de la réunion de synthèse, l’on retient globalement que sur le plan technique, le matériel électoral sera disponible en quantité et qualité largement suffisante afin que le 7 octobre prochain les électeurs accomplissement sans difficulté leur devoir citoyen. «Nous avons tenu à vérifier tous ces aspects et relever les manquements. Dès notre retour, nous allons transmettre notre rapport à qui de droit sur l’état des préparatifs des élections à l’Est. Concernant les manquements et les difficultés, des solutions seront trouvés dans les plus brefs délais», a tenu à rassurer l’honorable Dieudonné Belle Amougou. La région a ses particularités: tout d’abord les zones à risque. Du fait de sa proximité avec la République Centrafricaine en proie à la crise sociopolitique depuis 2012, la région du Soleil Levant subit une insécurité palpable. L’on assistance aux incursions des bandes armées souvent non identifiées. Celles-ci mettent en mal, la paix et la sécurité des personnes et leurs biens. Les localités transfrontalières telles que Garoua-Boualai, Bétaré-Oya, Ngoura   dans le département du Lom et Djerem,  Kentzou, Ndélélé, Kétté, Batouri dans la Kadey et Yokadouma, Gari-Gombo et Salapoumbé dans la Boumba et Ngoko sont donc la cibles de ces malfaiteurs. Pour garantir un déroulement sans faute dans ces zones, les autorités administratives ont rassuré les membres du conseil électoral.  «Dans le Lom et Djerem, la situation sécuritaire est calme depuis un certain temps grâce à la détermination de nos vaillantes forces de sécurité et de défense déployées sur le terrain. Ils veillent jours et nuits pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Cameroun, le maintien de la paix et de la sécurité des personnes et leurs biens en tout temps. Nous tenons à rassurer les uns et autres les pleines dispositions et mesures spéciales sont entrain prises pour que les élections se déroulent sans faute», a souligné Yves Bertrand Awounfac Aliénou, préfet du Lom et Djerem. En enfin, le cas des zones à accès difficile. Les routes de la région de l’Est étant essentiellement en terre, l’on redoute de ne pas voir les citoyens vivants dans l’arrière-pays voter facilement. Des localités très enclavées qui n’ont d’ailleurs permis aux agents d’Elecam de se mouvoir facilement sur le terrain avant la convocation du corps électoral par le Chef de l’Etat durant les opérations d’enrôlement sur les listes électorales biométriques. On redoute de ne pas voir les populations des localités telles que Mbitom, Kolomine, Mbéthen, Ngoyla, Somaloma, Mboma, Nguélémendouka, Moloundou, allé aisément élire leurs candidats le 7 octobre prochain. En ce début de la saison pluvieuse, l’état déjà piteux des routes  en terre existantes va encore se dégrader considérablement. Surtout qu’aucune commune dans la région de l’Est n’a déjà pu réaliser ses travaux de reprofilage desdites routes pour le compte de l’année en cours. Des sources bien introduites indiquent que des dispositions spéciales vont être prises l’aménagement desdites routes pour un accès facile des bureaux de vote. Concernant le message principal, les acteurs du processus électoral de la région de l’Est ont été invités à participer dans le strict respect du Code électoral pour éviter les débordements et les réclamations sans fondements. «Nous demandons à tous les mandataires des partis politiques impliques de se rapprocher des démembrements territoriaux d’ELECAM pour obtenir toutes les informations utiles. Nous avons donné des consignes fermes aux agents pour leur réserver un accueil des plus chaleurs pour une collaboration franche et sincère. Chacun doit connaitre la bonne information», s’est pour sa part appesanti l’honorable Pierre Roger Effandéné Bekono. Au sujet des cartes électorales, elles sont déjà disponibles et les populations attendues pour le retrait de celles-ci. Cette année, la principale innovation prise est qu’aucun bureau de votre ne sera ouvert dans les casernes militaires et même dans les chefferies traditionnelles pour éviter les trafics d’influence. «Vous savez que le devoir de subordination peut facilement influencer les citoyens devant leur hiérarchie. Nous avons donc voulu éviter cela en fermant les bureaux de vote de ces milieux», ont tenu à préciser les deux membres du conseil électoral qui ont aussi invité les partis politiques concernés par cette élection présidentielle à bien vouloir envoyer leurs scrutateurs dans tous les bureaux de vote.
Le drame s’est produit le 5 septembre dernier. Les quatre victimes tous membres d’une famille étaient à bord d’une moto qui a été percutée par le bus d’une agence de voyages.C’est au village Fono, si à 15 kilomètres de la ville de  Kyé-Ossi, que le bus de l’agence Émergence Voyages, en partance pour la ville aux trois frontières, a commis l’irréparable. Le  gros porteur de soixante-dix places roulant à vive allure n’a pas pu éviter la moto transportant Good Minam, Felix Kamla, Gustave Myguilo et Félix Sarguim, tous membres de la même famille. Ils se rendaient comme tous les matins à leur plantation et étaient très loin de s’imaginer de l’issue fatale de cette dernière sortie. Quelques minutes après le départ du groupe, un gros porteur de l’agence Emergence voyages les percute. Les quatre vont rendent leurs âmes le champ, la moto de service est réduite en un tas de ferraille. Alertés par la violence du choc, les populations riveraines accourent pour porter secours. Sous le coup de l’émotion, elles s’attaquent au chauffeur à l’origine de l’accident. Ce dernier n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de l’ordre descendues sur les lieux pour les constatations d’usage. Quelques facteurs ont favorisés cette tragédie. Outre l’excès de vitesse, et la surcharge de la moto, il y a aussi et surtout le manque de visibilité dû à l’envahissement de la chaussée par les herbes. Les corps des quatre victimes ont été conduits à l’hôpital de district d’Ambam.
La 2e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 a été endeuillée dimanche par le décès d’une personne dans une bousculade devant le stade d’Antananarivo, où le Sénégal a été tenu en échec par Madagascar (2-2).
Un mouvement de foule s’est produit deux bonnes heures avant le coup d’envoi, à l’entrée de l’enceinte de Mahamasina où des milliers de supporters s’étaient amassés dès l’aube, blessant une quarantaine d’entre eux. Malgré le drame, le match a eu lieu. Les Sénégalais, en dépit des buts de Moussa Konaté et Keita Baldé, ont dû partager les points, après que le Napolitain Kalidou Koulibaly a marqué contre son camp (67e). Les Lions ratent ainsi l’occasion de s’échapper en tête du groupe A, où ils figurent toujours avec le même bilan que les Malgaches (4 pts). La Tunisie n’a elle pas flanché au Swaziland (2-0) où le milieu offensif de Dijon Naïm Sliti a marqué, pour reprendre la pole de la poule J devant l’Egypte. Pas de mauvaise surprise non plus pour la Côte d’Ivoire au Rwanda (2-1) avec un but du Toulousain Max-Alain Gradel, et le Mali au Soudan du Sud (3-0).

C’est le 5 septembre dernier que Alain Tehindrazanarivelo, Ambassadeur de la République de Madagascar et par ailleurs représentant de l’Union Africaine a été reçu en audience par Péter Mafany Musunge qui, pour la circonstance était entouré par Oumarou Djika et le docteur Cornelius Chi Asafor respectivement vice-président et secrétaire général de cet organisme.

Le diplomate est venu prendre la mesure des dispositions envisagées par le gouvernement Camerounais à travers cette institution, afin de rétablir la paix dans les deux régions du Cameroun, en crise depuis un peu plus de deux ans.

Par exemple, les informations de ces dernières heures font état d’une énième attaque des sécessionnistes qui auraient assassiné un chauffeur de bus, blessé de nombreux passagers et détruit du matériel roulant à Akum, petite localité située à 45 minutes de Bamenda. Le gouverneur de la région du Nord Ouest Adolphe Lele Lafrique a instruit un couvre feu pour limiter les mouvements, les déplacements et sécuriser les populations: Interdire les mouvements de véhicules, de motos, de personnes de 18h à 6h ; fermer les bars et restaurants durant cette période; suspendre les voyages de nuit jusqu’à nouvel ordre dans toute la région.

L’envoyé spécial de l’Union Africaine a exploré avec l’équipe Musunge, les mesures qu’il convient de prendre par l’organisation régionale afin d’accompagner le Cameroun, pour un cessez-le-feu des terroristes qui au quotidien, commettent des exactions sur les populations et sur les forces de défenses et de sécurité dans les deux régions anglophones.

Pour Alain Tehindrazanarivelo, malgré les moyens limités de l’Union Africaine, il convient de revisiter les mesures encore appliquées aujourd’hui, pour une riposte plus rigoureuse et urgente. Il a promis que tous les mécanismes seront déployés lorsque le besoin se fera ressentir.

Le diplomate a reconnu que la cohésion sociale a jusqu’à lors été la priorité du gouvernement. Des actions selon l’ambassadeur de Madagascar telles que la relaxe des chefs sécessionnistes, la prise en compte des doléances des avocats et des enseignants. Le refus, malgré les agressions permanentes des terroristes d’apporter une riposte plus sévère qui n’ont malheureusement pas apporté les résultats escomptés.

La visite au siège de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme du représentant de l’Union Africaine intervient après celles de nombreuses autres personnalités. François Louncery Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, Salah Khaled, Directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco. La visite de de Rowan James Lanton, Haut Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun, Gilles Thibault, Ambassadeur de France dans notre pays, entre autres.

C’est un ballet incessant de diplomates et autres qui veulent accompagner la commission Musunge dans ses fonctions régaliennes depuis sa création en janvier 2017: Maintenir la paix, consolider l’unité nationale, renforcer la volonté et la pratique quotidienne du vivre ensemble de ses populations.

La coopération entre le Cameroun et les organisations onusiennes et autres représentations diplomatiques va en sus permettre au personnel de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, de bénéficier de l’expertise extérieure dans les domaines en rapport avec les missions qui leurs sont assignées; mais aussi en matière de médiation, de renforcement des capacités dans la prévention des conflits sans oublier l’appui à la traduction. 

Nicole Ricci Minyem

L’événement se tiendra le mercredi 29 et jeudi 30 août 2018 à Buea.

 

Accusée de demeurer silencieuse face à la crise anglophone qu’elle subit de plein fouet, l’église catholique, par la voix du cardinal Christian Tumi, vient de réagir en initiant une conférence générale des anglophones à ce propos. Il s’agit de la principale résolution issue de la concertation qui s’est déroulée ce 25 juillet à Douala entre cette éminence de l’église catholique, les imams des mosquées de Buea et Bamenda, et le chef de l’église presbytérienne au Cameroun.

 

Les quatre autorités religieuses indiquent que ce grand rassemblement public aura pour but de désigner les personnes qui seront habilitées à parler au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national sur la crise anglophone. Car, bien que convoquée à plusieurs reprises par les différentes parties qui se sont prononcées dans cette crise, la matérialisation du dialogue national sur la question du problème anglophone est toujours attendue.

 

La conférence générale des anglophones sera ouverte à tous ceux qui se réclament de cette partie du Cameroun, et qui répondent aux deux exigences précisées dans le communiqué publié après le meeting des leaders religieux. Il s’agit de « ceux dont les ancêtres sont issus des 13 départements qui composent les deux régions anglophones du Cameroun« , et de ceux dont les ancêtres s’y sont installés permanement « avant 1961« .

 

L’organisation de cette conférence a par ailleurs été confiée à M Simon Munzu, une personnalité bien connue de la scène socio-politique anglophone, ancien assistant et porte-parole du secrétaire général des nations unies. Pour assurer sa tenue effective, les autorités religieuses plaident pour un cessez-le-feu immédiat, aussi bien du côté des forces de défense comme chez les sécessionnistes.

 

Les autorités administratives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, ainsi que la communauté internationale, sont invités à supporter cette initiative qui vise « la recherche commune d’une paix définitive et durable au problème anglophone, et à la crise anglophone au Cameroun ».

Un homme et ses trois fils auraient été tués vendredi soir à Ekona, dans le département du Fako (région du Sud-Ouest), alors qu’ils revenaient de la ferme. Deux adolescents y ont également perdu la vie ce dimanche 9 septembre 2018.Bezeng Jonas, secrétaire à l’Eglise presbytérienne du Cameroun à Ekona, et ses trois fils ont été abattus, alors qu’ils revenaient du champ, ont indiqué des sources familiales. Ils auraient été pris pour des sécessionnistes par les soldats camerounais qui auraient ouvert le feu sur leur véhicule. Difficile de noter le détail ayant pu pousser l’armée à tirer. Mais, la situation actuelle dans les régions anglophones est telle que se rendre dans les champs, généralement situés dans la brousse, est devenu imprudent. Leurs dépouilles ont été retrouvées gisant près du véhicule qui les transportait, par des habitants qui ont assisté à la scène. Elles ont été conduites à la morgue de l’hôpital régional de Buea. Agence Cameroun Presse a appris ce dimanche 9 septembre 2018, que la ville d’Ekona est sous tension après la mort deux adolescents qui auraient également été tués par balles. Ils étaient âgé de 12 et 14 ans. Tout porte à croire que ces attentats ont été perpétré par les ambazoniens après que leur réputation est été souillée par les actes de sécessionnistes indépendants. Ils auraient donc décidé de mettre en scène cet horrible acte afin de faire revenir les yeux de l'opinion publique vers l'armée camerounaise
L’Aviation civile camerounaise (Ccaa) annonce qu’elle va investir davantage dans les aéroports secondaires, question d’accroître la desserte intérieure et renforcer le développement économique du pays.C’est dans ce sens que la Ccaa annonce qu’elle vient d’aménager l’aéroport de Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. Courant août 2018, des travaux d’aménagement ont été effectués à l’aéroport de Bafoussam et de Bertoua. Il s’est agi de l’installation et de la mise en service de certains équipements fondamentaux à l’exploitation de ces aéroports. Dans les aérodromes de Bafoussam et de Bertoua, les équipements installés inclus deux onduleurs, des armoires de protection, des enregistreuses nouvelles générations de seize canaux analogiques et huit numériques. Par ailleurs, le mobilier de la tour de contrôle est incorporé d’un pupitre de commande, d’interphone, de deux ensembles VHF portatifs, d’un enregistreur et d’un interphone de sécurité. « Ces équipements, se félicite la Ccaa, viennent ainsi favoriser un meilleur fonctionnement de ces aéroports. Ils constituent une garantie pour la sécurité des vols sur ces aéroports car les contrôleurs aériens de l’aéroport de Bertoua et de Bafoussam seront désormais mieux équipés pour assurer la fluidité des vols sur ces plateformes aéroportuaires.» Après ces aménagements, informe l’Aviation civile, dans les prochains jours, l’heure sera au renforcement du capital humain de ces trois aéroports secondaires. Selon Aéroports du Cameroun, la société en charge de la gestion des places aéroportuaires, entre janvier et novembre 2017, les aéroports du Cameroun ont enregistré environ 1,14 million de passagers en 2017. Un chiffre qui peut être boosté selon l’Aviation civile.
Les voix de la Diaspora camerounaise, estimées à 18574 par ELECAM, intéressent à ce jour six des neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Paul Biya, Chef de l’Etat sortant et candidat à sa propre succession, ne sera pas absent sur le terrain de la campagne électorale à l’étranger. Contrairement à ses concurrents Cabral Libii, Akere Muna, Maurice Kamto, Joshua Osih et Serge Espoir Matomba qui sont personnellement allés rencontrer la diaspora camerounaise pour la promotion de leur candidature respective, Paul Biya, président national du RDPC, a choisi de déléguer certains responsables de son parti pour aller coordonner les activités de sa campagne électorale à l’étranger, Ainsi, l’ex ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna conduira l’équipe de campagne du candidat Paul Biya dans la zone Grande Bretagne et Amérique (Brésil, Canada, Etats-Unis d’Amérique et Grande-Bretagne) ; l’ex Directeur général de l’ENAM, Benoit Ndong Soumhet coordonnera la campagne du Président de la République sortant dans la zone Europe (Allemagne, Italie, Vatican, Belgique, Espagne, France, Suisse et Pays-Bas) ; Mouthar Ousmane Mey est nommé chef de mission dans la zone Afrique occidentale (Cote d’Ivoire, Liberia, Nigeria, Sénégal et Tchad) et Mama Njiemoun, membre du Comité central du parti au pouvoir se rendra dans la zone Afrique centrale (Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Afrique du Sud) pour la campagne du candidat Biya. Ainsi, de tous les neuf candidats à la Présidentielle du 07 octobre 2018, seuls Garga Haman Adji, Adamou Ndam Njoya et le pasteur Ndifor Franklin Afanwi sont absent dans cette grande offensive inédite pour la récolte des voix de la Diaspora camerounaise, estimées à 18574 par ELECAM.
« Je ne suis pas déçu parce que je sais que l’équipe a donné tout ce qu’elle a. C’était bien évidemment des conditions difficiles. La différence d’être habitué à jouer sur ce terrain particulier était évidente. Mais l’esprit d’équipe, le fighting spirit pour essayer de se sauver avec la victoire y était. Je ne pense pas qu’une autre équipe viendrait ici pour avoir une journée facile. Non je ne suis absolument pas déçu, mais heureux de l’esprit qu’on a démontré. »
" Ce ne fut certainement pas notre meilleur match, mais la seconde mi-temps était meilleure. On a eu de meilleures chances, les joueurs étaient patients, ils ont mieux déplacé la balle contrairement à la première mi-temps où l’adversaire était très réactif et a inscrit le premier but du match qui a pratiquement tout changé. Mais pour cette première étape, je ne regarde pas seulement ce qui s’est passé dans la rencontre qui nous a quand même instruit en feedback. Le rythme était positif, le professionnalisme des jeux, l’engagement, la détermination et la volonté de commencer à comprendre ce que nous voulons. Nous n’avons pratiquement travaillé ensemble que durant deux journée, avec l’ensemble du groupe parce que certains joueurs ont joué lundi en club. Nous sommes enthousiasmés pour cette première journée et même plus. J’ai finalement pu commencer à connaître les joueurs. Cette première étape de ce cycle a été bien positive. " En vidéo… [video width="640" height="512" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/09/seedorf-2.mp4"][/video]Reaction d’après-match - Clarence Seedorf
Source : Camfoot
Le chef du cabinet du secrétaire général de la Caf et son employeur ont “mutuellement convenu” de se séparer ce jour.Junior Binyam n’est plus employé de la Confédération africaine de football (CAF). Le journaliste camerounais ne servira plus l’instance faîtière du football africain. Du moins de l’intérieur. Lui qui vient de déposer sa démission auprès de son employeur. Un départ « mutuellement convenu », se contente-t-il, semblant réfuter une crise d’humeur ou de confiance avec le successeur de son compatriote Issa Hayatou. Mais pour l’instant, le départ du siège de la Caf n’est pas encore acté. « Je suis encore en Egypte ; et demain j’irai au bureau », a-t-il assuré. Juste le temps de finaliser la procédure pour la séparation. Et puis direction le Cameroun, son pays. Arraché à la Fédération camerounaise de football où il était depuis quatre ans chef du département communication, l’ancien rédacteur-en-chef du quotidien Mutations est arrivé à la Caf en septembre 2013 pour occuper les fonctions de directeur des médias la communication. Quatre années durant, l’homme a servi en patron de ce département. Mission interrompue avec l’arrivée brusque d’Ahmad élu en mars 2017. Quelques mois après, le Camerounais s’est retrouvé sous l’éteignoir. Au profit de l’ancien conseiller en communication d’Ahmad, l’ancien journaliste Hedy Hammel. Depuis mars 2018, Junior Binyam a définitivement quitté le département communication pour devenir chef du cabinet du secrétaire général de la Caf, cédant la place à Nathalie Rabe, la dévouée et sympathique compatriote d’Ahmad, très connue par la presse internationale dont elle est souvent la principale interlocutrice pendant les grandes compétitions. Même si Junior Binyam celui qui, dans son ascension, était déjà officier media de la Fifa lors de la Coupe du monde Brésil 2014, refuse de se laisser aller dans des conjectures se rapportant au climat à la maison du football africain au Caire, il reste que cela survient au moment où Ahmad vient de relancer la guerre avec son pays, au sujet de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Après un temps de répit, le successeur d’Issa Hayatou a repris avec une rhétorique visant à retirer l’organisation de la prochaine édition de la plus grande compétition de la Caf au pays de son prédécesseur. Le Malgache a engagé une chasse aux sorcières contre le legs de son prédécesseur, s’attaquant jusqu’aux compétitions dont l’organisation a été attribuée sous Issa Hayatou, avec lui-même au sein du Comité exécutif. En commençant par le Cameroun pour lequel il a récemment déclaré qu’« il n’y a pas de plan B ». De quoi endormir les autorités de Yaoundé, juste pour quelques semaines, avant de reprendre le fouet. Quoi qu’il en soit, Junior Binyam ne vivra plus cela en martyr de l’intérieur. L’homme, la cinquantaine bientôt, a préféré jeter l’éponge et engager une nouvelle aventure. « Je vais d’abord gérer la transition, puis j’aviserai », a-t-il déclaré en substance.
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Sunday, 05 June 2022 11:01