Selon nos confrères du quotidien Investigation, la représentante des Nations Unies dans notre pays affirme qu’il n’existe pas d’exactions commises par l’armée régulière, encore moins par les institutions de la République du Cameroun dans ces deux régions dont la population, représente à peine 20% du peuple Camerounais. Au contraire, le gouvernement travaille au quotidien, selon elle pour un retour à la paix dans ces régions. La diplomate a appuyé son propos en se basant sur les mesures humanitaires prises depuis quelques semaines par le Président de la République afin de redonner confiance aux populations terrorisées.
C’est depuis octobre 2016 que les villes de Bamenda et Buéa, chefs lieux des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, de même que celles de Wum, Jakire, Kumba et bien d’autres connaissent une crise dont on ne voit véritablement pas l’issue.Les avocats d’expression anglaise étaient descendus dans la rue pour exiger l’application du Common Law ( un système judiciaire hérité de la colonisation anglaise). Ils avaient par ailleurs demandé que l’on n’affecte plus dans cette partie du pays, des magistrats francophones incapables de s’exprimer correctement dans la langue coloniale. Un mois plus tard, les enseignants leur emboîtaient le pas, évoquant la discrimination dont ils sont victimes.
Lors de la rentrée scolaire 2016 – 2017, la plupart des établissements scolaires étaient fermées. Les élèves anglophones accompagnaient leurs parents dans Les champs alors que ceux venus des autres régions se rendaient à l’école mais sans arbhorer leur tenue des classes. C’est à quelques légères différences, le même climat cette année. Alors que dans les huit autres régions du Cameroun, les classes ont repris depuis le 3 septembre dernier, de ce côté, on parle d’enseignants enlevés et assassinés, du kidnapping des chefs d’établissements ainsi que celui des petits enfants, même ceux de la maternelle.
Chaque lundi, les institutions étatiques, les institutions financières et les commerces sont fermés, les rues sont désertes, les barricardes sont présentes dans certaines villes. L’on remarque plutôt un important dispositif militaire.
Il y’à quelques heures, ceux qui se réclament de l’état de l’ambazonie ont tenté un coup de force en attaquant l’hôtel dans lequel était logé le ministre de l’éducation de base Mme Youssouf Adidja Alim, qui s’y est rendue afin d’inciter les parents à renvoyer leurs progénitures à l’école.
Au début de cette année, c’est le cortège du ministre de la défense qui avaient subi les assauts des sécessionnistes.
Aujourd’hui, les parents anglophones ont changé d’avis. La plupart ont tout abandonné afin de s’installer dans les autres villes du pays, notamment à l’Ouest, dans le Littoral et au Centre. Lorsque les séparatistes attaquent, ils ne marquent aucune différence entre les francophones et les anglophones.
A partir de 21h, c’est le couvre feu. Ces villes qui jadis étaient florissantes ont vu leur économie chuter.
Selon les acteurs et analystes politiques, cette situation va de plus en plus se compliquer. Jusqu’au 7 octobre prochain, date de l’élection présidentielle, les contestataires vont multiplier les attaques. Chaque jour, des camions de militaires et des forces de maintien de l’ordre descendent. Ils entrent dans les villages et les brousses environnantes afin de déloger ceux qui sont considérés par le pouvoir de Yaoundé comme des terroristes.
Au Cameroun, les candidats sont en pré – campagne et aucun n’a officiellement prévu une descente de ce côté.
A Élections Cameroon, organe chargé de l’organisation des élections, les responsables affirment que malgré les mesures prises, très peu de personnes ont manifesté l’envie de s’inscrire sur les listes électorales. On se pose encore la question de savoir si oui ou non, les élections auront lieu dans ces régions en crise.
A Yaoundé pourtant, on reste confiant et la sortie de la représentante onusienne prouve que les sécessionnistes qui n’hésitent pas à poster des fake news pour une intervention extérieure risquent d’être déçus.
Nicole Ricci Minyem.
Lorsque le sport s’allie à l’intégration sous régionale
Magnifier les vertus du sport, briser les barrières coloniales, créer un cadre dans lequel des jeunes, issus de deux pays mais partageant la même frontière, la même passion, peuvent vivre en parfaite harmonie, célèbrer l’amitié entre le Tchad et le Cameroun sont entre autres les raisons qui ont amené l’honorable Kamsoulou Abba Kabir, questeur à l’assemblée nationale du Cameroun, à organiser le marathon international N’Djamena – Kousseri.
Pour cette première édition des rencontres du Sahel, les responsables du ministère des sports et de l’éducation physique du Cameroun, ceux du ministère des sports, des jeux et de la promotion du Tchad; mais plus encore le président de la fédération tchadienne d’athlétisme, maître Hissein Ngaro ont dû travailler nuits et jours afin de rendre concret, cet autre rêve du parlementaire camerounais. Un, qui vient se greffer à celui qu’il a implémenté depuis des années, à travers l’organisation pendant les grandes vacances, des tournois de basket-ball, volleyball, handball, football à l’intention des jeunes camerounais et tchadiens.
Une mission pas du tout aisée, d’autant plus qu’il fallait rassembler les athlètes, réunir les membres du staff technique ainsi que les officiels qui, en fin de compte n’ont pas tous répondu présents. Cette absence en ressources humaines professionnelles a conduit les organisateurs à faire appel aux forces de maintien de l’ordre du Cameroun et du Tchad. Un préalable, quand on sait que le département du Logone et Chari qui partage une même frontière avec le Tchad n’est pas entièrement sécurisé. L’on y retrouve encore les attaques des terroristes de boko haram.
La compétition
Au final, 100 athlètes ont pris le départ au lieu dit station service total, au quartier Walia à N’Djamena capitale tchadienne. Ils ont parcouru 10 km, pour achever leur course à la place des fêtes de la mairie de Kousseri. Une place des fêtes noire de monde qui accueillait l’arrivée de chaque athlète au son des chants et des danses.
Et c’est également là que se sont réunis les invités du préfet du département du Logone et Chari, à l’instar du chargé d’affaires de l’ambassade du Cameroun au Tchad, les parlementaires des deux pays, le staff administratif, les maires de Kousseri et de N’Djamena…
Tous ont chaleureusement accueilli les athlètes qui au für et à mesure, franchissaient la ligne d’arrivée.
Le classement:
Hommes:
Abba Saleh: Camerounais- 33 min 39 s et une prime de 300 mille frs.
Ali Ahmat: Camerounais- 33 min 16 s et une enveloppe de 200 mille frs.
Samuel Tamasta: Tchadien- 33 min 15 s et 100 mille frs.
Dames:
Riyal Abdoulaye: Tchadienne- 44 min 20 s et 100 mille frs.
Rinabé Sylvie: Tchadienne- 44 min 45 s et 80 mille frs.
Djenanon Anastasie: Tchadienne- 45 min 05 s et 60 mille frs.
A l’issue de la remise des trophées et des primes, de nombreuses allocutions ont été prononcées et, devant le parterre d’invités l’honorable Kamsoulou Abba Kabir tout en remerciant les uns et les autres, a invité les parents à envoyer leurs enfants à l’école. L’instruction et le sport, selon lui vont en faire des personnes possédant des qualités et qualifications requises pour le développement de cette Afrique qu’aucune frontière coloniale ne saurait limiter.
Nicole Ricci Minyem
Marathon international N’Djamena – Kousseri
Lorsque le sport s’allie à l’intégration sous régionale
Magnifier les vertus du sport, briser les barrières coloniales, créer un cadre dans lequel des jeunes, issus de deux pays mais partageant la même frontière, la même passion, peuvent vivre en parfaite harmonie, célèbrer l’amitié entre le Tchad et le Cameroun sont entre autres les raisons qui ont amené l’honorable Kamsoulou Abba Kabir, questeur à l’assemblée nationale du Cameroun, à organiser le marathon international N’Djamena – Kousseri.
Pour cette première édition des rencontres du Sahel, les responsables du ministère des sports et de l’éducation physique du Cameroun, ceux du ministère des sports, des jeux et de la promotion du Tchad; mais plus encore le président de la fédération tchadienne d’athlétisme, maître Hissein Ngaro ont dû travailler nuits et jours afin de rendre concret, cet autre rêve du parlementaire camerounais. Un, qui vient se greffer à celui qu’il a implémenté depuis des années, à travers l’organisation pendant les grandes vacances, des tournois de basket-ball, volleyball, handball, football à l’intention des jeunes camerounais et tchadiens.
Une mission pas du tout aisée, d’autant plus qu’il fallait rassembler les athlètes, réunir les membres du staff technique ainsi que les officiels qui, en fin de compte n’ont pas tous répondu présents. Cette absence en ressources humaines professionnelles a conduit les organisateurs à faire appel aux forces de maintien de l’ordre du Cameroun et du Tchad. Un préalable, quand on sait que le département du Logone et Chari qui partage une même frontière avec le Tchad n’est pas entièrement sécurisé. L’on y retrouve encore les attaques des terroristes de boko haram.
La compétition
Au final, 100 athlètes ont pris le départ au lieu dit station service total, au quartier Walia à N’Djamena capitale tchadienne. Ils ont parcouru 10 km, pour achever leur course à la place des fêtes de la mairie de Kousseri. Une place des fêtes noire de monde qui accueillait l’arrivée de chaque athlète au son des chants et des danses.
Et c’est également là que se sont réunis les invités du préfet du département du Logone et Chari, à l’instar du chargé d’affaires de l’ambassade du Cameroun au Tchad, les parlementaires des deux pays, le staff administratif, les maires de Kousseri et de N’Djamena…
Tous ont chaleureusement accueilli les athlètes qui au für et à mesure, franchissaient la ligne d’arrivée.
Le classement:
Hommes:
Abba Saleh: Camerounais- 33 min 39 s et une prime de 300 mille frs.
Ali Ahmat: Camerounais- 33 min 16 s et une enveloppe de 200 mille frs.
Samuel Tamasta: Tchadien- 33 min 15 s et 100 mille frs.
Dames:
Riyal Abdoulaye: Tchadienne- 44 min 20 s et 100 mille frs.
Rinabé Sylvie: Tchadienne- 44 min 45 s et 80 mille frs.
Djenanon Anastasie: Tchadienne- 45 min 05 s et 60 mille frs.
A l’issue de la remise des trophées et des primes, de nombreuses allocutions ont été prononcées et, devant le parterre d’invités l’honorable Kamsoulou Abba Kabir tout en remerciant les uns et les autres, a invité les parents à envoyer leurs enfants à l’école. L’instruction et le sport, selon lui vont en faire des personnes possédant des qualités et qualifications requises pour le développement de cette Afrique qu’aucune frontière coloniale ne saurait limiter.
Nicole Ricci Minyem
Il s’en est fallu de peu pour que Torino ait des regrets ce weekend. Ce que leur adversaire, SPAL avait remporté ses deux confrontations cette saison, contre Bologne et contre Parme. Torino avait rencontré de plus gros adversaires en AS Rome et Inter Milan et n’affichait qu’un seul point en deux matches. Il fallait donc s’assurer de ne pas rester loin du peloton. Et c’est ce qui s’est passé.
L’affluence reste toujours perceptible dans les agences de voyages
C’est ce 3 septembre que les cours ont repris dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire. On parle d’environ cinq millions d’enfants qui ont repris le chemin des classes.
Pourtant, ils paraissent encore nombreux, ceux qui n’ont pas regagné leur lieu de résidence habituelle. Dans les agences de voyages, c’est encore le branle bas avec d’incessants départs et arrivées de bus et autres cars de transport. L’effervescence qui règne laisse croire que d’aucuns ont décidé d’attendre la dernière minute avant de se mettre en route. De longues files d’attente sont visibles et dans les salles aménagées pour les passagers, il n ya pas moyen de se mouvoir aisément.
C’est la même ambiance que l’on vit depuis quasiment une quinzaine de jours, voire un peu plus, selon certains parents venus accompagner leur progéniture. Ils disent avoir choisi ce jour de rentrée scolaire parce qu’ils pensaient que les agences seraient moins pleines. Le personnel, visiblement fatigué s’attèle à satisfaire aux sollicitations de cette grosse clientèle qui de surcroît est très exigeante. On trouve trois ou quatre hôtesses derrière chaque guichet au lieu d’une seule comme en période morte.
Sécurité dans les agences de voyages
L’activité débordante dans les agences de voyages en cette période est certes excellente pour les affaires. Les responsables parlent d’importants bénéfices qu’ils font et ils se sentent honorés de la confiance toujours renouvelée de ces voyageurs. Malheureusement, c’est aussi une source d’inquiétude. Ils ont donc décidé de prendre d’importantes mesures sécuritaires:L’achat de nouvelles voitures, La fouille des bagages, le passage devant les détecteurs de métaux; la présence des éléments des forces de maintien de l’ordre et celle de leurs collègues de la gendarmerie qui circulent au milieu de toute cette foule, sans rien demander à personne mais dont la présence rassure.
Des mesures sécuritaires qui ne sont pas présentes partout. Les chauffeurs de bus clandestins et les agences de voyages moins organisées ne font rien dans le sens de rassurer quant à leur volonté de s’arrimer et de respecter quelques normes. Ils ne se sentent nullement interpellés par le dispositif mis en place par leurs concurrents. Ils se contentent de proposer des prix moins élevés et cette politique leur permet d’appâter quelques inconscients.
En plus de ce laisser aller, l’on ne parle pas de visites techniques malgré la vétusté de ces véhicules qui prennent chaque jour des routes considérées comme accidentogènes. L’on n’évoque encore moins un planning de voyages pour les chauffeurs. Contrairement à ce qui se passe dans les agences de voyages plus responsables. La bas, il y’à eu une réorganisation et chaque chauffeur ne peut faire plus de deux déplacements, en plus du respect des heures de départ.
Il est important, selon eux de limiter les risques et aucun détail ne saurait être pris à la légère. Un tour à Tongolo, Mvan ou Biyem Assi a donné de vivre le même phénomène.
Il ne reste qu’à souhaiter aux retardataires d’arriver à temps, afin de prendre le train en marche, parce que les cours ont effectivement commencé ce lundi sans certains établissements scolaires.
Nicole Ricci Minyem
L’affluence reste toujours perceptible dans les agences de voyages
C’est ce 3 septembre que les cours ont repris dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire. On parle d’environ cinq millions d’enfants qui ont repris le chemin des classes.
Pourtant, ils paraissent encore nombreux, ceux qui n’ont pas regagné leur lieu de résidence habituelle. Dans les agences de voyages, c’est encore le branle bas avec d’incessants départs et arrivées de bus et autres cars de transport. L’effervescence qui règne laisse croire que d’aucuns ont décidé d’attendre la dernière minute avant de se mettre en route. De longues files d’attente sont visibles et dans les salles aménagées pour les passagers, il n ya pas moyen de se mouvoir aisément.
C’est la même ambiance que l’on vit depuis quasiment une quinzaine de jours, voire un peu plus, selon certains parents venus accompagner leur progéniture. Ils disent avoir choisi ce jour de rentrée scolaire parce qu’ils pensaient que les agences seraient moins pleines. Le personnel, visiblement fatigué s’attèle à satisfaire aux sollicitations de cette grosse clientèle qui de surcroît est très exigeante. On trouve trois ou quatre hôtesses derrière chaque guichet au lieu d’une seule comme en période morte.
Sécurité dans les agences de voyages
L’activité débordante dans les agences de voyages en cette période est certes excellente pour les affaires. Les responsables parlent d’importants bénéfices qu’ils font et ils se sentent honorés de la confiance toujours renouvelée de ces voyageurs. Malheureusement, c’est aussi une source d’inquiétude. Ils ont donc décidé de prendre d’importantes mesures sécuritaires:L’achat de nouvelles voitures, La fouille des bagages, le passage devant les détecteurs de métaux; la présence des éléments des forces de maintien de l’ordre et celle de leurs collègues de la gendarmerie qui circulent au milieu de toute cette foule, sans rien demander à personne mais dont la présence rassure.
Des mesures sécuritaires qui ne sont pas présentes partout. Les chauffeurs de bus clandestins et les agences de voyages moins organisées ne font rien dans le sens de rassurer quant à leur volonté de s’arrimer et de respecter quelques normes. Ils ne se sentent nullement interpellés par le dispositif mis en place par leurs concurrents. Ils se contentent de proposer des prix moins élevés et cette politique leur permet d’appâter quelques inconscients.
En plus de ce laisser aller, l’on ne parle pas de visites techniques malgré la vétusté de ces véhicules qui prennent chaque jour des routes considérées comme accidentogènes. L’on n’évoque encore moins un planning de voyages pour les chauffeurs. Contrairement à ce qui se passe dans les agences de voyages plus responsables. La bas, il y’à eu une réorganisation et chaque chauffeur ne peut faire plus de deux déplacements, en plus du respect des heures de départ.
Il est important, selon eux de limiter les risques et aucun détail ne saurait être pris à la légère. Un tour à Tongolo, Mvan ou Biyem Assi a donné de vivre le même phénomène.
Il ne reste qu’à souhaiter aux retardataires d’arriver à temps, afin de prendre le train en marche, parce que les cours ont effectivement commencé ce lundi sans certains établissements scolaires.
Nicole Ricci Minyem