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It is near 7:30 (6:30 GMT) at the public school of Olembé, in the first district of Yaounde, Alain 4 years old, kindergarten student, smiling at the arm of his mother, seems happy to cross for the very first time the portal of a school. His parents enrolled him in Group II A at Olembé Public School.Three other students get off the taxi who drops them in front of the gate. Aged 6 to 9, they are from the Telep family. They say they can not wait to get back to school. They quickly join their comrades in the yard they call by name.At Olembe Public School, students are in the classrooms. The first classes are taught.More apprehensions among Ndongo whose parents have not yet finished with the puzzle of the back to school, "I came to negotiate the enrollment of children," says Charlene Ndongo, met earlier this morning in high school. Emana.Back to school is a headache for many parents and students, like Ondoua who comes to meet the principal of the school for his children.This new school year 2018-2019 brings a lot of changes. It has been placed by the government under the sign of reforms.reformsThe Prime Minister has launched a series of reforms, the most resounding of which is the single book.The head of the government put an end to the multiplicity of the textbooks for each subject and the changes of the books at the time of the return.Henceforth, any discipline enrolled in the school curriculum on Cameroonian territory, will be dispensed only by means of a single book by subject.For this first experimental year, the books of which almost 80% used in Cameroon, are manufactured in Turkey and China, will be massively delivered by one or two months, says one to the Ministry of Secondary Education.Another reform, the introduction of electronic payment of tuition fees through the financial services of Orange (Orange Money), MTN (Mobile Money), Express Union (Union Mobil Money Express) and Campost Money.The purpose of this reform is to limit the diversion of school fees and corruption in schools.Half-tone returnThe start of the 2018-2019 school year does not come under better auspices in the North West and South West regions, shaken by the Anglophone crisis since October 2016.Several schools were destroyed there. Teachers, whole families under the threat of separatists have deserted the localities in the grip of armed clashes.The Minister of Basic Education is in the North West region to reassure herself of the effectiveness of back to school in this part of the country.UNICEF and UNESCO condemned the attacks and abductions of students and teachers by the separatists.In the same vein, the patron of secondary education is in the Far North region, which has been suffering from the horrors of the war against Boko Haram since 2014.In addition, the Far North region is strongly marked by school dropout.
Rachel Ngazang vient de sceller plusieurs bars pour non-respect de la réglementation en vigueur. Une vaste opération d’assainissement de la ville a été menée à cet effet le 31 Août dernier.«Six à six», «Canne à sucre», «légende», «Longchamp», voilà quelques-uns des bars très célèbres de la capitale régionale du Sud fermés par le Préfet du département de la Mvila. Au chapitre des raisons avancées pour justifier cet acte figurent en bonne place l’insécurité, les nuisances sonores et la fermeture tardive de ces bars. Selon Rachel Ngazang, «l’objectif de cette action est surtout de limiter la nuisance sonore pour permettre aux élèves de bien réviser leurs leçons. Nous sommes à quelques jours de la reprise des classes». La tranquillité des citoyens est de ce fait mise en exergue dans cette mesure préfectorale. A Ebolowa, les gérants des bars font toujours fi de la réglementation en vigueur. «Nous avons constaté que ces débits de boisson fonctionnent tous en marge de la réglementation en vigueur. Ils ne respectent pas les heures de fermeture», précise le Préfet du département de la Mvila. En effet, de jour comme de nuit, des bars comme «Six à six» ou «Légende» diffusent de la musique à très haut débit au mépris de la réglementation en vigueur et des populations. Le Préfet du département de la Mvila poursuit ainsi la lutte déclarée il y a quelques mois au désordre urbain. Il faut d’ailleurs rappeler que de nombreux autres bars à nouveau opérationnels tels «Longue le Nde Sport» ou encore «Cote d’Azur» ont été soumis à la même procédure .Tout porte donc à croire que Rachel Ngazang est décidée de pacifier la ville d’Ebolowa.
A quelques heures de la rentrée scolaire 2018-2019, de nombreux enseignants affectés dans les établissements répondent toujours absents à l’appel. Ils accusent le gouvernement de ne rien faire pour assurer leur prise en charge.Le phénomène pèse lourd sur l’éducation dans la région du Nord; une région pourtant réputée la plus sous-scolarisée du pays. C’est que, les enseignants affectés dans cette partie du pays ne répondent presque jamais à l’appel au moment opportun. Ils disent être préoccupés par leur dossier tant au niveau de la fonction publique qu’au niveau du ministère des Finances. Ils sont pour la plupart dans d’autres régions du pays en dehors des régions septentrionales. Si certains font un passage éclair dans leur poste d’affection en début d’année, juste pour la signature d’attestation de prise de service avant de déserter, d’autres essaient quand même d’enseigner pendant le premier trimestre avant de prolonger leur congé de Noël. Au moment où les carillons de la rentrée scolaire 2018-2019 sonnent, on note toujours avec désarroi que le phénomène ne fait que perdurer chaque année dans la région du Nord. Que les habitudes ont la peau dure ! Nombreux sont les enseignants du primaire et du secondaire, affectés en début d’année 2017-2018 et qui n’ont toujours pas rejoint leur poste d’affectation. Et cela a eu des conséquences sur le rendement scolaire dans la région du Nord. Sur les 88.523 élèves inscrits aux examens d’OBC dans la région du Nord, 44.733 ont été admis, soit un taux de réussite de 51,29% contre 45,75% l’année dernière. Le phénomène est d’autant plus légendaire dans cette partie du pays qu’on ne sait plus à quel saint se vouer. Au niveau du ministère des Enseignements secondaires, le personnel en cour d’intégration dans la fonction publique communément appelés Eci refusent de rejoindre leur poste d’affectation. Ils accusent le gouvernement de ne rien faire pour assurer leur prise en charge. «C’est vraiment difficile pour nous qui sommes en cours d’intégration. On a besoin des moyens pour se prendre en charge. Quand tu arrives dans ton poste d’affectation, il faut suffisamment des moyens pour s’installer. Tenez ! On doit louer une maison, assurer la nutrition et les petits besoins sans compter les déplacements pour se rendre à l’école. Et souvent on a même des difficultés pour entrer en possession de nos frais de relève. Voilà un peu la grosse difficulté qui fait que les gens refusent de rejoindre leur poste d’affectation», souligne cet enseignant du secondaire qui reconnait avoir rejoint son poste deux ans plus tard. «C’est la misère et la précarité qui font fuir ces enseignants de leur poste d’affectation. Il faut régler la question de la prise en charge surtout des enseignants en cours d’intégration dans la fonction publique», renchérit un autre. L’éducation de base paie le plus lourd tribut. Et pour cause, la situation est encore plus déplorable à telle enseigne qu’on est souvent tenté de parler de pénurie en enseignant. Ici, on enregistre le plus grand nombre des enseignants absents de leur poste. Les communiqués invitant les enseignants à rejoindre leur poste d’affectation inondent les antennes de la Crtv Nord. Les inspections d’arrondissement ne cessent de ventiler des communiqués pour rappeler à l’ordre les maîtres contractuels absents de leur poste d’affectation. Le phénomène semble être plus grave dans les écoles logées dans les villages. Une source crédible indique d’ailleurs pour enfoncer le clou que «la situation est d’autant plus grave dans les villages. Pendant ce temps, le gouvernement s’évertue à créer des établissements comme des champignons sans régler la question de la prise en charge des enseignants qu’ils envoient».La complicité des chefs d’établissementA en croire une certaine opinion, cela ne fait pas l’ombre d’un doute: «Les enseignants affectés et qui ne rejoignent pas leur poste d’affectation sont de connivence avec les chefs d’établissement». On parle d’une complicité gagnant-gagnant avec ces chefs d’établissement qui reçoivent en retour des pots-de-vin en contrepartie de ce «service» rendu. Et les conséquences sont plurielles à savoir: les faibles taux réussite, un taux élevé de déperdition scolaire, l’augmentation du taux de sous-scolarisation et bien d’autre.
Les forces vives Sawa Wouri-Est invitent tous les enfants du Cameroun à monter dans le train de la paix et de la cohésion sociale que le gouvernement veut affréter pour tous les camerounais.La question était au centre d’un grand rassemblement qui a eu lieu ce samedi 1er septembre 2018 à l’esplanade la cour royale de la chefferie du canton Bassa, à Douala. Y ont pris part, quelques chefs supérieurs Sawa parmi lesquels le président en exercice du Ngondo, Madiba Songue, mais aussi des élites de la capitale économique. Les forces vives Sawa, qui disent oui à la paix et non à la violence, prennent donc un engagement unanime pour la cohésion nationale et le vivre ensemble dans l’harmonie.  Selon l’honorable Élise Pokossi Ndoumbe, «le vivre ensemble appelle à la tolérance et l’amour. Les camerounais sont tous frères malgré les différences et ce sont ces différences qui sont nos richesses». A travers une déclaration publique en présence des chefs supérieurs des cantons Bassa, Bakoko et Akwa, ainsi que les autorités des communautés du Nord, du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun à Douala, les forces vives Sawa Wouri-Est ont également réaffirmé leurs attachements à la sécurité collective et leur soutien à toute action en faveur de la paix en conformité avec la constitution camerounaise. Pour Yerima Ousmane, «rien n’est durable sans la paix. Le peuple Sawa a invité tout le monde pour la cohésion, nous ressortissants de la communauté du Nord nous soutenons cette action et manifestons pour la paix sur l’étendue du territoire national». Une minute de Silence a été observée en faveur des victimes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Une prière œcuménique pour la paix et l’unité a mis un terme à cette rencontre.
Environ 6.596.900 citoyens en âge de voter, dont 18.574 de la diaspora, sont attendus aux urnes à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, selon les chiffres rendus publics vendredi par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opération référendaires dans le pays.Ce corps électoral, pour un pays de 25 millions d’âmes, marque une baisse par rapport au même type de scrutin de 2011 où l’on avait enregistré 7.521.651 inscrits, 4.951.434 votants, 4.837.249 suffrages valablement exprimés pour un taux de participation de 65,82%. Promettant « un scrutin libre, transparent et apaisé, Elecam indique que plus de 95% de cartes d’électeurs ont déjà étés distribuées. Ces dernières semaines, cet organe a multiplié les initiatives pour inviter les citoyens à un « vote massif » à la présidentielle à venir pour laquelle 9 candidats ont été retenus contre 23 lors de la présidentielle d’octobre 2011. Vis-à-vis de la communauté internationale également, l’organe a, à travers un déjeuner de travail organisé lundi dernier à Yaoundé, la capitale du pays, tenu à rassurer les chefs des missions diplomatiques quant à l’efficacité des mesures prises en collaboration avec le gouvernement, ainsi que les autres acteurs du processus électoral, pour une participation optimale des populations des zones à risques. En dépit de ce discours apaisant, les inquiétudes des observateurs demeurent quant au bon déroulement du scrutin dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des séparatistes armés menacent de perturber, mais également dans l’Extrême-Nord où la secte islamiste Boko Haram continue de semer la terreur.
A quelques heures du début de la rentrée scolaire 2018-2019, les départements du Mayo Sava et Mayo Tsanaga nous  renseignent sur les problèmes que connaissent certains établissements scolaires dans le septentrion.Ce n’est plus un secret pour personne, la secte islamiste Boko Haram a causé la fermeture de plus de 100 écoles dans les départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga, frontalières du Nigeria. De nombreuses populations déplacées, fuyant les atrocités des combattants de la nébuleuse, ont pris d’assaut les salles de classe. Des écoles situées dans les localités intérieures ont ainsi vu leurs effectifs triplés voire plus, du fait de l’accueil des élèves issus des écoles fermées ou détruites. Le déficit énorme en enseignants s’est encore aggravé par l’instabilité au poste des enseignants en cours d’intégration et des affectations effectuées en milieu d’année. «Au total, il s’impose un besoin de 200 personnels administratifs dans le département du Mayo Sava, 500 personnels enseignants toutes disciplines confondues. Au niveau des infrastructures, certains établissements fonctionnent dans des locaux d’emprunt. Les besoins en construction s’élèvent à 350 salles de classe, 20 ateliers, 52 blocs administratifs, 200 logements d’astreints. 34 salles de classe nécessitent des travaux de réfection», constate un proche collaborateur du délégué départemental des enseignements secondaires joint au téléphone. En rappel, le chef de l’Etat Paul Biya avait instruit le gouvernement de mettre sur pied un plan de riposte, sous forme de «projet d’urgence» dont le coût global s’élève à 5,335 milliards de FCFA». Avec cette enveloppe, il était question de construire 208 salles de classe équipées de tables-blancs et des bureaux de maîtres, 87 blocs de latrines et de 56 forages dans les six départements de la région de l’Extrême-Nord. Sur le site de l’école publique de Mémé groupe 1, dans le département du Mayo-Sava, les travaux de construction d’un bloc de 2 salles de classe sont à l’arrêt. A l’école publique d’application de Mora Massif, les bâtiments sortent également de terre. Dans le cadre de cette opération spéciale de sauvetage de l’école dans la région de l’Extrême-Nord, le département du Mayo-Tsanaga a bénéficié de 38 salles de classe équipées de 10 forages et de 17 blocs de latrines. Il est important de relever que le projet d’urgence pour la construction des infrastructures dans le domaine de l’éducation dans certaines localités de la région de l’Extrême-Nord tarde à  être réalisé face aux multiples exactions de Boko Haram.
Le méga meeting organisé à la maison du parti RDPC de Nko’ovos le 31 Août 2018 a consolidé le contrat de ce département de la région du Sud avec Paul Biya.Pour une campagne présidentielle de Paul Biya intense et réussie, le département de la Mvila n’est pas allé d’une main morte. S’inscrivant dans la logique d’une victoire écrasante du candidat Paul Biya, et pour donner le ton, le Ministre Jacques Fame Ndongo, par ailleurs Chef de la Délégation permanente régionale du RDPC pour la région du Sud, et élite de la Mvila, a cassé la tirelire avec une contribution de cinq millions de FCFA. Suffisant pour susciter une levée de bouclier inédite.
En l’espace de deux heures, Directeurs Généraux, Parlementaires, Maires et conseillers municipaux, élites intérieures et extérieures, militants de base, ont renfloué la cagnotte élevant le montant des cotisations à vingt millions de FCFA. «Nous n’avons plus de temps pour tergiverser. Il faut agir. Le chef de l’État a beaucoup donné au département de la Mvila. En retour nous devons nous montrer reconnaissants», a déclaré Bernard Amougou, sénateur Chef de la Délégation permanente départementale du RDPC pour la Mvila. Cet argent issu du premier jet du département de la Mvila sera essentiellement orienté vers les descentes sur le terrain. «Les contributions restent attendues à la Délégation permanente départementale du RDPC pour la Mvila. Nous avons lancé un appel à tous les fils et filles de ce département et donc vous voyez que le Président Paul Biya fait l’unanimité ici», a martelé Bernard Amougou. A travers cette mobilisation exceptionnelle des fonds, le département de la Mvila plus que par le passé vient d’envoyer un message fort aux autres candidats à l’élection présidentielle 2018 au Cameroun: «la Mvila a fait son choix. Inutile de descendre dans cette partie du pays ce sera une perte de temps».
L’on pourrait difficilement appeler cet endroit une route à Douala. L’axe routier allant du lieu-dit Nyalla Château au Carrefour Logbaba est devenu un véritable parcours du combattant pour les automobilistes et les populations de la capitale économique.De longues files interminables de véhicules et des engins à deux roues s’alignent sur ce tronçon routier cherchant à chaque fois le côté le moins amoché. Ce qui provoque des bouchons à n’en plus finir, malgré le fait que la circulation soit régentée par les forces du maintien de l’ordre.
Un camion citerne renversé sur l’axe routier Nyalla château – carrefour Logbaba (c) Droits Réservés
De grosses flaques d’eau devenues des «piscines olympiques» boueuses ont plusieurs fois fait nager des passagers à bord de motos après un soubresaut violent dû au piètre état de la route, causant l’hilarité des populations devant cette situation sordide, quoiqu’insolite. Certains Riverains ne savent plus à quel saint se vouer. Car ayant plusieurs fois interpellé les autorités administratives qui promettent un changement avant la CAN 2019. Les populations qui vivent près de cette route qui n’en est plus une ramblent chaque fois les petits lacs de ce tronçon routier avec des pierres et de la latérite. Mais la saison des pluies n’arrange rien. Au contraire, la situation empire.Un état de choses qui découragent bon nombre à passer sur cet axe routier causant ainsi des engorgements interminables sur d’autres routes de la ville de Douala. En attendant, le chemin de croix se poursuit sur l’axe Nyalla Château – carrefour Logbaba.
30 garçons et 20 filles ayant bravé les tests de sélection débuteront leur formation en septembre prochain à l’Académie nationale de football (Anafoot).
Entrée dans sa phase opérationnelle, l’Académie a procédé du 18 décembre 2017 au 28 janvier 2018 à la première phase de détection au cours desquels l’on a prospecté et enregistré des enfants nés en 2005 et 2006. 2636 postulants ont été jaugés et évalués de manière anonyme, à travers des plateaux et des matchs dans leurs régions respectives par 19 experts. 600 postulants avaient été retenus dans les 10 pôles régionaux de l’Anafoot desquels les 50 sélectionnés au centre national sont issus. Si les enseignements seront gratuits, les pensionnaires devront débourser 40.000 FCFA (dans le pôle régional) et 100.000 FCFA (au centre national) pour les kits d’entraînement. Consultez la liste:

Les étudiants des filières sciences Éco et sciences Juridiques de l’université de Yaoundé II à Soa ont reçu les ordinateurs PB HEV il y’à quelques jours, au campus de cette institution. Ils ont ainsi vu la matérialisation de la promesse qui leur avait été faite en 2016 par le Chef de l’État Camerounais.

La remise de ces ordinateurs rentre dans le cadre, selon certains étudiants rencontrées ce 29 août vient stimuler le développement de l’économie numérique vers lequel tendent toutes les nations aujourd’hui. Selon eux, c’est un matériel qui va leur permettre de faire des recherches afin d’être à jour lorsque les sujets leurs sont proposés par les enseignants. La preuve la plus évidente de cette décision est que seuls les étudiants enrôlés biométriquement ont jusqu’à lors pu bénéficier de ce cadeau.

Selon le professeur Jacques Dame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur, il est question de mettre en pratique le “ Higher Éducation Vision” afin d’adhérer au principe selon lequel l’économie numérique est un accélérateur de croissance, de productivité et de compétitivité dans toutes les sociétés qui veulent se développer.

Il est important de rappeler que le Cameroun, depuis quelques années a initié un plan stratégique de l’économie numérique afin d’augmenter la contribution au produit intérieur brut de l’ordre de 5% en 2016 à 10% en 2020. Un programme qui permet par ailleurs de créer 50 mille emplois d’ici 2020.

Le projet “ Un étudiant- Un ordinateur va permettre, selon les responsables de ce département ministériel aux jeunes des universités publiques et privées d’avoir à travers ces ordinateurs une inter connection avec des experts disposés à les coacher dans la création des jeunes entreprises, des start-up pertinentes et innovantes dans le secteur numérique.

L’utilisation permanente des ordinateurs PB va également permettre de relever le défi de l’alphabétisation, véritable problème dans notre pays et un frein au développement. Il faut dire que la connexion internet reste un leurre dans de nombreuses zones à cause de la problématique de l’accès à l’électricité.

Le don du Chef de l’État à ses jeunes compatriotes va peut être motiver les heureux bénéficiaires à prendre une part active à un autre programme la” Technovation Challenge Cameroun”. Des programmes qui peuvent booster l’esprit de la jeunesse estudiantine camerounaise et les inciter à se lancer dans le développement d’applications numériques à fort impact socio économique.

A court et moyen terme, il est question de renforcer les infrastructures numériques, vulgariser les TIC, promouvoir les métiers numériques et bien d’autres dans un cadre juridique répondant aux nouveaux enjeux.

Un projet très ambitieux, d’autant plus que le rapport digital 2018 de We Are Social” mentionné que le Cameroun a un taux de pénétration Internet estimé à 25%; un pourcentage qui démontre qu’il est très en dessous de la moyenne africaine, qu’on estime à 34%.

Les étudiants camerounais qui reçoivent une fois de plus ce don du Président Paul Biya peuvent légitimement se réjouir au regard des opportunités qui s’offrent à eux. Malheureusement, c’est un don qui coûte très cher à notre pays. L’on parle d’une somme de 75 milliards de fcfa qui a été déboursée pour acquérir ces ordinateurs. Une somme qui, investie sur le triangle national aurait construit de nombreuses usines, générer plusieurs emplois; ce d’autant plus que la plupart de ces ordinateurs sont défectueux et demandent des réparations auprès des techniciens. Toute chose qu’on aurait évité en implantant des usines sur place.

Nicole Ricci Minyem.

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Sunday, 05 June 2022 11:01