Une élection juste, équitable, transparente et démocratique tient compte de deux facteurs essentiels: Le climat social et l’accessibilité aux informations. Ce sont là, les éléments qui permettent aux électeurs d’opérer un choix éclairé et responsable, au regard des candidats, des partis politiques et du programme que ces derniers proposent.
C’est dans cette démarche que du 5 au 6 septembre dernier, 40 journalistes, venus de six régions du Cameroun notamment le Centre, le Sud, l’Ouest, l’Est, l’Adamaoua et le Nord Ouest ont été conviés par le service des affaires publiques et de la presse de cette représentation diplomatique afin d’échanger.
Ces derniers,conduit par Elisabeth Bryant, journaliste américaine a porté sur les points tels que “ Le rôle et la responsabilité des journalistes, le reportage de base pendant la saison électorale, la rédaction des articles, les entretiens…
Le 7 octobre prochain, quelques 6 596 900 électeurs sont attendus aux urnes. La responsabilité d’Élections Cameroon, l’organisme en charge du processus électoral est engagée. Il était donc important qu’à cette causerie soit associé l’un des responsables. Okha Bau Okha a entretenu les journalistes sur les mesures prises par Elecam pour un processus qui ne sera entaché d’aucune irrégularité. Dans les échanges qui ont suivi, les Hommes des médias ont mis un accent particulier sur l’existence des charters, de la double inscription avec possession de multiples cartes de vote, de la participation des personnes vivant avec un handicap, à l’instar des aveugles.
La consolidation de l’État de droit est perceptible grâce au climat dans lequel les élections se déroulent. Ce qui demeure comme une lapalissade dans les pays en voie de démocratisation comme le Cameroun.
Chaque pays, évoluant dans un climat comme celui dans lequel nous vivons actuellement a besoin d’une presse qui peut jouer le rôle de catalyseur. Le journalisme est le moteur de l’équilibre social. Les Hommes de média sont tenus de donner des informations factuelles, sans parti pris. Ils ont le devoir d’attribuer la parole à tous les acteurs avant, pendant et après les élections dans un souci d’équilibre, d’impartialité et de précision; transmettre aux citoyens les informations relatives au déroulement du scrutin le jour du vote.
N’appartenant pas à la police, encore moins à la justice, les journalistes ont l’obligation de divulguer les irrégularités qu’ils peuvent observer durant le processus électoral.
Okha Bau Okha leur a conseillé, devant un cas avéré, de saisir les responsables d’élections Cameroon pour dénoncer les potentiels hors la loi.
Mais, auparavant il est important pour chaque journaliste d’avoir la parfaite maîtrise des dispositions et des textes electoraux pour que tout le processus se déroule et s’achève dans un climat serein, apaisé.
Proclamation des résultats
A l’issue du vote, aucun journaliste n’a le pouvoir de proclamer les résultats, même s’il a avec lui, les chiffres des bureaux de vote qu’il a couvert, il ne peut non plus donner les tendances. Tous les acteurs, journalistes, membres de la société civile, scrutateurs, représentants des partis politiques se réfèrent à la commission électorale, seule autorisée à proclamer les résultats.
1,4 milliard de FCFA, ce montant a été distribué à 179 personnes mercredi dernier Meyo, une localité du département du Mfoudi. Elles étaient propriétaires des habitations, des terrains nus, ou encore des plantations sur l’emprise de l’autoroute.
Selon Cameroon Tribune du 06 septembre 2018, c’est la troisième phase d’indemnisations dans le cadre de ce projet. Et il y en aura d’autres. Cette phase des indemnisations des populations riveraines de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est un autre pas vers la matérialisation de ce projet. Selon le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, «l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est une réalité. Ceux qui se livraient à des conjectures sont servis. Cette phase nous permettra de booster les travaux qui évoluent normalement. Maintenant, il va nous rester Ahala et je crois que nous aurons fini avec la section rase campagne pour nous attaquer sur la section urbaine de l’autoroute», a-t-il ajouté. En ce qui concerne les travaux, le délégué département des travaux publics pour le Mfoundi, la section courante de l’autoroute dans la section rase campagne à Meyo est déjà dessinée. «Si l’emprise est libérée jusqu’à Ahala, les travaux qui e sont jamais arrêtés vont continuer». En effet, la section urbaine dite de prolongement à voie rapide de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est répartie en trois lots confiés à trois entreprises de construction distinctes. Le premier lot de 6,1 km sera réalisé par le Groupement sino-français Sinohydro/Louis Berger et partira d’Ahala au carrefour Trois statues en passant par le carrefour Nsam. Le second lot portera sur 2,3 km et sera construit par le Groupement sino-français China road & Bridge corporation (CRBC)/Louis Berger. Il part du carrefour Trois statues à la poste centrale en passant par le mess des officiers. Le dernier lot sera l’oeuvre du Groupement Arab Contractors/Louis Berger et s’étalera sur un linéaire de 3,9 km jusqu’à l’esplanade de la souspréfecture Tsinga. Dans le cadre de l’élaboration des termes de référence de l’étude d’impact environnemental et social, le gouvernement a rendu public, en décembre 2016, le coût prévisionnel de l’infrastructure qui traversera Yaoundé, d’est en ouest. Le montant des 12,3 km projetés est estimé à 190 milliards de FCFA, exactement 189, 861 milliards, dont 185 milliards correspondant aux travaux et 4,7 milliards aux études. «Ce montant sera affiné à la suite des études d’exécution», précise le document.L’état d’avancement des travaux sur les différents sites qui vont abriter la 32 ème édition de la Coupe D’Afrique des Nations rassure
Lors de leur dernière visite du 6 au 14 août 2018 au Cameroun, les émissaires de la Confédération Africaine de Football sont allés au delà des infrastructures sportives et événementiels, qui ont connu un grand coup d’accélérateur depuis le début de cette année. Au stade Olembe par exemple, encore appelé stade Paul Biya, les matériaux préfabriqués arrivent au für et à mesure depuis l’Italie. Le gazon est déjà posé sur une superficie conforme aux normes établies par les instances faîtières du football. Le stade de 60 mille places aura en plus un gymnase, un club de tennis, un centre commercial, un hôtel, deux salles de cinéma …
[caption id="attachment_2778" align="alignnone" width="818"] Photo prise le 17 juillet 2018 - Stade Paul Biya[/caption]C’est pratiquement la même ambiance que l’on vit à Japoma, second stade en pleine construction, d’une capacité de 50 mille places. L’entreprise Turque, chargée de la réalisation des travaux est confiante. Avec la proximité du port, les matériaux qui arrivent permettent une avancée rapide de l’ouvrage. Les deux, malgré de légères différences sont des complexes multisports.
[caption id="attachment_2782" align="alignnone" width="822"] Photo prise le 14 juillet 2018 - Stade Japoma[/caption]Les rénovations vont bon train au stade omnisports de Yaoundé, au stade de la réunification à Douala ainsi qu’au stade Roumdé Adja à Garoua.
Les stades annexes, prévus pour l’entraînement des differentes équipes conviées à cette grande messe du football africain, prennent forme de jour en jour. A l’Ouest et au Sud Ouest, l’on fait des retouches puisque ces aires de jeu ont été construites il y’à peu de temps et avaient d’ailleurs servi lors de la Coupe D’Afrique des Nations de football féminin organisée il y’à deux ans.
Les voies d’accès dans la plupart de ces stades demeurent le problème majeur. La saison des pluies ne facilite pas la tâche, malgré la présence d’une forte ressource humaine et matérielle.
La même inquiétude s’étend au niveau des infrastructures routières dans leur ensemble. Ces dernières se dégradent de plus en plus et l’État Camerounais semble uniquement ou alors essentiellement se focaliser sur les grands axes.
La Coupe D’Afrique des Nations c’est aussi la présence massive des touristes. En plus de la quantité et de la qualité des infrastructures hôtelières, les officiels de la Caf ont tenu, lors de leur dernier séjour à visiter les sites qui vont servir de cadre aux villages de la Can. C’est là que les visiteurs et les nationaux vont vivre le brassage des différentes cultures et traditions africaines.
La compétition va se dérouler dans cinq villes du Cameroun entre juin et juillet 2019. Elle est La première qui va regrouper 24 pays, au lieu de 16, comme le stipule les nouveaux textes de la Confédération Africaine de Football.
Le ministre des Sports et de l’Éducation Physique, devant la presse il y’a quelques semaines, a montré le nouveau staff technique. Clarence Seedorf et Patrick Kluvert sont désormais les patrons du banc de touche des lions indomptables. Pierre Ismaël Bidoung Nkwpatt a saisi cette occasion pour dire que le Cameroun ne va pas co organiser la fête continentale du football avec le Nigeria.
Les différents groupes
A: Sénégal – Guinée Équatoriale – Soudan – Madagascar
B: Cameroun – Maroc – Malawi – Comores
C: Mali – Gabon – Burundi – Soudan
D: Algérie – Togo – Bénin – Gambie
E: Nigeria – Afrique du Sud – Libye – Seychelles
F: Ghana – Éthiopie- Kenya – Sierra Léone
G: RDC – Congo – Zimbabwe – Libéria
H: Côte d’Ivoire – Guinée – Centrafrique – Rwanda
I : Burkina Faso – Angola – Botwana – Mauritanie
J: Tunisie – Égypte – Niger – Swaziland
K: Zambie – Mozambique – Guinée Bissau – Namibie
L: Cap Vert – Ouganda – Tanzanie – Lesotho.
Nicole Ricci Minyem